[ Salon aux Arches--->]

Le Gardien arriva dans son bureau. Il aurait souhaiter l'inaugurer avec Fey mais les circonstances avaient fait que non.

Il fit le tour et s'installa dans son fauteuil. Il fit signe à Alexie d'en faire de même.

- Bien je vous écoute Alexie. En quoi puis je vous être utile?

Balthazar avait les coudes posaient sur le bureau et les mains jointes. Sa tête était posée dessus. Il regardait Alexie qui se justifiait de sa broche spéciale.

- J'entends bien ce que vous venez de m'apprendre. Je ne vous en tiendrai donc pas rigueur.

Un petit silence puis le Gardien reprit sur un air plus enjoué.

- Bien cette chose là étant faite faisons un peu plus connaissance. Parler moi de vous. D'où venez vous?

Balthazar resta circonspect. Il se demandait ce qu'il devait faire devant autant... d'enthousiasme. 

Il se décida d'en finir afin de ne pas faire perdre plus de temps à l'un et à l'autre.

- Bien, excellent. Bordeaux, ville magnifique. Bon vin. Enfin pour ma part je préfère la saveur des Bourgognes. Voilà.

Il la regarda intensément puis continua.

- Je ne suis pas là pour vous arracher des secrets ou autre chose. Je vous demanderai juste si vous pourriez être l'origine de troubles au sein de l'Elysium. J'espère que non.

Il se leva et invita la jeune femme à en faire de même.

- Si vous n'avez rien à ajouter je vous souhaite une bonne soirée.

Balthazar regarda la blonde sortir de son bureau. Quand elle fut partie, il prit son portable et envoya un sms à Fey. En espérant qu'elle el reçoive, il sortit lui aussi de son bureau et partit la rejoindre.

[---> salle mixte]

[salle mixte--->]

Le couple arriva tant bien que mal dans le bureau. Balthazar aida Fey à s'allonger sur un divan. Il referma la porte et revint près d'elle.

- Ça va mieux que l'on ne soit plus au milieux de toute cette agitation?Tu n'aurais pas du t’attarder là bas si tu ne pensais pas pouvoir tenir. Tu as eu de la chance que je sois là. Imagines que des mortels te voient comme ça? Au mieux ils penseront que tu as trop bu mais on ne peut pas compter sur la chance. Et il y a pire, tu aurais pu tomber sur Heckel et Geckel. ui sait si ils ne se seraient pas contenter de se moquer plutôt que de t'aider... Sait on jamais avec eux... Enfin bref.

Il alla faire couler un peu d'eau de la fontaine à eau qu'il avait. Sait on jamais si il devait avoir affaire avec des mortels, un peu d'eau était le minimum de politesse question hospitalité. Il humidifia un tissu et revint le placer sur le front de la Brujah.

- C'est peut être inutile, mais c'est tout ce qui me vient à l'esprit pour essayer de t'aider pour le moment.

Il se tut quelques instants puis reprit la parole.

- Je ne pense pas que tu sois en état pour aller voir le Prince maintenant. Qu'est ce que je fais? J'attends que tu ailles mieux? J'y vais quand même? Dis moi? D'après toi?

Est passé devant Charon

Gatien avait eu l'occasion d'admirer le salon aux arches avant de se dire que les bureaux, peut-être, se trouvaient dans les étages.
Mais il y avait plusieurs portes.
Il tapa donc à la première qui l'inspira et attendit un moment. Mais il n'y eut pas de réponse.
Probablement une pièce vide...?

Il tenta donc une autre, à tout hasard.

HRP:

Balthazar fut tiré de sa réflexion par quelqu'un qui frappait à la porte. Comme Fey ne lui avait toujours pas répondu, il la laissa se reposer et alla voir qui c'était.

- Oui? Ah bonsoir Monsieur de Cambiaire. Vous êtes là parfait.

Le Gardien sortit dans le couloir et ferma la porte derrière lui.

- Veuillez m'excuser de vous recevoir de la sorte mais il y a une personne dans mon bureau qui n'est pas disposée à voir du monde. Parlons peu mais parlons bien, je ne veux pas vous retenir plus longtemps. J'ai entendu par ci par là que du bien de vous en société. J'ai donc une... mission à vous donner. Je pense que vous connaissez, du moins déjà aperçu monsieur Le Forestier? Un grand gaillard assez balourd.

Balthazar laissa le temps à Gatien de visualiser l'homme.

- Je disais donc le gros balourd. C'est justement cet aspect qu'il vous faut corriger. Vous devrez dégrossir le bestiau. Sans intervenir directement dans un premier temps vous ferez en sorte de le mettre en contact avec vos deux amis d'hier soir. Ils pourront s'en donner à cœur joie, et je leur fait confiance là dessus. Vous serez là pour tempérer, veiller à ce que monsieur Le Forestier ne s'emporte pas trop. Si la situation dégénère trop, vous lui annoncerez que je vous ai mandaté. Vous le  prendrez à l'écart et lui expliquerez par la lettre tous les bons usages de la bonne société. Je pense que feu votre Dame a du vous fournir une instruction parfaite à ce sujet. Pour finir vous me rendrez compte de ce qui s'est passé, de la façon dont ça s'est passé. Qui a dit quoi et qui a fait quoi. Bien sûr vous ne parlerez en aucune façon de votre rôle auprès de vos amis, à moins que Le Forestier ne s'emporte comme je vous l'ai expliqué précédemment, et que de ce fait vous ne soyez obligé de vous dévoiler.

Il laissa Gatien ingurgiter les informations qu'il avait annoncé presque avec un lance-pierre. Puis il repris avant que Gatien ne puisse répondre.

- Si vous acceptez la mission, et je pense que vous y avez tout intérêt, il se pourrait que vous puissiez en retirer  salaire auprès de personnes assez bien placés parmi nos semblables. Ce n'est pas une mission secrète, mais une mission discrète. Puis je vous faire confiance monsieur de Cambiaire?

La question sonnait de façon bizarre, prononcée de cette façon et à ce moment.

Fey avait suivit balthazar, un peu perdue... moins il y avait de gens, mieux elle était, mais il était inquiet et... sa déteignait sur elle... elle commença a être nerveuse et... une fois seule dans le bureau, elle se calma... elle prit un bout de feuille et calmement se centra sur elle... et elle se mit a dessiner... tout et rien... pour occuper ses mains

elle ne connaissait pas cette tête... elle ne l'aimait pas et elle non plus ne l'aimait pas visiblement... il se passait quoi avec elle... elle aimait pas ca... mais pas du tout

elle se mit à se parler à elle même

 - ok... je sais pas té quoi, mais té une parti de moi donc...logiquement on va devoir s'aimer et collaborer là ! trouve un moyen de me laisser savoir tu es quelle partie par contre parce que là je ne te comprend pas du tout...
elle se mi a faire des gribouillis d'enfants et finit par lancer le stylo contre la porte... elle était en colère... le dessin était laid, et elle comprenait rien...

Un gros balourd...?
En gros gabarit, il y avait Phantom, mais on ne pouvait pas le traiter de balourd. Sa silhouette de rugbyman impressionnait, mais il se mouvait avec aisance, tant physiquement que dans la société, même s'il était terriblement laconique.
Et il y avait le gars, là, qu'il venait juste de croiser, au rez-de-chaussée...
Lui...?

Quelque part, c'était amusant que tout le monde imagine que sa chère Dame lui avait procuré une éducation parfaite. La pauvre avait fait de son mieux, mais ils avaient eu si peu de temps...
Toutefois, elle aurait été fière d'apprendre qu'on disait du bien de son Infant. Et cela lui fit chaud au coeur.

Pour finir, autant Gatien répondit à l'interrogation du Gardien concernant son honneur par un très spontané :

- " Sans aucun doute, monsieur. "

Autant il resta songeur quand à la "mission".
Clairement, son visage un peu innocent demandait la même chose à Balthazar : et moi, puis-je vous faire confiance ?
Cette étrange mission n'a-t-elle pas pour but de vous venger de ceux qui se sont moqués de vous, en profitant de ma naïveté ? Si Le Forestier s'emporte trop, et les agresse, je serai responsable de n'avoir pas pu l'arrêter avant qu'il ne perde son contrôle, tout autant que de l'avoir mis en présence de langues agiles...

Et puis, c'était tordu, non ? S'il voulait rendre le bûcheron sociable, il ne fallait peut-être pas commencer par l'exaspérer... Si tant est que d'Estirac et Rousselet s'intéressent à lui... Il n'était pas le psychologue de l'année, mais il lui semblait bien qu'ils voulaient tirer le fer contre le Gardien, et pas contre un simple sbire...
D'ailleurs, finalement, s'il suivait les instructions du Gardien à la lettre, il utiliserait ces deux-là à leur insu. C'était très fourbe. Il n'aimait pas du tout l'idée.

Après quelques brèves secondes de silence, qu'il ne voulut pas prolonger car l'homme était sans doute très occupé, il se risqua à répondre :

- " J'avoue n'avoir pas l'habitude des procédés détournés, aussi, si vous le me permettez, je vais vous interroger, afin d'être sûr de vous donner satisfaction. "

Car il était évident qu'il acceptait la requête de Balthazar.
Il pouvait avoir bonne ou mauvaise opinion de cet homme qui avait créé de toutes pièces un nouvel Elyseum aussi scandaleux, mais il restait un personnage important, un pilier de la Camarilla, à qui il devait respect et obéissance...

- " Vous souhaitez tester la patience de monsieur Le Forestier contre les piques, avant que de lui enseigner comment évoluer en société, c'est bien cela...? "

Franchement, si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait fait l'inverse...
Mais le Gardien avait sans doute une idée différente. D'ailleurs, sa formulation ne suggérait en aucune façon qu'elle puisse être discutée...
Et pourtant, il le faudrait bien... Tant pis si Balthazar le prenait mal, mais il se devait d'être sincère...
Il avait menti et falsifié la vérité, de son vivant, pour protéger la Mascarade, mais là, c'était juste pour éduquer un balourd.

- " Enfin, pardonnez mon insolence, mais... La seule chose qui m'ennuie dans votre requête, c'est le fait de devoir utiliser à leur insu nos duellistes du verbe... M'autorisez-vous à les informer ? Avertis, ils seraient sans doute plus piquants encore. Ce serait une sorte de défi, en somme. Pouvez-vous faire sortir cet homme de ses gonds par vos seules paroles ? "

La tête de Balthazar eut un recul presque imperceptible d'étonnement.

- " M'interroger "? 

Puis finalement le Gardien semblait amusé. Il croisa les bras et se prit le menton dans la main.

- Vous me plaisez monsieur de Cambiaire. Juste ce qu'il faut e candeur pour faire hésiter les gens entre l'énervement et l'amusement. Je préfère opter pour la seconde solution. Je vas donc vous répondre. Je ne désire pas que vous préveniez vous amis car je les veux "authentiques". Si ils étaient mis au courant leur réaction serait faussée. Soit ils en feraient plus que nécessaire, soit ils en feraient trop peu. Vous me suivez?
L'expérience doit être menée quasi sans filé. Et le but de tout ça ce n'est pas de faire sortir monsieur le Forestier de ses gonds comme vous le dites, mais plutôt de tester sa patience. Suis je clair, ou avez vous d'autres... interrogations?

Balthazar afficha un sourire taquin.

Gatien fut un peu ennuyé que sa requête ait failli agacer le Gardien.
Ceci dit, il avait bien fait de poser la question, car la confirmation apportée par Balthazar était utile. Les arguments tenaient debout ou pas, ça, c'était une autre affaire. Mais le fait qu'il réaffiche sa volonté de taire l'affaire aux Harpies tenait lieu aussi de précision.
Il répondit à son sourire moqueur par un petit sourire sincère, et soulagé.

- " Je ferai ce que vous m'avez demandé, monsieur.
Je vous suis reconnaissant de ne pas avoir pris ombrage de mes questions. J'ai l'habitude d'en poser afin d'être certain de mon ordre de mission, et ainsi être le plus efficace possible. "

Puis il s'inclina respectueusement et reprit :

- " Je ne vais pas abuser de votre temps d'avantage, et je vous souhaite une bonne nuit. "

Il lui aurait bien demandé de saluer la nouvelle Sénéchale, car d'après les dire du garde d'en bas, c'était elle qui se trouvait dans le bureau. Mais cela aurait fait trop familier, aussi, il s'abstint.
Il attendit un peu, pour être sûr que le Gardien n'avait rien à ajouter.

Balthazar n'ajouta qu'un sourire satisfait à la réponse de Gatien. Il le regarda s'éloigner.
Au final que Gatien raconte à ses amis la teneur de sa mission lui importait peu. Il voulait surtout voir si il pouvait lui faire confiance.
Le Gardien attendit que le Ventrue prenne l'escalier pour descendre et il rentra dans son bureau. Il failli glisser sur quelque chose. Il se pencha pour voir. UN stylo cassé. Il leva un sourcil étonné et regarda la Sénéchale. Elle était devant une feuille de papier où il était gribouillé quelque chose.

- Comment te sens tu? Tu vas mieux que tout à l'heure?

Elle leva la tete vers lui, prenant le papier, le transformant en boule de papier la lui lançant...


-NON! non ca va pas ! mes dessins sont laid !


elle se mit a pleurer

 - je ne comprend pas ma tête... je ne me connais pas...

Le Gardien semblait content, et ne rajouta rien, aussi Gatien quitta les lieux.

Il consulta son téléphone chemin faisant, mais pas de nouvelles de Lucas. Il espéra qu'il ne tarderait pas.

Le jeune Ventrue était très embêté. Il avait reçu un ordre clair et direct, et ne savait pas comment concilier obéissance et honnêteté.
Car s'il avait pu répondre en toute bonne foi au Gardien qu'il pouvait lui faire confiance, que répondrait-il désormait à messieurs Rousselet et d'Estirac ? Oui du moment qu'on ne me donne pas d'ordres contraires ?
Il ne se faisait pas d'illusions, être devenu vampire l'amènerait à fouler aux pieds son honneur plus souvent qu'il ne le voudrait.
Autrefois, c'était simple, il obéissait aveuglément à sa Dame. Il n'était pas assez hypocrite pour nier qu'il avait menti et trompé, pour protéger la Mascarade. Alors pourquoi le fait de taire quelque chose d'assez véniel le gênait autant ? Parce qu'il trouvait les Harpies sympathiques ? Parce qu'il ne savait pas au nom de quoi il le faisait ? Parce que sa loyauté envers le Gardien tenait plus de la politesse que du dévouement absolu ?
Il ne savait quelle était la réponse.
Peut-être, tout simplement, devrait-il en discuter avec quelqu'un...

Je file donc vers le rez-de-chaussée, puis rejoins la pièce des arches...

Balthazar la regarda pleurer quelques secondes puis s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras. Il la serra fort, très fort, pour lui faire sentir qu'il était là pour elle. Il passa sa main dans sa chevelure, la caressa tendrement.

- C'est pas grave pour les dessins. Je n'aurais pas su où les mettre de toute façon.

Il tentait un peu d'humour, sûrement de façon maladroite, pour la faire sourire un peu.

- Tu sais si tu n'en peux plus on peu aller autre part. Je m'en tape de tout ça. C'est de la comédie pour moi. Il y avait la Comédie Humaine de Balzac, il y a maintenant la Comédie des Damnés de Paris. C'est pitoyable. Nous sommes des prédateurs, des êtres qui peuvent tuer d'un clignement d'oeil pour certains, et on en est à celui qui bande le premier qui encule l'autre.

Il fit un pose, serrant les dents de dégout. A bien y réfléchir l'envie de partir était presque ce qui le motivé le plus en ce moment.

- Mais avant tout je dois au moins voir le Prince une dernière fois ce soir. Je lui proposerai un plan pour cette guerre que nous menons puis le remettrai ma démission. Qu'il mette ma tête sur une pique après j'en ai rien à foutre au moins j'aurais plus à supporter tous ces guignols.

Balthazar la poussa un peu devant lui afin qu'il puisse voir ses yeux. Il essuya les trainée carmins des ses joues et l'embrassa.

- Je reviens te chercher tout à l'heure... Si j'en serai physiquement capable.

Il lui fit un clin d'oeil joueur, l'embrassa une dernière fois et la laissa seule dans le bureau.


[---> bureau du Prince]

Tout le long de l'échange avec Balthazar, on aurait dit que sa tete était a virer vole partant d'une sens comme dans l'autre. d'un coup elle sourit, de l'autre elle était triste à pleurer et hop un retour à la colère et ... il partait en lui annoncant qu'il allait remettre sa démission.

Elle fut sous le choc... et la porte se ferma

- C'EST ÇA ! DONNE LEUR RAISON... ils croient tous, à tord, qu'on est pas capable de faire le boulot parce qu'on le fait différemment.... DONNE LEUR RAISON ... parce que c'est comme ca qu'ils le verront !

Elle se sentait oppressé, écrasée...elle se rappela, le vide... elle était seule ici... elle fixa le mur, le coin sombre, juste un peu de vide...débrancher cette tête folle que...que quelques minutes.

et lentement ses yeux devinrent vide tout comme ca tête

Le couple arriva ne silence dans le bureau. Il la fit assoir sur la banquette qu'il y avait dans la pièce. Il alla contre un mur et après une manipulation, un morceau du mur s'escamota et créa un passage.

- Viens je vais te montrer quelque chose.


Il alla la chercher car elle n'avait manifesté aucune réponse. L'approche de la torpeur diurne? Son mental en morceau? Il ne préférait pas savoir. Il lui prit la main, la leva et marcha vers le passage avec elle.

[ Pièce secrète--->]

[ pièce secrète]

Il traversa le bureau sans s’arrêter dans la pièce et alla voir si la salle de réunion avait était préparée selon ces instructions.

[ salle de réunion]