Elle a froid, bien sûr son corps mort ne ressent plus la chaleur d’un âtre ou la rudesse d’un froid glacial de février mais elle a froid . Elle est en état de choc . Elle a froid . Elle est désorienté , elle ne sait pas où elle se trouve, ses pas l’ont conduit à cet endroit machinalement , comme par réflexe , elle sent qu’elle y sera en sécurité , et en ce moment il n’y a rien de plus important au monde pour elle que de se sentir en sécurité .
Elle est épuisé , exsangue, toute sa vitae a été épuisé par la fuite et ses tentatives de dissimulations , pour lui échapper , alors forcement la foule la montre du doigts , certains hurlent , d’autres sifflent à la vue de ses courbes envoûtantes .Elle est à moitié nue, couverte de sang , des lambeaux entiers de chairs manquent dans son dos et sa poitrine. Les lames ont laissées de profondes empruntes de leur passage sur son corps et ont emporté leur tribu de chair au passage….
Elle arrive finalement sur le parvis du Louvre, elle s’effondre littéralement sur les goules de factions, elle pleure, elle tremble elle convulse presque et semble sur le point de craquer ….
« Pitié ne le laissez pas me tuer, ne le laissez pas le prendre » répéta t elle quelques secondes avant de retourner dans un mutisme catatonique