elle savait ou elle voulait se rendre, le plus loin possible... chaque ville a sa banlieu, chaque banlieu a campagne... Le plus loin possible ! mais... non elle n'avait pas répondu à ses msm, elles étaient plusieurs... elle ne lui donnerait plus jamais de nouvelle et elle n'arriverait pas à se rendre à geneviève sans être arreter par... une ou autre des créatures qui veillent sur elle !

Elle descendit la rue sur laquelle vivait Ivan, elle éviterait les grandes artères et irait vers le sud ouest... le plus droit possible

La ligne droite... meilleur des chemins !

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la ligne droite, le meilleur des chemins... ca doit être pour cela que toutes les routes sont droites, enfin presque !

La jeune femme voyagait d'un coin de rue à l'autre d'un pas lourd, elle réalisait qu'elle n'avait pas besoin de son manteau et de son foulard et de son capuchon... elle n'avait pas froid ! meme humaine elle n'aurait pas froid ici la froidure y été trop clémente ! elle défie le tout en marchant, gardant son foulard pendu dans son cou et son manteau sur les épaules, par principe !

Elle voyageait d'intersection en intersection... toujours dans la meme volonté, trouver la fin de ceci ! elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait dire par la, mais... elle le verrait bien une fois arrivée non !

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Il était arrivé depuis seulement une heure en ville et il avait voulu profiter de l'ambiance de la ville, de ses gens. Le mp3 sur ses oreilles il se laissait guider par la foule et le rythme d'un cello déversant sa musique. Lentement il marche, les yeux mi clos savourant, l'impression d'éternité que lui procurait le mélange de sensations. S'il avait était encore humain son cœur aurait fait un bond d’allégresse, rien que pour cette nuit pleine de promesse, mais il se contente de jouer son briquet savourant l'idée de tenter de l'allumer. non bien sur il n'y arriverait pas, il y aurait la peur qui serait bien plus forte que tout. La musique attaque un moment particulièrement intense, laissant Frédéric entre deux eaux. Le bonheur ne tenant qu'a quelques notes en fin de compte.

Il était tellement prit par la musique, tellement inspiré qu'il ne regardait pas vraiment ou il marchait, ses yeux tourné vers les toit de Paris. Soudain il bouscule quelques choses, quelques choses de suffisamment gros pour l'empêcher de continuer sa route. Son sourire s'efface, il venait de perdre son idée, il venait de chuter de nouveau dans les tréfonds de la réalité. La réalité, cet horreur masqué sous des apparats de velours, il était de nouveau la. Il soupire et baisse les yeux sur se qui venait d'abimer se moment de paix et d'inspiration. Une femme, bien sur il fallait que s'en soit une pour réussir à gâcher sa, pourtant Frédéric sourit de ses lèvres rouge carmin à la jeune femme avec douceur, puis l'observe réellement. Elle n'avait pas l'air bien, voir vraiment mal et ses yeux était rougit.

"Veuillez me pardonner mademoiselle, je ne regardais pas ou j'allais........"

Son sourire se transforme quelques peut et lui donne un air moqueur.

"Il faut dire que cette ville est vraiment magnifique et gigantesque, je crois que je m'y suis perdu."

Frédéric se pense sur le jeune femme une mine perplexe sur son joli visage. Il se demandait comment prendre les propos de la femme. Il finit par sourire faisant ainsi ressortir ses lèvres carmin qui donnait presque l'impression d'être maquillées.

" Oh, ma dame, il n'est point besoin de Paris pour se perdre à en mourir et c'est pour mieux renaitre qu'il existe la mort et vous avez bien fait de m'interrompre, sinon je serais passé devant la plus belle choses que recèle Paris...... Vous."

Sous sourire s'étire, elle n'avait vraiment pas l'air bien le demoiselle. Sa pouvait être un bon repas, s'il arrivait à discuter avec elle suffisamment pour jouer les hommes qui savait écouter et consoler les chagrins. Les femmes adoraient sa. Il la détaille de la tête aux pieds afin de chercher l'angle d'attaque le plus judicieux pour l'obliger à parler. Elle était jolie, voir même plus que jolie et ses yeux étaient rougit, elle était surement en peine d'amour, dans se cas la il avait bien commencé.

Le regard de la jeune rose se detourna elle rougit d abord sous le compliment et devint ensuite terriblement pale... il avait tord! Genevieve etait la plus belle de paris... des souvenirs ressurgir et elle se detourna utilisant l autre mouffle pour essuyer les larmes d un geste rapide. Il ne devait pas les voirs.

* ne vous inquietez pas... vous trouverais plus charmante et gentille et douce et...

Elle ne termina pas la phrase debutee fini d essuyer son visage et se retourna vers lui

* excusez moi... les dernieres nuits furent difficiles!

Le vampire la regarda doucement, intrigué, mais son sourire moqueur n'avait pas quitté son visage. Une chance pour lui, la femme n'était pas encore capable de l'identifier comme tel. Il se rapprocha légèrement feintant un air soucieux.

« Votre trouble m'inquiète ma Dame... Non, définitivement, je refuse de vous laissez seule en proie à vos démons »

Il se rapprocha encore un peu, la fixant dans toute sa hauteur, un sourire très confiant sur le visage.

« J'étais en proie à l'inspiration mais vous semblez de bien meilleure compagnie, voulez – vous faire quelques pas avec moi ? »

Elle leva doucement son visage triste vers le sien tout en tentant de cacher sa moufle ou du moins intérieur qui devait être rougit de ses larmes. La rose tenta un sourire ...

je...quelques pas seulement...

Elle fit oui de la tête.

Mais je doute fort être plus aggréable que l'inspiration de laquelle je vous ai malencontreusement sortie...

Elle se remis à marcher... jetant sa dernière mitaine dans une poubelle non loin de leur route... il refusait de la laisser seule avec ses démons... l'idées la fit sourire ! Elle aurait pourtant tout donné pour être en présence de sa démonne là, en ce moment... chasser les idées, elle ne pouvait plus pleurer là, à moins de prendre son manteau comme mouchoir !

vous disiez que vous étiez en proie à l'inspiration... que faites vous au juste ?

Il suivit la jeune femme quelques pas de distance d'elle avec son éternel sourire carmin étirant ses lèvres. Il fit mine de ne pas remarquer son geste, mais il se demanda pourquoi la demoiselle jetait ainsi ses affaires, n'osant le lui demander. Il remarque aussi son sourire qui semblait peut joyeux et bien plus triste. Elle devait être bien mal pour se dénigrer ainsi, pourtant il se contenta de secouer la tête en souriant.

"Vous savez l'inspiration sa va sa vient, alors que les belle rencontre c'est plus rare."

Il continu à marcher tranquillement tout en regardant droit devant.

"Je suis écrivain....... Enfin on dit de moi que je le suis."

Ca va et ca vient... oui elle comprenait ca ! on venait de lui retirer la sienne... et pourtant ! elle le regarda et lui sourit, vraiment ! elle comprenait ca !

C'est un don magnifique que de savoir jouer avec les mots au point qu'a une simple lecture les gens soient capables de percevoir une émotion ou une image !

Elle marchait toujours

En outre, si les gens le disent ... c'est qu'ils ont vécu par votre magie une entrée dans votre univers ! ce doit être merveilleux ! vous devez être fier non ? un magicien des mots et du rêve...

elle rit doucement

... ou du cauchemar en fait ! vous écrivez quoi ?

Il marchait tranquillement à côté d'elle un léger sourire sur ses lèvres carmin, lui jeta parfois des coups d’œil. Il éclata de rire à la remarque de la belle.
Si seulement il avait eut vraiment du talent, s'il avait put transporter en quelques mots les foules dans son univers, il aurait été le vampire le plus heureux du monde, mais se n'était pas le cas. Du moins sa ne l'était plus non.

"Désolé, mais j’écris des romans pour femme au foyer en quête de passion amoureuse, il n'y a rien de bien poétique la dedans.
Et ma seul magie et de savoir dire les mots qui font rêver les ménagère."

Il avait dit sa avec humour, pourtant son regard laissa échapper comme une réelle douleur de manière tellement rapide que si Abigail ne faisait pas attention, elle le louperait.

Il ne semblait pas heureux ou satisfait de ce qu'il faisait comme écriture... pourtant s'il arrivait a faire rêver les ménagères il arriverait bien a faire rêver n'importe quelle femme...

Elle caressa son bras, doucement, de sa main glacée. Ca se voulait un geste d'encouragement. Geste qui fut accompagnée d'un sourire, elle comprenait cette insatisfaction, elle était, elle même, pas toujours heureuse de ses performances et le fait de ne touver l'inspiration à la composition... ou de l'avoir perdue.. elle secoua la tete, il lui fallait oublier sinon elle pleurerait a nouveau!

je suis certaine que vous finirai par trouver la muse qui vous manque pour écrire quelque chose qui soit à la hauteur du talent que vous souhaitez! Avec la volonté tout peut être fait, tout peut être conquis, mais ce qui nous parait impossible ! et... et il vous reste du temps vous êtes encore bien jeune ...

elle lui sourit en haussant des épaules

faut juste y croire...

tant qu'il y a de l'espoir... tout est possible... c'est quand l'espoir en soi n'y est plus que la désolation s'installe...

Il la regarda, la laissa finir son monologue et conclue simplement.

- Peut être pourriez vous devenir ma Muse. Votre douceur et votre gentillesse m'inspire déjà une histoire... une rencontre... Pourquoi pas celle ci ? Ne trouvez - vous pas que notre entretient prends des tournures idylliques. Peut être le pourrait - elle plus encore.

Son sourire carmin s'étira sur son visage, il se rapprocha d'un pas pour se tenir à tes côtés, attrapant la main qui caressait son bras pour la garder entre les siennes et la rechauffant d'une caresse.

- Voulez - vous vraiment que nos quelques pas s'arrête ici ?

Il l'avait attiré à lui, elle avait la main prise entre les siennes, elle tenta de reculer, elle n'était pas certaine de ... elle se sentait prise... elle était hésitante. Il tentait de jouer avec elle, elle en avait l'intime conviction, il tentait de trouver les mots.

Elle ne pouvait pas jouer les muses, la sienne venait de lui briser le coeur. Elle ne pouvait pas jouer les muses, elle souhaitait mourir.

Sa main glacée était toujours entre les siennes, ne se réchauffant pas. elle était tendue, elle ne comprenait pas ce qu'il voulait, elle n'avait jamais compris les hommes de toute façon.

enfin... je... je poursuis dans.. Thrumm.. dans cette direction si tu.. si vous voulez vous pouvez venir aussi...thrumm .. c'est avec joie, enfin... ca me ferait... ... plaisir !

Frédéric fit une petite moue désolé lorsqu'elle recula.

- Je ne voulais pas vous heurtez, vous me voyez navré si je vous ai mise mal à l'aise ma Dame.

Il ne lâcha pas la main pour autant, ne pouvant s'y résoudre, mais dessera son étreinte afin qu'elle puisse s'échapper si elle le désirait.

- Je vous trouvais déjà fort belle, mais votre timidité m'émeut plus encore. Je vous suis avec une joie belle demoiselle. Hm...

Il marqua une certaine hésitation avant d'esquisser un sourire moqueur qui s'effaça presqu'aussitôt.

- Mais nous avons marché toute la nuit, peut être voudriez vous vous reposer. Faites le moi savoir lorsque vous souhaiterez que je vous raccompagne, je refuse de vous rentriez seul, je craindrais qu'il vous arrive quelques ennuis...

Il se rapprocha légèrement d'elle, lâchant sa main la laissant retomber le long du corps. Il attendrait que leurs doigts se soient frôlées quelques fois dans leurs démarches pour lui prendre à nouveau la main, tel un couple se baladant à l'aube.

La nuit touchait a sa fin, et elle avait marché longtemps et pourtant... le poid qu'elle sentait sur ses épaules n'étaient pas celui de la fatigue... la nuit perdait lentement de sa noirceure et elle avait du marché trop lentement, elle voyait a peine approcher la sortie de la ville.

Il voulait lui épargner des ennuies... elle sourit

vous savez... les ennuies ne seront bientôt plus que de simples souvenirs, le soleil levant effacera tout !

elle laissa la phrase comme ca, sans suite pour elle tout était dit et rien n'était dit et... et s'était parfait comme ca !

Il la fixa avec intensité, se répétant sa phrase dans la tête. Il attrapa sa main et l'attira à lui pour la regarder dans les yeux. Il fallait qu'il s'assure de quelque chose...

«Le soleil levant ? » répéta le Vampire.

Il la fixa avec assurance, usa d'auspex pour lire son aura et définir son trouble et à qui il avait vraiment à faire. Il ne pouvait laisser planer le doute plus longtemps.
C'était donc une vampire comme il avait fini par s'en douter et elle était tellement triste ... Elle voulait mourir ce soir.
Il la garda contre lui et lui releva le menton.

- Quel est le trouble dont vous êtes sujet belle Toréador. Car vous êtes trop belle pour faire partie d'un autre clan.
Dites-moi ce qu'il vous arrive je vous en prie, je ne veux pas vous voir devenir poussière sans savoir pour qu'elle raison une femme si douce est devenue si désespérée qu'elle préfère la destruction à la non - vie.

Comment elle s'était encore retrouvée dans cette situation ? commment elle avait fait pour se retrouver le visage dans sa main ? elle n'était pas certaine et comment il savait pour... elle baissa les yeux, elle avait toujours le menton dans sa main que déjà une larme si longuement retenue vint tracer un sillons sur sa joue.

Elle ne pouvait moralement pas parler de ce genre de chose à un étranger... mais dans quelques heures qui lui en tiendrait rigueur ? personne. Son visage fini son trajet, sortant de la main de l'homme, allant camouffler ses larmes écarlates dans son manteau, la rose haussa les épaules.

ce n'est pas une histoire bien passionnante vous savez... elle m'a attirée a elle, elle m'a fait l'aimer, elle m'a fait devenir dépendante, elle m'a fait découvrir des choses que je ne savais pas et... et... plus de nouvelle, et... et... appris que nous étions plusieurs et je suis perdue, les étoiles n'y sont plus, les envies m'ont quitté, même jouer n'est plus pareille, le son n'est plus le même sans elle... mon violoncelle me trahi depuis qu'elle n'est plus là !

Elle essuya les nombreuses larmes qui barbouillait son visage et regarda l'état de son manteau...elle n'en n'aurait plus besoin, elle le retira et le jeta dans une poubelle qui était tout près. Elle esquissa un sourire

vous voyez... rien de... nouveau, juste... juste...juste un citron duquel il ne reste que la pelure...

la jeune rose haussa les épaules, le regardant et finit par se tourner il fallait se remettre en marche. ses pieds pourtant s'y refusait, elle en avait envie, mais... si peur en même temps...fallait découvrir laquelle des peur prendrait le dessus.

Il la ramena à elle. Il devait la sauver. C'était une soeur et un possible bon contact. Il la garda dans ses bras et releva son visage vers le siens.

- Je ne vous laisserais pas mourir sans tenter quelques chose. On verra les détails plus tard...

Il se pencha à son niveau et tenta un baiser, lui laissant une petite marge pour se reculer. Si elle se laissait faire : c'est qu'elle accepterait n'importe quel type d'aide et qu'elle préféré la non - vie, si elle le repoussait : elle voulait vraiment être détruite.

Son pied allait se placer devant l'autre, s'éloignant de l'inconnu quand elle se retrouva, ne sachant pas trop comment dans ses bras... comment elle faisait pour toujours se retrouver dans cette situation ? elle n'en avait aucune idée ! elle sentait sa bouche s'approcher de la sienne, elle hésita! sa bouche couvrit la sienne.

La rose qui était déjà si confuse l'était encore plus...il se passait quoi là? elle resta immobile, face à lui! Elle secoua la tête confuse, le rouge lui monta aux joues et elle détourna le regard

Il la regarda avec une sourire moqueur, lui relevant le menton pour qu'elle le regarde dans les yeux maintenant.

- Maintenant que ça va mieux tu viens avec moi.

Il passa un bras sur son épaule et la ramena chez lui. Il ne la laisserait pas tomber.

- Je te ramène chez moi, il est hors de question que tu restes seule, ça te poses pas problème ?

Il la scruta avec douceur, on n'abandonnait pas un membre du Clan.

Lorsqu'il monta son visage vers le sien, les joues rougir un peu plus et rapidement ses yeux le fuirent.

son sac sur l'épaule, elle se retrouva contre lui et suivait son pas

chez.. chez toi..thrumm..

La jeune rose mis la main dans sa poche instinctivement pour connaitre l'heure...pas de cellulaire ! elle la ressorti nerveusement ...elle l'avait laissé chez Ivan... Elle regarda le ciel.. puis se tourna vers lui, gênée

chez toi...

son pas suivait le sien

Il hocha de la tête et continua à l'entrainer. Il la veillerait jusqu'à se qu'elle entre en torpeur, il était hors de question qu'elle soit détruite.

- Bien.

[direction le refuge de Frédérique]