[arrive de la salle du trône]

Philippe entra dans le refuge, et immédiatement la beauté du lieu le submergea. 
Il resta un moment à admirer l'endroit, avant de se diriger vers la goule en faction, et de s'adresser à elle.

"Le primogène reçoit-t-il ce soir?"

[Petit salon]

Adelaïde n'était même pas certaine que le refuge soit plus sûr que le reste, n'ayant pas encore pu décider si son primogène était un homme de confiance ou une de ces vipères...Quand on voyait de quoi il s'était entouré, la deuxième solution semblait la bonne. Mais elle espéra tout de même...

La jeune femme s'arrêta net devant l'inconnu du petit salon aux si piètres manières...Une rose ! Une de plus...

L'entretien avec Parménion avait été des plus court.

Arborant un délicieux sourire, elle s'inclina devant lui.

"Bonsoir monsieur et bienvenue à Paris." Tout en se redressant, elle se présenta.

"Adelaïde Kane." Puis n'attendant pas. "Je vous prie d'excuser mes manières, mais une affaire urgente m'appelle." Elle fit un petit signe à Ezékiel puis fila chercher un endroit calme, éloigné du bureau du primogène ou de toute oreille indiscrète.

[Sortie vers salon des messes basses]

La goule non loin de l'entrée se tournait alors vers D'Eviennec.

Toutefois, elle ne prenait pas la parole et attendait de voir ce qu'il voulait.

La goule répondit humblement.

J'ignore où se trouve monsieur D'Avignon, il me semble l'avoir vue quitter le Louvre tôt dans la soirée. je ferais ne transmettre que vous cherchez à le voir.

Philippe pris un air contrit, puis tendit une carte à la goule:

"Tenez, voici mes coordonnées. Ayez l'obligeance de transmettre ceci à M. DAvignon lorsque vous le verrez, et dîtes lui bien que je suis à son entière disposition s'il souhaite me rencontrer."

Les formalités de présentations étant accomplies dans la mesure du possible jusqu'à présent, et puisque personne ne semblait avoir besoin de lui, Philippe se décida à partir. 
Avant son départ de Rennes, ses connaissances dans le monde de l'art lui avaient parlé d'un vernissage place Vendôme à ne pas manquer, et puisqu'il était libre, autant profiter. Il aviserait avec Alea dans la voiture pour ce qui était des invitations.
Philippe salua la goule qui tenait toujours sa carte et sortit.


[Vers le petit salon]