Venise posa un regard anormalement humain sur le visage de John. Ses yeux semblaient pétiller de malice avant de redevenir froids comme à l'ordinaire.

"Nous étions attendus. Nos ennemis savaient quand nous allions frapper et qui nous étions. Ils ont été presque jusqu'à baliser le chemin pour tomber dans le guet-apens. Kaoum et Phantom ressentent encore une grande colère à propos de ces événements. Mieux vaut ne pas leur en parler. Le Gangrel qui était avec eux a été nommé Fléau. Nous n'avons rien eu de notre côté: le Prince n'a toujours pas honoré sa promesse de nous débarrasser de Boubanos en échange de notre soutien contre ses ennemis. Des dizaines de Nosferatu pourraient mourir qu'il s'en ficherait. J'espère qu'avec la mort de cette Dauvalle les choses vont enfin changer puisqu'elle était Brujah." 

Venise ne lui avait jamais parlé; elle l'avait aperçue lors de la cérémonie de commémoration de Lou. Aussi cette mort lui était tout à fait indifférente; en vérité, elle était même une bénédiction pour le clan, les choses allaient peut-être s'accélérer.

‘’ mon intention n’étais pas de juger de cette action si le prince nomme un fléau par récompense alors qu’il a mal dirigé … je.. Bon.  Trop de gens se serve de notre famille comme paillasson un jour sa finiras mal je suis attristé par les blessure de mes frère mes si aux yeux du prince la mort d’une brujah est plus importante que la dizaine de frère et sœur qui on péri ici je prédis un futur noir sur paris''

Le John au regard calme et amical devient froid et meurtrier on peut même entendre ces poing craqué *du calme John ce n est  pas tout le monde qui est comme sa pense a Eléa a sa gentillesse* John ce décrispe et son regard redevient amical  ‘’ pardonné moi Venise j’ai tendance à être protecteur envers mes frère et sœur comme vous j imagine’’

Venise hocha la tête lorsque John évoqua ce qui pourrait arriver si les clans de la Camarilla venaient à se diviser. 


"Au fond tout n'est qu'une question de pouvoir. L'on nous sait affaiblis, et nous le sommes vraiment, donc on en profite pour nous laisser de côté. C'est irritant. Mais ce qui importe, c'est que nous restions soudés. C'est pour cela que j'ai demandé cette réunion, nous devons impérativement échanger des informations et nous voir pour discuter. Je ne suis pas un chef de troupes, mais la représentante de notre clan et les grandes décisions sont prises démocratiquement en groupe."

C’était une vision somme toute assez révolutionnaire pour un clan au sein de la très hiérarchique Camarilla. Mais Venise ne se sentait pas d'imposer ses vues aux autres.

Kaoum marchait dans la rue, dissimulé par son masque humain il ne se pressait pas, ne se cachait pas. C'est donc de manière naturelle qu'il arriva devant le magasin de déguisement et franchit la porte comme l'aurait fait un client normal, refermant la porte derrière lui.

"Bonsoir, auriez-vous un déguisement de Prince s'il vous plait ? J'ai un bal costumé ce soir et il semblerait que ce déguisement soit à la mode."

Son visage affichait un sourire joyeux, un peu amusé, voir retenant un rire. Il se demandait si ses frères le reconnaitrait sous son déguisement humain.

Venise leva vivement le nez de son journal lorsque la porte d'entrée tinta. Un homme qu'elle ne connaissait pas s'avança vers eux pour demander un costume de Prince. Venise le détaillait encore lorsque son chien se leva vivement et courut vers lui, sautant sur place comme un chiot au risque de faire tomber des cintres. 

Venise secoua la tête et décrocha un costume du rayonnage tandis que l'homme était occupé par le chien qui l'avait reconnu grâce à sa truffe.

"J'ai tout à fait ce qu'il vous faut Votre Majesté."

Et elle lui colla ledit costume sur la poitrine. L'on ne pouvait manquer les couleurs criardes qui le composaient.


"Qu'en dit sa majesté? Et comment vont Abigail et Zeus?" C'était surtout l'odeur du chien de Kaoum qui l'avait trahi. Caligula adorait jouer avec son nouveau copain et devenait ivre de joie dès qu'il le voyait -ou le sentait-.

A l'entré du client John mit son masque puis en voyant le colosse sautillé comme un chiot il ce détendit regarda son portable pas de signe de vie de Eléa *elle doit avoir a faire plus important que moi* range son portable et regarde le client demandé un costume de prince mes pouffe de rire l orsquil voie le costume que Venise lui sort *surement un client régulier* pui se remet a son journal dans l attente de ces frère...

Kaoum rigola en voyant le costume de bouffon que lui tendait Venise pour répondre à sa demande. Il avait repéré John au fond de la salle au moment où il activait son pouvoir. Heureusement qu'il n'était pas un humain, sinon il aurait fallut trouver un moyen de le faire taire.

"Eh bien Dame Venise je vois que vous arrivez toujours à bien cerné le vrai rôle des gens comme toujours. Pour vous répondre, l'un va bien l'autre moins, mais seul celui qui vous intéresse vraiment va bien."

Il lui fit un sourire amusé, et beau pour une fois, et pris le costume pour se le mettre devant lui et se voir dans un miroir comme s'il jugeait du costume.

"Vous inquiétez pas mon frère. Comme vous devez le savoir, l'habit ne fait pas le moine. Je suis heureux de vous rencontrer à nouveau."

Il hocha la tête vers John en signe de salut et de respect à un égal. Puis de nouveau le regard amusé se tourna compétement vers Venise.

"Ma Dame j'aimerais profiter de votre présence pour vous dire quelque chose . . en privé. Cela serait-il possible ?"

Il regarda John comme pour s'excuser.

John regardait son frère un peu surpris et dit '' pas de problème vous avez mon numéro je vais me baladé dans le secteur juste a me téléphoné l orsque tout le monde sera la'' John sortit et ferma la porte et alla vagabondé dans le secteur *qui sait peux être vai je revoir sublime * pensa t il en souriant.

Venise acquiesça silencieusement lorsque Kaoum demanda un entretien particulier. John en toute élégance proposa spontanément une petite promenade pour se dégourdir les jambes.

"Merci John, vous êtes d'une compréhension rare. Faites attention, j'avais prévenu l'ancien primogène de ma présence, le nouveau ne le sait peut-être pas."

Et encore un rendez-vous de courtoisie à honorer...

Une fois seuls, elle se tourna vers Kaoum.

"Votre humeur dépend d'elle. Donc oui, je m'inquiète sincèrement de vous trois."

Les paroles étaient brusques mais sans fard. Au moins elles avaient l'odeur de l'honnêteté.

"Eh bien? Qu'y avait-il à dire loin des oreilles indiscrètes?"

Kaoum attendit que John sorte et referme la porte derrière lui. Puis il attendit encore quelques secondes pour être sur de l'entendre s'éloigner. Enfin il s'adossa à un mur et mit les deux mains jointes devant son visage en signe de supplique.

"Tout d'abord je vous demande de me pardonner. Ce que je vais vous dire risque certainement débranler votre foi en moi mais je me permet de vous demander de m'écouter d'abord avant de me juger."

Kaoum regarda Venise comme s'il s'attendait à la voir le condamner sur place. Puis il enchaina.

"Il s'agit du micro trouvé hier dans votre bureau. Je crois avoir deviné qui est le coupable mais je ne pourrais pas vous aider à l'attraper. Du moins pas officiellement, pas seul, cela paraitrait trop suspect. Mais j'ai reconnu son mode opératoire et surtout le matériel utilisé."

Kaoum s'était mis à faire les 100 pas. De toute évidence il n'était pas à l'aise. Puis il s'arrêta soudain et regarda Venise droit dans lse yeux.

"Dame Venise ! Je crois que le coupable de cette horreur n'est autre que ma Sire ! Et que ce coup n'a d'autre but que de me faire plonger."


*Et voilà je l'ai dis !*

Tout ce que put voir Kaoum derrière les traits figés du masque blanc, ce furent deux yeux s'écarquillant de surprise avant que le regard redevienne froid et pénétrant. Cette histoire était vraiment abracadabrante. S'il avait voulu se disculper d'un acte odieux, Kaoum n'aurait pas agi autrement.

Mais... Mais ils avaient appris à se connaître. Depuis des années elle vivait seule et aujourd'hui il lui semblait que Kaoum était ce qui ressemble le plus à un petit frère. Il lui avait présenté sa dulcinée en risquant de se faire ridiculiser à l'Elyseum. Certes, il avait un grand sens de l'humour mais il était fier et sensible. Il lui avait fallu un grand courage pour l'affronter elle et les autres.

"Quelqu'un se moque de nous Kaoum. Il y a eu une fuite."

Elle déplia le journal de la Chronique des Ombres et lut distinctement:



Elle eut une seconde de silence avant de reprendre.

" Si c'est cette femme qui a rédigé l'article, il est clair qu'elle en sait beaucoup sur beaucoup de monde. Sinon, qu'elle lise un seul exemplaire et elle saura qui frapper pour vous faire souffrir. Si elle s'est introduite au palais sans se présenter convenablement et qu'elle s'est permis d'espionner, alors elle a gravement insulté le Prince. Si c'était vrai, sa vie serait menacée et vous pouvez être suspecté. Mais je ferai tout pour vous protéger. Heureusement nous pourrions aider le Fléau dans ses recherches. "

Elle posa le journal sur le comptoir. Ses grands yeux bruns contemplèrent le visage travesti de Kaoum. Sa question était intrusive, mais nécessaire.

"Pourquoi vous veut-elle du mal?"

Kaoum se détacha du mur sur lequel il était adossé et se mit faire les 100 pas. Tout en continuant à marcher il lança un regard inquiet à Venise.

"Tout d'abord sachez que ce que je vais vous dire se doit de rester entre nous. Personne, normalement, n'est au courant."

Il marcha un moment puis se lança.

"L'histoire de mon étreinte est assez atypique. Je vous passe les détails mais en gros elle m'a piégé et n'a pas cherché à avoir mon consentement. Depuis j'en ai développé une certaine antipathie envers elle qui n'a pas facilité notre relation."

Il marqua une pose, marchant toujours puis il s'arrêta soudainement et fit face à Venise. Sa dicipline tomba soudain montrant son vrai visage. Était-ce calculé ou simplement était-il trop boulversé pour garder son calme, qui sait. En tout cas Venise pouvait voir une profonde inquiétude marquant son visage au moment ou il cria presque ces mots, contenant quand même sa voix pour pas que l'on puisse l'entendre de la rue.

"En résumé elle est folle ! Pour elle je suis un jouer et elle n'a que cherché à alimenter ma haine envers elle pour pimenter son jeux du chat et de la sourit ! Elle me hais autant qu'elle m'apprécie. Je l'amuse et elle s'amuse de moi. Moi en contre partie j'ai tenté de la détruire pour m'en débarasser."

À ce moment là Venise pu certainement voir un éclaire de haine pur passer dans le regard de Kaoum rendant encore plus menaçant le visage déformé de cette être qui avait été un jour homme.

"Si vous ne me croyez pas pensez au fait que vous n'avez jamais entendu parler de moi avant il y a prêt d'un mois. Je vous assure ne pas être néonate et pourtant . . ."

*Et me voilà en train de tout lui sortir . . va t elle me croire ?*

Venise hocha la tête lorsque Kaoum lui demanda la discrétion la plus absolue. Son récit était surprenant. Néanmoins rares étaient les Nosferatu qui avaient passé les étapes classiques avant de devenir vampire, c'est à dire connaissance, ensuite goule puis vampire. Beaucoup étaient le fruit d'impulsions plus ou moins contrôlées et autorisées par les Princes. Phantom en faisait partie. Apparemment Kaoum aussi.

Tout son être suintait la peur. Kaoum était bon comédien, néanmoins elle doutait d'être manipulée. Kaoum avait tout: il était reconnu au sein de son clan et à moindre échelle dans la camarilla. Il avait une petite amie assez fragile mais à tomber par terre, ce qui pour un Nosferatu était une réussite sans précédent. Cela avait-il fait des jaloux au point que quelqu'un avait subtilisé son matériel pour le faire tomber? Son article flamboyant avait été diversement apprécié.

Kaoum fit une petite pause dans son récit. Il avait avoué avoir tenté de supprimer son sire, ce qui en soit est une action contre-nature. Cependant sa sire avait un comportement pour le moins incohérent, digne des maîtres du quartier. Venise l'invita à continuer par quelques mots sans interrompre son récit. Elle réagirait après.

"Et pourtant... ?"

Kaoum ferma les yeux pour se calmer. Il s'emportait toujours quant il pensait à elle. Il re pris ses esprits et para finalement sur un ton plus calme, plus posé et réfléchis.

"Et pourtant je vis depuis un certains temps. Assez pour avoir connu la création des premiers ordinateurs si vous voyez ce que je veux dire. J'ai passé le plus clair de mon temps caché et reclu aux fins fonds des entrailles de la terre à éviter tout contact inutile pour pas qu'elle puisse remonter ma piste. Mais finalement, après ma première et seule tentative de m'en débarasser elle s'est joué de moi. Elle forte et très maline et surffisament sournoise pour attendre le moment le plus opportun pour placer ses pions et agir qu'au bon moment. Cela fait un moment que je n'ai aucune nouvelle de ses activités et cela m'inquiète. Enfin avant hier soir."

Il marqua un pose puis ressembla tout à coup à nouveau au Kaoum qu'avait toujours connu Venise.

"Bon écoutez si je vous ai parlé de cela c'est pour vous mettre en garde contre elle et vous demander votre aide. Bien sur rien ne vous y obllige et si vous refusez je ne vous en tiendrais pas rigueur ne vous inquiétez pas. Je m'occuperais d'elle comme je l'ai toujours fait. Néanmoins, maintenant vous ne serez plus étonné si on m'accuse un jour d'un crime infame me condamnant à la mort ultime ou  si vous me voyez porter plainte contre elle dans une affaire similaire menant à sa chasse de sang. Entre elle et moi c'est à la vie à la mort comme on dit."

Kaoum prononça ces derniers mots comme l'aurait fait un juge pour une sentence.

Venise cligna des yeux plusieurs fois avant de reprendre la parole. Elle avait besoin de mettre ses idées au clair pour que s'assemblent les pièces du puzzle. Après quelques secondes, Kaoum put entendre sa voix. Le débit de ses paroles était lent, elle attendait volontairement quelques secondes entre chaque phrase et son ton était lourdement infléchi sur certains mots.

"Kaoum... Kaoum... Je n'aurais pas d'objection à ce que mon bureau soit surveillé par mes Frères; cela peut être un moyen utile afin de récolter des preuves ou rappeler à d'autres des engagements qu'ils ont pris sans penser qu'ils étaient enregistrés. Venant d'une autre personne, biensûr, mon sentiment est différent."

Elle prit la tenue de bouffon des mains de Kaoum pour l'accrocher au portant.

"Même si la méthode est ressemblante rien n'indique que votre sire soit sur Paris. Nous vivons des moments difficiles. Nous avons dû déménager notre matériel en urgence qui a pu se retrouver sans protection à un moment ou un autre. N'importe qui aurait pu subtiliser des micros contenant vos empreintes et votre ADN. Rien ne vous relie directement aux faits. Par ailleurs, cela ressemble à une méthode grossière pour vous impliquer, on peut voir cela dans n'importe quelle série policière. L'article du mois dernier n'a pas pu faire plaisir à tous, vous avez pu vous faire des ennemis. Laure est toujours dehors et vous avez fait sauter l'une de ses planques. Votre sire réside peut-être ici, mais... Qui irait faire des recherches dans les égouts? Ou alors où la chercher? Et surtout, si la pose des micros remonte à quelques temps, comment retrouver sans schrecknet quelqu'un qui a peut-être pris la fuite? Ne vous alarmez pas. Il existe d'autres pistes que celle de votre sire qui peuvent être exploitées. Quoiqu'il arrive je vais vous aider."

Kaoum écouta tout le discourt de Venise n'en perdant pas une miette, mémorisant tout au moindre détail. Jusqu'au clignement répété de ses paupières.

"Ma Dame. Il semblerait que j'ai mal jugé votre aptitude à l'analyse encore une fois. Mais je me permet tout de même de m'inquiéter. Car, je peux vous assurer que si on retrouve mes empreinte ou ADN sur ce micro, ce qui pour moi sera presque une certitude en connaissant ma Sire, on ne manquera pas de me condamner ou du moins de m'accuser. Après celà ma parole perdra en crédibilité face à celle d'un autre aux yeux de la cour."

Il marqua une pose puis soupira dans un réflexe presque humain pour montré son dépit.

"Enfin, comme vous le dîtent celà n'est certainement pas la priorité actuellement pour le clan je le conçois. On a . . on a d'autres choses à gérer et je vous remercie de votre soutient et de me croire même si mon histoire peut paraitre un peu . . exagéré voir improbable."

Il fit un sourire triste à Venise. Puis son regard devint un peu plus dure.

"Mais rassurez moi d'abord s'il vous plait. À part nous trois, en comptant Phantom, personne n'a encore été mis au courant n'est ce pas ?"

Venise plissa les yeux et lança un regard acéré à Kaoum.

"J'aimerais moi aussi résoudre cette affaire et vous disculper aux yeux de tous. Comme je l'ai dit il est possible de balayer l'argument selon lequel vous avez posé ce micro. Avant de résoudre le problème à savoir qui a fait quoi, j'aimerais savoir qui a dit quoi. Pour ma part je n'ai pas parlé du micro à qui que ce soit, surtout pas à l'Elyseum. Je crois que c'est une affaire qui doit se régler en interne; demander à d'autres d'agir serait une véritable débâcle. Je ne sais pas ce qu'a fait Phantom avec le micro après notre réunion. Quoiqu'il en soit, le résultat est là: on évoque l'affaire dans les Chroniques, comme si nous avions besoin de cela."

Elle avait soulevé le journal plié à la page de l'horoscope puis l'avait violemment jeté sur le comptoir, ce qui dénotait un comportement totalement inhabituel.

"J'en ai assez des promesses non tenues et qu'on vienne mettre son nez dans nos affaires."

Kaoum fut très surpris par la réaction de Venise. Cela lui fit même oublié un instant ses propres soucis. Il réalisa enfin, finalement, qui il avait en face de lui et un sourire énigmatique apparut sur son visage.

"Il est évident effectivement que l'on est surveillé de prêt. Je crois même que l'on nous craint peut être. La disparition du Shreknet et le fait que tout le monde semble être au courant de choses que l'on ignore. Ajoutant à cela que l'on mette notre clan en dehors de tous les coups et manoeuvres. Je penses sincèrement que quelqu'un a de lourd secret à cacher et qu'il n'aime pas que l'on fouine. Or ceci est notre spécialité."

Kaoum redevint ce qu'il avait toujours été. Son visage démontrait une forte détermination.

"Ma Soeur." Il appuya sur ce mot. "Je crois qu'il est temps de rappeler John. Il est temps que nous découvrions qui mène la barque dans cette histoire. Je me pose même des questions sur la supposé menace de ce Boubanos. Le fait que personne ne semble s'en préoccupé dans les hautes sphères démontre peut être de son importance, non pas en tant que voleur des catacombes, mais en tant qu'outil de puissance. Je crois qu'il y a une chance que ce John nous permette d'éclairer cette affaire un peu plus."


Kaoum se posait des questions comme toujours. Mais cette fois les paroles de Venises l'avaient mené sur un autre terrain de probabilités. Qui était réellement ce Boubanos ? Un meurtrier et un voleur c'était certain, mais quoi d'autre encore ?

Venise hocha la tête. Il était temps de rappeler John, leur petit tête-à-tête n'avait que trop duré. Quand à Phantom, son retard se faisait ressentir. Comme la veille, tout semblait tourner de travers et Venise avait de moins en moins la motivation d'être le capitaine de troupes esseulées. Heureusement qu'elle n'avait pas perdu son refuge; son douillet petit chez soi était peut-être la seule ancre à laquelle elle pouvait se rattacher. 

"Oui Kaoum, il va falloir découvrir qui nous met des bâtons dans les roues. ça suffit. Nous ne pouvons plus vivre comme ça."

En disant cela, elle envoya un SMS à John en s'excusant qu'ils aient été si longs.

Kaoum hocha la tête a la réponse de Venise et sortit son ordinateur portable de sa veste. L'ouvrant et l'allumant il commença à pianoter se mettant en contact avec son serveur distant en passant par les bornes wifi de la ville. Tout en pianotant il parlait.

"Je pense que nous devrions attaquer directement le sujet qui nous intéresse avec John. J'entends par là que nous manquons de temps et que je nous en ai déjà suffisament fait perdre comme cela. De plus vous devez certainement être très attendu au nouvel Elyséum. Votre abcence et votre éventuel retard se fera remarquer soyez en assuré. Néanmoins j'aurais certainement besoin de votre point de vue avisé sur le cas de John."

À cette dernière phrase il lui sourit puis repris son pianotage et se tut. Ce qu'il faisait semblait tout à coup prendre toute son attention et il semblait éprouver des difficultés.

Le portable de Venise vibra tandis que Kaoum lui parlait. Elle regarda le message, s'attendant à une prompte réponse de John. Sa surprise fut grande de voir un message de son homologue Brujah.

"Attendue, oui. Mais pas par le Prince." Elle agita le portable sous le nez de Kaoum. "Comme je le disais tout à l'heure, la mort d'un des leurs aura au moins le bénéfice de faire bouger les choses. On dirait que certains s'activent et veulent régler les affaires du sous-sol. Vraiment pas trop tôt."

Elle envoya une réponse laconique à Dimitri. Puis elle se précipita vers la réserve.


"En attendant John je vais enfiler mon déguisement. Franchement, cette idée de nous mélanger au troupeau..."

Ses cicatrices l'avaient rendue agoraphobe. Autant elle supportait de montrer son masque vénitien devant les caïnites qui comprenaient sa pudeur, autant se promener parmi le commun des mortels était toujours un risque d'être découverte. Elle devait se grimer avec soin pour ne pas effrayer qui que ce soit à cette soirée.

Quelques minutes plus tard elle réapparut avec un masque en silicone sur la tête ainsi qu'une perruque brune dont la coupe actuelle et la longueur cache une partie de son visage. Elle est habillée d'un tailleur pantalon, un sous-pull blanc sus sa veste agrémentée d'une broche noire discrète. Outre le pantalon recouvrant ses jambes, elle a enfilé un épais collant noir opaque et a choisi des bottines noires aux pieds. Ses mains sont gantées de noir comme à son ordinaire, tenant quelques roses noires factices pour agrémenter la tenue de ses frères de clan. 

"Bon, j'espère qu'on me laissera entrer. J'ai l'impression d'être deux fois plus camouflée que d'habitude."

Kaoum jetta un coup d'oeil rapide au portable de Venise et sourire apparut sur son visage. Il ne répondit pas à ses remarques n'en pensant pas moins. Il resta donc à pianoter sur son portable pendant qu'elle se changeait.

*Aller ce programme doit fonctionner. Et c'est quoi cet affluence sur le réseau bon sang !*

Il tapait frénétiquement au moment où Venise remonta. Il fut surpris par le réalisme de son déguisement. Comme quoi les films d'espion ne racontaient pas toujours des idioties.

"Mais ma dame, je ne comprend pas pourquoi vous n'utilisez pas votre discipline pour palier à ce manque ? Même si j'avoue que vous êtes la reine du déguisement."

Les paupières de Venise se fermèrent un instant avant de les rouvrir et il sembla à Kaoum que la femme devant avait ostensiblement serré les mâchoires avant de parler.

"Tout le monde n'a pas le privilège des changer de visage à volo. Je peux rester dans l'ombre, passer inaperçue lorsque je marche... Je sais me défendre et avoir des discussions constructives avec mon chien. Ce n'est finalement pas si mal. Et puis si je n'arrive pas à entrer, ce n'est pas vraiment grave. Je ne suis pas sûre que l'on remarque notre absence."

Elle désigna l'ordinateur portable de Kaoum du menton. Par son regard perplexe, elle lui posa une question silencieuse: qu'est-ce qu'il se passe?

Arivé des fontaine

après un moment John arrive avec abi lui demande d’attendre ici quelque instant et entre dans la boutique comme un client '' salutation sœur Venise '' puis ce tourne vers Kaoum '' salutation frère kaoum il y a quelqu’un de très important a l extérieur pour qui la nuit a mal commencé vous devrier prendre quelque instant. '' puis inclina la tête vers Venise il regardait son changement de vêtement ''vous allé quelque part.''