Au détour d'un corridor (soirée nouveau gardien)

Arrivant de la salle des fêtes

Nicolas s'était rendu hors de la salle pour rencontrer son rendez vous... Il l'avait aperçu, et savait que celui qu'il avait aperçu viendrait... C'était important, il l'attendait depuis son arrivée.

[Minerva]

Le verre encore en main, elle le déposa sur la première table venue puis s'engouffra à pas de loup dans le corridor, restant cachée derrière les statut jusqu'à percevoir enfin son primogène.

Le liquide rouge formait une grande flaque sur sa poitrine et ruisselait le long de sa robe. Cela ferait un excellent prétexte pour elle si son primogène venait à la voir. Elle ne le suivait pas, elle cherchait juste une salle d'eau afin de nettoyer sa tenue sur laquelle elle avait distraitement renversé un verre de breuvage ! Qu'elle sotte !

Elle ne put s'empêcher de sourire à son petit stratagème qui en valait bien un autre, mieux valait avoir toutes les cartes en main avant de suivre un primogène sans aucune raison valable !

Elle aurait pu prétexter de regarder des toiles ou visiter le château, mais là aurait été des plus suspicieux ! Pourquoi diable une rose s'échapperait d'un bal aussi mondain pour se perdre dans des couloirs ?

Restant sur le qui vive, elle feignit de chercher sa salle d'eau sans un bruit.

Membre du Staff

Une goule à l'apparence quelconque tout en restant élégante s'approche du primogène. L'échange ne se passe pas en plein milieu du corridor. les deux hommes se rencontrent sur le pas d'une porte menant à une autre des nombreuses salles.

-La soirée se déroule comme vous le voulez monsieur ?

Ce qui semble être une lettre s'en change de main en main de la goule vers le vampire.

- Un peu trop, disons... Calme, même si elle reste fort agréable.

La lettre fut rapidement glissée dans le veston de la rose. Soudain le silence sembla ce faire plus grand qu'il ne devrait être. L'espace d'une seconde les hommes ne firent plus aucun mouvement. Finalement Nicolas se retourna.

Le silence pesant persiste, et le primogéne resta muet.

Adelaïde se cacha derrière une statue, feignant de l'admirer tout en ne perdant pas une miette de la scène qui s'offrait à elle. Le moins que l'on puisse dire c'est que tout lui parut bien étrange, surtout le silence qui suivit le court échange.

Le primogène si exubérant tombant dans un silence pesant, comme si le temps s'était suspendu...Que n'aurait elle donné pour lui voler la lettre !

Minerva ne pensait pas si bien dire, elle était Holmes, d'ailleurs elle l'avait été bien avant qu'il ne prenne vie sous la plume de Sir Arthur Conan Doyle...

Elle n'hésita pas un seul instant à braquer son don sur la scène pour essayer d'en savoir plus, voilà que Paris en plus d'être séduisant, se faisait intriguant ! Plus, il fallait qu'elle en sache plus, ce n'était certainement pas une liste de courses ou un rendez vous galant...

[Utilisation Auspex. Perception+empathie (5jets)]

Le membre 'Adelaïde Kane' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dés 10 faces' : 1

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#2 'Dés 10 faces' : 2

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#3 'Dés 10 faces' : 8

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#4 'Dés 10 faces' : 1

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#5 'Dés 10 faces' : 8

Rien, cela n'apportait rien, sinon de savoir qu'elle avait certainement vu juste, quelque chose se tramait. Elle tourna rapidement les talons percutant de nouveau un homme, mais cette fois, elle ne l'avait pas fait exprès.

"Veuillez m'excuser, je cherchait une salle de bain pour...Je ne vous ai pas vu.." Elle parlait fort afin que Nicolas puisse l'entendre et ainsi donner crédit à sa présence dans les couloirs.

Relevant le nez, elle reconnu l'homme qu'elle avait percuté avec son verre plein.

"Oh..." Fut le seuls mot qui sortit de ses lèvres carmines, son regard plus que navré d'être autant étourdie et s'attendant à subir les reproches de l'inconnu percuté par deux fois.

Nicolas se retourna. Avant qu'il n'est terminé sa volte-face, la goule effleura son avant-bras. Le primogène en retour fit un bref mouvement de tête approbateur.
Enfin il s'approche d'Adélaïde et Victor pour prendre la parole, amusé.

-Mademoiselle Kane... Il semblerait que vous soyez bien distraite. La soirée est elle si enivrante ? peut-être ma présence qui vous fait tournait la tête ? Monsieur kastler vous cherchez également une salle de bain ?

Dans le dos d'Adélaïde et du sorcier arrivèrent les trois infants du Primogéne. Deux femmes et un homme. L'une d'elles ricane légèrement. Quant à lui, il s'approcha encore sortant un mouchoir de sa poche. le ton est plus sérieux.

-Faite attention charmante fleur, où les harpies auront vite fait de voir en vous une cruche. Vous n'êtes pas une cruche n'est ce pas mademoiselle Kane ? Qu'en pensez vous, sorcier ?

Sa main cherchait à se poser sur la robe tachée, pour tamponner le mouchoir.

Arrivant d'ici.

Une fois sortie de la salle du bal, Victor avait demandé à une goule si elle n'avait pas croisée une jeune femme, et s'étant vu indiqué un couloir, s'y rendit, tournant le coin pour... se faire percuter à nouveau. Par la même personne ! De cela il en était certain car deux indices l'aiguillaient fortement : la petite onomatopée coupable qu'elle prononça, et, pour les plus septiques, les tâches rouges sur la robe.
Le cocasse de la situation l'amusait un peu.

La rattrapant très légèrement au niveau des bras pour s'assurer qu'elle ne tomberait pas, il la relâcha immédiatement.

"N'allez pas croire que je voulais vous empêcher de fuir ma présence, cette fois-ci," dit-il en souriant, malgré une tentative largement ratée d'employer un ton de réprimande. "Notez que j'apprécie énormément quand une magnifique jeune fille se jette dans mes bras."

Il marqua une légère pause, semblant fouiller dans sa mémoire, avant d'ajouter, avec une franchise presque embarrassée :

"Bien qu'en fait, je crois que ce soit la première fois que cela m'arrive."
Puis un peu plus jovial : "Je suis ravi que ce fut avec vous !"

Mais il n'eut guère le loisir d'entamer davantage la discussion que le nouveau Primogène Toréador arriva.

Ce dernier semblait la connaître. Rectification, les connaître. Certains mots employés fournirent d'autres informations au Trémère : le nom de la jeune femme, et une idée de son clan d'appartenance. Bien qu'il n'en soit pas certain, il hasarderait donc Toréador.

Les autres propos du Primogène, ainsi que ses gestes, lui apparurent un peu déplacés. Et à cela s'ajouta un son désagréable, celui d'un rire moqueur venu de derrière, évoquant férocement le délicat gloussement de la dinde ou du dindon. Un coup d’œil par dessus son épaule lui confirma qu'il s'agissait de la première hypothèse, et il ne put s'empêcher de dire, feignant l'étonnement le plus total :

"Tiens, ce n'est pourtant pas la période de Thanksgiving."

*Sorcier... ? Désigner une personne par un sobriquet était, au mieux, une maladresse voire un manque de courtoisie, au pire, une insulte.* pensa le Trémère, qui préféra ne pas relever, pour cette fois.

Il dépassa très légèrement Adélaïde, se tenant légèrement devant elle et se positionnant de façon à ce que son bras gène le mouvement de "tripoteur de métro" de Nicolas, prenant sur lui de répondre à la place de la demoiselle sûrement-pas-si-en-détresse-que-ça :

"Il évident qu'elle relève davantage de la Galatée de Pygmalion que d'une simple poterie...
Mais veillez me pardonner. Puisque nous n'avons pas été officiellement présenté... Victor Kastler, du clan Trémère, bras droit de M. De Lestrain." ajouta-t-il en faisant une petite révérence, inclinant le torse en faisant tourner sa main élégamment, comme s'il tenait un chapeau.

"Et pour répondre à votre première question, c'est mademoiselle que je cherchais."

Se tournant vers elle.
"Je voulais... m'excuser pour ma maladresse. Je ne vous avais pas vu. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop. Faîtes-moi parvenir votre note de pressing, c'est là le moins que je puisse faire."

[ Arrivée de la salle de fêtes ]

Dimitri quittait la réception et débarquait au milieu d'une situation houleuse dont il avait vaguement entendu quelques propos.

Le brujah s'immobilisait, pour observer chacun des intervenants présents avec une attention particulière pour le Trio. Comme un rappel silencieux, avant un éventuel débordement, sur l'attitude à tenir dans le lieux où ils se trouvaient.

Après quelques secondes il rompait le silence.

" Je vous souhaite une bonne fin de nuit."

Il reprenait ensuite sa marche, un léger signe de tête pour Victor quand il croisait ce dernier, puis quittait l'Elysée.

[ Direction refuge ]

Tout s'enchaina très vite, trop vite peut être ce qui eut tôt fait de déstabiliser la rose qui ne savait où porter son regard.

Elle percuta l'inconnu une deuxième fois, qui la rattrapa de justesse. Il ne semblait pas courroucé par la tâche sur son costume, allant jusqu'à avoir quelques traits d'humour poli auquel elle allait répliquer mais n'en eut pas le temps. Le nouveau primogène des roses s'était rapproché ayant quelques mots piquants à l'eur encontre.

L'inconnu qui ne l'était pas tant pour le nouveau primogène s'interposa en grand gentleman entre elle et le mouchoir de Nicolas.

Intérieurement elle pesta, certes, le geste était galant, mais c'était sa seule chance d'essayer de se rapprocher de la lettre !

A dire que si il n'était pas intervenu, elle aurait pu tenter de la dérober ! Cela valait bien de passer pour une cruche bavant devant Nicolas et prête à y sacrifier l'honneur de son décolleté !

Elle garda en mémoire le nom de son sauveur d'un soir...A dire qu'elle avait bousillé sa robe de couturier pour quasiment rien grâce à lui !

La rose tordit du nez gracieusement, ce qui aurait pu passer pour une réplique silencieuse au terme de cruche.

Lorsque Victor se retourna enfin vers elle, allant jusqu'à s'excuser pour l'incident du verre, Adelaïde ne lui répondit pas de suite, continuant d'observer Nicolas avec un fin sourire, se penchant vers lui pour lui prendre le mouchoir tout en restant bien à l'abris derrière Victor.

"Les harpies auront bien d'autres choses à se mettre sous la dent qu'un malencontreux accident de verre plein." Comme un lâché de godiches en plein elyseum...Mais ça, elle préféra le garder pour elle.

"Mais je vous remercie de vous soucier de ma réputation ainsi que de mon décolleté." Une révérence rapide, un sourire radieux théâtrale pour enfin se consacrer à Victor Kasler, chevalier des temps modernes.

Ah non...Un autre homme fit son entrée, s'arrêtant pour les observer pour enfin leur souhaiter la bonne fin de nuit, jugeant certainement que la scène digne d'un mauvais théâtre de boulevard ne valait pas son intention.

"Adelaïde Kane, ancilla du clan toréador." Se présenta t'elle avec respect au tremere.
"Il semblerait que nous soyons tous deux aveugles car je ne vous avait point vu non plus. Ce qui est impardonnable." S'excusa t'elle souriante.
"Je suis la seule à blâmer pour ce fâcheux incident et mon comportement sans bonnes manières, mais que voulez vous, une cruche n'en a point..." Murmura t'elle en riant doucement.
"C'est à moi de réparer ma maladresse et vous remercier de votre délicate attention." Que se serait il passé si il n'était pas intervenu ? Elle n'avait pas prit en considération les infants de Nicolas et se serait retrouvée en bien mauvaise posture. Mais cela, Victor ne le savait pas.

"Envoyez vos factures de blanchisserie à l'hôtel Notre Dame." Elle commença à essayer de détacher sa robe grâce au mouchoir de Nicolas tout en essayant de ne pas trop le tacher.

"Pour ma robe, je pense qu'il est trop tard." Elle haussa doucement des épaules.

"Mais je ne regrette en rien son sacrifice." Un sourire radieux et la rose s'incline devant son primogène.

"Je vous souhaite une excellente fin de nuit monsieur." Puis vers Victor Kasler.

"Bonne fin de nuit à vous aussi monsieur Kasler, au plaisir de voir nos chemins se recroiser en d'autres circonstances."Ses yeux pétillèrent légèrement d'amusement tout en repensant à ses bons mots puis elle saluât les infants et sorti vers la salle de bal.

[Sortie vers salle des festivités]

Si la définition de consternation était illustré dans le dictionnaire, il y aurait le visage de Nicolas en ce moment même. Visiblement aucun des deux de ses interlocuteurs inopportuns n'avait pas compris qu'il ne traita pas réellement la rose de cruche, mais qu'il sous-entendait qu'il n'était pas dupe.
Il laissa Adélaïde se saisir du mouchoir.

-Je souhaite également une bonne soirée, vous pouvez garder le mouchoir.

Il resta ensuite là debout à attendre voir si Victor voulait autre chose ou si lui aussi aller continuer son chemin. Il salua bien sûr le prévôt au passage.

hors-jeu:

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