Il se planta face à egareg, tel un bon soldat et commenca le rapport.

-" La presence des Sollers ici est originairement du à une forte activitée infernaliste, qui fut prouvée. Cette présence infernaliste et le fait qu'un infant de Moloch fut enfermé sous le Louvre, les démonées Raphël et Gabriel, tout deux adorateur du démon furent actifs ici même.

Duffeau qui avait certainement les même doute que les Sollers était lui aussi sur place en sa qualité de chasseur d'infernalistes.

Zélios as travaillé sur le systeme qui avait scéllé l'infant de Moloch.

Geneviève d'Orceau à cédé aux infernaliste des terres attribués aux sorciers, terres sur lesquelles se trouvait un des sceau.

Les deux adorateurs du démon furent détruits, cependant, une jeune rose du nom de Mélissange, dont un des infernaliste était le mécéne, a de sa pleine conscience ou en étant manipulée, brisé le sceau du pére Lachaise puis s'est précipitée vers le dernier sceau non accompagnée de personnes compétentes, ci qui a eut pour effet de briser celui-ci.

Monsieur d'Aragon, de la lignée de Zélios, semble avoir enquété afin de pouvoir prevenir cette éventualitée, mais d'Orceau l'a à ce momment accusé d'etre un traitre.

Duffeau, rejoin le Sabbat, ce qui de mon point de vu, étant donné que je l'ai connu, est trés suspect.

Ces deux cainites sont certainement ceux qui en savent le plus et D'Orceau a ordoné leur destruction.

Et cerise sur le gateau, Boubanos, l'infant de Moloch à été libéré.

Nul besoin d'etre un géni pour à cet instant se demander si d'Orceau est une infernaliste ou simplement une incapable."

Toujours droit face à Egareg, il ne scillait pas et le regardait droit dans les yeux.

-"C'est la mon rapport en tant que Sollers, je vous épargne donc d'autres crimes de celle-ci qui, je pense, ne vous sont d'aucun interet.

Aussi, à la lumière de ces événements et sachant que le Primogéne se reunissait, j'avait une vague idée des thémes abordés et le la trés probable destitution de la reine.

Afin de couvrir un eventuel bain de sang, j'ai décidé de couvrir les arrières et de me positioner en sniper au cas ou les choses déraperaient. Ce qui visiblement est plus que le cas."

*Mais de toute facon j'avais encore bien d'autres raisons de tirer.*

Egareg secoua la tête d'un air blasé.

"Monsieur De La Tour, il va falloir cesser les enfantillages. La vie ne se résume pas à un champ de batailles où il faut tuer les "méchants"... Elle a pu arriver sur le trône de Paris pour la simple et bonne raison qu'en plus des soutiens des marquis et du conseil intérieur elle a su rassembler suffisamment d'influence sur la société mortelle pour maintenir une certaine stabilité.
Le départ de Villon et de la plupart des anciens primogenes a laissé un gouffre béant là où nous sommes sensés être forts. En la tuant vous nous auriez tous précipités dans une situation plus problématique que l'actuelle.
Ce genre de comportement est plus fréquent parmi ceux de mon clan, alors je vais vous dire ce que je conseille aux jeunes chiens fous que je peux voir, lorsque vous devez agir réfléchissez à tout ce que votre acte peut entrainer comme conséquences, et ne vous laisser pas bercer par l'utopie du monde où vous pensez vivre...
Apprenez à voir les nuances de gris, vu que absolument rien n'est blanc ou noir..."

Il jeta un oeil vers le Louvre.

"A présent Mme Guil va négocier l'honneur de l'ex reine contre son réseau d'influence, elle fera en sorte de rendre la passation aussi indolore que possible mais ça va pas se faire tout seul..."

Fleur ignore ostensiblement son sir pour reporter son attention sur Thurim avec un sourire amical. D'ailleurs s'il n'y avait pas eut Bastien, elle serait simplement partie avec Thurim sans plus s'occuper de Egareg. Puis Thurim semble avoir du mal a reconnaitre son sir et elle eut limite envie d'éclater de rire. IL risquait d'être vexé le fière guerrier.

"Ouai rappel toi le char à main nue, Thurim..... C'était pour l'en sortir, mais a l'époque il courait bien plus vite que moi. Et je pense que ta présentation va être quelques peux retardé mon ami."

Comment sa, elle se moquait de son Sir ? Ouai d'accord en fait elle se foutait carrément de sa gueule, mais en même temps l'épisode avait était fabuleux à vivre. La première fois qu'il avait eut à lâcher un champs de bataille par ce qu'il folle l'avait reconnue. Elle regarde en coin son sir.

Ha ! oui. Je ne me rappelais pas que ce fusse pour cela néanmoins

Il regarda le fameux Egareg mais lui ne faisait nullement attention à Thurim.

Il se tourna vers Fleur.
Donc, si je ne puis faire ma présentation ce soir auprès du monarque, vers qui puis-je me tourner pour pouvoir rester dans la Camarilla ?

Il regarda le Bourgmestre puis à nouveau Egareg.
Et concernant ce que j'ai dit au Préfet au sujet du Sabbat, pensez vous qu'il a déjà prit des dispositions ?

Egareg soutint le regard de Bastien, et répondit à son sourire narquois par un autre plus sarcastique.

"Je vois.. Peut être alors devrais je vous laisser assurer l'intérim du trône, vu que vous avez tout prévu. Personnellement je suis partisan de l'expression "un tiens vaut bien deux tu l'auras", et de la même manière je différencie ceux qui ont les capacités de faire de ceux qui ont fait.
Pour ce qui est des marquis... Le travail a déjà été fait par un autre, vous avez de la chance car je ne pense pas que la moitié vous aurez écouté."

Il se tourna vers Fleur avec un air légèrement contrarié.

"Je n'ai pas le temps pour les enfantillages ma grande, va prier dans un coin, papa s'occupera de toi dès qu'il aura fini de discuter avec les grandes personnes."

Puis à Thurim.

"Il vous faudra vous adresser à moi, ce qui est inutile vu que je vous connait déjà. Cependant je serais curieux de vous entendre parler de ces sabbats..."

"A vos ordre, Archonte."

Un sourire serein s'affiche sur le visage de Fleur alors qu'elle se saisit de son chapelet, le positionnant correctement sur sa main. Lentement elle égraine une perle sans quitter son sir des yeux, elle prirait donc pour son âme puisqu'il l'en avait demandé ainsi. Elle commence par un notre père tout en se plaçant de manière à ne pas gêner Bastien ou Thurim pour la suite de se qu'elle faisait. D'un seule coup une aura dérangeante, voir douloureuse de dégage de Fleur, venant se percuter contre son Sir. Elle cherche en elle toute la compassion qu'elle peut avoir pour lui et tout l'amour que lui commande d'avoir Dieu, pour le pauvre démon se tenant en face d'elle. Il voulait qu'elle prie et c'est se qu'elle ferait, jusqu'à se qu'il recule. Un pas en arrière, juste pour qu'il sache, juste pour qu'il comprenne que Dieu ne l'avait pas quitté malgré se qu'il avait fait, puis plus rien, elle range son chapelet sans jamais avoir quitté son sir des yeux, elle rangeait les armes, elle n'avait plus besoin de se battre contre lui, elle n'en voyait plus l'utilité.

* Que le seigneur prenne en pitié ton âme.*

Egareg recula non pas d'un mais de deux pas, les yeux exorbités il commença par revenir vers elle.

"Espèce de petite pute..."

Mais il s'arrêta très vite en la regardant de haut en bas avant d'éclater d'un rire tonitruant en la regardant avec un sourire de fierté.

"Finalement tes bondieuseries t'ont servies. Il faudra qu'on en parle bientôt, mais pour le moment nous allons faire en sorte de tenir la ville."

A ce sujet Monsieur, je peux peut-être vous donner quelques informations utiles pour pouvoir rester en territoire Camariste.

Il semblait un peu mal à l'aise, l'homme devant lui était visiblement quelqu'un de très puissant.
Malheureusement, cela ne suffirait probablement pas, face à ceux qui arrivaient.
Je... Mademoiselle de Rochefort a tentée de me rafraichir vous concernant mais, je suis navré, je n'ai de vous que quelques bribes de souvenir et je ne me souvient pas de votre nom.
Il avait un visage plutôt triste, il semblait visiblement affecté.

Il regarda le sol en soupirant.
C'est peut-être dû à l'écrasement... et aux modifications de mémoire pour que j'arrête de m’échapper.

Egareg fronça un peu les sourcils avant de poser sa main sur la tête de Bastien afin de lui ébouriffer dans une attitude paternaliste.

"Je pourrais te répéter les raisons pour lesquelles elle reste en vie mais manifestement tu n'écouteras pas. Alors continue de vivre dans ton monde sans nuance, en espérant qu'aucune de ces nuances ne te tue un jour.
Mais à moins que tu ne souhaites finir ta non-vie chez les anarchs il serait bon que tu comprennes les tenants et les aboutissants de notre société. Tu es un grand maintenant, il va falloir t'y mettre. De ce que j'en ai vu tu n'as pas l'excuse d'être trop stupide pour..."

Son regard passa de Bastien à Fleur, puis de Fleur à Bastien avant qu'il ne se mette à froncer du nez...

"Peut être que si finalement...."

Bon, la il était temps d'abréger la discussion stérile. Fleur se déplace légèrement de côté, histoire de montrer son regard noir à Bastien.

"Tu devrais rentrer Ils t'attendent."

Elle se retourne vers son sir, un visage totalement neutre.

"Tu compte la tenir cette ville, ou continuer à te toucher pendant que d'autres travail."

Enfin elle se retourne vers Thurim avec un sourire amical.

"Aller nous on y va."


Elle plante ainsi les mâles....... Elle commençait à en avoir ma claque de tout cela.

Il était décontenancé.
Il regardait tour à tout l'Archonte, dont il se souvenait guère, et Fleur qui resterait inoubliable à bien des égards.

Il souhaitait plus que tout se détacher de ses sombres débuts au Sabbat mais, le destin semblait attendre autre chose. Chose qui ne devrait probablement pas arriver ce soir.

Je...
Il hésitait, ne sachant vraiment s'il était possible que cet "Egareg" qui lui disait vaguement quelque chose fusse digne de confiance.
Ce serait donc son amie.
Je vous accompagne Mademoiselle, bien entendu.

Il la rejoignit rapidement et lui tendit le bras, pour l'accompagner.
La moindre des politesses pour les personnes qu'ils étaient.
Où souhaitez vous aller ? Je me laisse guider dans cette ville qui a bien changée.

Egareg éclata d'un rire franc, sincèrement amusé et posa sa main sur l'épaule de Bastien avec un sourire amical. Il la serra légèrement, plus pour marquer sa sympathie virile qu'autre chose.

"Vous avez entièrement raison. Bien je vais vous laisser, laissez moi votre numéro Mr de La Tour, j'aimerais pouvoir vous recontacter de temps à autres.
Fleur, il nous faudra nous voir un peu plus tard dans la soirée."

Le ton de sa voix avait changé lorsqu'il parla à son infante. D'un entrain joyeux il était passé à un grave sérieux.
Une fois l'assentiment de Fleur et le numéro de Fleur obtenu il s'éloigna e direction du Louvre.

Fleur regarda en coin le bras de son ami Thurim avant de soupirer. Au mon celui la était juste vieux jeu. Elle l'attrape donc sans rien dire et se dirige vers le louvre avant de sortir un petit boitier avec un interrupteur qu'elle s'empresse d’enclencher. Derrière eux en hauteur un bruit de petite détonation se fait entendre sans que Fleur ne s'en soucis. Elle avait simplement effacé des traces, rien de plus. Elle devait maintenant aller voir le gardien pour effectuer sa punition qui au vu de la situation allait se révéler bien plus utile que prévu.

Direction le Louvre

Il attendait Fleur jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à prendre son bras.
Il marchèrent alors en direction du Louvre, bien qu'il ne souhaitait pas vraiment y aller.

Si le Monarque était en remplacement, quel intérêt ?

Toutefois, il ne fit aucune remarque à ce sujet.
Mais au bout d'un moment, il ne pu s'empêcher de demander.

Ma chère, ces deux personnes m'ont l'air franchement antipathiques lorsqu'elles sont ensembles.
Le Bourgmestre m'avait au premier abord paru amical mais, ce manque de respect envers votre personne ne m'aide guère à le considérer comme un "ami".

Quand à l'autre, qui me fait franchement froid dans le dos, celui ci, je pense que je n'aurai jamais d'estime pour lui, en tant qu'homme, il est vulgaire, grossier et vous a plus que manqué de respect, il vous a insulté !

[ A la suite de Fleur ]

Lou qui était sortie au bras de son primogène sans éveiller la méfiance des gardes, fit retomber sa capuche en arrière une fois assez loin, elle avait un petit sourire en coin alors que la perruque blonde cachait habillement son masque. Elle regarde Ivan sans un mot, continuant à avancer encore un peut avant de stopper et faire en sorte que l'homme la regarde.

"Je ne voulais pas que l'on sache que la sénéchal est sortie du Louvre, afin d'assurer ma sécurité."

Elle n'avait pas lâché le bras de Ivan et avait du lever la tête pour le regarder.

Le Russe plongeât son regard dans celui de la Louve, légèrement surpris qu'elle n'est pas encore fuis son contacte.

"J'imagine que c'est plus sage en effet. Vous voulez que je vous raccompagne au refuge ?"

Lou reste un moment à le regarder avant de baisser les yeux sur le sol.

"Non Ivan, c'est trop dangereux et j'ai besoin d'un lieu ou je pourrait être seule."

---

"Tu pense être plus en sécurité seul que entourer des notres ?"

Tutoiement involontaire. Temps pi, il s'en excuserait si elle l'avait remarqué.

Lou hausse un sourcil. Dommage il n'avait pas comprit qu'elle avait besoin d'être seule afin de se remettre, du moins pas entouré de personnes qui se préoccupait bien trop d'elle.
Les loups avait pour habitude de s'isoler lorsqu'ils sont blessé, mais elle ne pouvait pas lui expliquer sa. Les Ventrue eux n'avait pas besoin de faire comme les Loups.
Elle pousse un petit soupire sans bouger pour autant, elle relève un peut le regard sur lui.

"Non Ivan, j'ai besoin d'être seule essaie de comprendre sa."

Elle l'avait aussi tutoyé et s'était même rapproché.