William fini de boucler son sac a dos, encore étonné du peu d'affaires qui comptaient assez a ses yeux pour mériter d'être amenées.
Il sorti de la cave de la maison désaffectée qu'il squattait. Aethelwulff l'attendait devant sa voiture. Sans un mot il balança son sac sur la banquette arrière et s'installa a la place du passager. Aethelwulff attendit qu'ils soient sur le périphérique pour parler.
"Tu es bien sur de toi? Je te soutien dans ton choix, a titre personnel, mais pour ce qu'il est du clan...."
Etonnant qu'il lui parle en français... Peut être voulait il lui rafraichir la mémoire? William décida de répondre sur le même mode.
"Oui, je suis sur de moi. Je n'ai plus rien a faire ici depuis la mort de Mithras. Je suis d'ailleurs étonné que tu reste. Pour ce qui est du clan, nous en avons déjà parlé, Xaviar se trompe. Nous ne pouvons les combattre sans l'aide des camaristes, j'espère juste que son orgueil ne conduira pas le clan a sa perte. De plus des choses se trament la-bas, je ne sais encore quoi, mais ça sera surement aussi dramatique que l'attaque sur Mithras."
Aethelwulff eut un petit rire
"Attention, tu parles français sans accent! Rappelle toi de ce qu'il disait: Un gentleman ne parle jamais français, ou alors avec un ignoble accent, exprès."
"Ca tombe bien, je n'ai jamais été un gentleman...."
"Tu ferais bien de surveiller tes manières la bas, les froggies sont très a cheval sur l'étiquette et je ne tiens pas a apprendre que tu es sur le coup d'une chasse au sang parce que tu auras mal exécuté ta
révérence.."
Le souvenir des cours de maintien revinrent en William, physiquement douloureux.
"C'est bon je pense que j'éviterais de marcher sur le pied de la reine lorsque je me présenterais. Et te fais pas de soucis pour moi, bientôt nous nous retrouverons pour raconter nos histoires et
hurler sous la lune."
"Comme tu te le sens bien, j'ai un cadeau pour toi dans le coffre. Lorsque tu arriveras il y aura un bal a l'eliseum. Le thème est rouge et noir. Je t'ai pris de quoi t'habiller. Si tu oses te présenter vêtu de tes haillons j'essaye même pas de me retrouver car je t'aurai renier."
William eut un reniflement de dédain. Il espéra que son grand frère n'avait pas exagéré avec les fanfreluches.
Lorsqu'ils arrivèrent a l'aéroport William huma une dernière fois l'air de Londres, cette odeur lui manquerait. Il dit adieu a son grand frère, l'etreignant en une virile accolade, et embarqua sans regarder derrière lui.
L'avion atterrirait a Paris dans une petite heure, et l'angoisse de se retrouver suspendu en l'air dans un cercueil métallique avec un voisin qui puait la sueur et l'oignon ne durerait pas....
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