Il observa la rose un instant.

-"Oui, mais la conversation que nous avons eut me semble avoir été assez claire à ton sujet, Princesse.
Bon appuis toi sur moi le temps qu'on te trouve des béquilles et une attelle."

Il présenta son épaule à la rose afin qu'elle s'y agrippe et l'amena vers la sortie, en direction de Bastien.

Entre temps, il avait enlevé son masque et finalement bu les poches de sang. Qui pour le coup avaient un goût amer.

Il observa Elea, un air blazé sur le visage, sans dire un mot, il décrocha les clefs de la boite au lettre et les lui envoya.

-"Ethan est passé y recuperer ses affaires, il a laissé les clefs dans la boite au lettre.

Bonne idée de prendre le Fléau avec toi, c'est une des boites au lettre du haut."

Il observa le prisonier.

-"Non, mais sans déconner, tu me demandes vraiment à moi quoi faire d'un prisonier ?

Apres tant qu'il est interogeable, tu fait bien ce que t'en veux."

Il se souvint à cet instant d'un des pouvoirs d'Aziel.

-"Enfin, interogeable par des moyens qui ne demandent pas d'etre le Fléau j'entend."

Il avait l'air fatigué, les traits étaient tirés et le sourire difficile.

Il observa l'échange entre les deux roses et haussa simplement les épaules à la question. Attendant patiemment qu'Elea soit prête afin de l'emmener à destination.
Il allait devoir envoyer un rapport au Régent sur la mission. Le fait qu'un thaumaturge ennemi y soit mort devrais lui plaire.

Il salua une dernière fois Bastien et les hommes de Fleur et emboîta le pas à l'éclopée.

-"Pas si vite, tu vas me semer."

Malgré le manque de sourire sur son visage il était évident que c'était encore une tentative d'humour.

[direction refuge de Bastien]

Elle était partie trouver un endroit ou elle pourrait avoir beaucoup de sang facilement et vu l'heure tardive, elle n'eut pas vraiment d'autres choix que de faire une sortie de boite. Elle avait bu une petite quantité sur chacun puis était partie voir le père Laurent pour lui parler. Elle se décida enfin à rentrer, de toute façon vu l'heure ils devaient tous être partie. Elle avait besoin de se reposer, mais plus que tout un bon bain chaud. Elle abandonne sa moto à côté de la camionnette pour directement se rendre auprès de Karl. Il l'informe de la réussite de la mission qu'elle lui avait confié. Sarah avait rejoint sa grand mère, il l'informe aussi du départ du Fléau et de la rose..... Se qui signifiait que Bastien était encore la.

*Super*

Elle n'avait pas envie de voir Bastien, elle ne se sentait pas bien, elle avait faillit le tuer. Elle soupire en pensant qu'il vaudrait mieux pour la sécurité de tous qu'elle s'éloigne, mais elle devait accomplir sa mission. Elle donne ses derniers ordres à Karl, bien décider à ne pas croiser Bastien pour l'instant, puis elle se dirige vers la salle qui lui servirait de chambre pour le journée. Elle devait se changer et effacer les traces du combat avec Cloé. Elle avait des blessures un peu partout et comme cette garce ne faisait pas partie du bon clan elle devait vérifier si tout cicatriserait correctement, elle avait con cotât de cicatrices, elle n'en voulait pas d'autres.

Il avait fait son rapport sans reflexion, ni commentaire, connaissant trop bien Fleur pour ne pas la savoir en colere. Bien sur, comme toujours cette colere etait dirige contre elle meme. Karl la regarde partir pour sa chambre en silence. Il soupire alors que son regard embrasse la parking a la recherche de quelques choses et lorsqu il l apercois enfin il reprime un autre soupire de lassitude. il vint tranquillement s installer a coter de Bastien tandis qu il s allume une cigarette.

«Tu sais qu elle a l impression d avoir vraiment merder sur se coup la ?»

Ses yeux marron observe le Toreador pendant qu il tire une taffe sur la clope, puis il regard de nouveau la sortie.

« Elle reviendra pas temps qu elle aura la certitude d avoir echouer.... Moi sa m arrange en faite sa signifie juste un depart bientot......»

Il se leve de nouveau et disparait dans une salle.

Elle venait de sortir de la douche au moment ou elle entendit Bastien taper à la porte, elle aurait du se douter qu'il ne lâcherait pas le morceau aussi rapidement et c'est avec un soupire qu'elle répondit au Toréador.

"Une minute."

Elle enfile rapidement un jeans et un large tee shirt, laissant ses cheveux tremper lui mouiller le dos, puis elle ouvre la porte un air ni amicale ni mauvais.

"T'es obligé de crier sa ?"

Elle regarde derrière lui avant d'ouvrir la porte en grand pour l'inviter à entrer- et la refermer aussi vite. Elle se retourne furieuse pour regarder l'homme qui se tiens devant elle.

"C'est quoi ton problème, bordel.............. J'ai pas su................ Merde tu me fais chier Bastien."

Elle ne le regarde pas, elle regarde le sol à présent, se mordant le lèvre inférieur.

Il entra un air détendu, voir je m'enfoutiste. Leva un sourcil en écoutant la nonne.

A la fin du discourt de sa Dâme il vérifia que la porte soit bien fermée d'un coup d'oeil par dessus l'épaule.

-"On ne peut pas vraiment dire que j'ai crié, mais ca peut s'arranger si vous le desirez."

*Elle veut certainement eviter que ses hommes comprenne...mouais..comprenne quoi au juste? La situation est claire pour moi mais pour elle?*

-"Mon probléme? Je n'ai pas l'impression d'en avoir un , j'ai certes pas forcement bien vécu le fait de ne vous etre d'aucune utilité pour la chasse, mais je suis déjà passé à autre chose."

Il croisa les bras en toisant la nonne, plus il la regardait plus il la trouvait belle...*Bon tu te concentre trois secondes joli coeur? y'a un probleme à regler*

-"Vous n'avez pas su quoi exactement? Vous débarasser de moi quand vous en aviez l'occasion? Je suis toujours en non vie me semble t'il, ou alors je suis un fantome des plus tenaces.

Donc si vous dites avoir échoué, j'ai du souci à me faire.

Si vous metiez en mots ce que vous vous reprochez que l'on puisse en parler?"

Malgrés son air non chalant ses yeux trahissait qu'il en voulait à la nonne de s'en vouloir *Bah putain avec ces émotions miroirs et ce genre de reflexions, on a pas les couilles sortient des ronces.*

Elle s'adosse au mur sans regarder Bastien, l'écoutant parler. Elle pousse un soupire alors qu'il finissait de parler, il ne voulait pas comprendre qu'elle les avaient mit en danger, qu'il était passé à deux deux de se faire boire entièrement et que malgré son air de s'en foutre, elle n'aurait simplement pas supporter d'avoir laisser une tel opportunité à sa bête. Alors oui il était encore la, mais c'était un coup de chance par ce qu'elle aurait voulu le boire jusqu'à la dernière goutte et cette pensée lui faisait horreur. Elle relève enfin les yeux sur lui, alors qu'il lui montrait sa colère par son regard. Elle se vit une une seconde l'attraper et poser ses lèvres sur les sienne, mais elle resta sur place et secoua la tête pour chasser cette idée.

"Non merci, j'ai pas besoin que mes hommes sachent que j'ai pas su contrôler la bête. Par ce que le problème Bastien c'est que tu ne dois ta non vie qu'à la chance.....
Te rends tu compte au moins que j'aurais pu te tuer ? Que c'est se que j'avais envie de faire sur le moment ?"

Le regard colérique de Fleur s'abaisse de nouveau pour fixer le sol. Elle aussi croise les bras, mais plus comme si elle cherchait à se réchauffer. Il aurait tellement plus facile pour lui de prendre l'enfant et de partir. Pour n'avait il pas prit cette option ? Quelques mèches de cheveux mouillées glissèrent sur l'avant de son visage alors que la nonne s'obstinait à contempler le carrelage de sa chambre.

Fleur relève enfin la tête n'entendant pas la réponse de Bastien, elle aurait pourtant juré qu'il avait déjà une réplique bien sentie prête à être placé, mais elle n'avait eut que le silence et pour cause. Lorsqu'elle regarde enfin Bastien, celui ci à le regard vitreux et tangue. Elle n'a que le temps de tendre le bras pour récupérer les corps sans vie du toréador. Elle ne l'avait pas vu venir celle la, il venait de tomber en torpeur. Elle cale sur son épaule comme elle peut le corps inanimé de son compagnon. Elle était bien trop petite et les jambes du vampire trainait par terre.

Elle soupire en regardant sa chambre, elle repéra rapidement le lit et se dirige tranquillement jusqu'à celui ci. Bien sur il fallait que cela arrive dans son refuge, Fleur râla jusqu'au lit ou elle accompagna délicatement le corps de Bastien sur le matelas. Elle retire les couvertures et recouvre avec douceur Bastien avec un tendre sourire. Il n'en avait pas besoin, mais au moins sa le protègerait en cas de gros problème. Elle se relève pour faire le tour de la pièce afin de s'assurer qu'il ne risquerait rien pendant sa journée, puis revient vers le lit pour regarder une dernière fois l'homme qu'elle aime, elle passe sa main sur sa joue

"Je sent que J'ai pas finit de m’inquiéter pour toi."

Elle soupire........... Et soudain tombe elle aussi en torpeur sur le lit.

Sortie de Torpeur...

Un lit... Pas seul. Certe ceci arrivait régulièrement, mais à coté d'une nonne , surtout une qui avait volé son coeur, ca n'arrivait pas souvent.

Pourquoi etait'elle encore en torpeur elle?..Etrange mais quelle belle opportunité!

-Il déposa un baisé sur le front de Fleur et lui caressa la joue.- Il allait pouvoir lui parler.

-"Depuis plusieurs siècles, je dois ma vie au talent, à l'audace et trés souvent à la chance. Ma mise en danger d'hier était de mon fait, mon choix.

Si vous devez en vouloir à quelqu'un, c'est à ma personne. Mais de toute facon, je suis encore là, peut importe pourquoi ou comment. A aucun instant vous n'avez commis d'erreur et l'important reste le résultat..."

-Il fut coupé par l'arrivé d'un sms sur son téléphone.-

*Gallus ? Mauvais timing...*

Il se mis à grogner, le papy n'envoyait des messages que quand c'était important, alors il le lut.

-"Bref..Il serait de bon ton que vous cessiez de vous en vouloir."

*Alphéas?? Ca me dis quelque-chose...Mais ...c'est qui déjà? J'ai cette impression qu'il est important...*

Il chercha dans sa mémoire et eut l'impression de tomber dans le vide, sa perte d'équilibre l'obligea à s'appuyer contre le mur.

*...Encore, foutus trous de mémoire.*

-"Sinon...Vous ne devriez pas déjà etre debout?"

L'inquiétude se lit sur le visage du Bretteur.

Elle mit un temps considérable à sortir de torpeur, quelques choses n'allait pas..... Elle était....... Fatiguée. Une douce sensation effleure son front pourtant elle n'arrive pas à réagir. Elle n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans les évènements de la veille. Elle entend la voix de Bastien lui parler, au son de sa voix elle sait qu'il s'inquiète, mais n'arrive pas à comprendre pourquoi. Elle se retourne difficilement dans le lit pour se mettre sur le dos, soudain elle fronce ses sourcils. Pourquoi était elle avec Bastien ? Et comment se faisait-il qu'il soit déjà éveillé de sa torpeur ?

Elle commence à sentir une vague angoisse l'étreindre et elle appel mentalement Malvin, mais elle comprend maintenant se qui ne vas pas : Elle n'entend rien !!! Elle ouvre les yeux paniquée, son don ne s'était pas déclenché. La soif aussi était bien plus présente qu'avant alors qu'elle s'était nourrit, la nuit d'avant. S'était un dur rappel à l'ordre que Dieu venait de lui envoyer, c'était son tour. Qui d'autres pouvait être atteint cet nuit ? Elle tente de relever la tête et tombe directement sous le regard du Toréador et n'a pas le temps de cacher sa panique avant de retomber lourdement sur le lit.

* Merde, merde, merde et merde......... Sa va aller réfléchit un peut, qui d'autres ? Gallus, certainement Isabelle possible aussi vu son age, le gangrel indien peut être, Heinrich pas sur........ Merde sa fait déjà trop monde.*

Elle ferme les eux avec force, elle devait attendre que la fatigue passe avant de voir Gallus, lui elle pourrait lui expliquer le problème. Elle attrape instinctivement la main de Bastien en silence, la serrant fort, mais avec la force d'une humaine à cet instant la.

Fleur reste encore un instant les yeux fermé attendant que le malaise passe suffisamment, mais surtout que la peur panique qui lui enserre la tête relâche son emprise. Elle n'avait pas fait se qu'il fallait, Malvin avait eut tord de lui faire confiance, elle n'avait pas réussit à faire reculer l'étoile et pire que tout l'ennemi s'organisait pour anéantir les sathies, une larme de sang coule sur la joue de la nonne alors qu'elle calme ses questionnements, elle n'allait plus pouvoir agir seule ou se serait la fin. Finalement elle relâche la main de Bastien et va essuyer la larme de sang avant de se relever, même si elle aurait aimé rester allongée.

"Je décline Bastien........... Je risque de ne pas être la seule.........."

Elle ne savait pas comment lui dire.

"Les vampires vont s’éteindre...... Malvin m'avait confié une mission, mais j'ai l'impression que je ne vais pas pouvoir la mener à bien....... Il avait tord je ne sauverais personne."

Elle parlait plus pour elle, se rendant compte qu'elle pouvait ne pas paraitre très clair, mais les mots sortaient ainsi, sans qu'elle n'arrive à éclaircir ses idées. Elle pose ses mains sur son visage assise sur le rebord du lit, restant un moment silencieuse. Puis au bout d'un long moment, elle relève la tête pour croiser le regard du Toréador.

"Est ce que votre ordre se contente de chasser les infernaliste et démons ou est ce que vous accepteriez de tenter de sauver se qu'il reste à sauver de se monde ?"

Les choses était revenue en place, elle arrivait de nouveau à sentir le pouls du monde ainsi que la voix rassurant de Malvin dans sa tête, mais elle savait très bien que maintenant le temps allait être son pire ennemi. L'étoile avait encore grossit et elle n'avait pas trouvé tout les Sathie, ni aidé dans se qu'il devait faire.

Fleur l'écoute lui et la voix de Malvin, ils n'ont plus le choix, plus le temps tout deux doivent se presser, lui de trouver le sanctuaire et elle de rassembler les Sathies.
Il n'est pas contre le fait qu'elle parle avec les Sollers, ils semblent de toute façon les plus indiqué pour l'aider maintenant que le mal la rongeait elle aussi.
Elle prend la main de Bastien délicatement avec un petit sourire triste. Tout le monde est prêt à se battre, mais jamais a voir mourir les autres.
Tout le monde ne pourrait pas être sauvé, même si elle se faisait aider. Elle se relève avec précaution.

"Je dois parler avec Gallus et toi, j'ai pas mal de choses à vous dire, mais je ne suis pas sur qu'ensuite vous ne me preniez pas pour une folle."


Elle se dirige vers l'armoire en face du lit pour récupérer ses affaire, car elle ne pouvait pas rester en tee shirt et jeans en plein mois de février.
Elle alla rapidement se changer dans la salle de bain pour ensuite revenir vers le Toréador. Alors qu'elle pianotait déjà sur son téléphone portable.
Elle ne s'était pas attendu à devoir parler de sa à qui que se soit, elle soupire lasse alors qu'elle regarde de Nouveau Bastien.

"Je vais pas être en état de conduire."

Elle lui tend les clè de sa moto avec un petit sourire navrée.

Il avait dormi longtemps, il le savait. Le plus longtemps possible. Peut-être espérait-il encore ne pas se réveiller. Ne plus se réveiller.
Une nouvelle sonnerie.
Ainsi c’était cela qui avait fini par le tirer de sa torpeur. Ses souvenirs lui revinrent. Il avait passé la nuit entière à s’entrainer dans la salle d’entraînement du Louvre. Il était plutôt satisfait, les réflexes d’autrefois commençaient à revenir.

Son bras se tendit pour vers le téléphone, sur la table de chevet. Sortant la tête de la douceur des oreillers, il se redressa pour lire le message. L’homme n’était vêtu que d’un long caleçon. Son visage se figea, ses muscles - qui avaient perdus de leur force d’antan - se bandèrent alors qu’il parcourrait le message, provenant de la précieuse demoiselle de Rochefort, sa seule amie en ces lieux.

Alors qu’il s’abandonnait à l’oubli de la torpeur, elle était repartie en mission. Il se redressa d’un bond et entreprit de s’habiller, le plus rapidement possible. Des bottes noires, un t-shirt col en V de la même couleur, un jean. Il trouvait cet accoutrement un peu sommaire et dénué de classe, mais si cela lui permettait de passer inaperçu. Il s’appliqua à cacher par une veste noire la seule arme dont il disposait, une vieille dague dont le manche en argent était finement ouvragé.

Sans perdre plus de temps il appela Karl, tout en sortant de la chambre.
Une sonnerie, puis une autre.
Encore une autre. Il devenait nerveux.

Enfin, un changement s’opéra à l’autre bout de la ligne, il reconnut la voix de Karl. Sans plus attendre, il le pressa de questions.

Bonsoir monsieur, il s’agit de Thurim. Savez-vous où se trouve mademoiselle de Rochefort ? Puis-je lui être d’une aide quelconque ?

Il écouta attentivement les paroles de l’homme. Elle avait donc besoin de lui. Mais était-il prêt à combattre ? Il n’était plus le bretteur qu’il était, mais il avait d’autres atouts. Il ne laissera pas son amie seule face au danger, alors qu’elle était la raison pour laquelle il avait rejoint la Camarilla.
Il acquiesça à la proposition de Karl de venir le chercher en voiture. C’était probablement le moyen le plus rapide pour la rejoindre. Il raccrocha.

Attendant la voiture, il remarqua qu’il n’était pas seul. Des hommes de Fleur étaient toujours là, à surveiller le refuge, naturellement. N’étant armé que de sa vieille dague, il demanda à ces hommes s’il pouvait leur emprunter quelque arme. Il obtint exactement ce qu’il désirait un Baretta 93R et plusieurs chargeurs, une magnifique arme.
Il eut le temps de revêtir un holter avant que la camionnette noire n’arrive.

Saluant Karl au passage, il se pressa de monter de le véhicule. Ils ne tardèrent pas à se mettre en mouvement.

[Vers Fleur de Rochefort]

Fleur avait conduit la moto comme un furie laissant la camionnette loin derrière, obligeant Thurim à s'accrocher à elle s'il ne voulait pas être éjecté de l'engin. Ses écouteur crachaient un musique clairement pas catholique alors qu'elle se concentrait pour accélérer encore évitant la circulation simplement par la force de ses discipline combinées, oubliant presque son ami. C'est seulement lorsqu'elle arrive devant le parking souterrain de leur nouvelle adresse qu'elle ralentie, garant la moto avec beaucoup de douceur.

Elle descend jetant son casque au sol sans regarder son ami. Ils prennent l’ascendeur en silence, mais clairement Fleur était énervée, d'ailleurs elle n'ouvre pas la douce, même lorsqu'il découvre leur demeure d'un luxe clairement pas dans leur habitude.Elle traverse la salle pour montrer la chambre à Thurim et se dirige vers la salle de bain ou elle s'enferme un long moment pour n'en ressortir que beaucoup plus tard douchée et changée. Elle avait troqué son treillis pour un jeans noir et un débardeur de la même couleur alors que ses long cheveux noir encore mouillait étaient enroulé dans une serviette. Elle se jette sur la canapé de cuir toujours muette et allume la télévision.

Il avait observé le même silence que Fleur. Elle conduisait encore plus dangereusement que d’habitude. Signe que quelque chose n’allait pas. D’ailleurs elle n’était pas là seule. Il était lui même en proie à une terrible peine. Il n’ignorait pas que les pouvoirs dont il avait fait preuve ce soir provenaient d’une voie tout autre que celle qui désirait prendre. Et faire aussi facilement appel à la puissance des Abysses le laissait amère. Il avait toujours eu l’impression que ces pouvoirs menaçaient son âme. A chaque fois qu’il en faisait l’appel, il se sentait... autre.

Il ne se formalisa donc pas du fait que son amie ne lui adresse pas la parole, peut-être était-elle tout simplement écoeurée par le spectacle qu’il venait de lui offrir. Il la suivit en silence, dans les couloirs, l’ascenseur et il entra dans leur refuge pour la nuit. Visiblement, Karl avait pensé qu’après tant de malheur, un peu de luxe leur ferait du bien. Il se sentit encore plus honteux.

Le temps que prit Fleur sous la douche, il le passa dans l’obscurité de sa chambre. A penser. A prier. A supplier le ciel de lui accorder le pardon pour ses fautes. Lorsqu’il l’entendit sortir, il décida qu’il allait suivre ses conseils. Peut-être pourrait-il se sentir plus humain ou du moins, il montrerait ainsi à son amie qu’il essayait. Prenant une serviette et de quoi se changer, il se dirigea vers la salle de bain.

L’eau était chaude. Elle coulait sur son corps. S’il n’avait pas était aussi pieux, il aurait pensé qu’elle le lavait de ses pêchés. Il ferma les yeux et se laissa aller à ce moment de plaisir et de pureté. Il comprenait maintenant Fleur.

Quelques minutes plus tard, il sort de la salle de bain portant un t-shirt noir qui moulait les formes de son buste et un bas de jogging gris. C’était confortable. A l'aide serviette il s’appliquait à se sécher les cheveux. Il s’approcha du canapé et s’assit à côté de Fleur. Les yeux sur le sol, il lui parla.

Je vous présente mes excuses, mon amie. Il n’était pas dans mon intention première d’user de tels maléfices. J’ai pensé rendre service en les capturant vivant, mais... j’ai peur vous avoir montrer ma facette la plus sombre.

Elle avait passé son temps à prier pour ne pas penser, mais lorsqu'elle entendit Thurim parler elle oublia toute ses sombres pensées. Elle lève un regard surprit sur lui, laissant un silence s'installer. Elle était tellement égoïste qu'elle n'en avait pas vu la souffrance de son ami, ses lèvres se pincent nerveusement alors qu'elle secoue la tête avec énergie, laissant ses cheveux mouiller glisser sur ses épaules, afin de démentir les paroles qu'il venait de prononcer. Elle aurait du faire bien plus attention à lui, elle savait pourtant qu'il n'allait pas bien.

" De quoi vous excusez vous Thurim, d'avoir sur vous contrôler pour ne point tuer ? Alors que j'ai moi même laisser libre cour à ma fureur, abattant mon épée pour la justice sans prendre en compte le respect que je dois à mon ennemi ? Non Thurim ne vous excuser pas d'avoir était plus sage que moi. Vous n'êtes pas plus sombre que n'importe quel vampire, mais au moins vous luttez pour ne pas laisser le mal qui nous habite gagner."

Fleur soupire, car elle n'était plus vraiment sur de réussir se que dieu voulait d'elle, elle n'avait pas prévue tout se qui lui arrivait et elle avait peur. Elle repousse ses lourd cheveux en arrière avant de poser sa tête sur le dossier du canapé tournant la tête pour que ses yeux bleu acier puisse regarder Thurim avec douceur.

"Arrêter de vous flageller pour mon silence, je suis en colère certes, mais certainement pas à cause de vous..... C'est....... C'est moi qui suis une idiote, je ne suis pas intelligente et il semblerait que je me soit trompée sur beaucoup de chose, mais après tout se n'est la faute de personne."

Elle sourit timidement.

"Me pardonneriez vous d'avoir agit sans prendre en considération votre propre ressentis ? Je vous promet qu'à l'avenir je ferais plus attention."

Oui, elle n'avait pas de raison d'éprouver de la colère tout était au mieux, dieu savait exactement se qu'il fallait pour chacun d'entre eux et seul lui pouvait se permettre de juger. A l'avenir elle se concentrait sur se qui était important.