Ses pas le traîne et l’entraîne au milieu de la foule au milieu de cette marée humaine. Une cigarette à la main, un petit côté rassurant dans une habitude protectrice, une manie le rapprochant d'un peuple étant toujours son ancre loin des ombres qui l’attirent, qui cherche inexorablement à le dévorer.
Les pavés défilent sous ses yeux l'emmenant devant ceux d'un autre homme. Il met la main à la poche, plus que de quoi prendre un pleins pour la bécane. Il hausse les épaules et se déleste lui même pour ce gars en ayant plus besoin que lui.
Une main au cou, il tripote son pendentif en argent espérant que quelqu'un l'entendent au fond de ses espoirs et de ses craintes. Quelque chose au dessus de lui, un truc qui le surveille.
Il relève les yeux, la tête pourtant encore basse. Ses oreilles à l’affût il entend le souffle d'oiseaux nocturne. Ses pupilles carburent de ruelles en ruelles, de petites rues au cour intérieur de Paris.
Le voilà devant la rue marquant la frontière, encore quelque pas et il quitte tout ce qu'il connait, il n'y est jamais allez, pas depuis sa mort. Il sort une nouvelle clope, l'allume, une fois au bec, il ne fait que rester debout le regard vif... Jusqu'à ce qu'un camion débarque à toute allure, passe dans ne flaque d'eau qui surgit sur Julien le détrempant jusqu'à la moelle foutant sa clope en l'air.
Il resta là, comme un cul sur une chaise.