[arrivée depuis le bureau du Primogene Gangrel]

Ahuizotl avait emmené Anatheme sur les quais. Un endroit idéal pour la chasse. Il faisait noir et froid et cerrtains coins étaient mal éclairés et loin de la route; idéal pour vider un humain et le laisser se reposer dans l'anonymat le plus complet.

Il se posta, la, pas très loin d'un banc et regardait les quelques parisiens qui trainaient encore près des quais. Même en hiver, il y avait toujours du monde sur les quais de Seine, c'était un vrai bonheur pour un vampire ...

Soudain, un couple qui marchait en se tenant la main. Ils s'arretairent là, presque devant eux pour s'embrasser. L'occasion était vraiment trop bonne pour qu'Anatheme n'en profite pas. Personne à proximité pour les déranger, un repas de bienvenu offert par le ciel ...

D'un signe du regard, le vieux Gangrel signifia à Anatheme, qu'il était prêt à passer à l'attaque...

[arrivée depuis le bureau du Primogene Gangrel]

Anathème observait lui aussi, calme, même s'il n'avait bu depuis 8 ou 9 jours.
Il chassait régulièrement, un vrai glouton.

Les gens passait, puis il vit en même temps qu'Ahuizotl les deux tourtereaux qui se tenaient main dans la main.

*Et voila qu'ils se bécotent... non, il faut mettre fin à leur souffrance !*

Il regarda le Gangrel, le remercia d'un signe de tête, puis un sourire immonde s'afficha sur son visage alors qu'il se retournait pour regarder les humains.

Excusez moi ? Je voulais savoir ou se trouve le pont Alexandre... 3 ? dit-il en sa rapprochant du couple.

Ahuizotl avait laissé partir Anatheme un peu en avance, histoire de voir sa technique, à quelques mètres de lui, il le regardait demander son chemin pour detourner l'attention. Il allait surement passer tres vite à l'attaque. A cemoment là, le Gangrel décida de marcher nonchalament vers les trois personnes, faisant mine de rien et se préparant à sauter sur l'une des deux proies, au cas où, pour ne pas leur laisser le temps de donner l'alerte ...

Soudain Anathème bondit en avancant, le doigts sur la trachée de la femme.

Désolé cocotte, j'ai juste faim ! dit-il, avec un sourire pervers sur le visage, avant de refermer ses doigts pour lui broyer la gorge.

Puis sa bouche, canines en avant se dirigea sur le cou de la pauvre victime, pour venir avidement collecter le sang en mâchonnant l'artère.

Anathème reculait en même temps, pour retourner dans l'endroit sombre ou il se tenait avec le Gangrel peu avant.

Spoiler:

Ahuizotl fut stupéfait devant l'immoralité de l'acte dont il était témoin. Anatheme venait de tuer l'innocente proie sans défense, sans aucune pitié ni aucun respect de la vie qui coulait dans ses veines.

Comment pouvait il faire cela ? Surtout qu'il était invité sur un territoire de chasse qui n'était pas le sien.

Perdu dans sa stupeur, il vit que l'homme s'appretait à crier et instinctivement, il lui sauta dessus pour l'empecher de réagir. Ses crocs se plantèrent dans sa gorge et ses bras le soutinrent pour l'accompagner lui aussi vers l'obscurité des buissons où se trouvait maintenant Anatheme ...

Il devait le tuer pour ne pas prendre le risque qu'il parle pourtant, il était innocent. Il ne méritait ni la mort, ni d'être sacrifié...

Alors qu'il buvait la vitae chaude et gorgée de terreur, il foudroyait Anatheme du regard qui paraissait lui, se delecter de son oeuvre. Sa Bête grondait tandis qu'il sentait le sang de sa victime le rechauffer. Pourtant, ça n'apaisait en rien sa Bête qui ne reclamait pas du sang cette fois mais de la rage.

Ahuizotl arriva à garder le controle toutefois et posa l'homme au sol, allongé de tout son long et inconscient mais encore vivant.

Son visage était fermé et dur et son regard était fixé sur Anatheme qui continuait de boire au cou de la pauvre dame, si vivante et si belle quelques secondes auparavant ...

Il le ragarda finir sa besogne, se controlant pour ne pas le decapiter sur le champs pour l'affront qu'il venait de commettre. Non, il ne devait pas le detruire, il était un allié et sa mission était plus importante que cette pauvre vie sacrifiée. Mais il n'allait pas fermer les yeux sur cet acte. Personne ne laisserait un tel crime impuni ...

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'Sang Humain' :

Sentant un regard pesant, Anathème leva la tête, non sans cesser de manger l'artère de l'humaine.
Quand il vit les yeux du Gangrel, sa mâchoire se crispa et l'artère élastique sauta de sa bouche, en lançant quelques jets de sang sur son visage.

Vous ne tuez pas ici hein ?
La fin de sa phrase fut ponctuée d'un dernier jet allant directement dans son oeil gauche, avant que l'artère ne se rétracte dans le cou.

Je suis navré, nous avons pour le plupart la même façon de nous nourrir, la mienne est différente, comme les Nagarajas, je dois... manger.
Il vaudra donc mieux pour vous que vous ne voyez pas la suite.

Il regarda le corps, le visage... des larmes coulaient le long des joues.
Navré de vous infliger cela. dit-il en passant par dessus le corps pour se trouver entre celui ci et son acolyte.

Puis il passa ses griffes sur la cuisse de la femme, remontant sur son entrejambe puis son ventre, jusqu'au reste de son cou.
*Je vais prendre soins de toi chérie.*

Puis elles s'enfoncèrent dans le sternum, en éclatant les os, pour descendre jusqu'au bas ventre.
Le découpage était aussi soigné qu'il pouvait l'être dans cette circonstance.
Anathème se lécha les doigts pour ne rien perdre, puis il plongea sa main dans le ventre pour en sortir le foie, sans trop tirer sur les veines et se pencha pour le mordre à pleine bouche et en aspirer le sang, avant de le mâcher consciencieusement. Ce fût le tour du coeur et de quelques autres organes et tissues, seins, muscles, mou...

Une foi fini, il s'arracha la chemise pour s'essuyer un peu les mains et le visage.

Huuuuumm, ça fait du bien !

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'Sang Humain' :

Le Gangrel arriva à sortir quelques mots mais le ton qu'il utilisait était chargé de haine et de mépris.

"Ce n'est pas ce que j'appelle une chasse Anatheme et c'est la seule et unique fois que tu chasses ainsi sur mes terres. Que tu sois obligé de tuer pour survivre me dégoute et je ne te regarderai plus jamais te nourrir car ça me donnerait des envies de meurtre.

J'espère que tu n'auras pas l'audace de me provoquer sur ce point et que tu sauras rester discret. Pour l'heure, débarrasse toi de toute trace du corps lorsque tu auras finis, je ne veux pas que quelqu'un puisse retrouver tes restes, et encore moi sur les terres de la reine. Quant à l'homme ..."

Il regarda la pauvre victime innocente. Quel allait être son sort ? Mourir si jeune et sans raison ? Non ... Ahuizotl ne ferait jamais cela, il n'était pas mauvais ... Que dirait William ? ... Il devait aller lui parler, savoir ce qu'il lui conseillerait. William comprendrait ...

Il fouilla les poches de l'homme inconscient et lui prit ses papiers ainsi que son argent de poche. Il ne restait plus qu'à s'assurer que le Nosferatu allait quitter ses terres ainsi, il pourrait alles au Louvre avec son témoin gênant ...

"Nous allons surement avoir besoin d'une voiture ..."

Je... je me rattraperai.

Le corps était maintenant plus léger de quelques kilogrammes.
Anathème cassa quelques os pour pouvoir nouer bras et jambes avant de soulever le tout en se dirigeant vers la bouche d’égout la plus proche.

Je vais mettre ça ici pour le moment.
Je reviens.

Il disparut quelques minutes dans les égouts, ceux ci étaient plutôt propres, il fouilla un peu les poches de le jeune fille, ainsi que son sac à main et ses bijoux puis posa son colis dans un recoin difficile d'accès et tassa pour que le tout reste en place.

* Ça fait longtemps que j'ai pas fait ça moi, Rux' m'a dit de laisser les gamines. Le prochain le méritera, il le faut sinon je fait me faire fracasser.*
Pensa t-il en remontant.

Je te prie de m'excuser, je n'aurai pas dû être évasif quant à ma façon de me nourrir.

Je sais conduire, un peu donc pas de folles poursuites en voiture.

Ahuizotl avait regardé Anatheme faire de son mieux pour effacer les traces de son méfait. Un jour peut être, il explorerait ces chemins sous terre. Il semblait que les endroits pour se cacher y étaient nombreux et sûrs. Il faudrait vraiment qu'il connaisse cette partie de ce territoire ...

Pour l'heure, le vieux Gangrel ne pensait qu'à Stanislas. Le temps passait très vite et les chances de le sauver devenaient de plus en plus minces ....

La seule piste vraiment concrète était le cimetierre du Père Lachaise. Raphaël y avait certainement fait des choses obscures et bien qu'il ne soit plus, le mal qu'il représentait existait toujours et devait se trouver la bas. Peut être que Stanislas l'avait découvert ...

La seule chance d'avoir une confirmation de ses soupçons étaient d'aller la bas en reconnaissance ...

Il regarda Anatheme et son visage, toujours fermé, se radoucit légèrement. Le vieux Gangrel tentait de ne plus voir le monstre qu'il avait face à lui mais l'allié qui devait l'aider à retrouver le Sénéchal.

"Ne parle plus de ça et ne recommence plus devant moi et je pourrai me concentrer sur notre tâche. Stanislas est peut être au cimetierre du Pere Lachaise, ce n'est pas tres loin d'ici alors nous devrions aller la bas. Le temps de localiser le refuge qu'il a entouré si tu sais comment faire ...

Un Giovanni du nom de Raphaël avait entrepris des projets maléfiques sur ce site alors sois prudent car nous risquons de rencontrer des créatures que nous ne connaissons pas. On reste ensemble et si je te dis de fuir, tu fuis ! Tu seras plus utile vivant à prevenir la camarilla de ce dont nous serons témoin qu'en petit tas de cendres !"

L'azteque jeta un oeil sur cet homme, toujours allongé et inconscient. Pourquoi se refusait il à le tuer ? Tous serait beaucoup plus simple s'il lui hôtait la vie ...

Il se remémora alors les signes : Les cartes de la vieille dame, les propos de l'esprit Lupin, les peurs de son frère William ... Fleur ... Il eut alors un flash ; Un souvenir de son peuple qui se battait contre un ennemi sans aucune pitié. Des femmes, des enfants non armés et massacrés avec leurs pères et leurs frères. Toutes ces vies sacrifiées dans le déshonneur le plus total, sans espoir de revivre un jour.

"Si tu peux prendre une voiture et nous emmener au Louvre d'abord, fais le vite s'il te plait, sinon je porte ce corps moi même jusque la bas. Je ne suis pas comme mon ennemi ..."

Ok, ça me va. dit-il avant que le Giovanni ne soit cité.

Il écouta par le suite les propos du Gangrel et haussa même un sourcil lorsqu'il évoqua une fin plus tragique que s'ils étaient descendus en enfer.

Ça marche, regarde le porte feuille du gars, voir si tu y trouve une carte grise, pendant que je prend sa veste, ma chemise est foutue. alors qu'il s'avançait vers le corps inerte.

Il souleva doucement le corps et lui ôta la veste plutôt délicatement, compte tenu de ce qu'il avait fait un peu plus tôt.
Puis il reposa le corps et se tourna vers le Primogène.

Alors, il y a une carte ?
Si on a de la chance, on pourra aller plus vite et au Louvre et au Père Lachaise.

On pourrait-même commencer à fouiner vers la crèche du vieux.

Ahuizotl avait fouillé les poches de l'homme et trouvé un portefeuille, des clés et un téléphone portable. Il ouvrit le portefeuille et constata qu'il avait des cartes en tous genres. Ne connaissant l'importance que des billets, il les prit pour les mettre dans sa poche et tendit tout le reste à Anatheme.

Il observa ensuite comment le Nosfératu allait se débrouiller avec tout ça pour pouvoir être en mesure de comprendre à quoi pouvaient servir tous ces papiers que les humains portaient sur eux.

Un jour, peut être, cherchera t il à se faire lui aussi une identité ... Pour l'instant, il ignorait que cela existait.

"Tiens ! J'ai trouvé ça !"

L'air était sec et froid et un petit vent venait de souffler légerement sur sa figure et le vieux Gangrel sentait qu'il ne fallait pas trainer ici. Il observa autour de lui pour être certain que personne ne les avait vu en attendant qu'Anatheme lui ouvre le chemin.

Mais son instinct le rendait nerveux; Il n'y avait pourtant aucune raison apparente mais le Gangrel ne devait plus rester ici, ça devenait trop dangereux.

Il aggripa le corps inconscient de l'homme comme il l'avait fait pour Jorvis, le faisant passer pour un homme ivre. Ciblé par les regards mais fuits comme la peste, personne n'allait les deranger lorsqu'ils traverseraient le pont qui les séparaient du Louvre.

"Anatheme ! Si tu veux on se rejoint à l'entrée du Louvre. Je t'attendrai sur le trottoir si tu veux aller chercher une voiture mais à pieds, on mettra moins d'une heure alors ne perds pas trop de temps !"

[départ direction Le Louvre]

Anathème prit le porte feuille et regarda les papiers pendant qu'il marchait aux côtés d'Ahuizotl qui soulevait l'homme et commençait à marcher.

Ok, j'ai la carte grise, va au Louvre, je rentrerai avant le lever du jour.
Là je vais chercher la voiture, on ira plus vite demain.

Il leva la carte pour qu'elle attire un peu la lumière et mémorisa les caractéristiques du véhicule.

C'est bon, je vais le chercher, elle est peut-être pas loin.
Je pense pas prendre plus d'une vingtaine de minute, une demie heure au plus, alors... bonne promenade ! dit-il avec un sourire en même temps qu'un clin d'oeil et un petit signe avec la main, index tendu comme pour un pistolet et en abaissant le pouce, deux fois.

Spoiler:

Spoiler:

[ départ vers le Louvre ]

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'Dés 10 faces' : 7, 7, 6