Le petit salon 11/02

Giovanni

Il resta immobile, jeta un regard furtif à l'assemblée puis plissa les yeux ce qui pût trahir un moment de réflexion.

Raphael rassembla ses souvenirs, il fût un temps où il vivait aux cours Européennes, et sa connaissance des règles de la camarilla et des Elyséums surpassait largement celle de nombreux camaristes fussent ilsl anciens....

Spoiler:

Le membre 'Raphael' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 10, 8, 5, 7, 10

Giovanni

Le giovanni se leva réajusta sa cravate et fit un pas vers le sénéchal le torse bombé et le regard assuré

'Monsieur le Sénéchal, ce n'est pas à vous de me dire à moi l'offensé quel devra être le prix de mon pardon ! Si vous parlez au nom de Monsieur le Primogène et qu'il accepte que vous régentiez sa vie montrant par la même à l'assemblée qu'il en est incapable , tel un enfant qui, ayant fait une bêtise revient sur les lieux du crime avec son père qui exige de lui qu'il s'excuse, et bien en ce qui me concerne je suis assez grand et assez vieux monsieur le Sénéchal de la Cours de France pour savoir ce que je veux et ce que je ne veux pas, ce que j'accepte et ce que je n'accepte pas! Et en l'occurence je n'accepte pas qu'on me menace de destruction si je faisais ce que la reine me permet de faire en son royaume et qu'une tierce personne étrangère à l'affaire de part sa fonction et le fait qu'elle n'est pas été présente au moment des faits , ose me dire pour résumer que le fautif s'excuse et que cela suffit !"

"Avoir une charge telle que la votre apporte à son détenteur bien des pouvoirs mais aussi des devoirs, et l'un de ses premiers devoirs est celui de laisser de côté ses amitiés , copinages et opinions lorsqu'on doit trancher ou rendre la justice !! SI cette personne n'est pas capable de venir s'excuser seul et qu'il accepte de vous laisser l'humilier ce faisant en vous permettant de jouer les intermédiaires, grand bien lui fasse mais dans ce cas et pour le peux de dignité que vous lui avez laissé , je vous en conjure accomplisser cette tache un peu mieux que vous ne venez de le faire !"

Il fit un pas vers le Gangrel

"Présentez vos excuse buvez le sang à mon poignet et cette affaire sera oubliée noble gangrel; je m'en contenterais par respect pour vous et eut égard à l'éffroyable humiliation que vous devez à la maladresse de votre ami le Sénéchal !"

Ahuizotl s’était préparé à la situation mais lorsqu’il entendit Stanislas parler au Giovanni, son sang ne fit qu’un tour et il fut surpris par la violence de la Bête qui grondait.

Il devait faire preuve de plus de force avant d’avancer vers cette incarnation maléfique qu’était le Giovanni. Il détourna alors son regard vers le sénéchal pour ne plus avoir dans son champ de vision, la source de cette haine qui agitait sa Bête.

Mais il sentait cette force dans ses tripes qui tentait de prendre le contrôle. La Bête n’écouterait pas les ordres cette fois, il fallait négocier.

Stanislas avait pu voir dans le regard du Gangrel, une haine presque palpable, son visage commençait à grimacer comme si sa volonté était mise à rude épreuve.

*Stanislas a raison ! Il faut leurrer l’ennemi en lui faisant croire que je suis faible. Certaines espèces font ça pour échapper à leurs prédateurs*

Une douleur soudaine et incontrôlable plia alors le Gangrel en deux comme s’il venait de recevoir un coup dans l’estomac.

La Bête venait de lui refuser catégoriquement cette idée. Les proies faisaient ça pour échapper à leurs prédateurs mais pas le jaguar … Le jaguar fond sur sa proie avec vitesse et violence pour détruire la menace. La Bête n’était pas d’accord pour courber l’échine et aller s’offrir en pâture à ce monstre de Giovanni.

Ses crocs sortirent sous la douleur et sa pilosité noire commençait à pousser sur ses joues. Il arrivait cependant à garder les yeux fermés pour se concentrer sur les négociations.

*Il pensa à Shanel qui lui avait donné ses quelques conseils de bonne tenue lorsqu’il était au Louvre et comment se comporter en chef et dominer tout ce petit monde. Il repensa aussi à cette danse, moment magique où ….*

La Bête rugissait de colère et ce rugissement ne put être stoppé par le Gangrel qui ouvrit les yeux, rouges et injectés de sang. Son visage devint complètement bestiale et entièrement recouvert d’un pelage noir ; ses oreilles était elle aussi devenues celle d’un jaguar et des moustaches avaient poussé sur son nez.

« RRRhhhhaaaoooowww…. » La Bête n’avait que faire de cette femelle, elle était d’ailleurs mise sous silence forcé à ce moment par le pouvoir de Malvin. Sa rage en fut décuplée si bien qu’Ahuizotl vit sa volonté exploser d’un coup, abandonnant malgré lui tout contrôle.

« Désolé William ! A cause de moi le clan a échoué ! Je ne suis pas l’Alpha… » Furent ses dernières pensées …

Aussitôt alors, la douleur provenant de ses tripes disparue et Ahuizotl repris le contrôle de ce qui semblait être un état de grâce. Son visage redevint celui du jeune Azteque qu’il était et il regarda Stanislas incrédule.

Conscient qu’il ne savait pas pourquoi ni combien de temps la Bête allait lui laisser le contrôle, il tourna la tête vers Raphaël et pu constater qu’il pouvait s’avancer vers lui…

Ce qu’il s’empressa de faire, le visage gêné par ce qui semblait être de la honte, ou plutôt de la peur. Peur de ne pas savoir ce qui allait se passer tant il ne maitrisait rien.

Il s’arrêta alors devant le Giovanni, le regardant un bref instant mais baissant très vite le regard et parlant sur un ton qui traduisait sa gêne.

« Monsieur Giovanni, je n’aurais pas dû vous menacer et je vous présente mes excuses »

Il attendait, priant que cela se termine vite …

Raphael fit alors son discours pour exprimer sa volonté et le Gangrel n'eut d'autre choix que de s'y plier. Il prit le poignet du Giovanni, reniflant instinctivement son odeur pour y deceler peut être une particularité puis bu du sang de ce dernier.

A cet instant, il sentit que la Bête n'était pas partie et le gout de ce sang lui ouvrit un appetit féroce.

*Bientôt c'est ton coeur que je mangerai ...*

Toréador

Mélissange avait fini par ne plus faire attention à ce qui se déroulait dans la pièce, préférant et de loin la compagnie des momies plutot que celle des morts vivants immortels qui lui donnaient la chaire de poule.

Elle en était à un article sur une nouvelle datation du saint suaire lorsqu'elle entendit un homme se présenter, sa voix perturbant ce silence dont elle s'était entourée. *Monsieur D'Arcy...* Un instant elle resta interdite, le regardant par dessus son magazine. Etait ce ainsi qu'il fallait se présenter ? Hurler son nom et son clan à qui mieux mieux comme dans un hall de gare ?

Elle haussa les épaules, prête à se soumettre aux us et coutumes du royaume de France, lorsqu'un croassement la retind. Cette fois, elle fut éberluée, figée en plein mouvement alors qu'elle assistait à une scène digne d'une comédie burlesque servit dans un mauvais (mais alors très mauvais !) café théatre de boulevard. Une femme se mit à parler à la grenouille, l'invitant à se poser sur son plateau.

Mélissange ne put retenir un rire imaginant la grenouille se frotter elle même d'ail et de persil avant de se jeter au feu, avant de se couvrir la bouche de sa lecture pour enfin se rassoir dans son fauteuil, priant pour que son Sire arrive et tel un chevalier blanc la délivre de cet asile !

Bien sagement, elle se remit à sa lecture essayant le plus possible de ne pas préter la moindre attention au nouvel acte de la comédie...Un duel ! Penchant la tête sur le coté, elle délaissa sa lecture pour préter l'oreille, pouffant quelque peu devant la discussion. C'est là qu'elle aperçut une jeune femme qui paraissait aussi perdue qu'elle, elle lui envoya un sourire ampli de compassion.

Giovanni

Il se délecta de la situation et éprouva un plaisir immense quand le primogène buvait son sang, il n'y avait aucun symbole de soumission plus important chez les vampires et tous deux le savaient !!!

" Bien , incident clos monsieur le primogène, j'en suis sur désormais nos relations seront bien meilleures !"

Brujah

Fey regarda avec horreur et dégout la scène qui venait de se passer... personne n'avaient réagit, pas meme le sénéchal, pas meme le prévot... personne... dégouter elle sortie se jurant de ne plus remettre les pieds dans un endroit ou le libre arbitre de l'un peu être compromis pour un simple commentaire ! tous se pliait devant lui s'était ridicule !

sorti vers dehors !

Ahuizotl en avait assez fait semblait il. Il tourna les talons sans rien dire et se dirigea vers la sortie sans se laisser interrompre pas qui que ce soit. Il croisa le regard de Stanislas l'espace d'un instant seulement, mais ne laissa apparaitre qu'un sourire à peine perceptible.

*J'ai accompli ma mission mais vous savez que l'honneur des Gangrels sera lavé dans le sang de cette pourriture.*

Pour Ahuizotl, il semblait que la Bête, une fois de plus avait été plus que généreuse. Il ne savait pas comment ni pourquoi elle pouvait faire preuve d’intelligence mais il l’aimait tant … Elle devenait comme lui, petit à petit.

La Bête, tapie à l’intérieur savait qu’elle gagnait ses batailles contre l’Azteque. Déjà deux ! Il faiblissait en lui accordant encore plus de confiance et d’amour. Bientôt, il ne pourrait plus jamais la contrôler et elle serait libre …

[sortie vers son bureau]

Toréador

Mélissange regarda la scène du coin de l'oeil, abaissant juste un coin de son magazine qu'elle avait définitivement arrété de lire...De toute manière comment lire des articles à l'envers ? Elle ne s'en était même pas aperçue tellement la scène avilissante qui se déroulait devant son regard de nouvelle née la dérouta.

Un homme s'abreuva au poignet d'un autre, un rituel d'excuses qu'elle trouva barbare et bien incongrue dans une société que Merritt avait portée au nues quand à sa grandeur et sa magnificence.

L'estomac au bord des lèvres, elle trouva que la scène ressemblait à ses rituels de passages de certaines tribues basés sur l'asservissement total du jeune postulant.

Une jeune femme quitta la pièce, visiblement elle aussi était génée par ce chatiment, ce qui rassura la rose, tous n'étaient donc pas ainsi.

Membre du Staff

Il avait échoué...
Stanislas etait ecoeure, autant par la situation que par lui même. Il avait pêché par excès de confiance et Ahuitzotl en avait fait les frais. Il regarda un moment le Giovanni si fier de lui...puis se détourna, allant vers fleur.

"Je vais voir ou en est le régent, puis j'irai dans mon bureau. Lorsque tout le monde sera prêt, venez m'y rejoindre s'il vous plait..."

Son intonation laissait entendre sa rage contenue, d'un pas sec il sorti du salon...

*Tu te sens invulnérable Raphael? Attends un peu, on va bien s'occuper de toi... J'ignore encore comment, mais je peut te garantir que tu vas regretter ce que tu as fait ce soir....*

Sortie vers salle de réunion

Bourgmestres [Gangrel]

William se sentait au bord de la frénésie, cette caricature de société lui donnait une folle envie de tout détruire, le summum étant lorsque, poussé par le sénéchal, son alpha fut obligé de se soumettre au suceur d'os et a boire son sang !
Personne n'avait empêché ça, pas même lui, craignant de ne pas pouvoir contrôler sa bête en ces lieux il n'avait pu que fermer les yeux et se concentrer sur cette odeur de jasmin qui l'avait tant apaisé il y a peu...
Lorsqu'il rouvrit les yeux son frère partait, vaincu, aussitôt suivi par la brujah qu'il avait croisée un peu plus tôt, puis par le sénéchal.
Il hésita un moment avant de partir lui aussi, a la suite de son ami, son frère... Se forçant a ne pas regarder cet etre ignoble, de peur de ne pouvoir se contrôler.

Sort vers bureau gangrel

Sétite (Toréador)

Elle regarda D'arcy et prit un air faussement offusqué

non ne vous excusez pas Monsieur d'Arcy, je suis parfaitement au courant qu'une vieille auteur n'a absolument rien d'intéressant pour la jeunesse du clan ventrue...

elle rit

honnetement, il n'y a aucun problème vous êtes tout pardo..

son attention fut détournée par le spectacle... choquée d'abord, surprise ensuite et confuse... la rose ne comprenait plus trop ce qui se passait, elle n'avait jamais vue pareille spectacle... s'était désolant...*la cour n'est plus la meme on dirait... on marche sur des oeufs ici !*

puis elle regarda les gens quitter... certains plus offusqués que d'autres... elle secoua la tete et se concentra sur son interlocuteur

excusez moi, c'est fort inconvenant de ma part c'est que... enfin j'imagine que vous comprenez... je n'ajouterai rien de plus ! nous disions... oui ! donc vous êtes tout pardonné !

Elle esquissa un sourire, visiblement troublé par le spectacle navrant auquel elle venait d'assister !

Ventrue

L'entrée du Sénéchal et du Primogène Gangrel poussa d'Arcy à se détourner quelque peu de la Rose pour saluer ces derniers comme le veut l'étiquette, puis reporta son attention vers Luddmila, l'écoutant attentivement. Son attention fût à nouveau perturbée par l'esclandre dans le tryptique formé par le Sénéchal, le Primogène Gangrel et le nécromant. Son visage était fermé, et n'avait eu aucune réaction visible pendant le châtiment. Il se tourna à nouveau vers la Rose.

« Ravi d'entendre que vous n'en prenez pas ombrage, mademoiselle Luddmila. Décidément, les évènements semblent s'acharner pour nous empêcher de discuter. Je suis profondément navré de devoir vous quitter si vite, mais il faut absolument que je m'entretienne avec le Sénéchal. Voici ce que je vous propose: je dois rester quelques temps dans la capitale, Dès que j'en aurais fini avec mes impératifs, je me ferais un plaisir, si vous voulez bien, de vous inviter à dîner, ainsi nous pourrons faire plus ample connaissance…je l'espère dans une ambiance plus…sereine et en étant mieux entourés… »

Il sorti de sa veste une carte de visite qu'il tenait entre deux de ses doigts gantés. Il arbora un sourire navré, tout en s'inclinant poliment vers la Rose, lui tendant la carte.

« À très bientôt j'espère, mademoiselle Luddmila… »

Toréador

Depuis l'altercation, Mélissange ne cessait ,derrière son magazine, de dévisager Raphael Giovanni. Ce visage ne lui était pas étranger, mais ses pensées trop embuées par tout ce qui se passait dans la pièce et son arrivée rescente parmi les sien faisait qu'elle n'arrivait pas à pointer du doigt pourquoi ce visage l'intriguait.

"La donation de la tablette de Saqqarah !" Elle avait dit cela tout haut.

N'y tenant plus de rencontrer ce généreux donateur, elle rangea son magazine pour s'approcher de l'homme que tout le monde semblait fuir puis se racla doucement la gorge pour notifier sa présence, attendant que Raphael Giovanni en ait fini avec son interlocuteur.

[Attend que Raphael ai fini sa conversation et soit seul pour lui parler.]

Sétite (Toréador)

Luddmila, un peu décue de se voir encore jeter prit la carte tendue par le ventrue et sourit poliment... laissant a peine voir sa déception !

oui, a bientot...

la phrase resta en suspend puis elle salua ce qui visiblement était une soeur de clan (mélissandre) d'un geste délicat de la tête !

Ventrue

D'Arcy se pencha davantage vers la Rose pour lui chuchoter à l'oreille.

« Je dois bien avouer que je n'ai guère envie de vous laisser en cette…compagnie. Vous permettez que je m'assois à vos côtés ? Ainsi je verrais le Sénéchal passer et ne risque pas de le rater… »

Il se redressa, lui souriant franchement.

Sétite (Toréador)

Elle lui sourit gentillement, le revirement de situation, l'intriguait, l'amusait un peu aussi... pourquoi tout à coup cet homme était -il si peu pressé !? Elle lui fit signe de la main !

Je vous en prie, prenez place ! Elle est libre...

La rose pivota sur sa chaise pour être face au jeune homme. croisa ses jambes qui se dévoilèrent en totalitées.

Dites moi Monsieur D'arcy... pourquoi votre entretient si urgent ne l'est plus en cet instant ?

Ventrue

Il s'installa sans attendre.

« Merci mademoiselle Luddmila. Oh, urgence il y'a, mais il n'est pas non plus question de secondes, Je ne saurais néanmoins pas me permettre d'interrompre le Sénéchal alors qu'il est avec le Régent…je profiterais de son passage dans le couloir lorsqu'il se rendra vers son bureau pour le déranger, je ne suis pas prévu dans son emploi du temps…autant mettre cette petite disponibilité pour discuter avec vous…ancienne auteur vous disiez ? »

Le regard de d'Arcy restait obstinément caché derrière ses verres fumés, mais ne semblait pas pour autant lacher la Rose des yeux. Il parlait à voix basse, calmement, légèrement penché vers elle, comme si leur conversation ne concernait qu'eux.

Sétite (Toréador)

Elle se pencha un peu sur lui, ne laissant que très peu d'espace entre leur deux visages

oui... mais je ne suis pas un sujet bien intéressant ... j'aime les mots, c'est tout ! et je suis vilainement curieuse ! ... qu'est ce qui vous amène à Paris en ces temps troubles Monsieur D'Arcy ? vous étiez en manque d'exitation et il vous a soudainement prit désir de trouver des problèmes ? vous êtes un messager ? vous êtes venu retrouver votre amante ? Je vous en conjure, mettez fin à mon supplice et dites moi !

la curiosité était sincère, la rose était intriguée par l'arrivé de ce jeune homme dans une cité aussi catastrophée que l'était Paris à cet instant .

Ventrue

Il ne recula pas lorsque la Rose s'approcha.

"Mettre fin à votre supplice...chercheriez-vous à me tenter de me taire pour vous voir me supplier ? "

Il lui souria, moqueur, mais ne la laissa pas patienter plus que de raison.

"Ainsi vous seriez un sujet inintéressant ? Permettez-moi de ne pas vous croire...et pour tout vous dire, j'ai porté un message de ma hiérarchie à Son Altesse Sérénissime, dont je ne connais pas le contenu, désolé pour votre curiosité ! Point d'amante, ni d'envie de problèmes...mais j'ai bien peur de me retrouver impliqué dans la guerre...et probablement dès cette nuit. A votre tour...vous n'êtes pas la seule à avoir une envie irrépréscible de satisfaire votre curiosité..."

Il lui souriait, l'invitant à prendre la parole.

Sétite (Toréador)

insatisfaite de la réponse, la rose recula un peu et se calla dans le fauteuil...

ainsi donc Monsieur d'Arcy vous êtes curieux vous aussi...

Elle regarda la pièce puis son regard revint se poser sur le ventrue

j'ai toujours aimé cette cité, je suis venue en contempler la déchéance et profiter de ma vieille maison ... c'est tout ! Fournir un peu d'aide si l'occasion m'en est donnée !

*et retrouver l'envie d'écrire...* L'espace d'une seconde une impression de tristesse d'affichage, mais elle fut vite remplacé par un sourire

Ventrue

À son tour, il recula dans le fauteuil, ne se détournant à aucun moment du visage de la Rose. Ses mains se joignirent par l'extremité des doigts.

« Un si joli mensonge prononcé par une non moins jolie Rose… Allons mademoiselle Luddmila, l'on ne vient pas profiter de ses pénates en temps de guerre, et vous ne me ferez pas croire que vous puissiez avoir un côté à ce point morbide et attiré par la déchéance… Mais si vous voulez une occasion de vous rendre utile, je vous l'offre ! Venez donc avec moi à la rencontre du Sénéchal, je suis persuadé que vous pourrez aider à la restauration de la grandeur de notre Très Sainte Camarilla et de la ville lumière…Quels sont les dons sombres que vous affectionnez ? »

Il n'avait pas élevé la voix, et parlait toujours comme s'ils étaient à à peine quelques centimètres l'un de l'autre. Sa voix, calme et posée, se montrait enthousiaste à l'idée que la Rose puisse l'accompagner voir le Sénéchal.

Sétite (Toréador)

Les dons sombres qu'elle affectionnait... elle passa doucement sa langue sur ses lèvres... songeuse...

vous être vraiment très curieux... c'est comme demander l'age d'une dame ca ne se fait pas !

les derniers mots avaient été prononcés en riant

Je serais ravie de vous accompagner... mais à quel sujet souhaitons nous nous entretenir avec le "si charmant " sénéchal ?

Ventrue

«Mademoiselle Luddmila, je crains qu'en temps de guerre il nous faille à tous céder un peu de notre pré carré et faire fi de certaines convenances au profit du bien général. Voyez-vous, je fus autrefois militaire, et vais sous peu proposer mes compétences au Sénéchal. Si je me permet ainsi de vous poser une question quelque peu indiscrète, c'est pour tenter de vous trouver une utilité en nous présentant au Sénéchal. Il doit avoir fort peu de temps à lui, alors si nous pouvons déjà avoir trouvé le rôle qui vous sierait le mieux, cela permettra de gagner en efficacité. »

Il parlait quelque peu de manière paternaliste, comme si ce type de situation ne lui était pas inconnu. Il ne portait pourtant nul jugement, se contentant d'exposer sa vision des choses. Il avait sourit à la pointe d'humour lancé par la Rose, mais avait vite retrouvé un visage sérieux, et un débit mécanique.

Sétite (Toréador)

*c'est une impression ou... non il ne peut pas être a tenter de me faire la moral sur mes"devoirs " en temps de guerre... non c'est pas ca !" Elle garda le meme sourire poli et courtois, écoutant ce jeune prétentieux... après tout il serait pour lui évantuellement possible de prouver le bien fondé de ses prétentions...

j'ai été éduqué dans les sallons et les bibliothèques comme toutes dames de mon époque !

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