[En provenance de "En sécurité... ?"]

Après avoir traversé les allées gravillonnées en portant la Rose, Gildven suivit des quelques personnes qui devait reprendre la route en sa compagnie ou emprunter la moto, arrivé à l’endroit où tout avait commencé pour eux ce soir. Au niveau de la berline noire, une femme habillée en cuir blanc parler avec un homme tout de noir vêtu. Le Bourgmestre se dirigea vers eux. Arrivé à leur auteur, il s’adressa à l’homme.

« Il n’y pas plus d’ennemi, vous pouvez commencer à nettoyer. Pour les corps, assurez-vous que l’on pense à une guerre de gangs. »

L’homme se tint bien droit et acquiesça avant de se mettre en marche, parlant dans son oreillette aux autres hommes dispersés autour des serres d’Auteuil. Le Ventrue se retourna vers ceux qui l’avaient accompagnés.

« Ceux qui désirent que je les raccompagne peuvent s’installer dans la voiture. »

Il regarda alors Elea.

« Je vous prie de bien vouloir accepter ma requête, Elea. D’autant plus que j’aurai à vous parler. »

Ils étaient tout deux proches de la femme habillée de blanc qui se rapprocha encore d’Elea, avant de s’incliner solennellement.

« Je vous présente mes excuses, ma dame. J’ai failli à la mission qui m’avait été confiée de vous protéger. »

Le Ventrue leva les yeux et posa un regard affectueux sur Evangéline.

Evangéline, leva les yeux au moment où elle sentit les doigts d’Elea effleurer son visage. Dans ses yeux on pouvait lire différentes émotions la reconnaissance et la gratitude l’emportait tout de même sur la honte. Ses yeux brillèrent comme si elle allait pleurer, mais elle n’en fit rien et se contenta d’acquiescer avant de se détourner vivement et de d’ouvrir la portière arrière de la voiture.

Gildven s’approcha du véhicule et déposa la Rose qu’il tenait délicatement sur la banquette. Puis, se relevant, il la regarda avec un petit sourire.

« Nous ne resterons pas ici plus longtemps, ne vous inquiétez pas, Elea. »

Alors qu’il allait refermer la portière, il entendit Kildare s’adresser à Elea. Se connaissait-elle bien ? Elle se comportait d’une façon extrêmement familière avec la Rose secourut. Enfin, ce n’était guère là ses affaires. Il s’adressa donc à la Gangrel.

« Mademoiselle Callaghan, si mademoiselle Casato ici présente et monsieur de Courbevoie n’y voient pas d’inconvénient, j’aimerai pouvoir parler à mademoiselle durant le trajet. »

Spoiler:

[De En sécurité ?]

Thuril avançait en silence vers la moto d’Alpheas les clefs en mains. Arrivé près du véhicule, il s’arrêta un moment pour écouter les différentes conversations. Le Bourgmestre lui demandait de conduire la Gangrel Kildare au refuge d’Elea ? Il acquiesça.

- Bien entendu, monsieur le Bourgmestre. Ma dame, si vous voulez bien vous donner la peine.

Il s’était adressé à Kildare. Puis, il entendit les paroles d’Elea... C’était lui le beau ténébreux ? C’était comme ça qu’elle le percevait ? Voilà qui était étrange... Il ne pensait pas donner cette impression. Il hocha donc la tête, pas très assuré, vers Elea.

Thurim s’installa sur la moto et attendit que Kildare le rejoigne avant de partir à grande vitesse, tout droit vers le refuse.

[Vers le refuge d’Elea]

Kildare regarda Elea d'un air amusé, la friponne lui proposait de se coller au beau ténébreux, chose qu'elle ne manquerait pas de faire pour éviter de tomber. Cependant, celui-ci sembla gêné ou surpris du compliment que lui faisait la rose.

-"Je vous remercie beau ténébreux!"

Elle n'avait pas pu s'empêcher de continuer la taquinerie d'Elea et enfourchait la moto avec un grand sourire derrière le vampire. Elle passa ses bras autour de la taille du garçon et s'accrocha tandis qu'il démarra en trombe vers le refuge. Elle appréciait l'idée d'une ballade en compagnie d'un homme bien bâti. Elle avait beau être vampire, elle appréciait autant la majesté chez les loups que chez les hommes.

[Vers le refuge d’Elea]

Le membre 'Aly' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 3, 2, 4, 7, 8

Incrédule il observa le manège d'Alice avec son manteau, sa saleté ?
Quelque part il se sentit sourire, même si son visage restait plat... Un élément familier auquel se raccrocher, l'obsession du propre...
C'en était presque risible, que ce petit détail, au demeurant agaçant, puisse à ce point lui faire du bien... Quand ils lui avaient fait voir les fausses Aly, en cherchant dans ses souvenirs, ils n'avaient jamais évoqués ce détail... Bien sur, c'est le genre de choses qu'on occulte presque immédiatement, la force des sentiments éprouvés permettant d'oublier ce qui nous irrite chez l'être aimé...
Content d'être agacé... Il ne l'aurait pas cru possible...
Il la dévisagea, cherchant à lire ses émotions sur son expression... Elle était inquiète. Il ne l'avait même pas regardée alors qu'elle était en plein désarroi... Il ferma les yeux et se força à expirer longuement, puis se releva, tendant son bras pour l'aider.

"Non, trop tard. Rentrons que l'on ait le temps de se laver avant de se coucher. Nous en avons le plus grand besoin..."

La voix était plus que mal assurée, et le sourire timide qu'il tentait de faire ressemblait plus au résultat d'un spasme qu'autre chose, mais il prit place derrière le volant de la voiture et démarra le contact, s'y reprenant à trois fois pour connecter les fils.

Vers chez Alice (si elle le veut)