Une nuit en solitaire.

Voilà plus d'un an que Thibault à reçu le baisé de sa dame. Un an qu'il est mort et que pourtant il marche la nuit. L'apprentissage fut long et compliqué, comment accepter de tout perdre si facilement ? Certain vampire comprennent rapidement que le don n'est pas un cadeau.

La nuit froide entoure les passants de la place de l'Opéra, Thibault porte une cigarette à sa bouche afin de lui simuler un souffle. Avant de partir sa dame l'a invité à trouver le nouveau "dirigeant" de Paris. Sans lui dire où le trouver et qui c'était. Bref, le: ta renaissance fut arrangée avec ViIllon, tout ira bien... Ne le dispose pas vraiment à se sentir en sécurité.

En attendant il ne quitte pas la zone de "son clan", il est encore temps d'attendre et de voir ce qu'il se passera.

Après tout, Thibault ne c'est jamais senti en plus grande forme ni aussi bien, tout se passera bien.

Le péquin lambda se promène en groupe dans les rues, sans se douter des multiples prédateurs qui rôdent. S'il avait été prévenus, Thibault l'aurait-il crus ? Est-ce qu'un seul d'entre eux peut se douter de ce qui se passe ? Que des monstres sont en chasse ?

Tant de questions l'assaillent, tellement de chose étrange se déroule sous ses sens. Il fait froid, il le sait, il le voit. Quelque part il le sens, mais sans que cela ne le trouble, froid, chaud. Cela n'a plus la moindre importance désormais. Un vague picotement dans ses sens.

Les gens passent tout autour de lui, quelques épaules le percutent, quelques grognement accompagnent. Les oreilles aux aguets, chaque nuit il sent et ressent les tressautements de la vie autour de lui. Il peut sentir les vibrations du métro, il voit les couleurs et les traits des individus comme jamais à cette heure, il sent que chacun d'entre eux peut être sa proie.

Thibault cherche les siens, sa nouvelle famille comme il lui fut expliqué, mais comment et où trouver ceux dont-il ne connaît pratiquement rien ? Attiré par ses souvenirs, il entre dans une vielle boite de nuit où il traînait lorsqu'il était comme tout le monde. Le flot de musique l'assourdi le temps qu'il s'y habitus. Les clients dansent et boivent comme envoûté par une sorte de frénésie. Ils s'amusent, ils oublient un temps les difficultés de leurs vies.

Se fondant dans la foule il cherche un coin plus sombre pour observer son entourage. Il manque encore d'habitude, de savoir faire. C'est long et compliqué, mais chaque nuit cela devient plus aisé. Il finit par apercevoir un groupe très alcoolisé qui se disperse laissant quelqu'un seul. Thibault se lève près à tenter sa chance. Une première nuit en solitaire qui débute.

La musique envahit chaque recoin de la boite, les danseurs s'animant sous la frénésie des sons de technos. Les videurs détournent les yeux de la poudre qui circule. S'étant approché d'une femme isolée, laissée en retrait par les siens qui dansent, il a pus entamer la conversation et l'attirer dans une alcôve plus sombre.

Ils s'échangent quelques mots à voix basse, elle laisse tranquillement Thibault l'embrasser dans le cou entre deux mots, chacun des baisers la faisant frémir sous l'effet du fluide s'échappant de ses veines. Sentant la bête s'agiter sous le délice du sang, la bête qui en réclame toujours plus... Il se force à se restreindre, éteignant cette rage primal qui couve sous sa peau.

Encore un regret le ramène au passé, ce passé où il n'aurait pas simplement touché cette femme des lèvres, il l'aurait raccompagné ou ramené chez lui et ils auraient pus passer un petit morceau de route ensemble, ils se seraient levé tard dans la journée et la vie aurait été merveilleuse.

A peine se réveil t-il de son rêve qu'il se rend compte que quelques instants de plus et il lui retirait la vie. Est-ce cela donc la différence entre un Caïnite et un humain ? Juste un baisé mortel ? Peut être que cette faim insatiable est une présence qu'il n'entendait pas comme humain, mais qui était bien là. Une vielle amie qui se faisait discrète et qui ressort avec ses doutes.

La tête de la jeune femme s'affaisse contre son épaule, demain elle regrettera d'avoir abusé sur les bonnes choses en ne réalisant pas que cela biens d'autre chose, mais pourquoi rentrer sans elle ? Il pourrait la convaincre qu'il a une vie décalée, qu'il reste sagement le jour chez lui et que la nuit est à eux, mais le risque qu'elle ouvre les volets, qu'elle se rendent compte de quelque chose.

La faire rejoindre son monde ? Il a bien entendu parler des goules sans avoir réellement compris le processus. L'étreindre ? Cela semble plus qu'interdit, puis pourrait-il infliger son malheur à une autre ? C'est impensable, Thibault ne c'est jamais senti si seul, si étranger au milieu de la foule. En lui caressant les cheveux il réalise le lourd prix et tout ce qu'il a perdu. C'est une vie bien sombre.

La laissant s'endormir il se dirige vers la sortie, jouant des coudes pour s'extraire de ce marasme humain.

Sortant du gouffre l'air frais prend son visage à l'assaut. Rallumant une cigarette, un réflexe le force à reculer légèrement du briquet qui éclaire son visage plus coloré.

Une voiture de flic siffle à tout berzingue la poursuite qu'elle engage contre un quelconque criminel sans étonner qui que ce soit. Une bagarre éclate un peu plus loin, les gens changent de trottoir au lieu de porter secours à la victime, un véritable monde dénué de... De tout à vrais dire.

Quelques goutte commencent à tomber, Thibault resserre son manteau autour de lui et remonte son col, ce n'est pas qu'il risque de tomber malade, mais la sensation d'être trempé le gonfle toujours autant. Le bruit de ses rangers sur l'eau se fais plus fort en même temps que son pas s'accélère.

Au loin, il pourrait presque entendre les hurlements de monstre d'acier qui circule à la place de la Bastille...

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'Sang Humain' :
Une nuit en solitaire. Mini_46810675O

Les chats n'aime pas la pluie... Ça mouille ! De plus elle avait besoin de se nourir. Et si elle s'indroduissait par la grande porte chez un de ses humain qui sentait si bon ? Une idée naquit dans sa tête.

Tsuki se plaça dans le caniveaux, mouillé pour mouillé elle ne risquait plus rien et se mi à miauler de façon a faire fondre les cœurs les plus dure.

Un humain la prendrait pour la sauver de la rue, pauvre petit chat abandonné, et une fois qu'il dormirait elle n'aurait plus qu'a se servir sur le corps de son "sauveur".

Un homme sortait d'un bar, elle redoubla l'intensité de son chant pour qu'il la prenne en pitié.

Thibault marchait a belle allure avant qu’il ne réalise le miaulement qui déchirait la nuit. Un tableau bien pitoyable s’affichait devant lui, dans une ville rongée par l’indifférence un chat trempé glandouille dans un caniveau tout aussi loti de flotte se déversant dans les égouts.

Il était à deux doigts de faire demi tour et de laisser la bestiole à poile là où elle se trouve, mais il réalise alors que depuis un an, c’est la première fois qu’un animal n’est pas agressif envers lui. Peut être un signe indiquant que son cas n’est pas irrécupérable et que sa non vie ne se résume pas comme étant celle du prédateur ultime.

« Et bien alors le poilu ? Toi aussi tu traînes seul dans la nuit ? Qu’est-ce que je vais faire de toi !? »

Doit-il l’emmener chez lui ? Après tout un chat ça peut vivre la nuit… Un sourire idiot à la suite d’une pensée débile se fixe sur son visage. Gratouillant le chat au dessus de la tête il cherche un tatouage quelconque afin de voir si c’est un chat des rues ou un matou perdu. Il se détend au contact du poile, enfin un sentiment de quiétude s’installe en lui. Comme s’il s’apaisait enfin.

« Tu dois avoir faim… »

Il embarque le chat qu’il place sous sa veste, le corps ne transmet pas la moindre once de chaleur, mais au moins il est protégé de l’eau. Thibault reprend donc sa route, un chat contre lui. Il s’en retourne vers son quartier à la recherche d’un épicier ouvert de nuit afin de trouver de la nourriture à une boule de poile.

Ce duo improbable avance donc dans la nuit sous une légère bruine d’eau, le chat se faisant invariablement gratouiller le crâne par Thibault qui l’adopte à toute allure.

L'homme hésitait, il la regardait sans savoir trop quoi faire. Tsuki ne lâcha pas l'affaire, il se passa quelque chose, car...

*Ça fonctionne ! Il craque !*

Toute contente elle se laissa attraper par l'homme qui la prit dans ses bras et la mit au chaud contre son corps.

*Chaud ! Les humains doivent être chaud, sinon c'est qu'il sont mort... !*

Elle soupira intérieurement, la voilà prise au piège, un vampire ou pire venait de l'emporter... Elle était crispé et ne pensait qu'à fuir le danger dans lequel elle c'était mise. Mais... Elle se mit à ronronner... L'inconnu lui grattait la tête et son corps réagissait en conséquence.

Le petit être se mit à vibrer intensément, puis d'un coup se crispa sortit ses griffes qui se plantèrent dans la peau de son "sauveur".

Tsuki se débattait dans le blouson où elle se sentait enfermé. Il la lâcherait il fallait qu'il la lâche !! Elle voulait courir sur les toits de Paris, jouer avec d'autres chats, plus aller avec cet humain froid, mort... Peut être dangereux, ne faire confiance à personne. Fuir, fuir.

Alors que Thibault la gratouillait avec affection, la petite boule de poile changea brusquement de réaction, le doux ronronnement affectueux et gentil ceda soudain place à un torrent de coups de griffes et de violence. Plus que surpris par cette situation il lacha un gros:

"SALOPE !"

Il pris fermement la peluche folle furieuse par la peau du cou, en essayant de ne pas lui faire trop mal.

"Si t'es la rue, la boue et l'eau tu vas être servis."

Alors que l'idée lui traversa l'esprit de la balancer contre un mur en béton, il se ravisa et posa délicatement la merdounette sur le trottoire.

"Casse toi maintenant, puisque je t'emmerde tellement !"

Laissant l'ignoble boule de poile sur son trottoire il reprend sa route se dirigeant vers le sud.

Il criait, elle avait peur. Très peur ! Quel idée lui était il passé par la tête !

L'homme l’attrapa par la peau du coup comme le faisait son sire quand elle était encore insouciante et faisait des bêtises. Elle avait fait une bêtise et s'en retentissait déjà. L'idée était bonne a la base, mais il fallait mieux choisir ses victimes à l'avenir.

Les quatre pâtes tendue et crispé elle s'attendait au pire, car elle sentait la fureur en lui, ce n'était pas un humain, c'était un être ignoble qui avait tenté de la kidnapper et de... Non il n'avait fait que vouloir l'aider et s'était énervé lorsqu'elle l'avait griffé. Alors qu'elle réalisait son erreur elle s'affaissa tel un chiffon sans vie. Lorsqu'il la posa sur le trottoir humide elle regrettait déjà le petit nid sec dans le blouson.
Spoiler:

Quelle tristesse... La queue entre les pâtes elle le regarda, il allait partir et la laisser, elle petite boule de poil trempé sur un trottoir trop grand pour elle...

Thibault commençait à fulminer sous les assauts du miteu matou ! Un coup de pied, un simple petit coup de pied, un coup et le chat irait valser contre un mur. Il serait alors débarasser de cette espèce de raton d'égoût avarié et purulent de... Purulent d'air mignon et fragile.

"Espèce de grosse merde ! Je te désteste !"

Pris de nouveau en pitié par la peluche miteuse qui trainait devant lui, il l'a repris par la peau du coup d'un geste vif.

"Toi ! Si jamais tu recommence, c'est pas sur le trotoire que je te lache, mais dans une fontaine boueuse et glacée !"

Il reposa donc le pelucheu contre son torse, sous la cuir du manteau.

"Qu'est-ce que je vais pouvoir faire d'une saloperie tel que toi ? Avant d'en trouver la réponse je te ramène chez moi..."

Thibault reprend donc sa route, alors qu'il se dirigeait sans le savoir vers le territoire Gangrel, il fait demi tour, s'arrêtant à un marchand idiot afin de trouver la pitance de la microbette.
Ils finiront bien par arriver à son refuge, pour peu que pelucheu ne l'emmerde plus !

Même un vrais chat qui ne comprend pas les mots humain aurait comprit qu'il allait falloir se tenir à carreaux si il ne voulait pas que ça barde. Sans oser bouger un poil elle se laissa attraper. Elle, elle comprenait et ça la faisait rigoler de le voir partagé entre l'envie de l'étriper et celle de l'adopter.

Finalement pour un monstre il était plutôt gentil, en plus il lui parlait c'était plutôt pratique pour le comprendre et elle n'avait pas besoin de le faire sous cette forme.

"MiaaAaa..."

Toujours un peux crispé elle se laissa porté à l'intérieur du manteau, elle n'avait pas vraiment voulut être reprise par l'inconnu, mais puisque c'était le cas elle s'en accommoderait et trouverait le moyen d'en tirer du bénéfice. Peut être que sont sang de non humain était comestible ?

*Tien il s’achète à mangé pout ce soir, il ne mange pas les gens. A moins que se soit pour moi ?! Beurk...*

Où allaient ils ?

Ils arrivaient tout deux devant un immeuble haussmanien du 9e, celui-ci s'implantait parfaitement dans le quartier, bien entretenu. Thibault Composa le code à l'abri de regard indiscret avant d'ouvrir la porte d'entrée. Il se dirigea immédiatement vers un escalier qui lui permis de commencer à détendre en direction du sous sol, avant de bifurquer sur une porte bien plus réscente.

Ils se retrouvèrent tout deux dans un sousplex bien organisé. L'avantage de ce type d'appartement est qu'il n'y a qu'une source de soleil potentiel, il était donc plus aisé de se cacher de l'astre du jour. Pour en sortir en cas de problème... Il est à la hauteur des caves.

Une fois la porte refermée il laissa se balader le chat et entre ouvrit une lucarne pour que le chat puisse se casser à son aise et faire ses besoins dehors.
Il se dirigea dans la cuisine afin de sortir de quoi lui déposer la barbaque. Il alla rapidement choper le matou pour le foutre devant l'assiète et le gratifier d'une gratouille.

"Qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre maintenant ? J'ai trainé toute cette partie de la nuit à essayer de trouver un vampire et je n'en ai tiré pas le moindre résultat.
Tu t'en fou toi, le chat, en attendant je perd mon temps ! Si tu parlais tu pourrais au moins m'aider à trouver quelqu'un..."

Il alla dans une armoire afin d'en tirer une carte qu'il posa sur la table du séjour.

"Bon ! On reprend... J'ai du rater quelque chose, des coins anciens, a grande valeure et permettant de vivre caché... Putain de bordel de pute de borgne... On est dans Paris ! Chaque coin de rue à la con ferait plus que suffire."

Il éclata la tronche à une mouche qui se balladait, faisant trembler toute la table.

"C'est à croire que je suis le seul dans cette ville de merde !"

C'était plutôt sympa cher se monstre... Tsuki fit le tour curieuse. Elle renifla un peux tout et farfouilla sans se soucier d'être impoli. Soudian il la porta et la posa devant une assiette de viande.

*Beurk !*

Elle se détourna rapidement de l'assiette et l'écouta lui parler. Pourquoi cherchait il un vampire ? Pour le tuer ? Elle rigola à ses injures rigolotes et fini par comprendre qu'il était lui même un vampire. En proie à un doute elle se demandait s'il était dangereux pour elle de répondre en reprenant forme humaine...

Le petit chat alla dans la salle de Bain et une enfant en ressortie drapé dans une grande serviette qu'elle avait trouvé dans l'armoire. Le tissu la couvrait casiment complétement seuls ses pieds nu dépassait en bas. En haut ses long cheveux noir cascadait le long de son visage.
Sur le qui vive elle était prête à se transformer à nouveau afin de passer par le soupirail de la pièce.

Elle ne parla pas attendant la réaction de l'homme.

Spoiler:

Le membre 'Tsuki' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 10, 5, 9, 2

Alors que Tsuki sortait de la salle de bain se montrant dans sa véritable forme à Thibault, celui-ci sursauta sur ses pieds tout en fronçant ses sourcils. Mêlé de colère de surprise et d'incompréhension il détailla Tsuki.

"Qui êtes vous et que faites vous là ? Et puis comment êtes vous entrée ?"

Les yeux du vampire mitraillèrent la pièce, était-ce une petite fille étant entrée par effraction ou en douce ? Ou encore un danger plus gros ?

Tsuki pouvait lire suffisamment facilement en Thibault, il se faisait plus de reproche que focaliser ses pensées sur une agression, toutefois il semble aussi prêt que possible à gérer le pire.

Il se passe la langue sur les crocs.

Il encaissait plutôt bien la chose pour le moment... Sans doute est ce grâce à son aspect d'enfant...

"Tsuki, le chat que tu as recueillie."

Elle marqua une pose et sembla redécouvrir l'appartement, on ne voyait pas tout a fait les même choses dans la peau d'un chat... Puis son regard se reporta sur l'homme en train de se lécher les crocs. Elle précisa.

"Je suis un chat, mais tu voulais un vampire, alors je suis devenue vampire... Et toi t'es qui ?"

Elle pencha la tête pour écouter. C'était bizarre d'être a nouveau dans un corps humain... Cela faisait si longtemps et elle le faisait si rarement que sa forme naturelle lui semblait être féline.

"Le chat que j'ai !?"

Thibault attrapa la première chaise qui était à sa portée. Il en arracha un pied en bois sans aucun effort afin d'avoir de quoi mettre en torpeur Tsulki si celle-ci se transformait en ennemi, avec un autre Caïnite, l'on est jamais trop prudent.
Il se concentrait sur Tsuki, il étudiait, essayant de trouver l'ensemble des possibilité qui s'offrait à lui.
Dans un grognement de mécontentement pour s'être fait piéger aussi facilement par le premier venu:

"Je suis un Brujah. Je m'appel Thibault. Si je comprend bien, tu dois être une Gangrel, c'est ça ?"

Les mots était sec et son expression cassannte, alors qu'il avait eu une poussée d'affection immédiate pour le chat, il se retrouvait à se sentir menacé par le même être.
Quel idiot avait-il fait, à l'avenir il serait plus prudent.

La peur envahi ses veines il fallait partir ! Il avait cassé une chaise pour faire une arme ! Vite se transformer en chat et sortir par la fenêtre. Un instant Stuki regarda dans cette direction, mais l'homme pris le temps de se présenter, il s'appelait Thibaut, on ne peux pas être méchant avec un mot comme ça. Dans le doute elle recula d'un pas. Elle se fit encore plus petite et se plaqua dos au murt.

Elle fit un signe affirmatif de la tête pour répondre à la question de son hôte.

Que lui était il passé par la tête d'être venue avec un non humain alors qu'elle voulait chasser ? Et pourquoi avoir prit forme humain pour parler si c'est pour ne rien dire ?

"heu..."

Il fallait parler pour montrer sa bonne volonté.

"T'viens d'arrivé à Paris?"

Thibault était furieux, furieux contre lui-même, contre sa bêtise, sa niaiserie, contre le fait de s’être laisser avoir si facilement. Pour qui sait suffisamment voir il est évident que la rage qui forme son visage est tournée vers lui-même, les sourcils froncés, la bouche indécise et le regard néanmoins vague.

« Non, ça fait plus de 20 ans que je vie à Paris. Mais heu quoi ? Heu oui, heu merde ? Tu es quoi et pourquoi est-ce que tu m’as fais t’amener ici !? »

Il prenait grand soin à garder ses distances avec Tsuki, il se souvenait parfaitement de la mise en garde de Tyler, ne pas faire confiance à qui que ce soit, moins ils sont normaux plus ils sont dangereux, et un vampire ressemblant à une enfant ce n’est pas normal, s’il sont dans ton refuge… Change de cachette.

En attendant il était quand même coincé avec Tsuki juste à côté de lui, elle aurait pus lui faire du mal bien plutôt, elle aurait pus le prendre par surprise alors qu’il la tenait contre lui, elle aurait pus, mais elle n’a pas.

« Et qu’attend tu de moi ? »

Il se calma.

Tsuki ne savait plus sur quel pied danser il était énervé, mais ne semblait pas lui vouloir de mal, tout comme elle il se méfiait de l'inconnu. Sans bouger d'un poils elle poursuivie la conversation de sa petite voix fluette.

"T'as dit que tu a cherché un vampire tout le nuit et maintenant que t'en trouve un t'es pas content. C'est moi qui devrait ne pas être contente, j'cherchais un humain pour manger et j'ai trouvé un vampire."

Elle fit une petite moue boudeuse pour marquer ses paroles.

*Pi d'abord si ça fait 20 qu'il est à Paris pourquoi il connait pas de vampires? MENTEUR ! *

A présent Tsuki se méfierait de chaque parole de Thibaut pour en tirer la vérité il allait falloir faire attention.

Visiblement Tsuki est venus à lui afin de répondre à son problème, Thibault se détend donc et balance au loin son morceau de bois. Autant donner un peu de confiance tout de même.

Afin d'éviter tout problème il ferma la "fenêtre".

"Ma Dame m'a laissé il y a quelques temps ici me demandant de "poursuivre ses affaires". Je ne vais pas arriver à grand chose si je reste seul dans mon coin. N'ayant jamais eu à me soucier d'autres vampires par le passé je débarque et je ne sais pas trop par où m'y prendre."

Thibault se tira une nouvelle chaise pour se poser dessus, il faut dire que le vampire intelligent évite l'effort inutile.

" Maintenant que les présentations sont faites, et vus que vous sembliez prête à répondre à mes questions... Puis-je vous en poser ?"

A partir du moment où Thibaut ferma la fenêtre Tsuki se mit a "danser" d'un pied sur l'autre de toute évidence elle était mal à l'aise...

"Je... J'aime pas être enfermer... J'suis toujours dehors sur les toits, là c'est une cave... Tu peux r'ouvrir ça ?"

Elle montra du menton le soupirail.
La gamine était un peux gêné que tout a coup l'homme se mette à la vouvoyer, elle continua dans sa lancé avec le tutoiement, mais seulement un fois que la fenêtre était a nouveau ouverte. Aucun risque qu'il ai froid si c'était un vampire.

"Pour les question j'veux bien mais j'sais pas grand chose... A part s'qui s'passe dans la rue."

"Oui bien entendue, mais j'aimerai que l'on change de pièce une fois fais. Je vous invite à aller dans la cuisine où dans la chambre. J'aimerai éviter autant que faire se peut qu'on ne vienne pas nous voir pour avoir entendu quelque chose d'imprévus."

Il s'exécuta donc et r'ouvrit le soupirail, puis en attendant de savoir si elle acceptait de changer de pièce il repris la conversation, de plus en plus à l'aise.

"Vous ne savez pas qui dirige ? Les instances de la famille par exemple et peut être où les trouver ?"

Tsuki hocha de la tête à contre cœur... Elle ne s'enfermait que pour dormir, le suivre loin de la fenêtre ouverte était une torture pour elle et de toute façon elle ne connaissait pas les réponses à ses questions...

"J'sais pas." Répondit elle en haussant les épaules.

"J'connais Thomas c'est tout."

Thomas dont elle n'avait eu aucune nouvelle depuis un bon moment... Pourquoi ne venait il plus la voir ? La pauvre mioche ignorait qu'il était mort... Il ne pouvait plus grand chose pour elle, et elle ne pouvait pas grand chose pour Thibaut.

Thibault regarda l’heure et fit la moue. Il se frotta le menton de sa main droite tout en commençant les cents pas. Thomas… C’est bien peu dans ce monde un Thomas. Et cette Tsuki, c’est comme s’il avait une petite fille devant lui ayant toujours une innocence enfantine.

« Le jour va bientôt se lever… Vous pouvez passer la journée ici si vous le désirez, il y a bien suffisamment de place pour nous deux. Si vous désirez partir, avant de le faire, pourriez-vous m’indiquer qui est ce Thomas et où puis-je le trouver »

Thibault se remis à marcher un peu partout dans la pièce. Il s’arrêta devant Tsuki posa sur elle un regard inquisiteur.

« Tsuki, qui ou qu’êtes vous réellement ? Je ne peux croire à une simple petite fille étreinte depuis quelques mois… »

Tsuki hésita, pourquoi ces questions ?

"J'suis un chat qui peux prendre forme humaine... rien de plus."

Elle haussa les épaule d'un air impuissant.

"Et j't'ai dit j'sais rien de plus pour Thomas."

Elle regarda en direction de l'autre pièce où se trouvait la fenêtre ouverte.

"J'serait où venir si je veux t'voir. A plus !"

Elle partie en deux trois bonds sans aucune autre forme de procès.

[sortie vers de nouvelles aventures ! ]

Spoiler:

» une vieille amie de la nuit
» nuit sombre
» Une nuit à rallonge
» Un autostoppeur de nuit.
» Première nuit au Narcisse

Une nuit en solitaire.

Une nuit en solitaire.

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