Ahuizotl fut d'abord soulagé d'entendre que le Prince était prêt à lui pardonner sa faiblesse et sa confiance revenait comme lorsqu'il s'était présenté à la Reine il y a de cela quelques nuits maintenant.
Quand le Prince lui tint le même discours que Genevieve sur les soldats dont il avait besoin, le vieux Gangrel sentit sa ferveur monter et lui arracher un sourire de fierté et d'ambition, comme si le Gangrel rendait compte à Utzuilopochtli en personne.

C'est alors que le Prince lui fit comprendre qu'il devait boire de son sang et devenir son esclave pour le servir et tout s'effondra d'un coup dans le regard de l'Azteque.
Son visage se durcit alors, lui rappelant à quel point le sang rendait esclave et que seule la destruction pouvait détruire cet état. Le Giovanni se rappela
 à sa mémoire lorsqu'il l'avait humilié de la sorte et réduit à un état de dominé sans qu'il puisse rien y faire.
Sans l'intervention d'Arthur, que serait il devenu ?
Il regarda fixement le Prince, les yeux emplit d'une fureur qu'il ne put cacher tant cette épreuve passée avait été insupportable. Le pire dans tout cela, c'est que le sénéchal lui avait dit de se plier tout comme venait de le faire Parménion. Au nom de la Camarilla ? Encore et toujours cette loi qui prônait la manipulation et la traitrise !
Il baissa alors le regard, ne sachant pas quoi penser de cette situation. Il voulait prendre le temps de réfléchir sans froisser le Prince.
Il regarda le de côté pour croiser le regard de Kildare. Allait elle lui faire un signe.
Non ! il ne fallait pas qu'il demande de l'aide. il n'avait pas à se soumettre ni au Prince ni à personne d'autre qu'aux Dieux Aztèques.
Il se redressa de toute sa prestance. Ce n'était pas grand chose face au Prince Parménion mais il tenait à lui montrer qu'avec tout le respect qu'il avait, il était son égal, ni plus ni moins.

"Je suis venu ici pour vous sauver, vous, la Camarilla et surtout les humains qui espèrent chaque jour de voir le soleil se dresser au dessus de leurs têtes. Je vous suis fidèle et loyal et je le resterai aussi longtemps que ce monde agonisera. Mais si vous faites de moi votre esclave en me privant de ma liberté, vous anéantirez tout espoir que je trouve la voie vers notre salut.
Je ne comprends pas bien vos lois mon Prince mais je ne puis que m'y soumettre puisque ceci est votre territoire. Voulez vous réellement faire de moi votre loyal serviteur et me priver de mon autonomie ?"

Sa force de volonté n'était rien à côté de celle du Prince et tout le monde était présent pour voir son autorité s'exercer. Le Prince n'était pas son ennemi mais en créant ce lien, le vieil Azteque en était sûr, il devrait le détruire pour se libérer.
Il était prêt à entendre la sentence, en espérant encore qu'il change d'avis. Son ennemi était si puissant qu'il n'avait pas besoin de cela, pas maintenant...

Elle se demanda un instant si une seule des personne présente l'était pour honorer la mémoire de la sénéchale tant leurs comportement pouvaient en faire douter !

L'homme aux pieds nus s'agenouille devant le prince .
Le prince ..... Parménion ... serait ce possible ??

Hébétée, elle regarde le puissant Parménion proposer, non imposer un lien de sang , ici, devant témoins, alors que tous sont supposé s recueillir ...

Puisse l'âme de la défunte être en enfer pour ne pas assister à la scène .... Pourquoi diable prendre autant de soins à organiser une veillée si c'est pour en arriver là .... Une fois de plus , hélas, le paraitre semblait avoir prit le pas sur le sens .

Son visage se ferma, elle en connaissait pas Lou , mais elle et honte de prendre part à cette mascarade en restant ; elle regarda Parménion offrir son sang à l'indien qui allait les lier plus surement encore que la chaine lie l'esclave à son maitre ; non décidément cette époque était dépourvue de respect e cela l'affligea.... Déjà elle avait donné son sentiment au prince à ce sujet , et ce dernier n'avait pas même eu la politesse de lui répondre . Elle se sentit seule, étrangère à ces gens et à leurs manières. Elle eut honte pour eux ; honte pour ce prince qui en agissant de la sorte n'en avait que le titre ...

Après un dernier regard à l'assemblée elle ferma les yeux et tourna les talons avant de sortir prestement de cette sale nauséabonde qui puait l'indécence .

Départ pour un refuge

Jean sentait qu'il était temps pour lui de tirer sa révérence. Trop de mondanité pour lui ce soir. De plus la nuit touchait à son terme et il fallait qu'il rejoigne ses pénates.
La scène du Prince et du vampire le mettait un peu mal à l'aise, comme un rappel de ce qu'il avait du consentir pour retrouver un tant soit peu de confiance. Il partageait l’écœurement de ce que devait ressentir celui à qui on imposait cette ignominie.

Il s'éclipsa donc, laissant les autres vampires de Paris à leur petite cérémonie, qui était totalement inutile pour lui. Il partit de là pour regagner sa chambre d'hôtel.


[----> le carrefour]

La femme masquée profita qu'un nombre conséquent de courtisans quitte la salle pour se glisser parmi eux. Elle avait hâte de rejoindre la sortie. Elle avait accompli sa mission : donner au Prince les résultats de leur enquête et noter les faits et gestes du public venu en petit comité. La soirée s'était déroulée sans heurts. De l'opinion de Venise qui avait passé la fin de la nuit dans un coin tranquille de la salle après son entretien avec le Prince, elle avait été d'un mortel ennui. Quelle perte de temps! Elle avait espéré que l'un de ses Frères vienne égayer sa nuit en lui donnant de ses nouvelles, or son téléphone était resté silencieux depuis trop longtemps. Elle accéléra le pas jusqu'au Domino.

-> Le Domino

L'heure avait défilé et la nuit touchait déjà à sa fin. Certaines personnes avaient déjà quitté la cérémonie et Dimitri finissait par les imitter après avoir salué les personnes restantes et récupérer son arme à l'entrée. Il ne lui restait plus qu'à faire un détour par les toits avant de quitter le Louvre pour aller saluer Rozenmilna qu'elle n'ait pas une occasion de râler à ce sujet ,même si ça ne serait que par jeu, mais aussi pour lui faire part de certaines choses dont ils avaient discuté plus tôt. Une fois ce détail régler c'est vers son refuge qu'il se dirigeait avant que la torpeur ne vienne le prendre.
 
[ Direction le refuge de Dimitri ]
 

Spoiler:

HRP:

Vu que notre charmant Gangrel n'a pas posté en réponse au Prince, considérez que les vampires présents ont pu aller se coucher dans les bonnes conditions.

J'éditerais un résumé de l'événement lorsque Wolf nous aura avisé (sauf s'il désire poster lui même à la suite de ce message), ne voulant pas non plus retenir tout le monde, voici ce qui se passe avant la toute fin de la nuit. Morgan s'approche du prince et l'informe des éléments recueillis par Victor qui sont de la plus haute importance pour la sécurité de Paris.

Il prennent rendez vous pour le lendemain soir.

Henri et Aaron pourront être présentés le lendemain auprès de Parménion. (si l'un ou l'autre vous avez des mentions particulières à apporter à votre présentation, je vous invite à m'en faire part dans votre partie privée, merci)

HRP :

Attendant un moment opportun, Victor avancera auprès de Parménion pour lui présenter ses condoléances.

Puis il proposera à Morgan de le raccompagner à la Chantrie.

[désolé, j'ai dû partir d'urgence pour le WE entier et j'ai pas pu poster, même pas pour préveneir de mon départ.]

Ahuizotl écouta les propos du Prince Parmenion et n'osa pas relever les yeux sur lui tant il n'osait pas lui faire affront. Il avait beau dire qu'il était plus jeune, il était le Prince et il dégageait une autorité que le Gangrel n'osait pas défier.
Il tourna légèrement les yeux vers Kildare et compris rapidement qu'il devait obéir et accepter ce sang. Les lois de la Camarilla semblaient très fortement ancrées dans les esprits des caïnites et il aurait surement plus à craindre s'il refusait de s'y soumettre.

Il s'arma alors de son courage pour ne plus penser au Giovanni et à cette humilliation qui hantait sa mémoire.

"J'accepte vos lois mon Prince et j'accepte votre décision."

Il s'approcha du Prince pour être plus proche de son poignet et pris le sang qui lui était offert. La Bête gronda intérieurement et le geste ne fut pas simple à réaliser. Quand la vitae se mit à se répandre dans son palais, la Bête hurla intérieurement pour boire l'intégralité de ce sang si succulent et si dangereux pour elle et sa liberté.
Les mains du Gangrel se crispèrent et il eut du mal à contenir cette rage et cet instinct de survie qui le poussait à la faute mais cette fois ci, il resta le plus fort et se hâta de reprendre ses distances avec le Prince.

"Je vous remercie mon Prince" Ajouta t il en baissant de nouveau les yeux.

Il avait obtenu le pardon et était réhabilité aux yeux de son clan. Il avait gardé le droit de rester sur Paris pour continuer sa quête.
Le reste serait une question de temps ...

Wolf est ainsi de nouveau accepté par sa famille parisienne. Parménion lui pose ensuite la main sur l'épaule pour lui faire comprendre que sous l'acte qui venait de se produire s'était en fait bien plus qu'il s'était passé.

Il jeta un oeil sur Kildare, celle que le gangrel avait regardé avant de faire son choix. Sans doute quelque part avait elle été sa conscience.

Morgan s'approcha ensuite du prince et l'informe des éléments recueillis par Victor qui sont de la plus haute importance pour la sécurité de Paris. Laure aurait reussi à extirper des informations capitales dans la tête de la sénéchale. Ainsi certains refuges et possession de vampires parisiens étaient connus de l'ennemi.

Il prennent rendez vous pour le lendemain soir.

Henri et Aaron pourront être présentés le lendemain auprès de Parménion. (si l'un ou l'autre vous avez des mentions particulières à apporter à votre présentation, je vous invite à m'en faire part dans votre partie privée, merci)