Jean avait quitté le gardien depuis quelque temps maintenant. Il n'avait pas directement rejoint l'étage des chambre s'offrant un moment de réflexion sur la nuit passé.

Beaucoup de chose c'était passés pour lui au final en cette nuit. Il n'avait pas réussit encore une fois à rester neutre. Ses pulsions et les réflexes acquis lorsqu'il était encore humain était beaucoup trop présents. Constance le lui aurait reproché gentiment, mais le lui aurait reproché tout de même.

Il prit donc une résolution. Dorénavant il ferait attention. Pas qu'il devienne une langue de vipère, mais il espérait devenir le vampire que Constance voyait en lui. Constance . . .

C'est avec ces réflexions en tête qu'il monta les marches menant aux étages. Un garde s'approcha alors de lui et s'inclina.

"Monsieur désire quelque chose ? Ceci est l'étage réservé aux invité du gardien monsieur."

Jean le regarda essayant de maitre ses nouvelles résolution en pratique. Il sourit au garde prenant un air confiant mais surtout engageant.

"Eh bien monsieur le gardien viens justement de me fournir une chambre pour la journée. Je penses qu'il a dû déjà prévenir les personnes concerner."

"Permettez que je vérifie monsieur."

Jean acquiessa, appuya son geste par un mouvement de la main polie. Le garde parla un instant dans son appareille qui lui pendait de l'oreille que Jean reconnu comme oreillette puis se tourna vers Jean.

"Quel est le nom de monsieur ?"

"Je me nomme Jean le Forestier."

Le garde eu alors un sourire polie et fit un pas de côté.

"Bievenu monsieur le Forestier. Votre chambre et la 5ème sur la gauche après le permier tournant. Voici vos clefs et votre badge. Passez une bonne journée."

"Je vous remercie mon brave. Bonne journée à vous aussi."

Jean salua poliement le garde et s'avança vers sa chambre qu'il trouva sans encombre et rentra en ouvrant la porte avec serrure à carte et serrure à clef physique.

La chambre était grande, pas une suite bien sur, mais il ne se sentait pas du tout à l'étroit. On pouvait dire que le Louvre permettait d'offrir une bonne image de l'hospitalité du gardien. On pouvait ainsi trouver un lit, une armoire, une table et deux chaises. Des tableaux et des tapis agrémentait le reste d'une touhe d'art et de fantaisie agréable à l'oeil. Malheureusement, même si il appréciait cela, la chambre restait impersonnel pour Jean. En fait, cela faisait des dizaines d'année qu'il n'avait plus ce qu'on aurait pu appelé : une maison, un chez soi.

Jean s'assit sur le bord du lit, ses pensée s'étaient à nouveaux perdu dans ses souvenirs. Constance riant à l'une de ses b;agues, les marches dans les plaines . . . rien ne lui manquait plus que les marches dans les plaines, seul avec elle. Puis il s'affala sur le lit, se pinçant le nez dans un effort de reprendre le contrôle de ses pensées. Il se força à repenser à son entretient avec le Prince. À cette pensée un sourire apparut sur son visage.

*Bien je serais fixé demain, mais si le prince me prend à son service . . . !*

Il contint un nouveau sourire carnassié. Le combat, il ne connaissait que celà comme manière de "vivre", et c'était tellement . . . pratique. Les humains avait l'habitude de dire que la vie était comme un long fleuve tranquile, le sien de fleuve subissait la tempête et la cru de façon permanente, et la seul digue qui lui avait permis jusqu'à maintenant de tenir avait été l'exutoir du combat.

Il soupira, donnant un coup de poing dans l'air. L'idée du combat lui avait fait repenser à celui qu'il avait mené cette nuit. Alexie lui avait fait pensée à Constance en bien des points. Elle était forte et énergique, taquine et en même temps elle semblait faire attention aux autres. Son combat avec elle lui en avait beaucoup appris et il commençait déjà à l'apprécier.

Jean resta ainsi en travers du lit en plein dans ses réflexions bien décidé à ne pas bouger d'ici la nuit suivante. Rêverait-il d'elle encore ?

*Contance. . .*

Jean se réveilla tel qu'il s'était endormie, c'est à dire, en travers du lit. Il se releva, s'étira, et remarqua enfin qu'il avait dormit avec ses vêtements. Heureusement qu'il n'avait pas le sommeil agité. Néanmoins, pour ses exercices matinaux il se mit en sous-vêtement. Pendant qu'il enlevait ses vêtements il remarqua qu'un journal avait été glissé sous la porte. Cela lui fit lever un sourcil.

Jean s'approcha de la porte prit le journal et lu son nom. "Les chroniques de l'ombre". Un nom intéressant. Il ne savait pas que les vampires sur Paris tenaient un journal. Il finit par poser le journal par terre et se mit en position pour faire des pompes. C'est donc en faisant ses exercices qu'il commença à lire le journal.

". .34, 35, . . ."

*Tiens, il y a eu une morte hier ? C'était qui ? Surement quelqu'un d'important pour qu'ils fassent une cérémonie à son honneur.*

Il continua à lire.

". . 75, 76 . ."

*Tient ! Je suis un ours maintenant ? J'aime bien ça comme animal. On voit que cet Henri n'a jamais eu de grizzly face à lui. Il m'aurait peut être pas décrit ainsi dans ce cas.*

". . 103,104 . ."

*C'est quoi cette histoire de serpent encore ? Eh beh tout ces parisiens ils aiment bien faire des comparatifs avec des animaux.*

Jean continua à faire ses exercices relisant certains passage de la fable qui le faisaient rire ainsi que l'article au sujet du nouvel Elyséum et de la cérémonie.

" . . 199, 200 !"

Il se releva d'un bon, fit quelques étirements et regarda ses vêtements.

"Hum si je veux aller à la cérémonie va me falloir mieux me fagoter que ça. Mais va trouver une boutique ouverte à cette heure, surtout pour des fringues."

Il secoua la tête et finit par s'habiller avec ce qu'il avait sous la main.

"Bon première chose je vais voir le Prince."

Et il sortit de la chambre qu'il referma derrière lui. Ses pas le menant vers le vestibule de la salle du trône.