Chambre d'Aaron

Toréador

Voilà déjà une bonne heure qu'Aaron était éveillé, mais il restait allongé, contemplant le plafond, perdu dans ses pensées.

Depuis déjà un mois, il n'avait fait qu'observer, s'habituer aux nouveaux cainites de paris, apprendre à les reconnaitre, noter ce qu'il y avait de notable. Il s'était aussi renseigné sur ce qui c'était passé depuis la disparition de Villon et les faits avaient tout pour lui déplaire.

Il se leva, un pas ferme et décidé avant d'attraper quelque-chose de chiffonné ressemblant à un journal, déchira celui-ci et le jeta dans la corbeille.

Un mois, tout un mois....Et? ...Rien, le clan Toréador n'avait rien fait, lui compris.

Il était temps que ça change, il fallait que son clan entende raison, qu'ils se rendent compte et si c'était déjà le cas, qu'ils en parlent et s'organisent.

Il ne s'était jamais sentis une âme d'instigateur d’évènement, cette nuit non plus d’ailleurs mais ce devais être fait et il avait assez attendu.

Il pris son téléphone, en un mois il avait pus recuperer les numéros des Roses, et envoya un message à tout le clan sur Paris, l’écailleuse comprise, même si il n’était pas forcément entièrement d'accord ou ravi de ce fait, il respectait cependant la décision de ses pairs.

[Mp clan Toréador.]

Une fois fait, il se prépara et se dirigea vers la salle choisie, esperant qu'une majoritée réponde à l'appel.

[Direction Rendez-vous entre Roses..et une écaille.]

Toréador

[Après plusieurs nuits de torpeur....]

L’éveil... De sa non-vie seul deux missions avaient finies par une rencontre avec la torpeur, les deux étaient des missions émanant de Paris.

Il poussa un soupir, son absence au rendez-vous Boubanos, son echec concernant la mission confiée par la Harpie, son sauvetage par celle-ci accompagnée d'un inconnu. Ca sentais les ennuis; déjà que sa situation n'était pas des plus claire suite à son retour suspect à Paris.

-" ...Et merde..."

Furent les premiers mots qui sortirent de sa bouche. Il contempla ensuite la goule qui le surveillait, lui souris poliment avant de lui indiquer d'un signe de tête qu'elle pouvait à présent prévenir ceux qui attendaient son réveil.

Toréador

... Il s'assit sur le lit, d'abord avec précautions, guettant douleurs ou parties manquantes à son anatomie; Mais tout semblait en place et fonctionnel.

Il sourit; Physiquement, il ne s'en tirait pas trop mal... Socialement ça avait été un très mauvais coup.

Puis il se leva et se mis en quête de vêtements, être présentable était le minimum dans un lieu comme celui-ci.

C'est avec un visage impassible qu'il s'habilla d'un costume de prêt à porter, légèrement usé, un tantinet élimé aux manches. Il poussa un léger soupir, voilà donc où il en était....

....Cependant, Paris n'avait pas brulé, il était encore là, ce qui voulait dire que la situation pouvait encore changer dans un sens comme dans l'autre.

Il noua sa cravate, sans même y penser, le mouvement avait été répété tant de fois dans son existence, que son cerveau n'avait plus à guider ses mains pour cela, comme bien des choses, un réflexe, un souvenir profondément ancré dans la chair, il jeta un œil vers la fenêtre et observa à travers elle,debout, mains dans le dos, suffisament éloigné des vitres afin d'eviter d'etre vu de l'exterieur.

Petit à petit un sourire de dérision se dessina sur son visage, alors les mains jointes dans son dos, face à la fenêtre faisant office de lucarne sur le monde, il déclama :

-"...Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher...."

Son sourire grandit encore et il laissa de nouveau place au silence.

Non, Paris n'avait pas brulé, cette ville avait tant de fois echapé au désastre; pourtant la vie n'avait pas été facile avec elle, mais la ville des lumière se dressait encore fièrement...

*...Paris seras toujours Paris...*

Il ne fit plus un son et resta aussi immobile qu'une sculpture, comme s'il méditait...Ce qu'il était effectivement en train de faire.

Toréador

La goule n’avait eu que peu le loisir de répondre à l’ancien. Tancred ne lui en avait ni laissé le temps ni l’occasion. Après avoir pris congés des individus du Petit salon, il gravissait avec grâce les deux séries d’escaliers qui le séparaient du refuge dans lequel il avait laissé Aaron après l’avoir sorti des griffes de Dante.

Hans et Siegfried s’occupaient en ce moment même des avoirs et possessions du traitre afin de préserver la Mascarade et de satisfaire leur maître

Une fois arrivé sur le pallier Tancred se dirige vers le bureau du Primogène Toréador. Les quelques goules qu’il a pu croiser, un regard et une posture ont suffit à les décourager d’intervenir.
Il fait juste assez de bruit pour que les sens des morts l’entendent approcher et entre sans frapper dans le bureau mais en faisant montre de prudence. Après avoir secouru ce frère de clan, ce serait fort discourtois de devoir en arriver aux mains. En entrant il hausse un sourcil tout en refermant la porte dans son dos, tout en prenant bien garde de rester face à l’homme blond face à lui.

-« Vous êtes éveillé ?! Parfait.

Bonsoir Monsieur. »

Toréador

Il sorti de sa méditation, le silence dans lequel il été plongé l'aida à entendre les légers bruits de pas s'approchant, il se tourna vers la porte qui s'ouvrit sans qu'on ne frappe.

* Pamela?*

Son sourcil se leva, si la tornade carmine l'attrapait au réveil, ce même réveil risquait d’être mouvementé..
Mais non, ce n'était pas la jeune anarque survoltée et abonnée aux enlèvements, mais l'inconnu qui était venu le chercher dans l'antre de Dante.

Ses souvenir étaient vagues, mais oui, il se souvenait de cette personne dans les brumes de souvenirs qui lui parvenaient.

Aaron eut un sourire poli à l'homme, entrant ainsi dans son bureau, puis d'un calme imperturbable, il salua celui-ci, sortant les mains de son dos dans des gestes trahissant une certaine adresse, il posa un jeu de taro de Marseille sur le bureau avant d'enchainer sur une légère révérence courtoise, sans jamais quitter Tancred des yeux.
-" En effet, même si vous savez qui je suis laissez moi me présenter en bonne et dûe forme;
Je suis Aaron Zilberman, actuel primogéne Toréador..."
Un léger sourire grandis sur son visage.
-"...Et malgré la manière dont nous nous sommes rencontré dans l'antre de Dante, j'imagine que vous ne vous prénommez pas Virgil."
Aaron avait toujours eut un humour bien à lui.
-"...Que puis-je pour vous monsieur?"

Toréador

Tancred sourit en s’avançant.

-«Bien des Virgiles ont agité l’histoire du monde et de la France. Et, bien que je ne doute pas que l’aventure dans l’Enfer de Dante mérite une épopée, je ne pense pas que l’heure soit au conte détaillé de cette aventure mais bien à celle du renforcement du clan. »

Il s’assoit dans un fauteuil d’un air contri.

-« Ma tenue a quelque peu changé depuis cette nuit là. Lorsque vous m’y avez entraperçu, je portait une armure de Kevlar et mon épée pour affronter le traître dans son antre. »

Et l’ancien rive ses yeux au siens.

-« Et la question n’est pas ce que vous pouvez pour moi mais bien ce que je peux pour vous »

-« Accordez moi une attention de cinq minutes et prenez place s’il vous plaît. » dit-il en indiquant une autre assise.

Toréador

le sourire devint plus franc au début de la réplique de l'homme qui lui faisait face, mais il fronca légérement un sourcil lorsque celui-ci parla du renforcement du clan.

Qui que soit ce cainite, il risquait de déchanter.
Entre L'idiote du village au cerveau de poule traitre à son clan et ayant libéré Boubanos; La poseuse dépressive se complaisant dans sa douleur afin de mendier de l'attention, L'anarque survoltée, effrontée et hors de contrôle, La Séthite...

...Lui même n'avait pas brillé dernièrement, il avait pris cette place de Primogéne quelques jours plus tôt, avec une idée en tête afin de redresser le clan et d'enfin le tirer d'affaire, mais il avait péché par gourmandise et orgueil. A trop vouloir en faire il n'avait au final rien accompli, Cathy avait joué les sirènes et il avait plongé comme un jeune mousse impulsif.

Aux mots **Et la question n'est pas ce que vous pouvez faire pour moi mais bien ce que je peut faire pour vous.**

Le visage d'Aaron devint impassible. Lui même avait plusieurs fois utiliser ce type de phrases et cela ne lui plaisait guerre de l'entendre... *Alors c'est ça que ça fait? Bien... cavalier?Fou?Dame?* a cette pensée il ne pus s’empêcher d’apercevoir fugacement le visage de Rozenmilna.

Il s'assit donc dans un calme olympien, affichant un visage de joueur de poker, ne détournant pas le regard.

-"Vous avez toute mon attention, mais si le sujet est la situation clanique à Paris, j'ai bien peur qu'il ne faille plus de cinq minutes."

En effet le clan ces derniers mois avait été aussi utile qu'un Uzi dans un freezer et aussi reluisant qu'un clochard du bois de boulogne.

Toréador

Le sourire d’Aaron s’évanouit bien trop vite mais semblait sincère. L’humour est le plus court chemin d’un homme à l’autre. Mais très vite son visage devient grave, et il prend la mesure de son interlocuteur. Aimant l’humour mais sachant être sérieux.

Tancred se fend d’un sourire

-« Je ne vous demande que cinq minutes mais si vous souhaitez m’en donner plus je les utiliserais à bon escient. »

Son visage devient plus sérieux.

-« Je suis revenu récemment en Paris.
J’ai participé à l’exécution finale contre Boubanos en tant que spectateur, et c’est sur les lieux que j’ai fais la connaissance de Cathy Schmidt.
Elle m’a fait part de votre disparition et de vos déboires probables à la recherche de Dante.
Je me suis donc saisi de cette quête et, harnaché et épée au clair, j’ai parcouru la ville des Lumières je suis venu vous secourir et accomplir mon devoir.
J’ai combattu Dante, faisant fi de ma non vie, mais vous conterai avec plaisir cette épopée plus en détail comme nous disions un peu plus tôt.
Je vous ai sorti de ses griffes et je l’ai détruit. Je tiens à votre disposition, dans ma poche, une fiole de ces cendres si vous souhaitez un souvenir.
Je vous ai reconduit à vos appartements et j’ai moi-même veillé à ce que vous soyez nourris, assez du moins pour que vous puissiez soigner toutes vos blessures et que vous ne soyez pas sujet à la bête dans la nuit de votre réveil.
J’ai fait le choix de ne pas vous lier à mon sang.
Mes goules et moi-même avons veillé à ce que les lieux de votre rétention soient entièrement nettoyés et qu’aucune de ses œuvres ni autres ustensiles ne soient accessibles au commun des mortels. Toutes les infractions à la Mascarade ont été traitées. Ses avoirs sont protégés par une société de sécurité à laquelle j’ai l’habitude de faire appel et mes serviteurs travaillent à me transférer la totalité de ses possessions à l’heure où nous parlons. »

Tancred laisse un court moment à Aaron pour intégrer les informations.

-« Je suis Tancred Von Wybert, Ancien du Clan de la Rose. Maître de la Guilde de Minerve.
Je parcours le Monde depuis une petite dizaine de siècles. Et j’ai longtemps servi de diplomate entre la France et l’Allemagne. J’ai connu le principat d’Alexandre et les Grandes Reines des Cours l’Amour Courtois comme la Croix Noire de ses débuts jusqu’à Hardestadt et ses infants. J’ai découvert Villon alors que nous n’étions que deux Toréadors à Paris.
Je possède une fortune confortable et des contacts et des avoirs dans l’Europe.
Je suis venu à Paris pour plusieurs raisons. Je connais François, son absence semble faire souffrir cruellement notre clan et mes perspectives à Paris sont meilleures qu’en Allemagne.
Je connais Henri et j’ai déjà croisé les Primogènes Ventrues et Tremeres actuel par le passé.
Je ne me suis pas encore présenté au Prince et j’espérais qu’en quatre nuits un fléau ou un schériff viendrait me le signifier mais il semble qu’il serait temps que je prenne l’initiative.»

Le petit sourire renaît de façon malicieuse.

-« Je partage votre intérêt pour l’art mais plus par son achat sa recherche et sa sauvegarde plus que par son escamotage, nos intérêts sont semblables. Je collectionne œuvres d’art et artefacts. »

Et il rive ses yeux dans ceux du vampire face à lui.

-« Maintenant je vous le demande Aaron.

Souhaitez-vous toujours demeurer Primogène du Clan Toréador ?»

Toréador

Il écouta attentivement son interlocuteur.
*...Une reine donc...*

Impassible tout du long, ne quittant pas l'ancien des yeux avant d'afficher de nouveau son éternel sourire.
Il laissa une seconde de flottement avant de répondre.

-" Une telle attention envers ma personne est plus que je pouvait en espérer. Peu aurais montré une telle bonté désintéressé à un autre cainite, tout frère de clan qu'il soit.
Sachez que vous avez ma parole quand au fait qu'en de même circonstances je me comporterais avec vous de la même manière que vous l'avez fait et le faite présentement.

Donc tout d’abord, merci.

Votre personne et son histoire force le respect, Hardestadt notamment, certainement y avez vous croisé la célèbre coterie des Sollers ayant laissés une empreinte indélébile au sein de cette cours.
J’eus pour ma part la chance d’être en la présence de l'ex-prince Villon, j'ai encore d’ailleurs en ma Possession sa dernière commande dérobée en terre Sabbatique que je n'ais pus malheureusement livrer à destinataire celui-ci étant partit sans laisser d'adresses.
Vous avez plus que bien exposé à qui je m'adressait..."

Il se leva et fit un nouveau salut à son interlocuteur, plus bas et appuyé que la première fois avant de se rassoir, toujours avec des gestes précis et maitrisés, avant de replonger son regard dans celui de l'ancien.

"... Quand à votre question, il as toujours été plus une affaire de devoir que de vouloir. Avant que je ne me decide à prendre cette place, le clan n'avait pas de Primogéne pendant plus d'un mois, Un reine de notre sang fut avant cela un tour rapide et visiblement peut convaincant sur le Trône, une des notre libéra presque à elle seule Boubanos, deux autres sont des infernalistes avérés, heureusement détruits, l'ex-farorite de l'ex-reine se complait dans une dépression, le clan avant que je n'arrive adopta en son sein et protégea une espionne Sétite à la solde de celle qui tua l'ex-Sénéchale, la plus active et utile de nos recrue est membre d'une coterie anarque de chasseurs de Baali, le Fléau qui fut de notre sang passa au Sabbat.

Et dernièrement, le primogéne de ce même clan qui avait reussi à trouver une place dans le plan Boubanos afin de redorer un peut le blason clanique fut trop gourmand en voulant laver le linge sale en famille et éliminer de ses mains un des deux traitres encore en non vie.

Ce fut un mauvais calcul, en effet mon échec n'a fait qu'enfoncer le clou dans le ciment de la médiocrité et je vais à présent devoir composer avec cette fausse note.

Ais-je envie d’être Primogéne? Naturellement non, je n'aurais pas mis un mois entier à me décider si j'en avait envie, je suis un récupérateur, ce ne sont pas mon charisme et mes compétences politiques qui ont fait que mon sire me porta le don sombre mais bien autre chose.

Mais lorsque l'on porte ses lèvres à la coupe, on la bois jusqu'a la lie...
Aussi, je me permet de vous retourner la question, souhaitez vous etre le Primogéne Toréador de Paris?
Mais aussi, pensez vous que la loyautée la plus inébranlable soit celle qui vas au trone ou celle qui vas à celui assit dessus?"

*...Entrée du cavalier, ouverture Italienne.*

Toréador

*Voici enfin que Aaron montre ses capacités*

Sourire pincé

-« Je suis un Caïnite qui arpente les couloirs des politiques des cours d’Europe depuis plusieurs siècles, Monsieur Zilberman. Rien de ce que je fais n’est désintéressé, je ne peux me le permettre, mon existence même et mes nuits sont en jeu.
-Voilà quelques siècles que je suis la Voie de la Chevalerie, accord honorable qui guide mes actes. A cet instant, vous étiez un de mes frères de Clan, ne serait-ce qu’un lointain neveu, vous étiez le Primogène des Roses, et vous aviez décidé de prendre la Responsabilité du clan, et celle de laver son honneur quel que soient les risques à encourir. Un tel montre de courage et d’honneur mérite le respect et fait de vous un être intéressant. Mon devoir était de vous soutenir et de me porter à votre secours.
A l’heure actuelle vous m’êtes redevable de Faveurs épiques. J’ai sauvé votre existence et sauvegardé votre libre-arbitre, et vous n’êtes pas sans savoir que les faveurs sont le système d’échange des puissants. »

Tancred hoche la tête pour accepter les remerciements

-« J’ose espérer que vous mettez en votre parole et votre honneur autant de valeur que moi. »

Il sourit lorsque le vampire le complimente.

-« Oh, vous savez, je vais vous confier un secret. Hardestadt, je le côtoie le moins possible. Ses infants, petits-infants et ses subalternes ont à eux seuls été un sujet de préoccupations bien trop prenant en terre germanique et aux hauts-niveaux politiques de la Camarilla. »

-« Je tenais à vous présenter votre interlocuteur, nous ne pouvons nous permettre de laisser des zones d’ombre entre nous. »

Tancred fait un signe de tête appuyé pour rendre son salut respectueux à l’homme blond qui s’incline.
Très vite un sourire amer naît sur ses lèvres au tableau que dresse Zilberman.

-« Les informations que vous me donnez sont en effet peu favorables pour notre clan. Mais cela révèle aussi un point important, tous les fruits corrompus ont été élagués de l’arbre. Et un serpent sur un arbre fort peut être une arme à double tranchant et faire succomber même les plus vertueux.

Vous avez eu à composer avec une mauvaise fortune. Vous aviez trouvé une voie honorable vers un retour en grâce.
En effet, votre échec est un poids pour vous mais la façon de le présenter est cruciale. Et, ce crépuscule augure une nuit cruciale mais décisive. En accordant nos histoires nous pouvons vous donner un rôle plus glorieux que celui de claustré dans l’antichambre de l’Enfer. Ainsi ma question a pour but de savoir comment orienter la suite de cette nuit. »

-« Quelle fut selon vous la raison de votre sire de vous transmettre ce don ? Et Quelle est donc cette commande que vous avez trouvée en territoire ennemi ? »

-« Mais avant que vous me répondiez je vous répondrai moi. J’aime votre verve et votre verbe, les discussions ou rhétoriques en votre compagnie semblent prometteuses. Ce serait un manque de politesse d’y manquer. »

-« Je pense que la loyauté va à une idée en primauté. Si un idéal séduit un être il lui sera entièrement fidèle. Ensuite elle va à un être. Quel que soit le trône, la personne qui est dessus est l’être que nous suivons, si son charisme et sa personnalité nous correspondent, nous lui serons loyaux. Et même si nous obéissons et honorons un trône, son occupant est celui qui aura notre totale loyauté ou seulement partielle. »

-« Et, Je suis le Primogène Toréador de Paris !
De votre description, je déduis que je suis le plus ancien, le Premier Né, et donc Primogène.
Mais si votre question est de savoir si je brigue ce poste, alors je vous répondrai. Oui.
Oui je souhaite avoir ce statut.
Mais je ne manœuvrerai pas à votre détriment aussi à vous de choisir la suite des événements. »

Toréador

Aaron eut un sourire entendu, ne quittant jamais du regard l'ancien.
Quand celui-ci eut fini de parler, le magicien tendis le bras et attrapa son jeu de carte, qu'il se mis à battre, toujours sans quitter des yeux son interlocuteur.
Il reposa le jeu à coté de lui, marquant donc un léger silence.

Il temporisait, laissait son esprit travailler. Son regard perçant et plein d'astuce toujours rivé, comme pour voir à travers Tancred.
Alors sa main droite qu'il leva effectua un léger mouvement de poignet, souple et fluide, comme par enchantement, trois cartes y apparurent, Le roi de cœur, le valet de pique et un joker.

Posant les cartes sur le dossier droit de sa chaise, il sourit et brisa le silence.
-" La dette fut notée avant que je perde finalement connaissance, gravée au fer rouge comme ce type de dette se doivent de l’être...

...Un très long et prestigieux passé, le fait que je vous soit redevable et à n'en pas douter un art de la conversation aiguisée. Mais avant que je lâche les reines à un personne visiblement plus apte que moi à les tenir je dois répondre à une question, ou plutôt à LA question: Qui est Monsieur Tancred Von Wybert?
Certe j'ai un aperçu du temps et des épreuves vous ayant forgés, mais en une seule conversation il est difficile de savoir, malgré tout, comment elles vous ont forgés; Particulièrement avec une personne aussi éloquente que vous.
Le clan de Paris est certes peu reluisant, il est comme il est pour l'heure, mais en choisissant cette place j'ai tacitement choisi de protéger chacun d'entre eux, traitres non-compris, il vas de soit, même si à mon sens, il est aussi de mon devoir de m'en occuper mais d'une manière différente.

J'ai accédé à ce poste il y as cinq nuits et depuis le départ de Villon, le clan as eut ces derniers mois plus de primogéne que Marylin Manson de maitresses.
Cinq nuits dont trois en torpeur, alors si je dois céder ma place, je le ferais , mais je le ferais bien.

Je veut avant savoir qui sera mon successeur, il existe trois outils du pouvoir: Le respect, la crainte et l'amour. Deux d'entre eux suffisent à être un leader des plus convenables mais les véritables rois inspirent les trois.
Si vous êtes de ceux-là vous aurez en plus du titre qui vas avec votre état, mon appuis inconditionnel.

Naturellement, vous pourriez aisément prendre la place par vos moyens propres, après tout les primogénes sont soit élus par le clan soit par le Prince en place.

Une telle action occuperais nos nuits dans un jeu de pouvoir dont nous connaitrions le gagnant d'avance, certes, mais qui éloignerais le pire ennemi du cainite , l’ennui...

Mon sire me trouva quelques années après que j’eus dérobé une œuvre à un des siens. Il organisa un espèce de jeu, la nuit de mon étreinte, m'attirant avec une autre œuvre pour voir si j'etait capable de la dérober aussi malgrés les sécurités en place pour l'occasion. Je fut embrassé la seconde même ou mes mains se posères sur cette œuvre.
Plus tard j'appris qu'il venait régulièrement au cirque dans lequel je me produisait.

En ce qui concerne la commande de Villon, elle est encore en ma Possession, en sécurité, je pensait la remettre à mon primogéne, en d'autre termes à mon successeur.

Je vous propose donc trois rendez-vous, trois conversation en trois nuits, celle-ci comptant, qui nous mènerons à une réponse définitive, qu'en pensez vous?"

Toréador

Le vampire face à lui prend un jeu de carte, et Tancred sourit.
Un magicien. De ceux qui donnent à voir d’une main et manipulent de l’autre. Décidément Aaron semble plein de finesses.
Tancred reste silencieux, il sait bien que son interlocuteur a besoin de temps pour intégrer ses propos et en envisager les multiples possibilités qui en découlent. Aussi il est impassible malgré la scrutation du Primogène. Et rien ne bouge l’espace d’un instant.

Puis Aaron prend la parole mais Tancred ne bouge ni ne cille le temps de sa réponse.

-« Si le choix m’est laissé je préfère Sire, Seigneur, ou Chevalier. Le Monsieur est réservé à mes goules ou aux serviteurs. Je vous en prie.

De la valeur de ma personne maintenant. J’entends sans étonnement qu’un temps de réflexion plus poussé vous soit nécessaire. J’apprécie votre sens du devoir. Je vous laisserai seul juge et vous vous forgerez votre opinion.
Peur et amour peuvent être provoqués et simulés parmi les nôtres. Seul le respect mérite de s’y consacrer.
Je pourrai effectivement entrer en opposition avec vous et mettre la totalité de mes ressources dans la balance pour prendre votre place. Mais il y a mieux pour chasser l’ennui. Le clan est affaibli en Paris, il serait plus judicieux d’unir nos volontés face aux autres clans. Nous partageons le sang d’Arikel et notre intérêt pour l’art, quelle que soit votre décision je vous propose de nous unir pour former les fondations d’un clan solide.
Au-delà toutes ces considérations, j’accepte avec joie le plaisir de vous revoir deux fois pour commencer, et plus pour savourer votre compagnie.»

Un sourire de dérision naît sur le visage de l’Ancien.

-« Je ne connais pas plus en détail ce Manson que vous mentionnez mais je me doute qu’il a eu bon nombre de compagnes.
Votre sire a un sens de l’humour délicieux. En avez-vous hérité ?
Peut-être satisferez-vous ma curiosité en me parlant plus en détail de cette commande.
Mais nous aurons tout le temps d’en reparler. Je vous laisse ma carte, et met à votre disposition, si vous le désirez, un appartement face au Louvre et plus adapté à notre type d’existence. Si vous souhaitez en jouir, vous n’aurez qu’à m’appeler , et ne vous froissez pas si cest l'une de mes goules qui vous répond. »

Tancred se lève et dans un mouvement fluide place le petit carton de ces coordonnées en appui sur une décoration de la chambre.

-« Je m’en vais de ce pas me présenter au Prince et vous libère. Une certaine Christine Lombard, membre de notre clan attend de vous voir dans le Petit Salon, je vous l’envoie.

Que cela ne nous empêche pas de nous revoir cette nuit, faites moi savoir vos liberté.»

Toréador

Il se leva à son tour et salua avec grand respect.

-"Trés bien Sire;
Combiner nos efforts est effectivement le meilleur mouvement et je me fait déjà une joie de nos futurs échanges.
Mon sire m'a effectivement transmis son sens de l'humour, entre autres leçons.

Je vous remercie ...Encore pour tout."

Il pris la carte et d'un geste fluide y posa la sienne à son tour, attendant poliment que son interlocuteur prenne congé ou reprenne la parole.

Toréador

Tancred salua Aaron et attrapa la carte de visite tendue avant que son propriétaire ne finisse de la déposer.

-"Je file comme le vent au devant du Prince."

Et, fermant la porte Tancred descent les marches vers le Petit Salon

Toréador

Christine avait évolué au sein du bâtiment en gravissant une à une chaque volée de marches perchée sur ses hauts talons aiguilles. Arrivée au second palier, elle vérifia sa tenue impeccable et suivit le serviteur jusqu'à la porte de la chambre du primogène des roses.

Son pantalon tailleur et sa veste étaient impeccables, sans un seul faux pli. L'éclat de sa chemise blanche mettait en valeur le teint délicat de la rose qui paraissait toujours vivante aux yeux des humains et des caïnites. Cependant sa carnation d'un rose pâle était comme un tableau exquis qui mettait en valeur ses lèvres maquillées d'une teinte bois de rose tandis que ses yeux étaient soulignés d'un mascara allongeant qui mettait en valeur ses yeux verts.

Elle laissa la goule toquer à la porte puis à la faire entrer après une réponse de son occupant. Elle pénétra dans la pièce et s'inclina légèrement devant l'homme qui lui faisait face.

-"Bonsoir Sire, je suis Christine Lombard du clan des Roses. Je me suis installée à Paris après un long exil à Mila pour préserver la mascarade. Puis je suis partie quelques jours à New York pour développer mon affaire. J'imagine que vous connaissez la maison Lombard, réputée comme le pourraient l'être Lacroix ou Chanel?"

Elle indiquait par là la raison de son étreinte sans avoir besoin d'en dire plus puis enchaîna sur un sujet plus fâcheux.

-"Imaginez ma surprise lorsqu'on m'a informée que Lady Elisabeth n'était plus la primogène de notre clan. Nous avions pour objectif de redorer le clan à la cour de Paris la dernière fois que je l'ai vue."

Elle ne voulait point heurter l'inconnu qu'elle avait en face d'elle, son objectif n'avait pas changé mais il lui fallait connaître les objectifs ce celui-ci.

Toréador

Dès la sortie de Tancred, Aaron s'installa à son bureau, ouvrit des dossier qui venait de sortir du tiroir, envoya un sms à son assistante (Qui était plus riche que lui, belle ironie.) [mp Alessia.]
Il était sur le point de téléphoner à Lady, mais mademoiselle de Lombard arriva sur ces entre-faits.

Il leva le nez et souris poliment, se leva et fit un baise-main à mademoiselle de Lombard.
-"Naturellement, votre nom ne m'est pas inconnu, Pour ma part, je suis Aaron Zilberman..."

Il sourit de nouveau de manière courtoise.

-"Lady Elisabeth as été rappelée à Londre, il semblerais qu'une personne d'une telle qualité leur était finalement indispensable, cependant elle m'a transmis les informations nécessaire à continuer sa mission.

Même si je préfére avouer tout de suite et sans me cacher à mes frères de clan que j'ai dernièrement péché par gourmandise et plus fait reculer notre cause qu'autre chose en voulant trop bien faire...."

*...Dont hide your mistakes 'cause they find you, burn you...*

-"...Tomber signifie se relever ceci-dis.
Vous même étiez présente, donc , lors du passage de Lady Elisabeth. Peut etre pourriez vous me conter la situation à cet instant, au cas où il s'y trouve un complément d'information, ou même la voir d'un point de vue différent ne feras qu'enrichir ce que j'ai déjà entendu et perçu."

Il souriait toujours de manière polie, debout face à elle comme l'on le fait face aux dames de qualité.

Toréador

Ce qu'il était galant, c'était bien un gentleman, elle lui sourit d'un regard appréciateur. Elle aimait les bonnes manières, le vernis social était tout ce qui les séparaient des animaux. Elle écouta ce qu'il avait à dire et hocha la tête silencieusement d'un air pensif.

-"A quel point est-ce grave? De plus, qui ne tente rien n'a rien. comme le disent si concisément nos cousins anglais "No pain, No gain." Je suis certaine que vous avez voulu faire au mieux pour notre cause."

Elle regarda Aaron Zilberman et l'examina plus attentivement sans être impolie, comme savait le faire une créatrice de haute couture lorsqu'elle jaugeait un modèle et la tenue qu'il avait revêtie. Elle remarqua avec consternation qu'il ne portait que du prêt à porter. Usé de plus si on regardait plus près le costume. Elle se demanda si la tenue lui était habituelle ou consécutive aux erreurs qu'il semblait vouloir lui avouer en tant que soeur et frère de clan. Elle n'avait pas pu s'empêcher de penser qu'une telle tenue ne convenait guère à un primogène des roses, censé représenter la quintessence du clan.

-"Certes, j'ai eu l'occasion de rencontrer Lady Elisabeth en vrai, une grande dame. Malheureusement je n'ai pas eu l'occasion de passer beaucoup de temps en sa compagnie. On avait fait une réunion avec les roses et une nouvelle venue s'était montrée irrespectueuse à propos d'un tradition ancienne des Loups si je me souviens bien. Lady Elisabeth a été trés impressionnante et autoritaire lorsqu'elle l'a remise à sa place. Pour ainsi dire, nous l'avons plus revue, je crois qu'elle est repartie d'où elle venait."

Elle haussa les épaules et signifiait ainsi du peu de cas qu'elle faisait de cette rose qui avait sorti un peu trop ses épines.

-"Sinon je l'ai trouvée diplomate, organisée, sociable et une qualité que je crois essentielle, elle était observatrice et semblait avoir des objectifs précis dans ses réflexions. Elle savait se faire respecter. C'est tout ce que j'ai pu observer par mon bref contact avec elle. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous être plus utile là dessus."

Elle était curieuse de savoir quels désastres étaient survenus en son absence cependant la bienséance voulait qu'elle attende patiemment qu'ils aient fini avec la question qu'il avait abordée.

Toréador

Il observa à son tour son interlocutrice, et eut un léger sourire lorsqu' elle sembla s'attarder sur sa tenue.

-" Merci pour votre avis sur Lady Elisabeth.

Vous revenez pendant un période bien sombre pour le clan de Paris, nous dénombrons parmi les nôtres au minimum trois traitres, deux ont été détruits, une autre as disparu. Nous avons aussi parmi nous une Sétite qui fut adoptée par le clan avant mon arrivée.
Et par dessus le marché j'ai moi même fauté.
A dire vrais ce serait une addition de disparitions qui pourraient porter préjudice à ma crédibilité.

Mais il me faut commencer par le début;

J'était présent sur Paris Lorsque l'ex-Prince Villon y régnait, il me confia une mission en terres Sabbatique à Marseille, la-bas les choses tournèrent mal et je fini par tomber en torpeur dans un bâtiment en flamme.
Un evenement finit par m'en sortir et je revint dans la ville lumière, tout y avait changé, tous ceux que je connaissais, à de rares exceptions, avaient disparus, Prince compris... Ainsi que tout mes biens.

Ce qui explique ma tenue..."
Dit'il avec un sourire visiblement amusé.

-"... Il y as trois jours, un événement très important avait lieu, l’enfermement d'un Baali des plus puissants. J'avais promis ma présence au Prince et aux autres primogénes...

Seulement, j'appris par Cathy-smith la localisation d'une rose traitre au clan et à la solde de ce Baali. La Harpie et moi même étions tombé d'accord sur le fait qu'il était préférable de laver le linge sale en famille. Aussi je parti dans son antre afin de nous débarrasser de cette menace avant ce fameux combat contre notre enemi.

Mon péché d'orgueil m'amena à finalement me faire capturer, heureusement Cathy, visiblement inquiète de mon absence, vint à mon secours accompagnée du Sire Tancred Von Wybert que vous avez certainement déjà rencontré .
Je fut libéré, mais suite à mes blessures, je tombait en torpeur pendant trois nuits et ne pus participer aux derniers événements, rompant ainsi ma parole."

* Une répétition avant de raconter les choses ainsi au Prince et aux Primogéne, Aaron?*

-" Je me devait de vous conter la situation en son emsemble afin de vous poser le plus honnêtement ces questions :

A présent que vous connaissez la situation, désirez vous rester ici?

Voulez vous, malgré la somme de travail titanesque nous attendant pour laver le nom du clan Parisien, entrer en son sein?
Jusqu'où êtes vous prête à aller pour, comme vous lavez suggéré en entrant, redorer le clan à la cour de Paris?"
Il observa la Rose face à lui, un sourire énigmatique sur le visage.
*Tapis, vas t'elle suivre la mise?*

Toréador

Christine fut impressionnée de savoir qu'il connaissait Villon, après tout c'était un illustre Rose. Elle écouta le récit du primogène et fut contrariée d'apprendre que des mauvaises herbes s'étaient infiltrées parmis les roses. Trois traîtres et une sétite, ce qui était désastreux en si peu de temps.

-"Quels sont les noms de ces mauvaises herbes? Que je saches quelles cartes de visites que je dois déchirer?"

Elle avait compatis à la perte d'Aaron, se retrouver sans rien après des décennies de torpeur devait être trés difficile, surtout pour un toréador pour qui le paraître était aussi important que la réputation. Il lui posa des questions cruciales concernant le futur de Christine. Resterait-elle à Paris? Partirait-elle vers de plus verts pâturages? Elle leva un sourcil tout en posant sa main sur son menton.

-"Bonnes questions Monsieur Zilberman, aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte ou rester dans son propre jardin?"

Elle regarda le primogène d'un air légèrement surpris.

-"Je suis déjà au sein du clan bien que je n'ai pas été trés présente depuis mon retour. Les affaires personnelles étant assez urgentes pour mon patrimoine personnel. Cependant je ne vais pas jouer au jeu du "cap ou pas cap", je ferai mon devoir de Rose et de caïnite. Le primogène de mon clan aura mon soutien et mon aide dans cet objectif."

Elle le regarda de nouveau et se fit moins discrète cette fois puisqu'il avait mentionné sa tenue de lui-même.

-"Pour commencer, je vais vous donner un costume sur mesure. L'éclat du clan passe aussi par notre image et vous en êtes le phare. Prenez ça comme le premier service rendu dans notre objectif."

Toréador

Aaron eut un sourire visiblement très satisfait des réponses de demoiselle Lombard.
-" Gabriel et Armand Duplessi, ou de son nom de pinceau: Dante, tout deux détruit. Mélissange de la Ruisselière, qui elle, as disparu.
Luddmila se trouve être la Sétite.
Ravi de vous avoir toujours à bord."

Ajouta t'il avec avec un sourire charmeur, avant de saluer poliment suite à l’annonce du costume à venir, afin d'appuyer ses remerciements.

-"Merci beaucoup, puis-je autre-chose pour vous?"

Toréador

Christine eut un regard surpris en entendant les noms, elle avait rencontré trois d'entre eux à sa première réunion avec Lady Elisabeth.

-"Armand Duplessis? Il avait été si charmant lorsque je l'avais rencontré. Gabriel ne je crois pas le connaître. Melissange était en disgrâce lorsque je l'avais rencontrée, je crois qu'ils statuaient encore sur son sort. Elle s'est évadée? Quels étaient les crimes des deux garçons?"

Elle inclina la tête lorsqu'il lui dit qu'il était ravi qu'elle fasse partie des roses de Paris.

-"Je vous en prie, c'est tout naturel. Pas pour l'instant, si vous avez besoin de me contacter, voici mes coordonnées."

Elle tendit sa carte de visite qu'elle avait sorti de son petit sac de soirée qu'elle affectionnait pour sortir. Dessus était inscrit son nom, son numéro de portable. Au verso, le logo de la maison Lombard était imprimé en relief or et noir sur fond blanc de métal brossé. On reconnaissait la carte de visite professionnelle de luxe, il pouvait constater en la touchant qu'elle était en métal. Il ne risquait ni de la confondre avec une autre carte, ni de la déchirer ou d'écrire dessus.

-"Oh, désirez-vous que j'envoie mon employé ici pour prendre vos mesures et vous proposer de choisir vos échantillons de tissus pour le costume trois pièces? j'y joindrais des croquis des modèles auxquels j'ai pensé pour vous si cela vous va. A moins que vous n'ayez une préférence plus précise? comme la couleur ou le type de coupe?"

Elle attendait de connaître les désirs de son primogène sur la question avant de prendre congé. Elle n'avait pas encore de mission particulière mais la tâche d'habiller le représentant du clan était déjà une chose qui allait l'occuper elle et quelques uns de ses employés.

Toréador

Avec un sourire et un regard plein de malice il répondit à la rose.
-" Les deux garçon furent des infernalistes à la solde du Baali. Melissange l'a carrément libéré avant de s'offrir à lui, elle s'est certainement enfuie avec son aide"

Il pris la carte et glissa la sienne à la place, la carte de visite indiquait "Illusionniste".
-" Ce sera avec un grand plaisir, quand au modèle et la coupe, je m'en remet à vous et votre incontestable talent."

De nouveau il baisa la main de mademoiselle Lombard.
-" Votre visite fut un ravissement ma Dame, je me languit déjà de notre prochaine entrevue."

Aaron ne cacha pas des manières ressemblant plus à celles d'un ancien majordome qu'a celles d'un riche homme d'affaire.

Toréador

Un pli désapprobateur se dessina sur son front lorsqu'elle apprit que les toréadors étaient infernalistes et que Melissange avait fait pire encore.

-"En effet, ils ne pouvaient pas faire pire pour aggraver notre situation."

Elle prit à son tour la carte d'Aaron Zilberman et y lut la profession du toréador. Elle haussa un sourcil de ravissement, elle aimait les spectacles et elle devinait que le gars maître des illusions devait aussi exceller cet art dans ses relations sociales. Il devait être un dangereux adversaire lorsqu'on se le mettait à dos. Elle avait hâte de le voir en action contre autrui, elle n'était pas assez folle pour vouloir se le mettre à dos tant qu'elle ne l'avait pas encore bien cerné. De plus elle n'avait aucune raison de le fâcher pour l'instant.

Elle sourti lorsqu'il la complimenta en lui faisant confiance pour le costume puis lui baisa de nouveau la main, vraimant galant. Il avait de bonnes manières et elle se souviendrait de lui en bien, l'éducation était une chose importante à ses yeux, qu'elle suive une filière classique ou que ce soit en autodidacte.

-"Je vous remercie, le plaisir est partagé et je vous reverrai avec grand plaisir primogène Ziblerman."

Elle remarqua que les manières étaient plus proches de celles d'un homme habitué à commander ET servir, comme un majordome par exemple, un homme qui commandait les serviteurs de la famille et qui obéissait aux ordres du maître. Elle ne put s'empêcher de se demander s'il était jeune car un vampire passant plusieurs décennies dans un rôle à responsabilité changeait petit à petit ses manières, c'était nécessaire pour bien montrer quelle était sa place et le respect qu'on lui devait.

Elle prit congé après l'avoir salué comme il se devait et descendit au petit salon

Toréador

Suite au départ de la rose, Aaron alluma son ordinateur et envoya un sms [Mp Lady.(pp)]

Une goule vint l'informer d'une nouvelle des plus étonnante, s'il su à qui confier la tache suivante, il n'en restait pas moins un détail qui le dérangea au point de demander une entrevue au Prince. [Mp Christine Lombard.]

Il mis de l'ordre dans sa tenue et se dirigea vers [Le petit salon.]

» Une chambre pour Fey
» Une chambre au calme
» Chambre de Mélissange.
» Une autre chambre
» Chambre de Kalista

Chambre d'Aaron

Chambre d'Aaron

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