Droite comme un I, aussi immobile qu'une poupée de cire, Venise était assise derrière son comptoir depuis une bonne heure dans l'attente d'un potentiel client. Son portable vibra puis les premières notes de l'allegro des Quatre Saisons de Vivaldi égayèrent la pièce silencieuse.

Dalila.

Voilà quelques années qu'elle n'avait pas donné de nouvelles et recevoir ce SMS était un excellent présage.

Venise pianota rapidement une réponse; s'en suivi tout un concert de sonneries frénétiques. Le réseau des Masques était agité ce soir-là, et la discrète Nosferatu n'avait qu'une envie: rejoindre ses frères pour apprendre les dernières nouvelles.

Elle rangea rapidement son comptoir puis accrocha le panneau [b]Fermé[/e] sur la devanture. Elle intima l'ordre à son chien de garder la boutique -ce qui ne sembla pas plaire du tout au molosse-, éteignit les lumière, puis se précipita vers les catacombes.

[vers le refuge (principal) de Stanislas]

[Les sous-sols]

Les deux Nosfératus avaient pris les égouts pour retourner à la civilisation en empruntant le garage d'un immeuble d'habitation vide de toute présence si tôt le matin. Venise aurait pu utiliser son accès privé qui menait directement de la boutique aux catacombes, mais ces histoires d'enlèvements et de Baali l'avaient dissuadée d'emprunter un itinéraire direct qu'aurait choisi un potentiel adversaire pour tendre une embuscade.

Elle sortit un trousseau de clés qui tintèrent joyeusement dans ce silence sinistre et ouvrit une porte en fer rouillée qui grinça sur ses gonds. L'endroit vers lequel elle le menait était étrangement sombre et il fallait quelques minutes pour s'habituer à la pénombre. Des corps immobiles se tenaient les uns debout, les autres démantibulés, toutes des sentinelles immobiles au regard fixe et froid qui n'était pas sans rappeler celui de Venise. 

La propriétaire des lieux passa devant, ondulant agilement entre les mannequins et les cartons. Elle fit un demi-tour droite puis se dirigea vers un endroit sombre. Il y eut un grand bruit, comme si un meuble lourd avait chu au sol. En s'approchant Kaoum pourra découvrir une boîte de magicien aux paillettes bleu-marine à double fond de satin blanc, habituellement destinée à faire disparaître les assistants des prestidigitateurs.

"Je pense que ça fera l'affaire, à moins que vous ne vouliez autre chose. La boite devrait être suffisamment haute pour que vous rentriez sans que je n'aie à vous couper les jambes." Venise faisait allusion à un autre tour de magie où l'on coupe le corps des malheureux assistants en deux.

Kaoum suivait la Dame à travers maintes chemins détournés, les mains derrière le dos, il faisait attention à tout, se basant sur sa mémoire pour s'en rappeler. Se souvenant du plan des égouts et autres souterrain qu'il avait mémorisé il lui vint une pensée.

*Cette Dame dénote d'un inquiétude extrême . . son refuge est si peut sur pour qu'elle craigne un danger sur le chemin le plus direct ? Bah la prudence n'est pas de mon avis un défaut loin de là."

Il entrèrent alors dans ce qui semblait une vieille cave. Il eu alors un mouvement de recul devant les silhouettes dans la pénombre, avant de se rendre compte qu'il sagissait plus là de pantin que d'être de chair et de sang. Mais par prudence il sortit un poignard et en piqua un pour vérifier. C'est alors qu'il entendit un grand bruit plus loin, comme la chute d'un objet imposant. Il s'approcha et sourit à la remarque de Venise.

"Cela m'ira parfaitement Dame. Enfin, tant que je n'aurais pas disparut au coucher du soleil."

Il partit alors d'un grand éclat de rire joviale.

"Vous savez, habituellement je dors plus dans un fauteuil que dans un lit, alors cette boite est pour moi le comble du confort vous imaginez."

Il ne lui disait pas que le fauteuil en question avait été choisit pour être le plus confortable possible et avait finis par s'adapter au corps de Kaoum le rendant parfait pour lui. En même temps il ne comptait plus les jours ou les nuits passé assis dessus, devant ses écrans. Mais il aurait été inutile de le précisé, car il souhaitait pas déranger outre mesure son hôte.

Venise ne partagea pas l'hilarité de Kaoum. Son repaire était assez sûr: elle ne s'y était jamais fait agresser alors que tant de ses frères avaient disparu. Quant à son hospitalité... Certes, ce n'était pas un palace mais la pièce était saine et sa logeuse mettait un point d'honneur à accueillir décemment ses rarissimes invités. Dans la pénombre il était impossible de discerner ses iris sombres de ses pupilles noires; de ses yeux semblaient comme deux puits glacés de profondeur insondable. 

"Je jure que je ne m'amuserai pas à transpercer cette malle avec des sabres. si c'est ce que vous sous-entendez. L'étage est gardé par mon chien qui se fera un plaisir de s'occuper d'éventuels intrus. Sur ce, je vous souhaite bonne journée, je vais aller m'aliter de l'autre côté."

Venise ajouta une petite révérence polie puis s'éloigna lentement dans la direction opposée. Kaoum put entendre le bruit de ses pas sur le sol, puis le froissement du carton et de l'étoffe. L'on pouvait entendre les premières voitures des riverains quitter le parking voisin, mais aucun son ne venait plus du côté d'où la femme masquée avait disparu.

Kaoum resta un peu idiot après avoir rit tout seul et s'être retrouvé tout seul. Il se demanda si il avait blessé Venise ou si elle faisait elle aussi de l'humour. Difficile à dire avec son masque. Finalement il haussa les épaules et s'allongea dans sa "boite" en pensant que ce serait amusant que pendant sa torpeur un magicien passe par là et qu'il se retrouve chez lui au réveil.

Il sortit alors son ordinateur de sa poche et commença à pianoter, envoyant des instructions à ses contacts et téléchargeant toutes les données possibles au quelles il pensa pour la mission du lendemain.

Une fois finis, il rangea le matériel et ferma les yeux. Il plongea alors vers les ténèbres . . .

Kaoum se réveilla et s'étira. Son premier réflexe fut de se redresser dans son fauteuil et d'activer son ordinateur. Mais il n'y avait ni fauteuil ni écran. Après un moment de flottement où il analysa son environnement, il se rappela où il était. Il se leva donc et, réflexe, se re-étira en baillant.

Puis il sortit son ordinateur et commença à pianoter dessus pour voir où en étaient ses préparatifs. Il envoya quelques SMS pour se mettre au jus, tout cela en attendant que Venise s'éveille.

Comme à son habitude, Venise ouvrit les yeux d'un coup. Installée à la manière des gisants du Moyen-Âge, elle resta immobile quelques instants. Ce temps fut mis à profit pour réfléchir à son emploi du temps de la nuit. Elle regretta de n'avoir assez de temps pour méditer à cause de son invité, mais peut-être était-il justement temps de changer pour une fois son petit rituel de la soirée.

Elle repoussa les cartons qui la camouflaient puis se glissa entre les mannequins vers la porte du magasin. Sentant son odeur, son chien aboya joyeusement et sauta sur la porte. La pauvre bête n'avait pas eu sa seconde ration de croquette la nuit dernière et devait être affamé. Elle décida d'apporter un petit bonus à la gamelle de la goule en mélangeant un peu de son sang sur les croquettes. L'animal la regarda faire d'un œil gourmand puis se jeta sur sa ration en grognant de plaisir.

La femme masquée redescendit les escaliers jusqu'à l'entrepôt et tapa légèrement sur la boîte de magicien, signalant à Kaoum sa présence.

 

Citation :

- 2 pts de sang

Kaoum vit Venise passer à côté de lui sans le voir et toquer à la boite de magicien. Il sourit, lui aussi n'était pas très frais au réveil. Il toussa donc pour signaler sa présence, assis sur une caisse dans l'ombre. Il s'était instinctivement mis là pour être le plus discret possible. Il rit alors la parole.

"Dame, je suis heureux de vous voir ce matin. Je suis en attente du rapport de mes contacts pour avoir des nouvelles sur notre cible. J'ai aussi pris contact avec Phantom en lui envoyant un message en lui disant que je lui signalerais quand nous irions au refuge de Stanislas pour qu'il nous y rejoigne. Il nous faut un rapport de ce qui s'est passé lors de l'attaque des sethites."

Il avait dit tout cela en pianotant sur son ordinateur et termina par un sourire destiné à Venise.

Venise sursauta lorsque Kaoum toussota; pendant quelques secondes elle éprouva une désagréable surprise. Personne n'aime être pris à défaut dans son propre refuge, surtout un Nosfératu. Elle ne laissa rien paraître et s’approcha comme si de rien n'était auprès de son camarade de chambrée qui pianotait déjà sur un clavier. Elle ne chercha même pas à regarder par-dessus son épaule pour regarder l'écran: ce n'était guère poli et en vérité ses notions en informatique étaient très basiques. Comme la veille, Kaoum avait organisé sa nuit et celle de ses frères. Elle hocha la tête silencieusement, prête à le suivre.


"Oui, ce rapport est important. Mas ce qui l'est plus, c'est que nous puissions resserrer des liens d'amitié avec lui. Quel que soit son passé, il doit savoir qu'il peut compter sur l'intégralité de ses frères et sœurs, et pas que sur Slobodan."

L'amitié que pouvaient entretenir deux frères était importante, mais ce qui comptait était la survie du Clan. Il était nécessaire de se connaître et de se comprendre un minimum pour que tous survivent. 


"Nous pourrons y aller dès que vous aurez terminé vos... trucs. Je suis prête."

La femme masquée déverrouilla la porte donnant sur le garage voisin. 

[le refuge de Stanislas]

Kaoum finit de pianoter deux trois choses sur son ordinateur. Son systèmes fait maison devrait bientôt pouvoir être mis en service à ce train.
Quand il finit il referma son ordinateur qu'il mit dans son manteau. Puis il se tourna vers Venise et lui sourit.Décidément, il était difficile de faire un beau sourire avec sa gueule de gobelin.

"Eh bien je suis moi aussi prêt Dame, nous pouvons y aller."

Il la suivit donc à travers les égouts vers le refuge de Stanislas

[Commémoration pour Lou]

Venise ouvrit la porte du garage qui menait à son sous-sol. D'en bas elle entendait son chien s'agiter au niveau du magasin. La pauvre bête devait être assoiffée, sans parler des besoins naturels qu'il avait à assouvir. Après quelques caresses au molosse baveux, elle lui ouvrit la porte de la devanture pour qu'il puisse gambader librement dans la rue déserte. Pendant ce temps elle envoya un message aux aventuriers en priant pour qu'ils n'aient pas pris de risques inconsidérés. Enfin, connaissant l'enthousiasme de Kaoum, il y avait de quoi se faire des soucis.

Citation :

MP Kaoum & Phantom

Profitant d'être seule, elle mit de longues minutes pour exporter la retransmission de la discussion de la veille dans la cellule de Luddmila. Ceci réussi, elle fit rentrer son chien et s'enfonça dans les ténèbres de sa remise pour dormir.

[Un mois plus tard]

Machinalement Venise retira ses runnings dont la semelle commençait à être fatiguée. Elle avait depuis toujours l'habitude d'entretenir son corps. Bien entendu, cela n'avait plus aucun rapport avec le fait de devoir conserver une silhouette svelte et ferme qui puisse séduire les hommes. Alternant séances de petits sprints et allures plus lentes qui lui permettaient d'améliorer son endurance, elle était parée pour fuir en cas de besoin. Venise n'était pas une combattante, elle assumait totalement sa couardise. Ce défaut lui avait valu de ne pas avoir fini pulvérisée lors de l'explosion de l'église. Hélas depuis elle devait assumer les âneries de ses frères trop zélés et l'article de Kaoum n'arrangeait rien.


"Tu n'aurais pas crié au monde que tu avais désobéi aux ordres toi au moins?" dit-elle à son molosse qui récupérait de sa course, langue pendante. Sans comprendre ce qu'elle racontait, il la regarda avec un air stupide d'animal totalement dévoué à son maître. "Vous les mecs, vous êtes vraiment trop bêtes." Pour toute réponse, le chien continua de haleter. La différence étant si ténue entre l'être humain et l'animal qu'il lui arrivait parfois de confondre les deux. Et puis son chien était un agréable compagnon: il ne la contredisait jamais, faisait docilement tout ce qu'elle lui ordonnait et connaissait ses secrets sans pouvoir les dévoiler à quiconque. Pourquoi avoir besoin de quelqu'un dans sa vie quand on a un ami aussi fidèle?

Elle alluma la télé derrière son comptoir et zappa sur la chaine Melody. Fredonnant une chanson de Marcel Amont, elle descendit dans sa remise pour retirer son jogging noir et le masque de latex qui recouvrait son visage lui donnant un air vaguement humain. Retrouvant sa condition d'immortelle, elle enfila sa robe habituelle et son masque vénitien. Elle choisit une perruque de longs cheveux bruns aux reflets auburn. Elle remonta dans sa boutique pour éteindre son téléviseur. Il était temps pour elle de retrouver la multitude de ses pairs. Cette perspective la rebuta. Chaque soir, elle tentait de repousser cette perspective avec l'excuse de ses activités quotidiennes d'une régularité rassurante. Une carte postale défraîchie représentant le Louvre placée dans un coin de sa devanture indiquerait aux visiteurs caïnites où la trouver. Laissant son chien garder l’échoppe fermée, elle passa par les égouts pour rejoindre le Louvre. 


---> Petit Salon

Spoiler:

---> Le Petit Salon

Sortant de la station Volontaires, Venise emprunta en silence la rue de Vaugirard puis la rue Mathurin Régnier encore endormie. Le bruit de leur pas se répercutait contre les parois froides et blanches des immeubles. Les rues étaient assez laides: des bâtiments des années 70 et 80 avaient été construits de manière anarchique entre les immeubles haussmanniens du XIXème siècle, donnant une impression architecturale hétéroclite. Des magasins modernes jouxtaient d'autres plus anciens. Venise s'arrêta devant une vitrine vert bouteille à la peinture écaillée et la devanture poussiéreuse qui avait connu des jours meilleurs, exhibant des perruques fluo des années 70- 80 sur des têtes en polystyrène. L'ensemble ne donnait pas vraiment envie au mortel moyen de pousser la boutique. 

Venise sortit son trousseau de clés et ouvrit la porte. L'alarme vivante en profita pour sortir et se rua vers l’entrejambe de l'inconnu afin de le renifler avec insistance. Venise fit claquer sa langue et son chien s'assit immédiatement. 


"Il ne croise pas souvent des gens, il est très protecteur. Mais il sait se tenir quand j'ai des invités à la maison."

Elle se tourna vers le chien et lui intima l'ordre de faire une petite promenade matinale. Laissant la porte ouverte derrière elle, elle laissa passer John qui put découvrir un capharnaüm extraordinaire. Comment Venise avait-elle réussi à entasser autant de costumes protégés par des housses en plastique et sentant l'anti-mites sur une aussi petite surface était un mystère. Le chien revint le temps que John se fasse à se nouvel environnement et que Venise retire une carte-postale de la devanture.

"Nous dormirons dans la réserve. C'est assez tranquille et il n'y a aucun risque de lumière. Alors, pas trop déçu par la boutique?"

John avait suivie Venise la marche fut agréable il adore le silence il vit Venise sarrette devant une boutique de costume * on doit i être*

Venise ouvre la porte et un gros colosse viens me sniffer les couilles * au moins il a la Gueule fermé * John avait un petit sourire en coin. *nul doute qu’elle est en sécurité avec ce colosse* ils firent leur entré à sa question sur la boutique
‘’ WOW ces parfait comme refuge en plus vous faites un revenu avec Le financier en moi applaudit  et je vous remercie pour votre accueil ces très apprécier surtout qu’il y a longtemps que je n’ai pas été à ma cachette à mon 1 erre arrivé ces Eléa qui m’a hébergé les sous-sols étant trop dangereux ‘’

John avait l’air dans c penser il marmonna le nom de Alex x et Sollers

Venise ferma à clé la porte d'entrée sans baisser l'antique rideau de fer rouillé à ses extrémités. Le visuel de la boutique était si minable qu'elle n'avait pas eu de tentatives de cambriolage depuis des années. De toute manière le vigile diurne ne laisserait pas filer les intrus en un seul morceau. Caligula semblait un peu mou, mais c'était un adversaire tenace dont les ancêtres avaient combattu dans l'arène et dans les armées romaines. 

La femme masquée fit signe à John de la suivre. Elle ouvrit une porte au fond de la boutique, derrière le comptoir. Des escaliers descendaient dans la pénombre. La réserve du magasin était bien plus grande que la boutique. Il y avait beaucoup de caisses en cartons et de mannequins aux postures raides. Seule la lumière de la sortie de secours donnant sur un parking voisin éclairait faiblement la pièce.

Venise guida John à travers la pièce puis s'arrêta devant une grande boîte à disparaître utilisée par les magiciens.


"Kaoum a déjà dormi dedans. Ce n'est pas extraordinaire, mais c'est suffisamment grand et confortable. Je pense que cela devrait convenir."

John sortit de son nuage qu en Venise lui fit signe de le suivre



'' ha ca vas être parfait merci encore on ce voie demain''


si rien d autre jonh sombre pour la journée...

Venise hocha la tête. Comme tous ceux de son clan, John se contentait de peu pour dormir. Tant mieux, elle n'aurait pas été capable de lui fournir un lit king size.

"Bien, à ce soir alors."

La silhouette de Venise se glissa parmi les mannequins et disparut dans l'ombre. Il y eut un bruit de carton et puis plus rien.

[-1 pt de sang]

Comme à son habitude, Venise ouvrit les yeux d'un coup. Elle prêta l'oreille à tout bruit suspect mais le silence lui fit supposer que John n'était peut-être pas encore réveillé. A force de se nourrir de clochards dormant dans les couloirs du métro, elle en avait adopté le couchage: des cartons la recouvraient pendant sa torpeur afin de la dissimuler. Une fois debout, elle les rangea contre le mur et monta au rez-de-chaussée où elle entendait son chien déjà s'agiter.

L'animal engloutit la ration de croquettes qu'elle lui servit et sortit en trottinant lorsque Venise ouvrit sa boutique. Elle décida de faire un peu de rangement ou plutôt de déménagements de vêtements d'un portant à un autre, afin de libérer de la place devant le comptoir. Les quatre Nosferatu allaient se réunir dans son magasin, autant qu'ils aient tous un peu d'espace pour s'asseoir.

Elle déplia quelques tabourets en plastique qu'elle avait achetés à prix défiant toute concurrence sur internet. Ils étaient un peu branlants et leurs charnières n'étaient pas très solides, mais cela ferait l'affaire.

Elle retourna vers l'entrée pour avoir une vue d'ensemble.

"Tu en penses quoi? Je trouve ça pas mal." dit-elle à son chien de retour de promenade qui lui léchait le bout des doigts en guise d'affection. Elle ferma la porte du magasin mais retourna le panneau "ouvert" afin de signifier à ses Frères qu'ils étaient les bienvenus.

- 1 point de sang

John était réveillé depuis longtemps mes comme il était invité il ne bougat pas il voguai sur internet a lire le paris news *intéressant jolie portrait robot mes ou est sublime??? hA du bruit mon hôte doit être levé.* en profite pour envoyé un texto a Éléa


me dirige vers l entré ou je voix Venise discuté avec le colosse '' bonsoir Venise vous allé bien? ''

il voyais quatre endroit pour s'asaoire *enfin le clan vas ce rencontré mes ou son slobo et adam fils de solar on mas dit pour guéric mes ou son les 2 autre*

Ses Frères étaient des hôtes parfaits: silencieux, polis, peu regardants sur la qualité de l'accueil et ils avaient la courtoisie de ne jamais critiquer sa boutique défraîchie ou de faire de commentaire sur sa personne. John ne dérogeait pas à la règle et elle lui en savait gré. Il s'était patiemment assis sur un siège pour cette réunion impromptue.

"Je vais bien, merci. Kaoum et Phantom ne devraient pas tarder, à moins qu'ils ne soient occupés avec leurs copines."

Elle récupéra le courrier laissé sur le pas de sa porte. Il y avait là quelques factures de ses fournisseurs et ses journaux préférés: le Paris News et la Chronique des Ombres. Elle classa rapidement le courrier et lut avec attention les quotidiens. Elle ricana en regardant l'avis de recherche: ce cambrioleur s'était fait prendre en beauté. Il lui faudrait des mois de mise au vert pour faire oublier sa trombine aux policiers.

"Calonne... ça me dit quelque chose..." murmura t'elle pour elle-même.

Elle descendit au sous-sol et revint avec des éditions du Paris News et des Chroniques de l'Ombre du 24 février, les mettant côte à côte. "Cette entreprise a commencé à capoter juste au moment de la disparition de l'ancienne Sénéchale." Venise resta debout, le regard fixe, comme si elle méditait sur tout cela, essayant de mettre en ordre toutes les pièces du puzzle. Y avait-il vraiment un rapport ou était-ce une simple coïncidence?

'' Kaoum et phantom  j’ai rencontré Kaoum au poste de sécurité du Louvre il avait l’air presser pour phantom aucune ides de qui il est mes j’ai hâte de les rencontré donc nous ne sommes que 4 avez-vous vue Adam? C l’infant de solar et pour Guerric vous êtes certaine de sa destruction? Je m’excuse mais je m’inquiète pour mes amis''


''Pour Calonne vous connaissez ?''  *hummm pourquoi elle s’intéresse à sa serait-elle au courant?*

Venise leva la tête pour regarder intensément John. Elle choisit ses mots avant de répondre.

"Je n'ai pas connu Guéric mais on m'a assurée qu'il avait mystérieusement disparu. J'ignore également qui est Adam, je ne l'ai jamais rencontré. Quand à Slobodan, Kaoum est allé à son refuge hier, il nous donnera des nouvelles."

De sa main gantée, elle caressa le papier journal. "Je m'informe en lisant les journal, John. Il y a beaucoup de nouvelles étranges en ce moment. Nous avons dû créer un petit réseau, puisque le Schrecknet est désactivé pour une raison que nous ne savons pas encore.". Elle pointa du doigt sur l'article à côté de celui de Calonne, décrivant l'explosion d'une église en plein centre de Paris. "Kaoum et Phantom ont été pris dans cette explosion. Il leur a fallu du temps pour s'en remettre. Notre Clan a subi beaucoup de pertes et je dois maintenir le cap du bateau. Ce n'est pas facile."

‘’ Oui beaucoup de perte trop de perte et je sympathise avec vous vous avez une lourde tache mes si le clan vous as choisi je sur que le clan sera bien guidez’’ 

John essayait Sincèrement
d encouragé Venise elle était assise sur de la dynamite

"Bien guidé... Comme vous y allez. Je navigue à vue, nous avons perdu le radar. Enfin par je ne sais quel miracle, nous sommes tous à peu près en bonne santé depuis un mois. Et pourtant deux d'entre nous ont failli y passer."

Les hommes semblaient surestimer sa valeur et son travail. D'autant plus que depuis son élection, elle n'avait pas fait grand chose, mis à part se faire du soucis pour les deux disparus et s'entraîner avec eux une fois qu'ils se furent remis de leurs aventures. 


"Tout ce que j'espère, c'est que nous n'allons pas une nouvelle fois prendre d'assaut un bâtiment sans savoir qui est dedans. Et surtout pas une église."