Chambres mitoyennes

Bourgmestres [Gangrel]

Les goules avaient installées Malneaus dans la chambre mitoyenne a celle ou reposait fleur. William prit un fauteuil et s'installa pres de la porte communiquante et se préparait a sa torpeur quand son téléphone sonna.
Il jura assez pour que la goule qui restait pour s'occuper de Romain hausse un sourcil.
Il lui décrivit rapidement la situation avant de répondre à Thibaut.

"Ecoute moi bien et sois efficace. Tu laisses le téléphone pas loin des cadavres. Des goules de la reine vont le localiser pour les cacher au plus vite.
Pour la camariste, ramène la chez elle si tu peux, sinon chez toi. Rappelle moi demain pour me dire si tu veux que je vienne la chercher.
Et grouille si tu veux pas finir en tas de cendres, le soleil va pas tarder a se pointer!!!!"

Ventrue

[Arrivée du refuge Ventrue]

Son chauffeur l'avait déposé non loin du Louvre, quelques minutes de marche à pieds ne pouvait lui faire de mal.
Les goules de la Garde Carmine le laissèrent passer sans encombres, et il se dirigea droit vers le 2nd étage, là où les goules lui avait indiqué la présence de la Prévôt.

* Pourvu qu'elle soit réveillée ! Il faut que je retrouve cet âne baté ! *

Il frappa délicatement à la porte que la Garde lui avait indiqué.

Bourgmestres [Gangrel]

William se réveilla en position foetale sur le fauteuil. Aucun souvenir d'un quelconque rêve durant sa torpeur...
Il se pinça histoire de vérifier qu'il était bien réveillé, aucun problème de ce coté là.
Malvin et Fleur étaient toujours étendus dans leur lits, Alice sur le canapé et Romain en train de prendre son diner avec une goule.
Quelqu'un frappa à la porte, il récupéra son portable qu'il avait du donner aux goules pour qu'elles dissimulent les preuves que l'autre abruti de Brujah avait laissé derrière lui.
Pas de message, voilà qui le chiffonnait.

Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit, découvrant le ventrue antipathique de la dernière fois...

"Oui...?"

Ventrue

Il était raide comme un piquet, le visage neutre, quand le Gangrel ouvrit la porte. Il s'inclina poliment devant le Bourgmestre.
« Bonsoir monsieur Sheperd. Je venais voir comment se portait notre Prévôt suite à l'attaque. »

Bourgmestres [Gangrel]

William le dévisagea de la tête aux pieds, cherchant à voir s'il pouvait représenter un danger quelconque...
Au bout de quelques secondes il décida que non et s'écarta, fermant la porte communiquante et l'invitant à entrer d'un signe de tête.

Au premier pas du ventrue il repris la parole.

"Quand vous aurez pu constater que rien n'a changé depuis hier soir, il faudra que vous me mettiez en contact avec votre bourgmestre, ou votre primogène par défaut."

Ventrue

D'arcy pénétra dans la pièce, marchant calmement, s'approchant de Fleur. l'observant de plus près, sans toutefois se permettre de la toucher.
« Merci monsieur Sheperd. Avez-vous davantage d'informations sur la blessure que mademoiselle de Rochefort a subit et de la durée qu'elle mettra s'en remettre ? »
Son téléphone émit un bip sonore, il s'en empara puis le glissa à nouveau dans la poche de sa veste.
« J'ai justement à m'entretenir avec ma Primogène. Voulez-vous que je lui passe un message ou que je lui dise de vous contacter ? »

Bourgmestres [Gangrel]

William était resté tout prêt du ventrue, le toisant d'un air peu commode quand il approcha de Fleur.

"Je ne sais rien de plus. Et je ne vois pas en quoi ça vous regarde...
Et oui dites lui que j'ai réglé un souci de mascarade sur votre territoire et que j'ai a la voir pour retrouver le fauteur de troubles."

William ne prenait même pas la peine de cacher le mépris que lui inspirait cet homme.

Ventrue

Le Ventrue se redressa et se mit face au Gangrel, les mains dans le dos.
« En tant que membre à part entière de notre Très Sainte Camarilla, la santé de ses officiers m'inquiète autant que vous, monsieur Sheperd. »
Il le contourna, se dirigeant vers la sortie.
« Je ferais part à la Primogène du Clan des Roys de vos actions sur notre territoire, Bourgmestre. Je ne vous dérange pas davantage, passez une bonne soirée, monsieur. »
Il quitta la pièce sans se retourner, n'ayant plus un regard pour le Gangrel.
* Lou va être joyeuse ! C'est bien ma chance moi qui me met en quatre pour que ça se passe au mieux entre nous, voilà un grain de sable imbu de lui-même. Splendide ! *

[Sortie vers le refuge Ventrue]

[Arrivé de la salle du trône, grâce aux bons soins des pétales de la Reine durant sa torpeur.]

Aly se réveilla en une chambre inconnu, vue l'ameublement elle était toujours au Louvre, mais pas dans la chambre où on l'invitait à dormir habituellement... Se sont des éclats de voix qui l'ont sortie de son sommeille, deux hommes qui parles courtoisement et parmi eux, celle de William... Son estomac se noua il était juste à côté !
LA jeune Malkavian mit un petit temps à reconstituer les faits. Elle c'était endormis à genoux devant les photos des disparues... Elle se redressa violemment.

**Mes peintures !**

Là... Alice les trouva sur sa table de chevet délicatement enroulé, elle laissa glisser ses doigts dessus, pensive.

La conversation à côté venait de prendre fin, il semblerait que le Bourgmestre Gangrel soit seul à présent.

**William... ... .... Romain ! Fleur ! Malvin !! Comment vont ils ?!! !! **

Sans plus attendre Aly se leva à sans penser à changer de tenue alla toquer à la porte mitoyenne.

Lorsque William ouvrira il se trouvera devant Alice pas coiffé et en chemise de nuit courte, une tenue que les pétales de la reine lui avait enfilé à son insu durant sa torpeur...

Bourgmestres [Gangrel]

Une fois que le ventrue fut parti William observa songeusement le corps de Fleur. Que lui était il arrivé ??
Il revoit le démon la poignarder avec cette étrange lame de verre, mais aucune idée de ce qui avait pu réellement se passer.
Quelqu'un toqua à la porte, Aly devait s'être réveillée...
Il ouvrit la porte, révélant une Aly échevelée en petite tenue...
Tandis que son regard s'attardait malencontreusement sur les courbes de son corps William entendit sa bête émettre un grognement approbateur.
Il redirigea immédiatement son regard vers ses yeux, les écarquillant un peu en s'efforçant de ne pas avoir l’inconvenance de la reluquer à nouveau.

"Bonsoir..."

Et il resta là, les bras ballants, le regard fixe, essayant en vain de trouver quoi que ce soit d'intelligent ou de spirituel à dire...
Il perçut à peine les vibrations de son portable dans sa poche...

Primogène [Gangrel]

Jonathan appel un taxi et se rend au Louvre pour y porter la parole de sa Primogène. Il est de fort bonne humeur malgré ses devoirs de la nuit. Il regarde son portable, constate qu'il à reçu un appel de cette étrange et envoutante vampire qu'il a rencontré au Narcisse.
Il note dans sa tête de la rappeler une fois sa mission accompli et s'adresse à une goule qui monte la garde devant l'Elyseum.

"Bonsoir chère amie, Jonathan Livingston du clan Ventrue, pouvez vous me menez jusqu'à Monsieur William Sheperd ? Mon primogène m'a dit que je le trouverait ici. "

La goule opine de la tête et envoi un message par téléphone. Quelques minutes plus tard une membre de la garde du Louvre le fait entrer et le guide vers une porte épaisse en bois.
La goule lui demande d'attendre devant, puis elle entre et demande aux occupent de la pièce:

" Monsieur Jonathan Livingston du Clan Ventrue à un message de son primogène pour monsieur Sheperd, puis je le faire entrer Messire ? "

Bourgmestres [Gangrel]

Depuis combien de temps était il là à essayer de trouver de justes mots à lui dire... Une seconde, une minute, une heure ???
Le temps avait réellement suspendu son envol et l'arrivée de la goule le foudroya de surprise.

Il se tourna vers la goule, clignant des yeux.

"Non, dites lui de m'attendre dans mon bureau, je le rejoins de suite."

Il revint à Aly dont il saisi tendrement les mains dans les siennes.

"Je suis désolé, je dois... m'absenter. Je reviens aussi vite que je peux, je te le promets."

Il porta les mains de la belle à ses lèvres pour y déposer un baiser sur chaque poignet. A grand regret il les lacha et se détourna pour sortir. Arrivé sur le pas de la porte il se retourna et la regarda dans les yeux. Peu lui importait que Malvin le considère comme perdu à présent, il avait trouvé sa chance de salut.

"Merci Aly, merci d'avoir su trouver la force de me pardonner. J'essayerai de me montrer digne de ce don."

vers mon bureau

Spoiler:

Bourgmestres [Gangrel]

Viens de mon bureau

William s'était hâté pour retrouver Aly. Pourtant une fois devant la porte il eut une hésitation. A quel jeu étrange jouait elle avec lui, et lui avec elle...?
Les vampires n'éprouvent pas de sentiments d'amour, du moins pas naturellement. A part les plus humains d'entre eux, et les plus jeunes. Ceux qui n'ont pas encore perdu leur innocence, ceux qui ne sont pas perdus...
Pourtant, la fraicheur de la belle malkavienne semblait renforcer son coté humain, le fortifier pour lutter contre sa bête.
Non, tant qu'elle ne risquait rien en sa présence, il continuerait a explorer cette voie qu'elle lui ouvrait par sa seule présence. Il ferait attention a ce qu'elle ne souffre pas, mais il avait besoin d'elle. Elle représentait son salut, elle accroissait ses regrets, le faisant se sentir plus humain qu'il y a peu.
Certes il en souffrait, la douleur en était presque physique parfois, mais il trouverait la rédemption dans cette douleur, il en était persuadé.
Il frappa à la porte et attendit la permission avant d'entrer. Cette fois ses idées etaient plus claires et il lui fit un grand sourire plein de chaleur.

Spoiler:

Alice n'avait pas réalisé qu'elle n'était pas dans une tenue présentable, mais le regard éberlué de William ne manqua pas de lui faire remarquer. par son regard persant et envoutant elle ne bougea pas d'un pouce, alors qu'elle aurait due lui fermer la porte au nez et vite se changer avant de revenir vers lui ! Jamais ! Jamais elle n'aurait crue sa possible venant d'elle, mais... Elle éprouva un certain plaisir à être ainsi apprécié.
Soudain une pétale entra rompant le charme, pourquoi toutes bonnes choses doivent elles avoir une fin ? Pourquoi ne pourraient elle pas durer une éternité comme leur vie ? Mué dans un silence involontaire elle se laissa embrasser puis il partit.

"Bonsoir..." souffla t'elle une fois qu'elle fut seule.

Comme si une lumière venait de se rallumer dans sa tête elle se réveilla se rappelant pourquoi elle avait toqué à cette porte. Elle posa un regard doux sur Fleur toujours endormit et retourna rapidement dans sa chambre temporaire, pour s'habiller. Ses vêtements avaient étaient lavé et déposé plié sur une chaise rembourré, mais a côté trônait une autre tenue qui attira le regard d'Alice, qui lui avait fait porter ? Car de toute évidence elle avait était posé la pour elle. Pas de carte... Bien entendue c'était sa taille et la robe lui allait comme un gant. C'était osé, mais pas vulgaire, l'habit parfait pour revoir le regard gourmant de William sur ses formes.

Spoiler:

Déjà on toqué à la porte... Elle sentait que c'était William.
Il n'avait pas était dure de lui pardonner, elle ne lui en avait jamais voulu, mais lui... Lui pardonnerait il ?

Elle ouvrit la porte en disant toujours en le vouvoyant de peur de faire une faute de protocole:

"Il faut que je vous parle."

Bourgmestres [Gangrel]

La tenue eut l'effet escompté par la malkav, même s'il était entré avec la résolution de ne plus passer pour un gros balourd ridicule...
Ses yeux, il fallait qu'il se concentre sur les yeux noisettes de son interlocutrice...
Il rassembla ses esprits et recouvra un peu de l'assurance qu'il avait. Il lui répondit avec un petit sourire timide.

"Je suis prêt à t'écouter, mais seulement si tu cesses de me vouvoyer."

Il chercha un endroit où s'installer, pas sur le bord du lit. Malneaus y gisait, toujours inconscient.
Il déplaça donc la chaise où il avait passé sa torpeur pour la positionner en face du canapé où avait dormi Alice.

"Je t'écoute."

Aly resta debout et fit des va et viens en parlant, chaque passage laissait voir son dos, puis ses yeux fixaient un point juste un peux plus a droite du visage de William elle ne voulait pas croiser son regard envoutant avant d'avoir fini de parler de peur de ne pas parvenir à aller au bout.

"Bon. Je... Vous. Non Tu n'es pas sans savoir que beaucoup de gens proche de moi sont mort depuis que j'ai était transformé. Ceux qui ne sont pas mort son grièvement blessé, chaque personne avec qui je passe du temps à inévitablement un problème, allant d'une torpeur inexpliqué à une mort monstrueuse par les flammes. C'est pourquoi j'ai tenté de v...t'éloigner de moi, mais je ne peux pas te garder à distance, je n'y parviens pas."

Alice arrêta de marché et resta dos à William elle baissa la tête.

"Je suis égoïste et il me semblait important que tu sache que je pense être victime d'une sorte de malédiction."

Elle tourna un regard rougie vers l'homme, elle avait fini et elle pouvait perdre son regard dans celui de Wil' elle était contente d'être en sa présence pour la St Valentin...

Bourgmestres [Gangrel]

William eut du mal à se concentrer sur les paroles d'Alice. Le fait de ne pas la regarder en face lui pesait mais il parvint assez vite à focaliser son attention sur ce qu'elle lui disait.
La réponse sortit de sa bouche au moment où les mots se formaient dans son esprit.

"Tu ne seras jamais une malédiction pour moi."

Il la regarda droit dans les yeux et se leva pour la faire asseoir en face de lui. Il tourna un moment, cherchant ses mots avant de s'installer à son tour.

"Je ne suis qu'un petit berger anglais qui a eu la malchance de croiser de sombres créatures.
Le restant de ma non-vie ne fut pas mieux, et j'ai commis bon nombre d'horreurs pour la gloire d'un autre.
Ma bête a pris un gros ascendant sur moi et je ne savais si je pourrais un jour reprendre le dessus.
Jusqu'au soir où je t'ai rencontrée. Je ne sais si c'est ta ressemblance avec ma défunte femme ou ta fraicheur, mais ta présence me fait du bien, à l'âme.
Et si je dois mourir de me tenir à tes cotés.... Et bien au moins je mourrais apaisé, et non comme le chien perdu que je serais devenu sans toi.
Je me contrefous de ta malédiction, la mienne s'évanouit à tes cotés..."

Alice constata que William ne croyait pas un traire mots de se qu'elle venait de dire, il ne pensait pas qu'elle puisse être une malédiction. Lorsqu'il la fixa elle perdit à nouveau tout ses moyens. C'était agaçant à la longue de devenir cruche au moindre regard doré posé sur elle, elle voulu se débattre avec ses idioties, retrouver son cerveau et pouvoir réfléchir, mais il lui prit les mains et toutes parcelles de réflexion lui échappa.

Un petit berger que c'est mignon, quel age à t'il ? depuis quand parcourt il cette terre ? Comment un homme avec des yeux si magnifique pourrait il être maléfique ? Une bête mais qu'on la mette en cage ! Alice dévorait littéralement des yeux le Gangrel. C'est moi qui vais devenir une bête si tu ne m'... !

Ressemble à sa femme défunte...

Un frisson glacé la parcourue, elle ne l'écoutait plus.

Juste une sorte de remplaçante pour homme en mal d'amour, sa femme morte il en trouve une autre qui lui ressemble pour continuer de vivre...

Le visage déconfit Alice baissa les yeux vers le sol, la flamme c'était éteinte d'un coup comme soufflé par un mauvais vent. soudain tout lui sembla noir, rien n'était possible ils n'étaient pas de la même classe et puis... Elle l'avait lu. Les vampires ne peuvent aimer surtout si ils sont vieux ! Elle peux être ressentait elle quelque chose, mais lui ? Se jouait il d'elle ? Tatiana lui avait dit que certains canites mesurait chacun de leur acte afin qu'ils leur soit un maximum bénéfique quoi qu'il leur en coute

Pourquoi le bonheur ne pouvait il pas simplement durer sans poser de problème...

"Vous être Bourgmestre de la camarilla Parisienne à présent, c'est que vous n'êtes pas si mauvais... Et... Je ne suis qu'un nouveau né il ne faut pas que je vous tutoie ceci pourrait nuire à votre réputation, sans parler de vous exposer en ma compagnie... J'ai peur que nous nous soyons tout deux fourvoyé... Non vraiment c'était impossible que vous tiriez quoi que ce soit de bon de ceci.

**Et puis... Vous ne m'aimez pas moi, vous appréciez seulement les souvenirs que vous rappel mon physique.**

En prononça le dernier mot à haute voix elle se leva et posa un regard gêné vers les blessés endormis.

"Je vous en pris ne jouez pas avec ma naïveté..."

La jeune Malkavian se forcé à ne plus regarder ses yeux de peur de perdre à nouveau ses moyens.

Bourgmestres [Gangrel]

William se sentait complètement déboussolé. Elle le repoussait puis revenait vers lui pour finalement le repousser à nouveau ??
Que voulait elle de lui à la fin ?
Elle fuyait son regard, avait elle peur de lui à présent ?

Il sentit qu'il devrait la laisser, que c'était peut être ce qu'elle voulait après tout, et baissant la tête il se détourna pour sortir.

"Je vous en pris ne jouez pas avec ma naïveté..."

Il se retourna vers elle.

"Je ne veux pas jouer. Mais je conçois que vous ayez des craintes à ce sujet.
Beaucoup de vieux vampires y passent le plus clair de leur temps. Je ne vois pas beaucoup de manière de vous prouver le contraire."

Il saisit délicatement le fin poignet d'Aly et le leva doucement devant sa bouche.

"Vous permettez ?"

Ses crocs étaient légèrement sortis, ne prêtant à aucune confusion quand à ce qu'il voulait faire...

William semblait hésitant, il avait comprit qu'il était démasqué et s’apprêtait à partir. Alice ne s'y laisserait pas prendre une deuxième fois, elle aimait beaucoup la Reine mais ne c'était toujours pas remise de s'être fait ainsi manipulé. Mais il ne quitta pas la pièce et lui prit finalement délicatement les mains dans les siennes.

Aly sursauta lorsqu'elle comprit se qu'il lui proposait.

"Non ! Je... Je sais se que ça va vous faire... Je..."

Elle inspira profondément, un vieux réflexe humain et posa finalement ses yeux sur le Gangrel.

"Je ne veux pas t'imposer ça."

Elle recula ses mains dans celle de son tendre.

"Ce n'est pas... naturel..."

Elle sera ses doigts fin sur ceux de William.

Bourgmestres [Gangrel]

"Effectivement, ce n'est pas naturel...
Mais je suis persuadé que les deux premières gorgées ne me changeront en rien...
Pour la troisième, je ne sais pas. Mais je n'ai pas peur de m'y essayer."

Il lui embrassa le bout des doigts qui dépassait de sa main, à présent resserrée sur la sienne.

"Il faut que tu comprennes que ce genre de relation ne s'est plus produite pour moi depuis presque deux siècles, si c'est bien ce que je pense.
Je n'en suis même pas sur..."

Il lui lacha la main à regret...

"Mais peut être as tu raison, peut être vaut il mieux nous en tenir là...
Peut être que ta malédiction a pour effet sur moi de me faire croire que je peut à nouveau ressentir des sentiments humains alors que je suis perdu..."

Son regard se tourna vers le corps de Malneaus, plus aucune colère contre lui...
Juste un vide.

"Peut être a t'il raison, et dans ce cas je ne pourrais que t'apporter de la souffrance..."

*Jamais !!! Plutôt crever !!!*

"Nous sommes damnés Alice, aux yeux de dieu comme des hommes et ça ne peut être changé..."

Il se dirigea vers la porte, les épaules légèrement voutées sous le poids de ce qu'il venait de dire...
Il lui faudrait faire couler du sang cette nuit, beaucoup de sang pour oublier...

*Oui, enivre toi de la vitae de tes adversaires, c'est ça qu'il te faut...*

Quoi quoi ? Mais ... Pourquoi lui lâchait il les mains pourquoi lui tournait il le dos ? Elle regarda vers Malvin, non pas ici, pas dans la même pièce que là ou il repose.

Elle sort sur ses talons et ferme rapidement la porte derrière lui, un peux trop violemment peut être car elle claque dans le couloir désert.

"Si nous sommes damés autant y être à deux."

Elle sursauta face à ce qu'elle venait de dire sans réfléchir, trop tard. Elle le prend dans ses bras, il lui tourne le dos mais tempi, le plus important était de rétablir le contact au plus vite, elle aimait temps son odeur musqué et la puissance qu'elle sentait vibrer en lui.

"...Autant voir si ensemble nous pouvons être meilleur."

La tête posé sur son omoplate elle le retient d'avancer d'avantage à l'aide de ses bras noué sur ses hanches.

** Deux gorgées ? **

Bourgmestres [Gangrel]

William stoppa net lorsque les bras d'Aly l'enserrèrent.
Sa bête et son esprit s'affontaient pour savoir lequel allait avoir le dessus. Se retourner ou partir...
Alice put sentir de légers tressaillements parcourir le corps du gangrel...
La lutte fut ardue, mais au bout d'une dizaine de secondes une poigne de fer écarta légèrement les bras d'Aly. Tout doucement il se fit assez d'espace pour pouvoir se retrouver face à face avec la belle et l'enserrer lui aussi dans ses bras.
Il posa son nez sur le sommet du crâne d'Aly, s'enivrant de l'odeur de son parfum avant de lui murmurer à l'oreille.

"Alors Dieu puisse avoir pitié de nous..."

Il passa son bras gauche sous ses fesses et la hissa pour que leurs fronts se rejoignent...
Il plongea son regard dans le sien pendant qu'il l'adossait doucement au mur, cherchant désespérément à se souvenir de ce qu'il fallait faire.
Les yeux mi clos il approcha ses lèvres des siennes, la mémoire lui était revenue, ou alors était ce quelque chose de plus instinctif, un savoir qui ne pouvait se perdre...

"Mr Sheperd ? Le sénéchal demande à vous voir au plus vite dans son bureau..."

Une goule se tenait là, dans le virage du couloir, attendant visiblement une réponse...

Dans le jargon policier c'est ce que l'on appel un flagrant délit.

Alice était plaqué au mur, les lèvres tendue face à celle offerte par William, pas de doute possible ils allaient s'embrasser mais la goule indélicate les stoppa en plein vol. "En plein vol" n'est pas une comparaisons abusive car Aly planait complétement, elle attendait désespérément le contact de la bouche du Gangrel. Elle voulait l'embrasser et les frissons qu'elle ressentait dans le bas ventre signifier qu'elle voulait bien plus encore, son corps criait comme une bête sauvage sur le point d'être lâché, elle voulait gouter cet homme respirer son odeur ne suffisait plus.

Mais une goule était là à les regarder et a attendre William. Elle écarta son visage du sein et se laissa glisser au sol.

"Le devoir t'appel..."

Elle lui posa un baisé chaste sur la joue et se détourna dans le sens opposé de la position de la goule.

"On se retrouve plus tard !"

Et elle entre dans la chambre qu'elle vient de quitter.

Bourgmestres [Gangrel]

William poussa un soupir de regret avant de se tourner vers la goule pour la suivre.
Mieux valait pour le sénéchal que ce soit très important...
Lorsqu'il arriva devant le bureau du sénéchal une goule l'avertit que tout le monde avait quitté les lieux.
Le sénéchal était parti en entretien avec le primogène malkav, son frère parti demander un entretien avec la reine, et les deux ventrues partis dans leur bureau avec un corps inanimé...
Avaient ils déjà retrouvés Thibault ?
Après une courte hésitation il se dirigea vers le bureau des ventrues...