A l'intérieur du manoir

Trémère

La tête de Doryan s'était approchée de celle de Lou pour entendre ses paroles, il lui répondit doucement, d'un ton légèrement inquiet.

"Oui Lou, tout le monde va bien, rassurez vous. Il va falloir penser à vous maintenant.
Concentrez vous sur votre guérison, Jonathan et moi même veillons sur vous, détendez vous. Tout va aller pour le mieux maintenant...
Laissez vous aller, nous allons vous transporter à une voiture, ce sera surement douloureux, mais vous en avez vu d'autres...
Vous êtes forte, vous survivrez facilement et vous récupèrerez très vite."

Impossible de savoir qui il cherchait à rassurer par ses paroles.
Il aida John à la porter délicatement à la voiture et l'étendit sur la banquette arrière, la calant avec du linge de maison emprunté à Eswald.
Il prit place au volant et invita John à s'asseoir à la place du passager avant de démarrer avec une extrême douceur, évitant les grands axes qui auraient pus éveiller l'attention des autorités avec son chargement à l'arrière...

"Il va falloir qu'on parle tout les deux..."

Autant le ton employé avec Lou avait été doux et tendre, autant le fait de parler à John lui en avait donné un plus froid et concentré...

Vers "sur la route du Louvre" (Si john veut bien parler

)

Les bruits de courses de l'homme résonne dans les escaliers, sa mains droite tenant la rampe pour l'aider à gravir les étages qui l’emmène en haut de la tour. Son souffle rauque s'épuise à vus d'oeil. Arrivé en haut il dérape et ouvre la porte d'accès d'un coup d'épaule, il se la démet, mais l'adrénaline l'empêche d'hurler de douleur. Le martèlement de ses pas se fait encore entendre tandis qu'il déambule le souffle court sur le toit de la tour. Le soleil de plomb l'écrase sous sa chaleur, devant lui Chris est là, lui tournant le dos, un enfant dans les mains il est au bord de l'immeuble.

"Alors Lieutenant, la monté fut bonne ?"

"Laisse le gosse Chris, tu ne peux plus t'enfuir. Rend toi !"

"Non, je ne crois pas. Si tu ne dégage pas de là il saute..."

Des pleurs se font entendre depuis la gorge du gamin, Thibault est crispé et ne sais pas quoi faire. Le reste de l'équipe ne sera pas là avant cinq bonnes minutes et c'est trop long. Bien trop long.

"Allons Lieutenant, vous ne voudriez pas mettre fin si vite à notre histoire ? Vous me courrez après depuis quoi... Huit mois ? Et vous voudriez que notre si longue amitié s'arrête si rapidement ?"

"Arrête avec tes conneries Chris ! Tu vas prendre pour dix ans avec le double meurtre. Ne rajoute pas se gosse ou quand tu sortiras de taule ce sera avec un déambulateur !"

"Vous avez de l'humour Lieutenant, malheureusement... Je tiens à ma liberté !"
Chris a sa main gauche sur l'épaule de marmot. Gantée, il le tiens fermement. C'est alors que tout bascule, il tir l'enfant vers l'arrière, celui-ci trébuche contre le mur de protection déstabilisé il entame la chute. Thibault se jette en avant, son coeur battant comme jamais, obnubilé par la vie de l'enfant. Il aurait dû remarquer la suite, cette ombre au sol qui avance, le bruit du couteau. Alors que le mioche tombe, son cris perçant le hurlement du vent, c'est au tour de celui de Thibault de se faire entendre lorsque la lame le poignarde entre les omoplates.

La vision du flic noircie, elle laisse place aux abysses de l'inconscience tandis que l'enfant hurle de peur, de terreur par cette chute. Le dernier bruit que Thibault entend est le rire des deux meurtriers couvert par l'alarme de la voiture déclenchée par le corps de l'enfant tombé sur le capot...

Il sombre dans l'inconscience.

En torpeur, Thibault est incapable de faire la différence entre cette vision du passé et le présent... Si seulement le gosse était encore là...

Primogène [Gangrel]

Jonathan garde son mutisme inhabituel, il ne répond pas a Lou, se contentant de la fixer, un combat semble se livrer derrière son regard.
Il dispose le corps de Lou a l'arrière du véhicule, prenant grand soin de la caler avec les ceintures pour qu'elle ne bouge pas. Il se glisse de tout son long dans le véhicule avec grace malgré sa taille.
Il ne semble visiblement pas d'humeur à parler.

Bourgmestres [Gangrel]

Répétant maladroitement les gestes qu'il avait vu, William "connecte" le dernier tableau à Thibault, faisant affluer la vitae jusqu'à son corps...
Il attends que ce dernier se réveille, espérant qu'il n'aura pas à l'affronter une nouvelle fois...

Le corps de Thibault est complètement amorphe dans les bras d’Amélie, a peu pres aussi vif qu’un… Ouai bon, rien ne ressemble plus à un cadavre qu’un vampire en torpeur ce n’était pas dure. Donc ! Heuuu Oui ! Thibault est dans les bras d’Amélie, comme un enfant dormant dans les bras de sa mère. Il n’a pas été plus serein, depuis de longues heures, qu’à ce moment précis.

William récupère un bras de Thibault et commence à transfuser le sang. Le torpeurisé commence à reprendre des couleurs, son corps se régénérant déjà des nombreuses blessures reçues. La peau qui commençait petit à petit à ressembler a du parchemin d’un autre âge reprend forme.

Les yeux de Thibault s’ouvrent brusquement alors que la malédiction maintenant ce cadavre en « vie » fait son office… Il connait pratiquement tous les visages qui sont là, il se sentirai presque en sécurité malgré les derniers évènements. Les choses sont confuses dans sa tête, mais il y a Amélie, ces lèvres rouge sang, la peau d’une pureté sans égale, des cheveux resplendissant l’illumina d’une puissance inégalée par les rayons solaire.

Thibault se redresse alors sur son cul et prend Amélie contre lui, délicatement, comme s’il tenait du cristal dans ses bras. Il fait un immense effort de volonté afin de contrôler cette puissance, autre malédiction de Caïn, il embrasse Amélie, il boit à ses lèvres avant de se noyer contre la peau soyeuse de son cou. En cet instant la dure loi des liens de sang et de la réalité reprennent le dessus.

« Pardonne-moi Amélie. Après avoir tranché en deux le… Le je ne sais pas quoi, je ne me souviens pratiquement de rien, comme si… Je n’étais plus moi-même. Je ne t’ai pas fais de mal ? Et… Et où est notre ami ? Je voudrai le remercier, mais… Je ne me souviens pas de ce qu’il est devenu après m’avoir montré la voie. »

Sans un regard envers William, envers Heinrich ou qui que ce soit d’autres. Il est perdu, quelque chose au fond de lui est brisé, une immense tristesse le saisit, il sent qu’un de ses proches est mort, il se sent en partie vide trouvant du réconfort uniquement par la présence d’Amélie. Il l’a garde contre lui à l’embrasser, s’accrochant à ce havre le tenant hors de l’eau.

Le vampire est totalement désorienté, la faim, la douleur, le désespoir… Pourquoi lui ? Pourquoi cette malédiction ? Chaque moment de joie fais place à une douleur intense, chaque seconde d’espoir se voit brisée, anéantie. La malédiction du sang n’a jamais été aussi lourde à portée que cette nuit où il réalise qu’il n’a plus rien, que tout est perdu. Ne s’adressant à aucun des présents ou absent, un dernier murmure se fait entendre avant qu’il ne renfourne sa tête dans le cou d’Amélie.

« Pardonnez-moi, je vous en prie… »

Il se crispe sur le dernier être lui permettant de ne pas abandonner, de ne pas sombrer alors qu’au plus profond de lui autre chose se fait entendre.

‘Je reviendrai.’

Spoiler:

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'Sang Humain' :
A l'intérieur du manoir - Page 7 Mini_34709175O

Bourgmestres [Gangrel]

William se tourne vers Heinrich.

"Bien sur prévôt, je m'occuperais de lui... Si tel est votre désir je le mettrais en cellule, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire...
Il est brisé et je ne pense pas qu'il représente le moindre danger."

Il se penche sur Thibault, laissant toutefois assez d'espace pour préserver son intimité avec Amélie.

"Thibault ? Je vais vous emmener en sécurité Amélie et toi. Vous n'avez plus rien à craindre à présent, je veille sur vous..."

Il veille sur eux, ils n’ont plus rien à craindre… Mais cela n’est qu’un mensonge, qu’une ignoble mystification. Thibault avait eu les mêmes mots à l’oreille d’Amélie, je veille sur toi, tu es en sécurité, il y a seulement quelques heures de ça…, pourtant Amélie n’avait pas été en plus grand danger qu’après ces mots là…

En revanche, William avait surement raison sur l’un des points, quels serons les futures réactions de Thibault ? Il n’a jamais été Camaristes, mais il a bien faillit embrasser le Sabbat, ne l’a-t-il pas fais ? Est-ce qu’ils ne sont pas entrain d’amener un loup dans la bergerie ? Quel loyauté reste t-il à Thibault envers ses sauveurs ? Peut être ferait-ils mieux de le tuer dès maintenant…

« J’ai eu les mêmes promesses que celles que tu me fais, mais qui te protégera toi ? »

La voix était triste, colérique, peut être un chouille terrorisée… Qui donc protégera William le restant de la nuit ? Car tout au fond de la noirceur, au fin fond des abysses, un monstre veille. Quelque chose de…

Bourgmestres [Gangrel]

William regarda Thibault avec beaucoup de tristesse, qu'avait il subit... Il ne préférait pas le savoir...
Il lui désigna l'ensemble des personnes encore présentes.

"Eux tous, nous sommes un groupe et nous veillons les uns sur les autres...
C'est l'esprit de la meute..."

Il se redressa et lui tendit la main pour l'aider à se relever, grimaçant à cause de la douleur de sa blessure que Thibault pouvait voir à présent...

"Allez viens, il est temps d'y aller."

Thibault rechigne à se redresser, mais il prend finalement la main de William. Toutefois refusant de quitter Amélie un seul instant il ne lui lâche pas la main, la ramenant contre lui une fois debout. Alors que la blessure de la balle qu’il reçu en pleine tête se referme il ressert contre lui celle qui devient sa compagne. Depuis son réveil de la torpeur, il est clairement visible que pas un seul instant il ne fut séparé de son contact et que Thibault ne lâche Amélie du regard que pour scruter le monde qui l’entoure. Son corps et son âme attaché pour toujours au à possessive du lien.

« Je vois que vous ne furent pas ratés… T’as une sale gueule ! Même un sang bleu est plus mignon que toi ! En revanche, pour te suivre, je ne suis pas contre, mais je ne vais nulle part sans Amélie. Il est hors de question que je la laisse seul, que je la quitte un seul instant. Je ne la quitterai plus jamais, elle m’est trop précieuse. »

Le jaguar n'était pas loin et il regardait avec la plus grande attention les echanges entre Thibault, Amélie et William. Il essayait de se rappeler pourquoi ce comportement lui paraissait soudainement familier... en vain. Amélie le remercia silencieusement mais aucun signe particulier ne semblait pouvoir rassurer la belle sur les intentions du Gangrel, il s'était juste contenté de rester étrangement calme et attentif.

Quand Thibault demanda à William "qui le protegerait", le jaguar poussa un rugissement pourtant, derrière ce cri, aucune posture menaçante ne se faisait sentir. Il avait juste attiré l'attention sur sa présence, comme pour répondre à ce jeune Brujah.

Il avait l'impression de comprendre ses inquiétudes. Il avait peur de perdre le contrôle. Tout lui rappelait .... William .... Si puissant et si apeuré ...

Ventrue

* Sang Bleu ? Pour qui se prend-t-il ce misérable petit con ! *

D'Arcy se tourna vers Amélie et Thibault. Le visage neutre, sa voix était calme mais froide. Derrière la politesse de facade se sentait le dédain.

« Jeune homme, nous comptons sur votre savoir-vivre pour que vous alliez présenter vos respects à mademoiselle Boniface, Primogène du Clan des Roys, qui a gravement mis en danger sa non-vie pour vous sauver…N'oubliez pas que les Roys, la Lune, la Louve, et les Sages étaient là pour vous sortir de là où vous croupissiez. »

Il se tourna à nouveau vers le Prévôt, ne prêtant plus attention à Thibault.

Bourgmestres [Gangrel]

William lui fit un sourire grimaçant...

"Et tu crois quoi ??? Qu'on est venu pour ton joli minois ?
On est venu pour notre petite soeur... Elle vient c'est sur, la question est veux tu la suivre...?"

Il se détourna et commença à se diriger vers la sortie...

Le jaguar aurait eu envie d'intervenir devant l'hypocrisie de Monsieur D'Arcy et de WIlliam face au jeune Brujah. Il n'étaient pas venus pour lui mais pour Amélie ? Pourquoi se permettaient ils d'exiger quoi que ce soit de lui s'il le méprisaient tant ...

Ahuizotl lui, s'était déplacé uniquement pour Thibault et il avait envie de le prendre sous sa coupe le temps qu'il se remette et qu'il retrouve sa liberté. Mais Thibault allait devoir se débrouiller seul face à cette si puissante camarilla. Il allait devoir decouvrir la dure loi des vampires tout comme lui était en train de le faire ...

Thibault avait été sauvé par la camarilla ... Malheureusement ....

Le jaguar s'éloigna des caïnites ... Thibault était en vie, ce n'était plus son problème.

Primogène [Malkavian]

" Rassurez vous monsieur Thibaut , Amélie a l'autorisation de son primogène pour rester auprès de vous , vous ne serez pas séparés .. Néanmoins pour des raisons évidentes de sécurité le Prévôts a demandé à ce que vous soyez mis en cellule au Louvre le temps de passer devant notre reine , mais vous y serez convenablement nourris et soigné .. "

il se retourna vivement vers le "sang bleu"

"Monsieur d'Arcy , quant à nous nous allons rester sur les lieux pour trouver ce qu'ils ont bien pu y laisser d’intéressant , vous et moi nous occuperons des étages pendant que le primogène gangrel et monsieur X s’occuperont du rez de chaussée . Si vous voulez bien commencer sans moi , je vous rejoindrai dés que tout le monde sera parti "

Lorsqu'Heinrich prononça ses consignes, le jaguar entra dans le bâtiment pour commencer les recherches. Son odorat allait peut être l'aider à trouver une piste dans cet immense demeure.

Un instant cependant, il sauta sur un mur pour decrocher un tableau d'un coup de patte et le croqua pour voir s'il pouvait récupérer du sang. S'il pouvait se nourrir tout en recherchant des indices, il n'allait pas s'en priver....

[jet de vigilance]

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'Dés 10 faces' : 9, 9, 1

Spoiler:

Le cris l'autre taré d'Aztruc arracha un sourire à Thibault, une illumination dans ce torrent de crainte. L'espace d'une demi seconde la Caïnite accepta de tirer son regard ailleurs que sur Amélie afin d'échanger un oeil complice à William. Avec ces deux là... Oui, peut être. C'est alors que le vexé reprit la parole. Jeune homme... Comment peut-il penser qu'un mec sortant des tortures d'un Tzimisce puisse encore en avoir à foutre qu'on tente de le rabaisser de la sorte. Peut importe vos siècles, vous n'êtres jamais près. Jeune homme. Enfin bon, pour faire plaisir au Ventrue Thibault afficha un air totalement méprisable comme s'il regardait une petite merde qui tente de vous éclabousser du pied gauche.

"Clan des Roys ? Connais pas, pas plus que les autres. Quant à la suite de vos histoires et de vos exigences futur et présente, je vous invite à ne pas jouer la carte des Faveurs. J'en ai entendu parler et il se pourrait que je réclame les miennes après avoir fait le taff de la Camarilla dont le territoire est un vrais gruyère. Sans ce problème nous n'aurions pas été ici."

Laissant tomber le trou d'ucl inutile bien trop propre sur lui fasse aux autres, le regard de Thibault passa sur Amélie dont-il ne lâchait pas la main, s'assurant de rester avec elle, en contact de sa compagne. D'un effort titanesque il réussit à ramener son visage sur William alors que celui-ci prenait la parole, et là le sourire fut de trop... Afin de déstabiliser son adversaire qu'il ne s'attende pas à la suite :

"William... C'est parce que t'es un cochon d'Anglais, un enfoiré de Bosch ou parce que ta mère bonne Français ne voulait pas t'appeler Guillaume ?"

Et alors que William/Wilfried/Guillaume est déstabilisé Thibault l'entoure de son bras libre de toute prise sur Amélie, ramène le Gangrel contre lui et d'une sincérité à toute épreuve dans un calin tout mignon, tout gentil et tout adorable il lui chuchote simplement :

"Merci d'être venue la récupérer, je commençai à être à court d'idée pour la tirer de là... Et je ne sais pas ce que je deviendrai sans elle."

Se tournant vers Heinrich, re-lâchant William :

"Vous remercierez son primogène, je ne peux plus me passer d'elle. Quant-à la décision de votre flic, pas de problème, je pense qu'à sa place je ferai pareil... Et j'en ai marre de lutter pour ce soir, je lui pourrirait la vie que demain...

Entendant la suite des mots de Heinrich :

"Je sais qu'il y a sûrement des humains en danger la dedans, faudrait les tirer de là... Vous n'imaginez pas ce qu'ils souffrent, je peux également vous aider si votre Prévot l'accepte."

Cela ramène Thibault dans les dernières heures, le replonge dans la torture, dans ses deux frénésies lui ayant fait perdre toute confiance en lui, son visage se renferme de nouveau, la fin de sa dernière phrase redevient sur un ton froid et il se crispe une nouvelle fois que la main d'Amélie la tirant tendrement complètement contre lui aussi bien pour s'assurer qu'elle est en un seul morceau que pour se rassurer, se réconforter. Il n'est plus seul... Il a Amélie avec lui et autre chose de tapis.

"Il faut également que je parle rapidement à votre Prévot, le Nord-Ouest de Paris est totalement perméable au Sabbat, Amélie avait eu de la chance de tomber sur moi..."

Primogène [Malkavian]

"concernant votre aide et le reste , ça sera à la reine de décider .. mais le prévôt passera certainement vous voir une fois au Louvre vous pourrez lui pourrir la vie ou lui demander ce que vous voulez à ce moment là .."

un large sourire illumina son visage sur ces derniers mots

".. quant à ces humains torturés .. " il sorti son arme ".. je comptais bien les libérer de leur souffrances "

Ventrue

D'Arcy ne prit même pas la peine de se tourner vers Thibault pour lui répondre.

« N'en dites pas davantage, monsieur…nous aurons tout loisir de nous rendre compte de l'étendue de votre savoir-vivre au Louvre, à n'en pas douter ! Si toutefois dans sa grande mensuétude Son Altesse Sérénissime vous laisse votre tête tout comme je l'ai fait il y'a peu. J'ai à faire. »

D'un signe de tête affirmatif face au Prévôt, d'Arcy se dirigea sans plus tarder vers l'étage, à la recherche de tout ce qui pourrait aider la Camarilla dans sa lutte. Sur ses gardes, le hachoir à la main, il fouillait l'étage pièce par pièce, veillant à ne rien rater.

Malkavian

Amélie reste accroché à Thibault tout du long sans jamais s'intéresser à se qui peux se passer ailleurs que dans les yeux de son amour. Elle avait bien trop souffert de l'avoir vu étendu au sol, maintenant qu'il était debout elle s'agrippait a lui comme à une planche de survie. Il avait tellement souffert par sa faute et elle s'en voulait vraiment de ne pas avoir pu lui éviter sa. Elle sourit a son primogène qui voulait libérer ses pauvres âmes, mais son sourire n'était pas vraiment angélique cet fois puis elle se retourne sur le loup et fait un pas en avant pour lui signifier qu'elle allait le suivre tout en ignorant l'affreux borgne aux idée malsaine, lui elle l'aimait vraiment pas, mais vraiment pas.

Bourgmestres [Gangrel]

Un peu surpris par Thibault William lui rendit tout de même son accolade...

"Oui, je suis un putain d'anglais, et toi t'es le mec le plus abruti que j'ai jamais rencontré...
Suis mes conseils la prochaine fois..."

Il se tourna vers Amélie avec un sourire crispé.

"Allons y, plus tôt il aura vu la reine, plus tôt vous pourrez être tranquilles tout les deux..."

Il sortit du manoir et s'installa dans une voiture, laissant le volant à Thibault..

Alors que le Ventrue se casse Thibault ne peut s’empêcher d'éclater de rire, de manière plutôt froide.
"Je crois que je l'ai vexé. Dommage."

Le vampire se retourne, Amélie collé à lui, chaque pas l'éloigne un peu plus de ces dernières heures. Sa femme contre lui, peut être un ami à ses côtés, éventuellement un autre derrière. La semaine avait tellement mal commencée... Peut être qu'elle finira bien ! Tout en marchand il embrasse Amélie. Heureusement qu'elle est là. Sans elle... Il n'ose y penser.
Thibault démarre alors la voiture et commence à prendre la route.

"Je vous ai dis que je ne savais pas conduire ?"

Le véhicule s'engouffre dans les rues en direction du Louvre...

En avant pour le Louvre !

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