Fête post boubanos 02/04 (environnement du prince)

Le vieux bougre de boiteux avait raison. Finalement il avait toujours raison. Une fois les deux femmes présentes il invita Abigael à rejoindre son cavalier. Il s'approcha de Rozenmilna.

- Sans doute aviez vous raison. Toujours est il qu'un ami à ce poste est plus rassurant qu'un étranger que l'on aurait placé là ou un ennemi. Si je vous ai fait mander, c'est justement sur la recommandation de Vivian, qui aimerait que nous dansions pour l'ouverture du bal. Il nous voit tous deux assortis pour la soirée... Donc tâchons de ne pas le décevoir.

Si voulez bien.

Parménion tandis sa main alors que les premières notes d'une valse résonnaient dans l'immense pièce.

*Le prince avait commencé par dire "sans doute aviez-vous raison". L'entendre était presque aussi bon pour Rozen qu'ingurgité de la vitae. Du coup elle n'avait presque pas faillit entendre le reste.*

Je vous en prie. *Dis t'elle prenant la main pour ce laisser guidé.*

Le prince entama les premiers pas de danse lançant ainsi le bal officiellement. Plutôt bon danseur, Rozenmilna paraissait légère entre les mains puissantes du leader des vampires parisiens. C'était sans doute aussi l'occasion d'une apparté avec le monarque.

- Alors l'enquête que je vous ai confié avance Mademoiselle de Sancy?

Lorsqu'elles arrivèrent près du Prince, Abigaëlle rejoignit Vivian. La jeune amnésique ne savait même pas si elle savait danser et appréhendait ce moment. Elle prit la main du Nospheratu et lorsque le Prince et Rozenmilna entamèrent les premiers pas de la valse, la rouquine se laissa guider par le Sénéchal et entama elle aussi les premiers pas de danse. Abi lui murmura quand même quelques mots :

"Vous savez, je ne sais même pas si je sais danser la valse."

La demoiselle avait préféré avertir son cavalier de cet état de fait. Actuellement, elle ne savait pas de quoi elle était capable ou non. Et elle ne voulait pas porter ombrage à celui qui lui assurait une certaine survie au sein de la praxis parisienne.

[Suite sur la piste]

Fléau [Gangrel]

Julien s'approcha d'une goule qui était quelque peu éloigné de la place de Prince pendant que celui-ci est occupé à danser. Dans un silence impeccable afin de ne pas déranger les convives s'amusant avec les patrons de la ville, il se met juste à côté d'elle. Un petit côté choquant semble se dégager de la scène lorsque le Gangrel semble avoir moins d'importance que la simple Goule à ses côtés. Nul carrure impressionnante, pas de tenue taillée sur mesure, des manières simples.

"Bonsoir, j'aimerai parler rapidement au Prince Parménion, je vous prie de bien vouloir m'introduire près de lui dès que possible."

La voix était sèche et directe, ne laissant pas planer l'ombre d'un doute quant-à la hiérarchie en vigueur. Les yeux de Julien se perde dans sur la scène se déroulant devant lui. Une fois l'ordre donnée au serviteur et celui-ci partit faire son devoir, il se met devant le champ de vision de Parménion pour être vus de celui-ci, mais suffisamment loin pour lui laisser l'intimité de virvolter tranquillement avec ses sujets.

[arrivant de la piste de danse improvisée]

Se déplaçant de toute sa puissance alliée à la grâce naturelle d'un combattant expert en son domaine.
Il entraina le Fléau à l'égard des oreilles indiscrètes.

- Dites moi Julien, qui a t il de si pressant...

Fléau [Gangrel]

Les yeux de Julien paniquaient un cour instant quand le Prince vint lui faire avec quel empressement il avait demandé à sa seigneurie de venir le voir. Après tout c'était pour un point particulièrement égoïste de la part du Fléau et il n'avait qu'une trouille c'est que cette inconvenance revienne finalement lui éclater la mâchoire comme une douce batte de Baseball dans les dents. Il déglutit une fois, encore une et pour finir une dernière. Puis son courage fut enfin pris à deux mains.

"Mon prince, il y a eu un bris de mascarade avec Boubanos qui n'a rien de méchant. Une simple humaine survivante était présente dans son repère lorsque nous sommes allez faire le ménage. Je l'ai récupérée et ramenée avec moi, n'ayant pas eu le courage d'exécuter celle qui avait tellement souffert, privé de son fils et de son époux dans le sang de la folie d'un monstre."

Il prit une petite minute pour trouver les derniers mots, les paroles qui permettrons d'atteindre ce qu'il veut.

"Plutôt que de la tuer, j'aimerai votre autorisation pour en faire une Goule à mon service. Elle pourrait m'aider avec mes tractations auprès des services humains que vous m'avez aider à prendre en main, surtout de jour. De plus elle pourra aider vos sujets à me joindre en cas de besoins. Je pense que nous pourrions tous y trouver un intérêt."

A ses yeux c'était quelque d'importance, la survie d'une humain, obtenir de l'aide et s'assurer du bon fonctionnement de son propre poste. Une aide administrative. Et surtout peut être donner à quelqu'un ce qu'il n'a jamais eu. Une seconde chance dans se monde ou tout n'existe que pour faire souffrir son prochain.

Parménion écouta son fléau lui rendre compte de son action... Il réfléchit un moment avant de rendre sa sentence.

- Évidemment cela se justifie. Toutefois avant de prendre ma décision je souhaiterais que vous me présentiez cette personne. Je sais que le tâche que je vous ai confiée est ardue, mais je dois m'assurer que cela ne risque rien. Disons demain soir...

Il prit quelques instants, le sujet étant éludé.

- Sinon qu'en est il de la "mission" que je vous ai confié hier?

Fléau [Gangrel]

Julien eu dès lors l'impression d'une situation à la : je marche sur des oeufs tout frais, tout beau, tout neuf. Il chercha un point d'ancrage pour son regard afin de ne pas se perdre dans les courant de l'ambarra et de son amis flot de j'ai pas fais exprès. Mélissange était encore en vie et ce n'étais pas... Le but premier de la mission. Le fléau ne croyait pas en la culpabilité de Mélissange. A ces yeux elle avait surement été victime de la tragédie j'ai domination et en plus j'en ai une plus grosse que toi, peut être avec un soupçon de j'ai présence, voilà de la vaseline. Ajouté un peu de manipulation à la ton petit cul à l'air souple et vous n'avez plus qu'à servir tout beau tout propre tout frais le plus gros bobard de tout les temps pour que ça passe tout seul. Et une fois servit chaud bienvenue à : ROULEZ JEUNESSE !

"Lorsque j'ai rejoins l'équipe j'ai sentis une certaine tension sur les événements à suivre. Par ailleurs, même si j'avais le droit de destruction que vous m'avez octroyé, j'ai pris la décision que je ne devais m'en servir qu'en cas d'absolu nécessité. Aussi ais-je donné l'ordre de ne la tuer qu'au vus d'une éventuel résistance. Le mot d'ordre fut de la ramener en un seul morceau, si possible, afin que vous puissiez l'exécuter en public, pour exemple, ou lui donner un châtiment encore plus rude.

Nous sommes arrivés devant elle en la prenant sous l'effet d'un pieu. Aucun danger n'étant présent, j'ai laissé Éléa et Gatien vous la ramener entière, avec pour simple ordre de la trucider immédiatement au moindre doute. De plus j'ai pris sur moi de laisser Éléa vous l'annoncer afin qu'elle puisse se mettre un peu en avant. Je me suis dis que c'était mérité.

Mélissange est donc normalement ici, ou alors j'airai casser quelques dents. Toutefois, je tiens à souligner le manque complet de préparation dans cette histoire. Peut être devrions nous faire prendre quelque stage aux nôtres à ce sujet, le vent du cul dans la plaine, je ne suis pas fan."

Et là dessus, les paris sont ouvert, baf ou pas baf, félicitation ou pas, assassinat politique devant toute l'assemblée ? Remontrance discrète ? Félicitation de rigueur ? Promotion bienvenue ? Rétrogradation de derrière les fagots ? Qui peut bien savoir... Rien ne vas plus.

Parménion écouta la narration de son fléau. Pas l'once d'un brin de commencement d'étiquette mais il faisait du bon travail. Réflexion et éxécution.

- Bien je vous remercie du compte rendu. Pour ce qui est de l'entrainement je suis entièrement d'accord. Depuis que Gallus est parti, nous n'avons plus de force armée et prête à en découdre. Dimitri a monté une petite équipe dans le but de pouvoir pallier aux principaux problèmes de sécurité. Etant venu lui même à la même conclusion que vous. Laissons lui un peu de temps. Sans doute pourriez vous faire de même? Un ou deux bras supplémentaires susceptibles de vous aider quand le besoin s'en fait sentir... C'est pas de surplus.

Fléau [Gangrel]

Il ne connait pas vraiment Dimitri, en réalité ce n'est pas comme s'il connaissait véritablement le moindre vampire de Paris. Les deux tiers des présent sont ici depuis moins longtemps que lui, comme le prince, l'autre tiers n'a que peu communiqué avec Julien. Un peu de sa faute quelque part, toujours isolé, à rester dans son coin, sans chercher à s'introduire dans la vie politique de la ville. Décidément l'Aztec faisait preuve d'une meilleure capacité à s'adapter aux rapports sociaux.

"Vous avez raison mon Prince, peut être arrivera t-il à quelque chose. Je nous le souhaite. En revanche, plutôt que me donner du monde pour ma mission que je peux mener avec les services de polices humains que vous me prêtez, je vous invite plutôt à vous trouver un Préfet de toute urgence. Vous avez besoin de quelqu'un sur qui vous décharger et si notre ville comporte a présent si peu de politiciens, vous avez un vivier particulièrement impressionnant de Préfet potentiel. Vous devriez en profiter majesté."

Il se tiens dorénavant bien droit devant Parménion prêt à disposer de lui jusqu'à demain ou à suivre ses prochains ordres. Au fond de lui Julien commence à envier tout ces gens capable de se sourire, se parler et se croire. Un picotement de besoin de relation sociale commence à se sentir au fond de son cœur de cadavre pourrit.

La remarque était bonne. Julien ne savait sans doute pas qu'il avait dejà un candidat sous le coude.

- Oui j'ai confié des missions ici et là, je pense avoir trouvé quelqu'un qui possède un profil intéressant. A vérifier, avec la réussite de la tâche que je lui ai confié.

Fléau [Gangrel]

Jul ne fit qu'incliner la tête devant son prince. Il n'a toujours pas une véritable confiance en celui-ci, arrivé parachuté alors que la place revenait bien plus à un des primogènes se battant pour maintenir Paris hors de l'eau. Un sorte de méga parvenu sur-puissant téléporté par piston magique, m'enfin bon, ce n'est pas comme-ci le jeune Gangrel pouvait s'opposer à celui qui vient de recevoir, depuis quelques semaines, une promesse d'allégeance. Au moins il semble au yeux du vampire, pour le moment, que Parménion est quelqu'un de droit, loin des corruptions habituelles et des "petits" services entre amis. Il croit presque en une relative honnêteté du Gouvernement au vus des nominés.

Finalement non, quant-on voit les nominés ça fait extrêmement peur !

"J'espère que nous ne serons pas déçu pour un énième parvenu nous jetant à tous de la poudre aux yeux qui nous renvoi une déception consternante. Avez-vous encore besoin de moi votre majesté ?"

La dernière demande ne cachait nul envie de se casser ou mauvaise pensé, juste un besoin de savoir s'il doit se tirer loin du prince et le laisser souffler, où s'il peut servir son seigneur avec une juste ferveur.

Parménion posa la main sur l'épaule du fléau.
Il savait que cette charge était bien lourde à porter, il l'avait lui même portée pendant quelques siècles.

- Comme vous avez pu le remarquer, il y a deux trois nouveaux venus qui m'ont été présenté. Détendez vous ce soir Julien vous l'avez mérité, profitez de cette soirée.

Fléau [Gangrel]

Il sourit à Parménion de sa proposition. Il ne se sent pas mériter les louanges de cette légende, lui qui est si jeune, si inexpérimenté et un peu bancale dans ce rôle un peu grand pour lui. Il salut le prince un peu maladroitement, mais avec quelques début de forme.

"Je vous remercie mon Prince, je vous souhaite une bonne fin de nuit."

Dès lors il s'éloigne de son supérieur pour aller... Danser !

Parménion écouta le laius de Rozenmilna, il s'inclina lorsqu'elle le félicita de vive voix. IL était coutumier du fait, mais l'entendre faisait toujours plaisir, et la satisfaction l'emplit à cette déclaration.
Il attendit la fin de l'intervention avant d'applaudir la primogène Ventrue qui avait su trouver les mots, ses mots.

- Au nom de la praxis je vous remercie Madame de Sancy, primogène des roys. Cette victoire est la nôtre, et il faudra toujours la garder en soi pour l'avenir, quelqu'il soit. Vivian a répondu à mon appel, suite au départ de Fey. Il connait les responsabilités qu'incombe ce genre de poste et il saura démêler les problèmes éventuels mieux que quiconque.

Il se tut ensuite pour laisser la parole à ceux qui le désiraient.

La fête allait bon train.
Le discours de Rozenmilna avait plutôt plu et ravi les invités. Certains n'étaient pas présents, Philippe notamment et quelques autres.

La fin de nuit approchait.

- Bien, je vous remercie de votre présence, je vais me retirer, et vous laissez profiter de la soirée. Cette fin de nuit me sera profitable pour les deux trois tâches qui m'attendent. Bonsoir à tous.

[dans ses quartiers pour le changement de nuit]

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