[arrivée dans la salle]

Philippe entra et commença à remonter l'allée, prenant le temps d'admirer le faste de la salle, son regard virevoltant dans tout les sens, détaillant les colonnes, appréciant les tentures,... tout en prenant bien soin de rien toucher.
Arrivé au pied du trône, il fit une révérence au Prince puis se présenta:


"Mon nom est Philippe D'Eviennec monseigneur. J'arrive de Bretagne, et compte m'installer à Paris, si votre Excellence le permet?"


Son visage était neutre, mais l'on pouvait deviner une pointe d'appréhension dans ses yeux. Il se tut et attendit la réponse du Prince.

Parménion était là, observait le Toréador qui avait pris la parole avant qu'il n'ait lui-même prononcé un seul mot. Une attitude que beaucoup auraient qualifiée de condamnable mais qui, dans une certaine mesure, n'était pas pour déplaire au Prince.

Néanmoins, il gardait le silence, parfaitement immobile, ses yeux sur Eviennec. Quelques instants où le doute pouvait s'insinuer mais qu'il balayait d'un geste de la main. Simple mais une véritable invitation, comme s'il venait de lui ouvrir les bras pour l'accueillir avec bienveillance.

" Bienvenue monsieur D'Eviennec. Je vous autorise à aller librement sur mon territoire mais veillez à respecter les règles qui le régisse. Je vous invite à trouver les membres de votre clan pour les questions d'ordre pratique. Un conseil cependant. Laissez Nicolas vous inviter à vous présenter, ne vous montrez pas trop hâtif."

Ils ne seraient pas tous aussi conciliant et espérait que son conseil serait entendu.Un sourire étirait légèrement ses lèvres alors qu'il terminait par un hochement imperceptible pour saluer l'invité qui était désormais libre de s'éclipser.

Philippe esquissa un sourire et s' inclina à nouveau.

"Je vous remercie monseigneur. Je tâcherai de suivre vos conseil."

Prenant bien garde de ne pas tourner directement le dos au prince, il fit quelques pas a reculons avant de se retourner et de s'en aller.

[Quitte la salle]

Le gardien l'avait accompagné jusqu'à la salle trône. elle fut très surprise de voir un Prince Brujah s'entourer d'autant de luxe. Le concept même de salle du trône l'impressionnait, ce ne sont pas tous les Prince qui jouent à ça. Autant resté dans le thème se dit Iuliana, elle s'avança juste un peu et hésité à mettre un genou à terre. Puis à mi-course elle se dit que c'était surement débile. Plan de secours elle fit mine qu'elle c'était baisser pour tiré sur la jupe de son tailleur. Alors se redressa, et à mi-course elle se dit que si, après tout c'est surement un très ancien alors après avoir tiré sa jupe, les jambes encore fléchées, elle reprit l'action de metre à genoux. Mais non ! En préparant sa venue elle se souvint avoir entendu que Parménion considérait sa carrière de général antique comme quelque chose de pas si important. Cette fois la Malki fit mine d'enlever une poussière sur ses escarpins et entrepris de se redresser.
Elle avait honte et elle attendait que le Prince lui dise de se présenter! Non ! ce n'est pas à lui de parler le premier ! ce n'est pas un guichetier de la poste, il n'est pas pour dire "que puis je pour vous ."

Je plopque soirée Prinke

Iuliana ne se rendit pas compte de son cafouillage.

L'attitude atypique et la gestuelle de Luliana parlaient pour elle.

Parménion ne faisait rien pour ajouter aux hésitations de la Malkavian dont les feintes lui tiraient un léger sourire.

L'exercice des présentations, quel que soit le domaine, n'était jamais simple et il avait eu maintes fois au cours de sa non vie eut l'occasion d'assister à des situations similaires, même chez les plus illustres personnages. Raison pour laquelle il ne revenait pas sur cette bafouille.

Il choisissait de balayer tous ses doutes, d'un simple geste de la main qui l'invitait à se redresser.

" Bonsoir, je vous écoute."

Quelques mots simplement, mais le ton était rassurant. Derrière l'imposante stature due à son rang, le Prince se voulait bienveillant.

Avec les Brujah c’est ça passe ou ça casse. Parménion était donc du type ça passe. N'étant pas genre à abuser de la patience des autres caïnites, Iuliana était sur de bien s'en sortir.

Mon nom de naissance est Iuliana Pietru, On me connaît a la camarilla sous le nom d'Iuliana aux bernicles, de la onzième génération du clan malkave. Infante de Pierrot dit la main-folle. Humble occultiste. Mon nom et mon visage ne sont réellement pas connus du bétail et je ne dispose d'aucune influence, je viens donc quérir le droit d'établir un humble refuge et le droit de me nourrir. je m'en remets à votre jugement Parménion Prince de Paris et du Royaume de France.

Piouf, elle avait répéter ça durant tout le trajet.

Parménion écoutait.

Une présentation claire et complète qu'il accueillait d'un léger hochement de tête pour saluer la prestation de la Malkavian.

" Vous êtes la bienvenue dans la ville des Lumières.Vous avez mon autorisation concernant vos requêtes, vous êtes libre d'aller et venir dans la Praxis. Bien sûr, vous devez en contrepartie respecter les règles qui la régissent."

Un nouveau sourire bienveillant ponctuait cet échange.

Les formalités protocolaires effectuées elle était maintenant libre de disposer.

Je vous remercie, je ferais honneur aux traditions.

Un Prince accueillant et pourtant la malki ne tenait pas à passer trop de temps avec des trop anciens. ça la mettais mal à la 'aise, et quand elle est dans cet état le bouletage est plus fréquent. N'abusant pas plus du temps de Parménion elle quitta la pièce.

[--> Le petit salon]

Voilà cinq minutes que Theodore avait passé l'entrée du Louvre et ses goules chargées de la sécurité. Le cainite avait obtempéré poliment comme à l'accoutumée, la mascarade et la sécurité a ses obligations.
Traversant une partie du Louvre, le Nosferatus n'avait guère semblé curieux derrière son masque de comédies comique grecque.

Son mètre quatre vingt dix fil maintenant tel un animal en chasse vers la salle du trône. Une fois arrivé devant la porte de la salle, même si celle-ci est grande ouverte. Theodore marque l'arrêt, épouste ses épaules et réajuste son costume sombre. Rien n'est oublié la cravate noir comme costume est recentrée, tout comme la ceinture de marque.
Un petit coup de mouchoir sur les chaussures de villes et le rat est prêt.

Il s'avance alors de deux pas contrôlant si personne le précède. Une fois vérifié, le membre du clan des secrets s'avance jusqu'à quinze pas du trône. Derechef, il baisse la tête et pose un genoux à terre attendant que l'on autorise à ce présenter.

Parménion prenait la parole.

" Bonsoir. Veuillez retirer ce masque avant de commencer."

En dépit de l'impression que pouvait laisser cet ordre, le ton se voulait accueillant.

Le nosferatus retire alors promptement son masque. Il découvre alors au Prince sa peau blanche comme l’albâtre, veinée de bleu tel un marbre blanc italien dont le noir ce serait mué en bleu nuit.
Aucune capillarité sur la tête de Theodore qui n'a finalement d'humain que les proportions. Les oreilles sont remplacées par des orifices béants, le nez de la créature est plus celui d'une chauve souris que d'une statut antique grec.
Reste les yeux du monstre, deux yeux en amande dessiné d'un cou de pinceau à la couleur d'un bleu sombre, comme profond.
"Votre majesté, je me présente à vous comme un descendant d'Absimiliard. Onzième par le Sang, infant d'Alban ancilla du fief de Rouen. Mon nom est Théodore Valleroy." Un silence de trois secondes s'installe, puis reprend.

"Je sollicite votre accord pour m'installer parmi mes pères et chasser sur le territoire que vous jugerez adéquat.Ma présence en votre cité est motivé par la visite d'une bonne connaissance de mon Sir, Monsieur Longsac."

Le cainite relève alors les yeux sur le Prince. Son regard est intense mais respectueux. Ils s'avèrent être les seuls fenêtres sur l'âme de Théodore, le reste n'est que ... L'enveloppe d'un nosferatus.

"Si votre majesté nécessite mes services, je demeurerais car votre mot sera mon verbe."Le discours transpire de respect et de rigueur. L'éducation semble avoir été consciencieusement administrée et intégrée.

Parménion observait quelques instants de silence.

" Vous êtes le bienvenue dans la ville des Lumières. Je vous autorise à vous installer et circuler librement dans la Praxis. Toutefois, je vous demande de respecter le territoire qui est alloué à votre clan pour la chasse."

Le regard du Prince restait sur Théodore, qui pouvait disposer à moins d'avoir quelque chose à ajouter.

"Merci à vous Prince."

Le nosferatus lève respectueusement ses yeux sur son dorénavant Seigneur et hôte. Il semble hésiter quelques peu et reprend finalement la parole.

"Prince Parménion, je suis curieux de l'histoire des nôtres. Me conseilleriez-vous un lieu ou une personne pouvant guider mes premiers pas dans ma quête de savoir ?

Théodore pause ensuite son regard sur le trône du Prince Parménion et en revient au cainite siégeant sur celui-ci.

Parménion observait le Nosfératu.

" Votre Primogène ou le Sénéchal pourrait répondre à vos questions." Ou tout simplement un de vos frères de clan avec lesquels vous pourriez faire connaissance par la même occasion."

Le ton était plutôt amical.

Théodore remercie d'un hochement de tête le prince Parménion.

"Merci de vos conseils, mon Prince."

Le cainite ce relève alors. "Je ne consumerai pas plus de votre temps. Merci."

Une fois que le prince aura manifesté son accord, Théodore se retirera comme il était entrée avec respect et courtoisie. Sortie de la salle, il réajustera son masque afin de s'enquérir de ses confrères cainites voir du sénéchal. La nuit s'écoulait doucement, la présentation au seigneur des lieux était faite.
Il ne restait qu'à découvrir ses frères nosferatus, les primogènes bref commencer a dessiner et comprendre la cours parisienne et la place qui sera celle de Théodore.

[sortie]

Parménion écouta la présentation prestigieuse de la Ventrue.

"Soyez la bienvenue sur le territoire de Paris, qui je suis sur vous serez propice si bien vous vous respectez la praxis. Je en prie relevez-vous."

Le Prince prie avec soin le présent qu'il lui était offert

"J'apprécie fort ce geste. Si vous avez des questions ou des requêtes à formulé, le sénéchal sera apte à vous recevoir."

Je me relève avec soin et élégance en souriant à Parménion.

- Je vous remercie pour votre accueil Mon Prince, je vous souhaite la belle nuit.

Je me retire tranquillement. Du moins l'esprit bien plus serein qu'à mon arrivée. Je suis officiellement acceptée à la Cour de Paris. Il me reste donc à me présenter à cette dernière. D'après ce que j'avais pu noter, quelques créatures des Ténèbres s'étaient réunies dans le Petit Salon. C'est donc par là que mes pas.

Le Petit Salon

Depuis l'entrée du Louvre.



Précédant l'élégant nouveau venu pour le guider à travers quelques couloirs du rez-de-chaussée, la goule s'arrêta devant des portes monumentales entrouvertes.

Devant, se trouvait un homme, en costume lui aussi, qui s'inclina légèrement devant Richard.

La femme se tourna vers le caïnite pour l'inviter d'un geste gracieux à entrer dans la pièce.

L’affable et séduisant membre du Clan des Roy, précédé par la Goule qui le guide à travers ces couloirs du Louvre, jusqu’à ces impressionnantes portes entrouvertes.

Ses prunelles grises se posent sur l’homme qui montait la garde visiblement, et esquisse à nouveau un geste de salutations de la tête, maniéré.

Enfin, sous l’impulsion de la femme qui l’escortait, il prendra une profonde inspiration factice, ajuste une dernière fois sa mise, pour s’assurer d’être parfaitement digne des circonstances, pour finalement passer les portes monumentales d’un pas assuré.

Ainsi, ou plutôt enfin, le Ventrue finit par franchir l’entrée. Sans se soucier encore de ce qui l’entoure, Richard constate avant tout la présence du trône, et son auguste occupant.

Poursuivant l’étiquette due à sa position et la déférence à manifester devant le Prince de Paris, Richard rejoint la position adéquate pour pouvoir présenter ses hommages.

Main sur le cœur, il s’incline doucement, regard vers le sol, puis pose le genou droit à terre, prenant appui sur le pied gauche. S’en suivent ces mots introduisant sa personne, et son devoir.

-          Seigneur Parménion, Prince de Paris et du Royaume de France, je vous salue. Moi, Richard Deveraux, Nouveau Né du Clan des Roys, Neuvième par le Sang de la lignée de Charles de Tissot, résident du Duché de Lyon, je me présente devant sa Majesté pour requérir votre estimable autorisation, afin de me consentir droit de Chasse et de Résidence sur votre domaine.

Déférant et empli de révérence comme de réserve, le Ventrue reste tête baissée et attend le verdict de son Altesse, comme tant d’autres avant lui.

L'aura du Prince planait sur la pièce.

Parménion malgré cette présence, portait un regard bienveillant sur le Ventrue qu'il écoutait.

Un geste de la main invitait ce dernier à se redresser une fois sa présentation terminée.

" Soyez le bienvenu dans la ville des Lumières monsieur Deveraux. Je vous autorise à résider sur mon territoire tant que vous en respecterez les règles."

Le ton accueillant cassait avec la formalité de ce moment, un choix délibéré du Prince qui invitait par la même Richard à s'exprimer s'il en ressentait le besoin.

Parménion gardait le silence un bref instant avant de reposer son regard sur Richard.

" Une de vos sœurs s'est présentée à moi un peu plus tôt dans la soirée, elle n'aura peut-être pas encore quitté l'Elysée. Sinon, il me semble que mademoiselle de Sancy se trouve actuellement dans la bibliothèque."

D'un geste il ordonnait à un serviteur de se tenir prêt pour conduire le Ventrue au besoin.

Le Ventrue, à l'écoute de ce que le Prince conseille, esquisse un nouveau sourire plein de charme et de déférence.

- Oh vraiment ? Voilà qui est fort plaisant. Si mon Seigneur le permet, je souhaiterai aller à la rencontre de mes Pairs.

Richard pose distraitement son regard gris sur le serviteur convoqué par le geste emplit de majesté du Prince, et sourit de plus belle.

- Je vous souhaite une belle soirée, Altesse. Merci de votre accueil. Je demeure à votre disposition quand vous le désirerez.

Son attention était revenue sur le Prince, il s'incline délicatement, main sur le coeur. Il laisse ainsi le soin à Parménion de permettre à un de ses serviteurs de le guider, notamment vers la dernière venue Ventrue, au petit salon, après lui avoir donné congé.

Un signe de tête répondait au salut du Ventrue, signe qu'il pouvait quitter la salle du trône.

Le serviteur silencieux prêt à conduire Richard où il le souhaitait.