En venant du Refuge Malki Remontant du métro, Hadrien se dirigea vers le périphérique. En général, il était facile d'y trouver des problèmes. Il avait juste à marcher et à attendre qu'on vienne le trouver. Dans les rues adjacentes au périphérique, il y avait une faune locale intéressante, que ce soit des dealers, des SDF ou tout autres malfrats, il y avait l'embarra du choix.
Au bout d'un certain temps, Hadrien sentit qu'il était suivi. Il jeta un regard par-dessus son épaule et accéléra le pas, le sourire aux lèvres.
Le plus dur allait commencer, il fallait qu'il isole sa proie. Et étant donné que ce genre de personne se baladait toujours en groupe, c'est plutôt fastidieux.
Hadrien commença à fuir, il tournait dans des ruelles de plus en plus sombres, comme s'il se perdait à cause de la panique. Mais le seul qu'il était vraiment en train de perdre était le seul gars ayant eu le cran de continuer à le suivre durant sa fuite.
Hadrien s'immobilisa une fois qu'il fût sûr qu'il ni avait plus qu'une personne derrière lui. Il vit volte-face pour être devant sa proie. Il jeta un dernier regard alentour pour vérifier qu'il ni avait aucun observateur indiscret et lança un regard sans émotion à l'homme qui se tenait devant lui.
Hadrien attendait que l'autre attaque en premier, il fit le vide dans sa tête, autant pour se concentrer que pour profiter au maximum de sa chasse.
Sa proie se décida à attaquer … enfin … Hadrien encaissa le premier coup, puis riposta. Il prenait soin de ne pas frapper trop fort pour faire durer le combat plus longtemps. Il souriait en pensant à son repas qui n'allait plus tarder maintenant. Son adversaire commençait à fatiguer et à force de le frapper, les phalanges d'Hadrien avaient entamé la peau de l'homme. L'odeur du sang était irrésistible et il ne put s'empêcher de lécher ces dernière. L'homme retenta un dernier coup de poing, qu'Hadrien esquiva et en profita pour lui mordre la carotide. Il s'abreuva autant qu'il put, laissant tout de même l'homme en vie. Une fois fini, il sorti son couteau, entailla le cou de sa proie autant pour dissimuler sa morsure que pour marquer sa victime.
Il lécha les dernières gouttes de sang sur sa lame et la range.
«Tu t'es bien battu, à un de ces jours ...»Il sourit une dernière fois, laisse l'homme sans s'en soucier plus, et reprit le métro
en direction de chez lui .