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 Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny

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Monsieur d'Arcy
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Monsieur d'Arcy


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MessageSujet: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 10:50

Ils venaient de quitter le Louvre bras dessus bras dessous, évitant le parking, où les gyrophares nimbaient de bleu les vieilles pierres. Ils marchèrent quelques minutes en silence jusqu’à rejoindre la limousine de la Primogène. D’Arcy avait ouvert la porte pour que Lou puisse grimper à bord du véhicule. Une fois installée, il fît le tour du véhicule pour monter à bord. il venait de terminer une phrase en baragouinant entre ses dents avant de s’installer, silencieux.

Elle monta dans la voiture sans un mot, devant réfléchir à cette fin de nuit bien plus qu’elle ne l’avait prévu. Elle détache sa queue de cheval qui lui serrait trop les cheveux puis regarde Auguste avec curiosité.

“Un problème monsieur ?”

Il était installé en face d’elle et il avait l’air mécontent. Pas que ça inquiète Lou, son humeur elle n’en avait rien a faire pour le moment, peut-être cherchait-elle juste un pretexte pour se mettre elle aussi de mauvaise humeur.

Il mit une seconde ou deux avant de réagir.

* Usurpateur de malheur…j’aurais ta peau au même titre que j’aurais celui de cette fieffée salope ! On ne manque pas de respect à un Roy impunément ! Et on se joue encore moins de moi ! Ça va être long, difficile, mais jouissif, oh oui nous allons apprécier, tu peux en être certaine, chienne ! Tu n’auras que ce que tu mérites ! Quant à toi Régent…je te mettrais à mes pieds, d’une manière ou d’une autre, mais tu m’obéiras ! *

« hmmm ? ». Il redressa son regard perdu sur les motifs du siège en face de lui, pour se focaliser sur Lou.

« Non Primogène…enfin…disons que je n’apprécie guère le Régent et…que nos relations sont loin d’être cordiales. Décidément ce clan me débecte ! Cet imbécile a osé être irrespectueux envers vous, qui plus est ! »

Sa voix grondait d’une colère difficilement retenue.

Lou hausse un sourcil surprise de découvrire l’animosité d’Auguste envers ce clan. C’est donc avec un petit sourire sadique qu’elle lui annonce la joyeuse nouvelle.

“A l’avenir gardez donc votre avis sur le clan Trémère bien au fond de vos pensées, car nous leur devons une dette et que le clan m’a chargée de la leur payer....”

Elle regarde Auguste droit dans les yeux, froidement en attendant qu’il réagisse.

* Mais vont-ils une nuit cesser ces parasites ? *

« Fantastique ! Ne comptez pas sur moi pour faire affaire avec ces… »

Lou fronce les sourcils et ne laisse pas finir, elle le coupe sechement.

“Vous ferez ce que bon me semble monsieur et je me passerais aussi de vos commentaires sur la question.”

* Hors de question que tu me charges de ça…je ne peux pas. *

« Non ! Tout ce que vous voudrez mais pas ça ! »

Lou commence à être agacée par le comportement de son cousin, son regard se fait bien plus glacial, elle décroise ses jambes et se rapproche de lui, en posant un de ses talons sur le bord du siège entre les jambes d’Auguste.

“Vous allez cessez de jouer l’enfant, ce n’est pas vous qui aller devoir tracter avec eux, mais moi. Je ne vous demande qu’une chose................ La fermer et rester un bon petit soldat, est-ce clair ?”
« Un enfant ? »


Dernière édition par Monsieur d'Arcy le Sam 1 Sep - 11:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 10:55

* Mais elle se fout de ma gueule elle aussi ? Bordel Lou…tu juges sans avoir la moindre idée ! *

Il éclata de rire.

« Vous rendez-vous compte au moins de leur opportunisme ? Ils se fichent de tout et de tout le monde, et n’agissent que dans leur propre intérêt. Ils ne sont membres de la Camarilla que parce que ça les arrange, et pas parce qu’ils en soutiennent le bien-fondé ! Ce sont des parasites ! Des menteurs, des voleurs ! Mais puisque madame veut que je la ferme, soit, vous ne viendrez pas vous plaindre ensuite d’avoir été manipulée et utilisée ! »

* Manipulé et utilisé…si elle savait ce dont ils sont capables… *

Lou reste calme malgré les propos de l’homme, un sourire toujours sur ses lèvres. Elle prend un air de réflexion intense alors qu’elle énumère les qualités de ce clan.

“Opportunistes......Menteurs............. Voleurs............Mais vous avez trouvé chaussure à vos pieds Auguste, comment faites-vous pour ne pas aimer votre reflet ?”

* Pour qui te prends-tu femelle ? Tu ne sais rien de moi ! Seul le résultat compte, mais ça bien sûr tu ne le comprends pas ! *

Son visage se déforma par la colère tout en la regardant. Son bras droit se leva, sa main se tendit comme prête à s’abattre.

« Je…ne…vous… »

Sa main s’abattit sur son propre visage, et à en croire le bruit, la baffe n’avait rien de simulé.

Il semblait la regarder, son visage dorénavant indescriptible.

* Reste calme, ne fait pas ça…cela ne t’a valu que de les perdre toutes… *

« Je…pardon, Lou… »

Sa voix était monocorde, tendue.

Lou avait subitement reculé dans le fond du fauteuil un bras levé pour parer le coup qui ne vient pas. Le bruit de claque lui fit relever les yeux sur l’homme à la fois surprise et effrayée. Elle resta quelques secondes à regarder l’homme, lui laissant le loisir de voir s’opérer le changement de couleur de ses yeux qui de vert passèrent à jaune vif, comme s’il regardait les yeux d’un animal.

* Qu’est-ce que c’est que ça, encore ? *

“C’est comme ça que vous procédez Auguste ? Elles n’obéissent pas alors vous les battez ?”

Sa voix était calme, mais une colère sous jacente pouvait s’entendre.

Il s’effondra dans le fauteuil, glissant le long du dossier, s’arrêtant quand son entrejambe se trouva en contact avec la chaussure de Lou. Il mit ses mains sur sa tête, les doigts entrecroisés. Avait-il seulement les yeux ouverts ? Il resta silencieux. S’agissait-il là d’un aveu ?

* Lou…ne te rends-tu pas compte que si cela avait été une autre j’aurais déjà été incapable de me contrôler ? Bon Sang…tu es la seconde en 90 ans qui m’aide à la canaliser…je ne peux pas laisser passer cette chance…ou bientôt je ne serais plus. *

« Que voulez-vous entendre, grande sœur ? Vous voulez vraiment tout mettre sur le tapis ? »

Il se redressa, approchant son visage du sien.

« Alors, on parle de tout ou on garde la merde pour soi ? »

Un grondement sourd est menaçant sort de la gorge de la Primogène. Cette fois le regard ne laisse plus de place à une autre possibilité, un loup l’habite. Rapidement elle retire les lunettes de l’homme et le repousse sur le fauteuil, venant s’asseoir sur ses genoux.

“On ne bouge plus, Auguste.”
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MessageSujet: Re: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 10:57

Elle regarde cet oeil unique avec son regard de loup, sans rien faire, lui laissant le temps de s’apercevoir qu’il ne pouvait plus bouger de sa propre volonté. Elle approche enfin son visage de lui comme il venait de le faire.

“Tu veux toujours partager mes petits secrets ?”

Il avait hésité entre le respect qu’il lui devait, la faire taire, la repousser, l’entourer de ses bras maintenant qu’elle était contre lui, tout contre lui…le temps qu’il se décide, il avait été incapable du moindre mouvement. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre ce qui s’était passé…c’était un don de leur Sang…elle avait osé…mais n’était-ce pas un juste retour des choses ? Elle avait osé ! Quel culot ! Quel caractère ! Cette femme était décidément…unique.

* La sale petite traînée, tue-là cette salope ! Elle a osé, fait-lui payer ! *

* Tais-toi, tu t’étonnes encore qu’elle veuille se protéger de nous ? Tu me pousses à agir comme un monstre ! Par ta faute nous sommes vulnérables, elle pourrait nous détruire sur le champs…si seulement tu me laissais avoir un comportement digne…cela nous éviterait de tels risques ! Ne comprends-tu pas que son pouvoir peut nous permettre d’améliorer nos nuits bien au-delà de ce que tu te bornes à imaginer ? *

L’œil de d’Arcy eût un trésaillement suivi de plusieurs clignements de paupières pendant lesquels sa pupille cherchait visiblement un échappatoire…qu’il ne trouva pas. Il fini enfin par regarder à nouveau Lou dans les yeux. S’agissait-il de colère ? de défiance ? de respect ? de gratitude ? Impossible à dire…son visage était figé, la couleur de son œil immuable…

Tout était allé beaucoup trop vite, beaucoup trop loin, mais maintenant qu’il était là, coincé sous son corps, la louve demandait son dû. Lou fixait l’oeil de d’Arcy avec le regard du prédateur. Elle recule et s’installe un peu mieux sur les genoux de l’homme. Tranquillement elle desserre la cravate pour finir par la retirer. Il fallait contenter la louve sans déraper, alors elle sort son poignard qui était resté logé dans son dos toute la soirée. Elle le montre à d’Arcy avec un sourire énigmatique. Puis elle fait sauter les trois premiers boutons de sa chemise avant de se pencher sur son oreille pour lui murmurer:

“Je suis née dans les année 1900 Auguste et les femmes devaient se taire la plupart du temps, on m’a appris à en faire de même............ Tu les as connues aussi comme ça ?”

* Exact… *

* En ce temps-là au moins elles savaient qui était le maître, la fermer et obéir ! À quelques exceptions près…n’est-ce pas Louis ? Heureusement que j’étais là pour te sauver ! *

* Tu parles ! Tais-toi et laisse-moi si tu veux que nous ayons une chance de survivre à ta bêtise ! *

Elle fait sauter un autre bouton, profitant pour passer la lame sur la peau sans le blesser. Elle rêve de planter ses ongles mais préfère se concentrer de nouveau sur son visage.

“Tu sais qu’elle est la différence entre les humains et les loups ? C’est qu’une meute passe toujours avant l’individualité.”

* La meute c’est notre Famille Lou ! *

Elle avait beaucoup de mal à se contrôler, l’envie et la peur de lui montrer sa vraie nature se disputaient. Doucement elle se rapproche de nouveau sur lui pour venir renifler son cou, puis soudainement elle le lui lèche.

« Ne fait pas ça Lou, ce serait ta perte ! » réussi-t-il à articuler la machoire serrée.

* Non Lou ! Pas ça ! Je ne veux pas être la cause de ta destruction…pas toi, pas encore ! *

* Je suis sûr que nous pourrions écraser sa volonté Louis ! Vivre en elle ! *

* Pour être pourchassés ? La belle affaire… *
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MessageSujet: Re: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 11:00

Lou recule encore tout en posant sur l’homme un regard d’incompréhension. Il avait peur, cela lui plaisait beaucoup, mais ce n’était pas assez. Elle voulait qu’il ait bien plus peur que ça, elle voulait qu’il tremble, qu’il la craigne, mais une autre voix lointaine lui réclamait de s’arrêter. Lou cligne plusieurs fois des yeux, le jaune disparaissant au fur est à mesure de son regard. Enfin ayant les idées plus claires elle se reconcentre sur Auguste.

“Vous voyez, il y a bien plus dangereux qu’un trémère.”

* Permet-moi d’en douter…tu n’as pas idée de ce dont ils sont capables ! *

Elle n’avait toujours pas relaché son emprise sur l’esprit de l’homme, mais déjà il pouvait sentir le haut de son visage lui appartenir de nouveau.

Il secoua la tête deux ou trois fois, comme s’il espérait pouvoir étendre sa liberté, avant qu’il ne se mette à parler. Sa voix était chevrotante, le ton stressé, un peu haut-perché.

« Un partout ! On pourrait essayer de se calmer ? Merde Lou, j’ai crû que tu allais me bouffer ! »

Lou fait un sourire à Auguste, un sourire qui voulait dire qu’il était passé à un cheveu que la bête ne prenne le dessus.

« Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête ? Que tu me domines passe encore, mais tu étais à deux doigts de me diabler ! Merde, tu as envie de creuver à ce point ? Et bien pas moi ! Et le clan n’a certainement pas besoin de ça ! Ni de te perdre, ni moi, d’ailleurs. Nos Traditions Lou, n’oublie jamais nos Traditions ! »

Elle était toujours assise sur l’homme, jouant avec son poignard le faisant passer sur sa peau d’un geste machinal. S’il avait su ce qu’elle en pensait de ces Traditions, mais elle resta là sans un mot. La louve avait relaché la pression, mais Lou elle ne voulait pas relacher Auguste, elle en avait simplement assez de son comportement.

« Lou…arrête…je t’en prie ! Ne fais pas cette bêtise…tu es plus forte que ça. »

Il la regardait franchement, de toutes façons il était déjà sous sa coupe, cela ne pouvait être pire. Son visage s’approchait lentement d’elle tandis qu’il parlait…il n’aurait de toutes façons pas pû lui faire grand mal dans ces conditions.

« Ne te laisse pas emporter…tu es l’âme de notre Famille Lou, que ferais-je sans toi ? »

Le poignard de Lou défait habilement un autre bouton de sa chemise pendant que la primogène regarde l’oeil d’Auguste un sourire malsain sur le visage.

“Qui a dit que je me laisse emporter, là ? Il ne t’est pas venu à l’idée que je pouvais en avoir assez que tu ne me respectes pas ? Je pourrais simplement avoir envie de te punir comme il se doit ? Après tout j’en ai le droit.”

« D’accord, d’accord ! Tu es calme…ça me rassure. Mais tu te trompes…je te respecte bien plus que tu ne le penses…quant au reste je suis ton débiteur…demande-moi ce que tu veux. »

Sa voix était morne, quelque peu abattue même. Mais il n’avait cessé de la regarder, sans faillir.

Lou ricane, pensant qu’il avait encore le culot de croire qu’il pouvait dominer même maintenant. Elle fait sauter les derniers bouton de sa chemise, puis en écarte les pans.

“Je ne n’ai pas à demander Auguste, je n’ai qu’à prendre.”

« Rigoureusement exact Lou…mais cela serait pareil sans aucune contrainte de ta part. »

Non, ça ne serait pas pareil, pas pareil du tout. Il devait pourtant le savoir lui qui à l’habitude de prendre sans demander. Son poignard entaille juste un peu sur la clavicule.

« On n’obtient pas le respect par la crainte ou la douleur Lou…tu as déjà le mien bien que tu ne me crois pas…tu n’as pas compris comment je fonctionne…l’inverse est sans doute tout aussi vrai…et si tu espères me soutirer des cris de douleur avec ça…tout ce que tu finiras par obtenir c’est ma colère…et ce n’est vraiment pas ce que je veux. »
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MessageSujet: Re: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 11:02

Lou recule un peu une moue mécontente. Il fallait qu’il ai quand même le dernier mot, même alors qu’elle pouvait le tuer. Elle prend un air désolé en se penchant sur lui de nouveau. Lentement il sent la lame de son poignard s’enfoncer entre ses côtes. Millimètre par millimètre.

Il n’avait pas cessé de la regarder. Il ne la défiait pas…quoi que…mais elle avait gagné et il le savait…même si ce n’était guère évident de l’accepter. Il fronça les sourcils lorsqu’elle s’approcha. Son œil s’écarquilla lorsqu’il senti le métal mordre sa chair, comme s’il ne pouvait croire qu’elle l’ait réellement fait. Il le ferma ensuite, comme s’il cherchait à lutter contre la douleur que la lame faisait naître en lui. Au fil des millimètres, la tâche semblait de plus en plus ardue, son visage laissait transparaître la douleur, sa machoire se crispait, mais il n’avait toujours pas émis le moindre son. D’un coup, alors qu’elle commençait à se dire qu’il faudrait bientôt qu’elle tourne la lame dans ses chairs car arrivant presque à la garde, il courba l’échine, un râle de douleur commençant à se faire entendre.

Lou, qui était totalement penchée sur l’homme, souriait. Lentement, elle retira la lame, pendant qu’avec sa langue elle vint lécher le bord de sa lèvre à lui.

Elle pouvait le sentir tendu comme un arc, sa lèvre tremblait tandis qu’elle faisait ressortir la lame avec une lenteur malsaine. Les gémissements qu’elle lui soutirait n’avaient rien d’une partie de plaisir. Une fois la lame sortie, il sembla se décontracter presqu’instantanément, mais l’effort avait eu l’air de lui coûter, à en croire le basculement en arrière de sa tête, dévoilant sa gorge. Il n’avait toujours pas rouvert son œil.

Lou relève son poignard et le regarde quelques instants, elle fit une grimace à mi chemin entre le dégout et la surprise, sans se préoccuper plus de l’homme. Il pouvait bien avoir quelques secondes de répit. Elle finit par le regarder de nouveau un masque de neutralité impeccablement fixé sur ses traits. Elle finit par poser ses doigts sur la plaie béante.

Sa tête se redresse, l’œil ouvert la cherchant avant de se fixer sur elle, puis ne soutenant pas son regard, il glisse vers le sol, avant de se refermer, se préparant probablement à de nouvelles souffrances.

Lou s’arrête dans son élan, se penche plus près de son oreille, pour murmure.

“Vas-tu arrêter de me traiter comme tu as traité toutes les femmes que tu as connue ? Ou est-ce que je continue ?”

Il releva son regard vers elle, le visage fermé.

« J’arrête Lou, j’arrête ! »

Un haussement de sourcil surpris s’inscrit sur son visage. Cela avait été trop facile, au point qu’elle se demanda s’il ne mentait pas. Elle plongea ses doigts dans la plaie l’écartant par la même occasion.

La manœuvre lui arracha instantanément un cri de douleur bien plus convaincant que ses précédents mots. Ses mots sortaient avec difficultés, la voix tiraillée par la douleur.

« Arrête Lou ! Ma considération pour toi est sans commune mesure avec les autres… »

Son œil essayait de rester concentré sur elle, mais il se crispait régulièrement sous l’effet de la douleur, ses lèvres déformées par les sensations désagréables qu’elle lui infligeait.

“Pourquoi ai-je du mal à te croire ?........... Ah oui manquement de respect multiples, utilisation de disciplines....”

Lou retire ses doigts et vient prendre le menton d’Auguste sans douceur pour l’obliger à garder la tête droite, étalant ainsi son propre sang sur son visage
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MessageSujet: Re: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 11:03

Après un râle de douleur lors du retrait de ses doigts, d’Arcy reprend la parole.

« Je peux tout t’expliquer Lou. Quand je suis venu à ton bureau sans frapper, je voulais que tu comprennes que je n’étais pas n’importe quel Nouveau-Né…quand j’ai usé du don de Présence sur toi, c’est le seul truchement que j’ai pû trouver pour tromper ma bête qui voulait que je te tue… »

“Et tu penses que cette excuse est valable...... Je dois être la seule à me contenir, pendant que toi tu craques.”

« Je ne dis pas ça Lou…mais au fil des années il m’est de plus en plus difficile de la contenir…je ne suis pas la noblesse du Clan des Roys…je suis celui qu’on utilise pour les basses œuvres permettant à d’autres de se pavaner les mains propres ! La face cachée du pouvoir dans toute sa laideur. »

Aucune intonation, un ton froid à glacer le Sang.

« C’est pour cela que je t’ai prévenue de faire attention en privé…les conflits sont tout ce qu’elle cherche…tôt ou tard, si nous continuons sur cette voie, elle me prendra par surprise et tu ne pourras rien faire ! les Traditions, nos coutumes, le paraître, l’étiquette sont mes garde-fous pour m’empêcher de devenir un monstre…si nous arrivons à cohabiter en toute quiétude je serais et resterais un gentleman, mais dans le cas contraire…nous courons tout deux à notre perte…et j’ai des ambitions plus…nobles que de devenir…ça. »

Elle plante de nouveau ses doigts en colère dans la plaie tirant bien plus fort que la fois précédente, laissant retomber sa tête sur le dossier de la banquette.

“Et je t’ai prévenue aussi............. Cesse donc de croire que tu me feras du mal, il se pourrait que ce soit moi qui te tue.”

Au son de sa voix, il pouvait comprendre qu’elle tentait de ne pas crier.

Un nouveau cri de douleur s’échappa de ses lèvres. Il tenta de parler, la voix hachée par les spasmes que le mouvement de ses doigts causait dans sa chair.

« Lou, bon Sang…si j’entre en frénésie tes pouvoirs ne seront d’aucune utilité ! Je ne crois pas que je te ferais du mal…je sais que ça arrivera si nous continuons ainsi…et c’est la dernière chose dont j’ai envie. Un tremplin inespéré s’offre à nous…ne le gâchons pas car nous refusons d’essayer de nous comprendre ! »

“Alors quoi, je te tue maintenant pour éviter que tu t’emportes plus tard ?”

« Ce serait ta mort… »

Un coup de poing dans la plaie fut rapidement donné et malgré sa faible force elle avait frappé juste ou il fallait.

“Cesse de te croire intouchable.”

Un nouveau gémissement étouffé fuya sa bouche.

« Oh je ne le suis pas…mais ce qui t’arriverait serait bien pire que ce que tu me fais subir. Je doute qu’un Ancien, ponte du Clan apprécie qu’une jeune Ancilla lui mette des bâtons dans les roues…merde Lou, tu ne comprends pas que j’essaie de nous protéger ? D’ailleurs…je n’ai pas oublié de te citer pour Jorvis…l’échec de l’un de nous deux signifie l’échec de l’autre ! »

Lou recule surprise. Elle reste même plusieurs minutes en silence. Qu’avait-il encore fait comme bêtise ? Elle ne pouvait donc pas le laisser cinq minutes qu’il inventait une nouvelle façon de l’ennuyer.

“Monsieur, nous n’avons rien fait, c’est le primogène Gangrel qui a sauvé monsieur Jorvis et j’espère que l’on ira pas croire le contraire, je l’espère vraiment pour vous.”

« Non mais je rêve ! Tu ne crois quand même pas que j’irais lui mentir ! J’ai exposé la situation et il était ravi que grâce à nous il soit sous notre garde ! »
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MessageSujet: Re: Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny   Une limousine Rue de l'Amiral de Coligny EmptyVen 31 Aoû - 11:05

Elle le regarde droit dans les yeux. Laissant son visage sans expression.

“Et à quoi devrais-je m’attendre de toi ? Tu ne m’as pas donné de raison pour que je t’accorde ma confiance.”

Soudain sans crier gare elle se laisse tomber sur l’avant, sa tête tombant juste à côté de lui avec un soupir las, ses mains souillé de sang sur ses épaules, le poignard tombé à ses pieds. Elle ne bouge plus.

« Lou ? Lou ! Merde, qu’est-ce qui t’arrives ? Parle-moi Lou ! »

Un autre soupir et un doigt se pose sur sa bouche, signifiant qu’elle veut le silence quelques secondes de plus. Elle finit par parler à voix basse sans relever la tête.

“Tu me fatigues Auguste, vraiment.......”

« Demande-moi ce que tu veux afin que je puisse te prouver ma dévotion envers le clan et toi. Et je ne veux que ton apogée Lou…même si mes méthodes te sont étrangères. »

Il parlait d’une voix plus calme et posée, presque agréable.

“Tu peux revenir en arrière ? Non alors oublie ça. Je me fous de tes méthodes du moment que tu comprennes qui commande la barque ici.”

elle n’avait toujours pas relevé la tête, l’ayant presque posé au creux de son cou. Ses mains étaient retombées le long de son corps, donnant l’impression qu’elle dormait sur lui.

Il posa délicatement sa tête contre la sienne, bougeant doucement pour la caresser…il ne pouvait guère mieux faire dans cette situation.

« Je sais très bien que tu as le pouvoir Lou. Chose que je n’aurais jamais étant un homme de l’ombre…et dont je ne veux pas. Quant à revenir en arrière…nous serions soit morts tout deux ou tu serais toujours sous mon emprise. Soumettre ma non-vie à ta volonté propre est tout ce que je pouvais t’offrir pour que tu comprennes que je ne voulais pas en arriver là et que tu prennes conscience du respect que je te porte malgré ce que font croire les éléments à première vue… ».

Elle se relève enfin. Son regard est totalement redevenue vert, mais aucune chaleur ne se sent.

“Menteur”

Elle retourne à sa place loin de l’homme, tout contre la porte à l’opposé de lui, alors qu’il reprend peu à peu le contrôle de son corps. Elle ne le regarde plus, elle préfère se concentrer sur la vitre.

Elle peut sentir sur elle le poids de son regard. Sa voix résonnait d’une colère contenue.

« Sur mon Sang Lou je ne t’ai pas menti ! »

Lou hausse les épaules sans se retourner vers lui.

“Fin de la discussion, monsieur d’Arcy”

Il retira sa veste sans délicatesse, arrachant les restes de sa chemise, dévoilant son torse de porcelaine à la musculature sèche, constellé de vieilles cicatrices, avant de renfiler sa veste, la laissant ouverte.

* Lou tu ne comprends donc rien ! Je ne veux pas ta place ni ton pouvoir ! Que faut-il faire pour que tu comprennes que si je n’agis pas pour le Clan c’est mon arrêt de mort ? Oui du Statut j’en veux, pour me mettre à l’abri de mes ennemis ! N’espère pas m’utiliser à outrance, je ne suis pas ton laquais. Et tu vas vite le comprendre ! En tout cas je l’espère…pour moi comme pour toi. *

Le véhicule filait dans la nuit, dans un silence à peine interrompu par le ronronnement du véhicule. Chacun se tenait à l’opposé de l’autre, les yeux perdus dans le paysage qui défilait. D’Arcy jetait de temps à autre un œil vers Lou, profitant du reflet de la vitre…son entêtement ne faisait qu’accentuer sa rage, même si quelquechose lui disait qu’elle avait raison, il ne pouvait se résoudre à lui laisser le dernier mot, surtout une faible femme comme elle…


[Sortie vers le refuge Ventrue]
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