La peugeot arriva devant l'entrée du Louvre et Ahuizotl sortit aussitôt pour ouvrir la porte à la pauvre Abiagail qui semblait souffrir le martyr.

"Accrochez vous à moi ! Nous sommes arrivés."

Les trois caïnites arrivèrent devant les goules qui montaient la garde et qui devaient les arreter ici pour le controle de sécurité.

Le vieux Gangrel, qui maintenait toujours la Toreador, se dégagea une main pour sortir son Klaive et le jeter à terre tandis qu'il criait.

"Amenez la favorite à la Reine immédiatement ! De la magie noire ... Le regent est il ici ? Demandez lui de venir aussi. Elle ne doit pas mourir !"

Ahuizotl n'était pas prêt à stopper sa marche forcée vers le bureau de la Reine. Si la favorite devait mourir, il devait essayer d'enrayer le destin ....

Abigail avait parlé de Boston, de paris, de son expérience au Théâtre, de la reine ... sans arret tout le long du voyage, histoire d'oublier la douleur... c'est n'était pas un truc ultime, elle la ressentait toujours, mais... elle devenait contrôlable ... enfin, presque !

La rose s'accrocha au gangrel pour sortir de la voiture et aller jusqu'a l'entrer! elle sursauta quand il lanca l'arme, mais resta toujours pres de lui, prenant appuis contre lui.

merci ! ... .. merci beaucoup

il faisait tant pour elle, si elle passait la nuit, elle lui serait redevable !

William se dépêcha de garer sa voiture pour suivre Ahuitzotl et Abigail. Arrivé près des goules a l'entrée il leur confia son sac et les informa de la situation.

"La favorite souffre d'un mal...occulte certainement. Prévenez la reine immédiatement et essayez de trouver un tremere, le régent si possible."

Il se tourna vers son frère qui soutenait la pauvre fille assez mal en point...

"Peut etre vaut il mieux l'emmener dans sa chambre??"

La goule prononça ces quelques mots qui fit stopper un instant le vieux Gangrel. Mr Giovanni essaie de résoudre le problème avec la Reine.

Son premier sentiment fut une fureur vicérale mais elle laissa la place presqu'instantanément à un calme et une douceur amicale.

"Si notre ami Raphaël s'occupe de vous alors, vous être entre les meilleures mains ! D'ailleurs, nous allons vous y conduire tout de suite ! N'ayez crainte ! Tout va s'arranger..."

En se dirigeant vers les appartements, il ressentait un sentiment étrange qui le travaillait intérieurement. Il voulait voir Raphaël, pourtant, une partie de lui lui rappelait qui il était réellement. Pourquoi ne ressentait il plus cet homme comme son pire ennemi mais comme un ami de longue date. S'était il fourvoyé ? Les Dieux essayaient ils de lui faire un signe ? ...

[sortie vers la chambre d'Abigail]

William hocha la tête, le régent semblait etre une bien meilleure solution que le suceur d'os...
Son frère, sous l'effet du lien de sang ne pouvait s'en rendre compte, il savait que ça allait lui obscurcir le jugement mais quel effet ce lien aurait il sur sa vision de la prophétie...?

"Conduis la a sa chambre, je vais chercher le régent..."

A peine eut il fini sa phrase qu'il se mît a courir a travers le dédale du Louvre a la recherche du tremere...

Vers la salle de réunion