Certains esprits semblaient s'échauffer quelque peu... encore cette femme , celle là même qu'elle avait rencontré alors qu'elle était  partie pour pénétrer dans le bureau de Gallus Sollers par effraction...  Quelques autres cainites qui semblaient plus là pour deviser ou se montrer plus que par recueillement ; non décidément tout ceci était une mauvaise chose, une rencontre risquée pour au final pas grand chose...

Elle restait dans son coin , sans perdre le prince de vue, prête à intervenir .

Venise regarda tour à tour Dimitri et Rozenmilna, une lueur étrange dans le regard.

"Mais vous êtes tout pardonnés. Monsieur, j'ai parfois tendance à mal interpréter ce que l'on me dit. Cela est sans doute lié au fait que je maîtrise mal les arcanes de la cour. Quant à vous, madame, si un de mes frères était décédé dans de telles circonstances j'aurais moi aussi des envies de meurtre."

Sur ce elle chemina lentement vers le Prince et se retrouva devant lui bien plus vite qu'elle ne l'aurait voulu.

[Commemoration pour LOU - à proximité de Parménion]

Elle avait remarqué le comportement étrange d'Aly même si elle ne comprenait pas vraiment ce que faisait la Malkavian; mais quand celle ci lui demanda si elle avait une arme alors qu'elle portait une épée et une dague à la ceinture , elle afficha une mine perplexe... pourtant la jeune femme semblait apeurée, avait elle vu quelque chose ? Un danger qui restait occulté à ses yeux?

Elle fit un signe affirmatif de la tête , et dégaina son épée bâtarde qu'elle laissa pointe vers le sol , le long de son corps, puis demanda

" Qu'avez donc vous vu ?"

Sans attendre de réponse , elle rabattit la capuche de son manteau noir, cachant ainsi le haut de son visage, lui donnant un aspect inquiétant .

Revient après avoir vu le Prince

Dans l'idée de parler à la Malkavienne, Gatien était revenu du côté des portes, mais la demoiselle semblait perturbée. Et la belle petite femme avait dégainé une épée et remis son capuchon.
Sans doute s'apprêtaient-elles à partir...

En tout cas, il ne lui vint pas à l'idée que Marion se préparait à l'action, puisque réduire drastiquement son champ de vision avec un vêtement ne faisait pas partie de ses tactiques de combat...

Le jeune Ventrue préféra donc ne pas s'approcher d'avantage. L'occasion de parler avec la "soeur" de Lucas se représenterait plus tard...

Il s'adossa donc au mur, non loin des portes, mais du côté opposé aux demoiselles, et sortit son téléphone pour voir si son neveu l'avait contacté.
Mais non, il avait juste un message de Lefol qui lui demandait des nouvelles de d'Arcy.
Ah, mince, oui, d'Arcy !
Il avait été gravement blessé la veille, et cela n'avait pas été une mince affaire que de l'éteindre alors qu'il flambait comme une torche humaine...
Mais franchement, au regard de la mort de sa Dame, le Gardien était, depuis, totalement sorti de ses pensées.

Rozenmilna lui avait écrit un sms pour l'encourager et l'assurer qu'elle se joindrait à sa vengeance, et Lefol, lui, demandait des nouvelles de quelqu'un dont, en ce moment précis, Gatien n'avait rien à faire...
Force était de constater que la différence de subtilité entre les deux Ventrues était assez abyssale...

Ceci dit, son manque total de tact indiquait à Gatien comment se comporterait une personne qui ne serait pas affligée par le deuil.
Il était vrai que, la veille, tout le monde s'était hâté de se mettre à l'abri, le lever du soleil étant imminent, et que monsieur d'Arcy... Hé bien, était probablement resté aux bons soins des goules du Louvre...
Comme le Gardien s'était spontanément proposé pour être son tuteur, Gatien se dit que ce serait la moindre des choses que de s'enquérir de son sort.

Il se rapprocha donc de Rozenmilna et lui demanda :

- " Dites-moi, avez-vous eu des nouvelles de notre Primogène ? "

*la ventrue observait le début d'effervescence dû à la réaction plutôt étrange d'Aly. Des lupins qui espionneraient par l'umbra avant de lancer une attaque ?
Rozen resta très calme, impassible. Il y a quelques instants elle avait failli réagir quand Venise avait parlé de nos ennemies qui pourraient profiter de ce moment pour nous attaquer profitant de ce moment, car pour Rozen c'était impossible. Loin qu'elle considère le Louvre comme une forteresse imprenable, mais lorsque l’Élysée de fait attaquer, c'est généralement qu'il y a peu de monde présent pour le protéger.
Et si justement elle surestimé la force de la camarilla parisienne actuelle ?
Elle réfléchissais un instant, jouant avec sa pierre dans la main. Si vraiment on devait se faire attaquer cette nuit ici même, la faute au Prince pour déclarer une commémoration alors qu'on sait pertinemment qu'il y a des trous béant dans la sécurité. De plus cela voudrait dire que la sécurité, et ce qui en on était chargé, son incompétent donc faible, méritant de périr. ça valais pour elle-même, Rozen se disait qu'elle n'avait qu'à être plus insistante sur ses craintes, que de venir ici jouer le jeu du deuil. Elle aussi avait donc fait une erreur et l'assumer sereinement.
Tout cela n'était encore qu’hypothèse, il pouvait tout aussi bien ne rien se passer.*

*Gatien s'approcha, Rozen rangea sa pierre et porta son attention vers lui. Ses oreilles saignaient à chaque fois que d'Arcy était baptisé Primogène*

Eh bien il doit être aux états unis actuellement... Oh ciel ! vous vouliez dire Monsieur d'Arcy ? *Et faisait exprès et ne cherchai en rien à paraître crédible. De toute façon elle ne se souvenait même plus du nom du précédent.* Excusez-moi, c'est que ça c'est passer tellement vite, et dans notre dos... Hum *toussotement*
Non je n'ai pas de nouvelle, j'avais pour projet d'aller vérifier son état plus tard dans la soirée. Je ne l’apprécie certes pas, cependant ce n'ait pas au point des souhaiter sa mort finale, surtout en de telles circonstances.
Je le connais peu mais s'il n'est pas ici c'est qu'il n'est pas sorti de sa torpeur.

*Quoi?*

Morgan se retournait aussitôt dans la direction donnée par Alice. Par réflexe, il activa son auspex afin de voir ce qu'il ne pouvait peut etre pas voir dans le monde des vivants. Sait on jamais.

Fort heureusement depuis la veille, il n'était plus soumis aux limitations imposées par le Glyphe grâce à D'Arcy et au rituel qu'il avait du faire pour retrouver Lou.

HRP : jet:

Le membre 'Morgan De Lestrain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 4

L'épée regagna son fourreau dans un bruit métallique; elle était folle .Voilà tout. Il n'y avait rien.
Ou alors, elle avait le don d'augures.
Qu'importe dans les deux cas , le danger n'était pas réel , du moins pour l'instant .

Elle recula de trois pas, retrouvant sa place , adossée contre le mur à gauche de la porte d'entrée , la capuche rejetée en arrière , elle continuait d(observer la salle à la recherche de quelque chose de suspect, après tout cela pouvait être une diversion.

Le régent , la peste soit sur lui, s'occupait de la jeune femme, le prince ne semblait pas se soucier de cette scène, cela la rassura quelque peu. Parménion n'était pas un noblio naif , Parménion était Parménion , un vampire multi millénaire repus aux guerres et aux embuscades .S'il n'avait pas cru bon accorder d'importance à cet épisode c'est qu'assurement il n'en méritait pas.

Elle garda tout d même une main sur la garde de son épée batârde .
Au cas où...

Gatien sourit à la réponse pour le moins sincère de Rozenmilna. Et se le reprocha. Afficher si clairement son avis au Louvre n'était pas une bonne chose.
Mais ses mots piquants l'avait amusé.
Elle avait tellement raison...
Alors qu'ils s'efforçaient, elle, Lefol et lui-même, de retrouver sa Dame, d'Arcy et Estaccado étaient partis perdre du temps à politiser. Etait-ce vraiment important de désigner un nouveau Primogène cette nuit-là ?
De ce qu'il en savait, il arrivait que des Clans n'aient pas de représentant, et à court terme, n'en souffraient pas plus que cela.

Bien entendu, il ignorait qu'en réalité d'Arcy s'était fait convoquer au sujet de l'agression d'Hécate. Il ignorait même qu'il n'était plus Gardien, puisqu'il n'était pas passé au Petit Salon, et que personne ne lui en avait rien dit...


- " Vous avez sans doute raison. Si son état changeait, j'ose espérer que nous en serions informés...
En tout cas, monsieur Lefol s'inquiète pour lui. " fit Gatien en désignant son téléphone.


Décidément, la demoiselle Malkavienne allait et venait, et le Primogène Tremere semblait s'en inquiéter. Quand à la belle petite femme, elle avait rengainé son épée et retiré sa capuche. Alors, elles sortaient, ou elles ne sortaient pas...?

- " Je suis un peu curieux de comprendre la raison de toute cette agitation, qu'en dites-vous ? "

C'était une façon d'inviter sa collège a aller voir ensemble ce qu'il se passait...

[Le Petit Salon]

D'Estirac ôta son Borsalino sur le seuil de la grande salle, révélant de longs cheveux bouclés dont les anglaises descendaient jusqu'à ses omoplates. Il avait noué ses cheveux en catogan grâce à un simple ruban noir. Un bruit métallique familier titilla son tympan; à la gauche de l'entrée une femme aux cheveux couleur de feu et à la peau blanche comme l’albâtre rangeait une épée dans son fourreau puis contempla la salle. Il sourit, se remémorant un temps très ancien, presque oublié, celui de son humanité. Combien d'heures il avait passé, immobile, les pieds ankylosés et pourtant la main sur la garde de son épée, prêt à bondir sur le moindre fâcheux approchant son maître d'un peu trop près.

Il se tourna vers la salle... Que pouvait-elle y voir? Son sourire s'estompa pour se transformer en une moue déçue lorsque son œil impitoyable détailla la décoration. La pièce pouvait paraître belle si l'on aimait le style minimaliste. Des draperies noires, un pupitre, une urne, point. Cette cérémonie lui sembla terriblement impersonnelle. Où étaient les fleurs qui rappelleraient les vertus de la défunte? Pourquoi ne pas avoir agrémenté les murs de tableaux ayant pour thème le désespoir ou de nocturnes paysages? Il manquait aussi de la musique, triste sans être lugubre, qui masquerait le brouhaha des conversations. 

*Décidément les choses ont bien changé. Les gens vous ignorent quand vous les saluez et même les commémorations sont d'un ennui mortel.*

D'Estirac resta coi quelques secondes; non qu'il soit en transe, mais pour sceller sa langue acerbe derrière ses lèvres ornées d'une fine moustache. Il est de mauvais goût de critiquer la réception de son hôte, surtout si celui-ci est un Prince à qui l'on a pas encore prêté allégeance.

Peu à peu il se détendit et se composa ce qu'il appelait son air navré: un regard sévère, une posture digne mais toutefois affectée. Il lui avait fallu des années de tentatives infructueuses pour arriver à un résultat convainquant tant ces sentiments étaient différents de ses penchants naturels hédonistes. 

Le Borsalino sur son cœur, il s'approcha de la belle dame aux cheveux roux mais resta à une distance respectueuse afin de ne pas apparaître menaçant ou ne pas prendre un coup d'épée par inadvertance.


"Bonsoir madame, je me nomme Henri d'Estirac, infant de Josselin de Poitiers, lui-même infant de Dame Dame Isouda de Blaise, du clan des Roses. Je suis enchanté de faire votre connaissance."

Il s'inclina respectueusement afin de marquer une certaine déférence.

"Je sais qu'en cette heure cruelle le Prince doit être fort accablé par la douleur de la perte de madame la Sénéchale, mais je souhaiterais néanmoins lui transmettre en personne mes plus sincères condoléances. Croyez-vous que cela soit possible?"

Le ton du courtisan était onctueux et poli. Il espérait que la dame y serait assez sensible pour répondre à ses questions.

le clan des fous était vraiment une source de bien-être. Certains d'entre eux étaient rigolo pensa Morgan alors qu'il le devrait pas. Alice était charmante.

- Calmez vous mademoiselle, cela ne sert à rien de vous énerver et de vous agitez dans tous les sens ainsi. Les gardes vous le rendront, c'est leur rôle de protéger ces murs ainsi que sa majesté Parménion.

Elle mettez de la gaieté dans ses heures sombres, bien que cela ne conviennent pas au côté solennel de la commémoration.

- Votre vision a visiblement retournée du monde. Essayez de vous concentrer. Respirez lentement et calmement en comptant tranquillement jusqu'à dix. Ensuite fermez les yeux et concentrez vous, tout en faisant le vide en vous.

Morgan attendit qu'elle s’exécute.

- La concentration est à mon avis un exercice indispensable à votre "don". Concentration et mémoire, si l'un et l'autre n'est pas au point ce n'est pas grave cela se travaille... Essayez de vous remémorer votre vision et de me la décrire.

Spoiler:

Rien. Il ne se passait rien, et en un sens elle en fût soulagée ... Elle n'avait eut à faire à des lupin qu'une seule fois, et elle ne dû son salut qu'à son maitre  dont les paroles purent calmer ces monstres le temps pour eux de voir que leurs âmes étaient pure ...

Un homme s'approcha, il avait des manières affutées et une langue qui sonnait doux à son oreille, aussi lui accorda t elle toute son attention . Les bonnes manières se perdaient ...

LA brujah lui fit une révérence appuyée en retour; l'homme pu se rendre compte qu'elle tiqua légèrement quand il se déclara du camp des roses . Décidement elle n'arriverait sans doutes jamais à comprendre pourquoi ces gens se présentaient en utilisant le surnom de leur clan et non celui choisit par leur antique antédilluvien...

" Je suis Nitthael, infante de  Loic lame d'Argent , infant de Fedo vumn infant de Eshmunamash de la lignée de Gersakkum du clan Brujah , et vos manières sont bien douces monsieur, veuillez croire que vos paroles, tel le miel rechaudissent mon coeur attristé par le manque de savoir vivre de ceux de notre sang ."

Une nouvelle révérence , un peu plus martiale .

"Je ne sais ce que vous venez quérir auprès du prince Parménion, et ne saurait parler en son nom, aussi ne saurait je vous donner un quelconque acquiessement pour aller  vous présenter à lui en cette veillée funèbre . Mais je puis me hazarder, et sans risquer de déconfier ses pensées, à vous assurer qu'il est un hôte des plus respectable, et qu'il saura  vous joiler sans vous mestre dans l'embarrat ou vous faire vergogne , ne trouillez point ! Je vous conseillerai donc de vous présenter à lui afin de vous enquerrer s'il accepte votre présentation en ce lieu où s'il compte, ue fois cette commémoration achevée, procéder à l'ajour, en salle du trône d'une scéance de présentation des cainites fraichement arrivés en cette ville . Les vêpres ont été sonnée il y a encore peu de temps, et les matines sont encore lointaines, je ne doute point que vous aurez l'occasion de respecter nos antiques traditions ."