Fleur avait prit la poudre d'escampette, et mademoiselle Claudel avait prit la tangente.
Non sans s'être amendée personnellement en blâmant son Sang alors que seul la volonté permet de tenir.

Lui avait décidé de rester.
L’exercice lui ferai du bien, ces dernières années ne lui avaient pas permit de vraiment tenir une épée. Se contenter d’exécuter quelques humains particulièrement néfaste ne lui avait pas permit de faire de passes d'armes. L'époque voulait que le pistolet ou le couteau soit plus usités.

Il frappait le mannequin de bois, de paille et de toile, en pensant à ce qu'il avait bien pu se produire depuis la dernière fois qu'il était partit en mission.
Cela devait être comme les précédentes, relativement simple.
Le seul souvenir, ou bribe qui lui restait n'était qu'un bruit assourdissant et l'impression d'être écrasé.

Il tapait de plus en plus vite, ses gestes commençaient à retrouver un peu de précision mais, c'était plutôt la colère qui dirigeait son corps.

Fleur revient rapidement dans la salle ou elle put constater que Aly avait déserté et que son ami s’énervait bien plus qu'il s'entrainait sur un mannequin.
Elle s'avance en silence dans la pièce regardant faire Thurim, il avait besoin d'évacuer, mais au moins sa façon de faire commençait à ressembler à quelques choses.
Elle soupira en s'approchant un peut avant de prendre la parole.

"Si tu tiens vraiment à dégommer ce mannequin qui ne peut pas riposter essaie au moins de tenir un semblant de garde et tu n'as pas besoin de lever aussi haut ton épée."

Elle était lasse, très lasse, mais elle souriait toujours à son ami.

"Il se fait tard, il serait bien de rentrer avant de tomber en torpeur ici."

Il se fixa, surprit par les propos de Fleur.
Effectivement, la garde n'était pas correcte.
Cela ressemblait plus à l'assaut d'un forcené, qu'à l'un des exercices qu'il avait en tête.
Au moins s'était-il un peu "décoincé".

Vous avez raison, le soleil va bientôt se lever.
J'avais dans l'idée de rester ici à m'entraîner jusqu'à ce que je sombre.

Il regarda l'épée d'entrainement en bois.

C'est du matériel solide, néanmoins je pense que je finirai pas en avoir raison avant la torpeur. Tomber dessus et m'empaler serait certainement ce qui pourrait m'arriver de mieux.

Il regardait Fleur d'un air neutre.
Il semblait fatigué, las, suite à quoi par contre, ce ne sont pas ces quelques minutes qui l'avaient vidées ainsi.
Il s'imaginait succombant à la torpeur, s'effondrant sur le sol, l'épée de bois lui traversant le coeur. Le repos serait certainement plus long qu'une poignée d'heure et peut-être pourrait-il faire le tri, en tête à tête avec lui même, sur ses pensées, ses motivations, son but.

Fleur regarde son ami puis l'arme de bois pour revenir sur son ami. Elle n'avait pas l'air vraiment contente des propos qu'il tenait et encore moins de pouvoir suivre ses pensées, mais comme il ne savait pas et qu'elle n'aurait pas du être en train de le faire elle regarde le sol quelques secondes, le temps pour elle de fermer son esprit. Il n'allait pas bien et elle n'arrivait pas à savoir comment elle pouvait l'aider, c'était un peut comme s'il manquait un bout de son ami un bout qui le rendait totalement différent de se qu'elle avait connu de lui.

"Merde Thurim arrête sa....."

C'était sortie malgré elle, elle ne supportait plus la torture mental qu'il s'infligeait. Elle se détourne de lui gêné de lui avoir dit sa. De plus il ne pouvait pas comprendre, qu'elle pouvait lire en lui sans qu'il puisse rien y faire. Elle alla s'assoir près de la porte avant de parler de nouveau.

"Nous pouvons dormir ici si c'est se que tu veux, de toute façon je tomberais en torpeur bien après toi, choisis, mais tu n'obtiendras pas la paix de l'esprit ainsi."

Je le sais bien Mademoiselle. Je m'écroulerai, tel un automate.
Je n'ai plus que cela depuis que je me suis réveillé, des automatismes.

Il releva les yeux de son épée en bois pour regarder Fleur avec un air mélancolique.

Des automatismes, des lacunes, des manques.

Il alla poser son instrument d'étude sur le râtelier, puis il traîna le mannequin d'entraînement à sa place précédente.

Vous êtes la seule à qui je fais confiance ici, je vous suis.

Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, il ne pu s'empêcher d'ajouter.
Vous pensez que je pourrai voir Mademoiselle Schmit demain ?

Fleur se relève sans un mot, elle n'avait pas trouvé comment aider son ami et même si cela la gênait, ils devaient rentrer pour que la torpeur ne les prenne pas en un lieu ou ils ne seraient pas en mesure de se protéger. Elle regarda sa montre avec dépit il n'aurait pas le temps de rentrer en moto, encore heureux qu'elle avait fait venir Karl avec la camionnette, ils pourrait se placer dans les cercueils de récupération d'urgence qu'elle avait mit au point avec son équipe et Karl venait d'en mettre un deuxième comme s'il avait comprit instinctivement qu'elle allait garder Thurim auprès d'elle. Elle sort son téléphone et demande à karl de se tenir près à partir.

"Nous allons dans les parking, mon équipe nous attend avec de quoi nous transporter jusqu'aux refuge en toute sécurité, même si nous tombons en torpeur."

Elle ouvre la porte afin de lui montrer le chemin.

Il se déplaça en silence derrière elle.
Plutôt calme, il avançait les mains dans le dos, se tenant droit comme à son habitude.

Heureusement que des cercueils étaient disponible, sans hauts pour s'habiller, ils auraient bien vite attiré l'attention.

Il franchit la porte sans un mot.

Karl les attendait à l'arrière du fourgon les cercueil déjà près à les recevoir. Fleur laissa Thurim s'installer en premier puis donna ses consigne alors que le véhicule sortait déjà du Louvre.
Ensuite elle alla rejoindre le deuxième cercueil ou elle s'allongea sans grand plaisir. Elle était encore en train de ruminer les pensées de son ami. Elle décida de prier pour lui une moment, puis son esprit dériva lentement sur Bastien avant de ne tomber complètement en torpeur.
Pendant se temps la, la camionnette traversait Paris tranquillement sous les trait d'un véhicule des pompes funèbres afin de rejoindre les sous sol d'un entrepôt.

[ Arrivée d'ici ]

Il avait passé les goules de la Garde Carmine sans problème.
Poli et non armé, si un Caïnite n'avait pas l'interdiction d'entrer, pourquoi resterait-il dehors ?

Il commença à se mettre en condition, posant ses vêtements pour rester pieds nu avec son pantalon, puis alla chercher le mannequin d'entraînement.

Il choisit une arme d'entraînement et commença à s'exercer sans grande conviction.
Il était néanmoins sérieux, mais cherchait plus à retrouver ses habitudes qu'à simplement progresser.
Retrouver sa mobilité d'avant et ses bottes reviendrait de toutes façons au même.

Cela faisait un moment qu'il s'essayait à maltraiter son immobile adversaire.

Soudain, une petite sonnerie venant de l'endroit ou il avait posé ses affaires.
Il avait d'instinct prit une position défensive et sourit en s'en rendant compte.
Les réflexes revenaient, une bonne chose, peut-être que les nuits à venir serait moins fatales.

Il s'approcha de sa veste sur la défensive puis tâtonna celle ci précautionneusement.

Il fini par trouver un mot avec un téléphone.
Le code est 1789, change le
Merci mademoiselle.

Il tapa le code et déverrouilla le petit outil électronique.
Merveille que ces petites choses là.

Salut Thurim j'ai besoin de ton aide si tu le peux.
Nous cherchons trois Sabbatique qui ont enlevé une des notres, En connais tu une et ou elle se cache ou du moins un endroit ou commencer les recherches :"cloé Bombo et Zik."

Oui je les connais.
Il se mit à écrire une réponse, légèrement plus précise que sa réflexion orale et l'envoya.

Spoiler:

Si elle voulait en discuter, elle saurait où le trouver.
Il reprit son arme et se remit à s'entraîner.