Avec les premiers lueurs lunaires Barnabé se réveilla. Il appréciait le lit sur lequel il avait sommeillé car il n'avait plus que des souvenirs de ce que c'était. Dans son ancien refuge, il se contentait d'un vieux tas de paille et ensuite... et bien ensuite il avait emmuré, le confort avait donc été plus que sommaire.
Il se mit à la fenêtre et regarda un instant la ville illuminée et le début de sa vie nocturne.
*Tu as tellement changé ma ville. Quel secret as tu développé pendant mon absence?*Il était attaché à Paris, cette ville qui l'avait vu naitre puis renaitre en tant que Vampire. Cette ville où il a toujours vécu.
Mais il s'arracha à sa contemplation, il était attendu et ne pouvait faire attendre son Primogène. Il ouvrit la porte et arrêta la première goule qu'il vit. Il commanda une bassine pour lui, et c'est avec déférence, malgré le dégout apparent que son apparence provoquait, que la personne lui apprit qu'il y avait des douches dans chaque chambre. Devant l'incompréhension de Barnabé, la goule eu la gentillesse de lui expliquer le fonctionnement de cet appareil.
Sentir l'eau ruisseler sur son corps, voir ce savon moussé sur lui (alors que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus connu ça) le combla. Il s'emmerveillait que chacun ai accès à cet élément d'hygiène.
*Au moins voilà une chose plaisante et utile à chacun. Les nantis auraient perdus certains de leurs privilèges?*Il resta un moment sous cet eau chaude et relaxante, comme si cela lui permettait de se détendre, d'appréhender sereinement la nuit qui commençait. Il sortit de la douche, une serviette était là et il l'employa, à la limite de l'éclat de rire.
Il se rhabilla, des mêmes vêtements que l'on avait mis à sa disposition la veille.
*Il va me falloir refaire ma garde robe.*Il trouva sur un secrétaire une feuille imprimée et lut son contenu.
*La situation va si mal qu'un archonte se cache ici. Au point d'avoir envisager la venue de Guil... Infernalistes, Sabbats, Destructions.... La vie humaine a peut être changé mais celle des nôtres est toujours la même, emplies de complots.*
Quand il se sentit prêt, il attrapa le petit livre sur les inventions de ce XXème siècle et le reconsulta pendant qu'il quittait les lieux pour rejoindre le bureau du Sénéchal, pensant à prendre aussi cette feuille, pour avoir de plus amples renseignements.
vers le bureau du sénéchal