Dans une petite impasse tranquille , un néon bleu "Lotus d'argent" au dessus de l'entrée de la minuscule boutique: un salon de thé. Deux tables à gauche, trois à droite , au fond un comptoir de bois précieux et derrière lui un rideau cachant l'arrière boutique. Contrastant avec le quartier , et surtout l'impasse crasseuse, ici tout est épuré mais rafiné et précieux à l'instar des thés raffinés et rares que prépare Ernest , un jeune homme d'une trentaine d'année, aux yeux verts pénétrants qui vous y acceuille.

Malnéaus entra dans la boutique, il n'y avait personne, comme d'habitude , Ernest le salua et écarta la tenture. Le sans clan entra dans un ascenseur, et deux étages plus bas, il arriva dans sa chambre ou il prit une douche et changea de vetements, les siens étant vraiment dans un sale état. Tout en se changeant il donna quelques ordes à Ernest grace à un interphone

"Vous serez gentil de faire un saut au louvre demain matin avec disons 200 unités vous y joindrez la carte que j'ai déposé sur le comptoir avant de descendre"

Une fois propre et présentable, Malneaus remonta et ressortit du salon de thé

La journée lui parut interminable tant il avait hâte de revoir Fleur et cette jeune Alice.... Sitot le soleil couché, il prit sa douche , médita et enfila un costume acheté spécialement pour l'occasion chez C&A.

Spoiler:

Il se forca à boire du sang, une dizaine de poches en tout, et s'il n'en tira aucun plaisir il savait qu'il en aurait peut être besoin cette nuit.
Oui cette nuit, ils l'écouteraient.
Ou pas.
Mais après tout qu'importe ? Au milieu la fange vampirique parisienne il n'y avait que quelques rares pépites à sauver.
Il descendit et autour d'un thé rare il discuta avec Ernest de sa nuit précédente , de sa rencontre avec ce prévot si zélé et borné, le serveur eut un rire amusé, un peu comme lorsque des adultes parlent des bêtises que vient de faire un enfant , puis il prit un ton plus sérieux.

"Les autres sont arrivés au chalet, ils s'inquiètent pour vous, ils aimeraient rentrer et vous aider dès que cela sera possible ..et pour tout vous dire je partage cette inquiétude. "

Malneaus regarda Ernest tendrement , au fils des années ils étaient devenu sa famille et un lien rare et fort s'était tissé avec le jeune homme qu'il avait en face de lui

"Je sais ...mais je t'assure , c'est mieux ainsi . Beaucoup mieux . Dis leur bien que je pense à eu et qu'ils me manquent tous ...."

L'homme au costume à 89,99 euro termina sa tasse n fit un clin d'oeil au serveur et lui souhaita bonne nuit avant de sortir. Dehors il faisait froid, mais il aimait sentir la morsure glacée du froid hivernal, il se sentait presque vivant à ses moments là.... Il se dirigea vers sa 307 blanche garée non loin, et alluma la radio avant de mettre le contact .
Elle était là, il la sentait , plus forte qu'hier mais moins puissante que demain .

Direction le Louvre

Arrive du louvre


Lorsque le taxi s'arreta les deux gangrels descendirent. William paya et se dirigea vers le salon de the.
S'arrêtant quelques secondes pour observer la façade il chercha en quoi elle lui semblait étrangement apaisante...
Il entra et se dirigea vers le jeune homme.

"Bonsoir, nous souhaiterions parler a Malneaus. Est il disponible?"

Une douce odeur de Jasmin parfumait le minuscule salon de thé complètement vide. Au fond un jeune homme aux yeux étrangement vert accueille William et l'indien avec un sourire discret et l'écoute avec attention

" Bien sûr mon maître m'avait prévenu de votre arrivée, veuillez vous installer il sera bientôt là" Il désigna une table près d'une fenêtre sur laquelle fûmait déjà une tasse de thé à l'odeur enivrante qui parfumait la pièce "

Il accompagne les deux cainites jusqu'à la table tira deux chaises en arrière puis une fois ceux ci installés les avança à une distance confortable de la table .

"N'ayez crainte messieur, détendez vous, ici vous êtes en sécurité"

Ahuizotl accompagnait William depuis le Louvre. Il observait son attitude et ses façons de procéder avec le "chauffeur de taxi". Il demanda discrètement à William de lui montrer la monnaie de ce pays et écouta avec attention ce qu'il pouvait lui dire sur les pratiques actuelles du commerce.
Plus de troc mais une monnaie unique ... Il se demanda alors comment il allait pouvoir gagner de l'argent. Apparement, tout était strictement règlementé de nos jours et il était difficile de vivre de manière autonome et indépendante.
En entrant dans le salon de thé, il regardait attentivement chaque recoin du bâtiment tout en avançant. Levant la tête pour observer le plafond, la baisson pour regarder le sol. il semblait aussi intrigué que lorsqu'il était entré au Louvre pour la première fois.
L'odeur qu'il percevait le mettait toutefois plus en confiance et il suivi William sans hésiter jusqu'à la table.

Une fois installés William se laissa submerger par la sérénité ambiante des lieux. Il avait la sensation qu'ici il pouvait presque ignorer sa bête.
Il se pencha pour humer les effluves du the devant lui, le jasmin prédominait, mais d'autres subtils arômes s'y mêlaient rendant le tout fort agréable.

"Merci beaucoup." dit il au jeune homme, il lui sourit brièvement, conscient que la sensation de sérénité des lieux lui devait beaucoup.
Il se retourna vers Wolfgang. Il s'était montré assez laconique dans ses réponses dans le taxi, surtout pour éviter de les mettre dans l'embarras, mais il se faisait un devoir de lui expliquer plus en détails a présent qu'ils pouvaient parler plus librement.

"Le commerce est donc a présent basé sur la monnaie. Tu peut en acquérir en prenant un travail, même si je te le déconseille car peu d'employeurs mortels pourraient comprendre notre état.
L'idéal pour nous, en ce moment est de se constituer un petit pécule que tu confies a une banque, laquelle le fera fructifier afin de te fournir une rente.
Si tu as gardé quelques objets de ton époque tu pourras les vendre a bon prix sur le marche noir et obtenir assez facilement une rente.
Sinon tu peut proposer des services aux plus fortunés d'entre nous contre salaire, les occasions ne manquent pas pour se faire de l'argent, et nous avons peu de besoins.
Je pourrais t'aider au début, mais je ne suis pas forcement très riche et il te faudra trouver un moyen de te débrouiller.
Mais nous verrons cela quand tu seras prêt. Ne t'en préoccupe pas pour le moment.
L'important ce soir est que tu comprennes comment fonctionne le monde aujourd'hui. Cependant j'ignore par ou commencer...."

Ahuizotl regarda William dans les yeux, approchant son visage près du sien pour que personne d'autre qu'eux ne puisse entendre.

"William, j'ai déjà compris beaucoup de choses. Vous avez bien plus que des chevaux, vous avez des armes qui crachent de la mort, de l'argent pour acheter des choses que vous ne pouvez plus avoir par vous même. Je crois comprendre que vous pouvez entrer en contact avec d'autres personnes qui sont loin de vous et regarder des images qui viennent de loin. Je veux connaitre vos pouvoirs mais je ne veux pas les utiliser. Ils sont destructeurs. Regarde le monde autour de toi ! Ne trouves tu pas étrange de voir toutes ses choses sans vie. Où sont les animaux ? Où sont les forêts ? Et pourquoi tout ce bruit ? Je n'arrive même plus à lire dans le ciel ce que veulent nous dire les Dieux.
Je sais que ce monde va mourrir mais je n'ai plus le moindre signe depuis que je suis arrivé ici."

Il n'avait parlé à personne de cette prophétie, il avait déjà l'air assez fou, mais, à son frère de clan, il se devait de lui faire part de ses craintes même s'il n'avait pas le droit d'en dire plus.
William avait peut être un rôle à jouer lui aussi dans le changement de cycle. Il pensa alors à Shanel ....
Ses yeux, soudain fixés dans le vide l'espace d'une seconde, le nom de "Shanel" sortit de sa bouche, comme un murmure quasi inaudible. Il ne savait toujours pas pourquoi mais elle était la clé.
Le vieux Gangrel repris alors comme si de rien était.

"Dis moi qu'est ce que je risque aujourd'hui qui soit dangereux pour ma survie. Ses canons ne sont pas plus dangereux que des épées. Et si tu parles de la ... mascarade, je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui serait dangereux pour nous si les humains savaient."

Ils nous extermineraient jusqu'au dernier. Nous sommes puissant, ils sont nombreux, six milliards. Ils peuvent grâce a la technologie nous repérer a notre température corporelle, ils ont des yeux plus acérés que ceux des aigles, la haut dans le ciel par mis les étoiles, et peuvent suivre chacun d'entre nous en temps réel, ils sont capable de voir ton corps alors que tu dors profondément en te protégeant du soleil, leurs armes peuvent te toucher de si loin qu'un faucon ne saurait situer l'ennemi, et surtout, en plus de tout cela, et je dirais surtout , ils ne sont pas immobilisés durant la journée et ne sont pas tués par l,astre solaire !
Ne cherchez pas d'honneur dans ces méthodes, il n'y en a pas.... mais croyez moi, craignez les, car il méritent notre crainte à défaut de mériter notre respect.


Il avait commencé son soliloque en sortant de derrière la tenture qui devait séparer le salon de thé de l'arrière salle, et vint s'assoir près d'eux, en dégustant une tasse de thé.

"Ernest dit quelque chose d'assez juste sur ce que sont devenus les hommes, et dans une certaine mesure les vampires " Il se tourna vers le jeune homme qui a présent épongeait le comptoir

" Quelle est cette phrase déjà??"

"Le courage n'a pas survécu à l'invention de la poudre "

"Voilà, très juste ! En tout cas je suis ravis de vous accueillir , que me vaut le plaisir de cette visite ?"

William écarquilla les yeux d'étonnements à la réponse de Wolfgang, une lueur de panique s'y faisant voir lorsqu'il se mit à réfléchir à quelle réponse lui donner.
Lorsque Malneaus sorti de derrière la tenture avec les réponses tant cherchées il opina du chef au fur et à mesure de ses paroles. La pensée d'Ernest le fit sourire tant elle était juste.
Il se leva lorsque Malneaus arriva à leur table et lui tendit la main en le saluant.

"Bonsoir messire Néaus, tout le plaisir est pour nous. D'autant plus que j'avais dans l'idée de venir vous voir afin que vous m'aidiez à enseigner les usages du monde moderne à notre ami et que vous venez de lui expliquer, en une seule phrase, une chose que j'aurais mis toute la nuit à essayer laborieusement de lui inculquer."

Ahuizotl resta coi en entandant les paroles de Malvin. Il ne remettait pas la véracité des propos de celui non, juste qu' il n'arrivait pas à imaginer comment cela était possible.
*Comment peuvent ils nous voir depuis les étoiles ?!? Cela n'a aucun sens. Seraient ils devenus des Dieux ?*

Il était profondément déstabilisé par cette nouvelle qui venait de tomber, de la même manière qu'étaient arrivés les Espagnols pour les exterminer.
Il s'imagina alors que les Vampires étaient des Azteques et que les Espagnols étaient les humains ...

*Ils ne feraient pas de prisonniers. Ils nous anéantiraient tous ...*

Le Gangrel eut alors un regard sombre. Son amour pour les humains se changea alors en une haine sans limite.
C'est alors que William se leva pour saluer Malvin, chassant ainsi les pensées négatives qui germaient dans le cerveau du vieux Gangrel qui se leva à son tour pour saluer son ami.

En se rasseyant, il posa une question qui l'aiderait peut être à comprendre un peu plus le genre de menace que les humains présentaient.
"Mais ...alors pourquoi ont ils creusé au mauvais endroit s'ils savaient où j'étais et pourquoi, les chasseurs de vampires gardent ça pour eux ?"

*les humains accepteraient peut être de vivre avec nous ?*

Ahuizotl avait grandi avec l'idée de conquète et de l'intégration des peuples à sa culture. Il n'était pas un esclavagiste mais un expansionniste. Les "nouveaux" n'étaient pas des esclaves et leur croyances étaient reconnues et acceptées par les Azteques. Il croyait au plus profond de lui à la cohabitation des especes sur un même territoire. Apres tout, les insectes ne fuient pas les terres où chassent les hiboux. Tout comme ils ne vont pas se réunir pour aller le détruire.

Mais ce monde dans lequel il vivait aujourd'hui remettait tout en question, même les lois de la nature. Il comprit alors un peu mieux le sens de ses visions et ce que les Dieux avaient décidé de faire. .... Il approuva ....

En arrivanr Melvin dalua William sans pour autant lui serrer la main, il n'aimait pas le contact physique mais un sourrire rassura le Gangrel sur le fait qu'il était tout de même amical.

" Désolé mais j'ai peur de de voir vous refuser mon aide dans cette tache, je trouve Ahuizotl sympathique et très interessant , et cette porte vous sera ouverte à chaque fois que vous voudre parler , demander conseil et même y trouver protection, Ernest est là en permanence et saura repousser vos ennemis, mais je ne suis pas du tout interresé par le fait d'acclimater notre ami à notre époque "

Ahuizotl pris alors la parole et d'un ton calme, il précisa à Malvin.

"Je comprends cela mon ami et pour être sincère, je voudrais plutôt que l'on parle de l'ancienne époque. Celle de ces vampires qui se sont cachés et qui vont bientôt se reveiller... La Géhenne ..."
Malvin l'avait invité pour en discuter dans un lieu plus discret que le louvre et il semblait que l'heure était venue pour le vieux Gangrel de chercher des réponses à ses visions.
William serait un conseiller objectif quant à ses futurs choix....

William sourit a Melvin et hocha la tête en signe d'assentiment.
Il se retourna vers Wolfgang.

"Il y a plusieurs possibilités, ils ont pu faire preuve d'imprécision, être gênés, ou bien ce n'était pas des chasseurs mais on a voulu nous le faire croire...
L'important est de tenir compte de l'avertissement dans lefutur.
Je ne sais pas pourquoi les chasseurs gardent le secret de notre existence pour eux. Peut être que comme nous ils craignent le mouvement de panique que ça créerait, ou bien manquent ils de preuve..."

A Melvin.

"Jevous remercie de votre invitation. Je pense que je reviendrai aussi souvent que possible les lieux et les personnes ici me plaisent et j'aurai plaisir a discuter avec vous."

" Oui je pense comme vous ils ont dû être gêné . Vous savez l'un des raisons pour lesquelles nous n'avons pas tous été détruit par les hommes c'est parce-que nous avons appris à vivre discrètement , a nous cacher d'eux, c'est la fameuse Mascarade ; rajouter à cela le fait que de nombreux vampires ont sous leur contrôle des personnes d'influence et de pouvoir et vous verrez que les canities ne sont tout de même réduit à l'état de cibles ambulante sans aucune chance de s'en sortir . Il faut simplement être conscient que de nos jours , les humains sont dangereux."
Il regarda Ahuizotl

" Les pères se réveillent, certains ont été tués par de jeunes rebelles, d'autre par des gens qu'ils avaient engendré, d'autres encore ont disparus à travers les âges , mais soyez en sûr, il en est qui foulent le sol de cette terre en ce moment même, essayant de comprendre , après un sommeil plusieurs fois millénaire ce qu'ils doivent faire , sentant le retour de Cain et étant terrifié par le jugement du trône sombre..."

" Moins....mythologique...mais peut être plus inquiétant , la plupart des vampires les plus anciens ceux des cinquièmes et surtout de la quatrième génération se sont réveillés également au cours des derniers mois, cherchant un moyen de se sauver santant le dangers bien plus précisément que les plus jeunes."

Il marqua une pause pour lire un sms, il sourrit , ferma les yeux semblant se concentrer et les ouvrit de nouveau

"Mais rien de tout cela ne saurait être une preuve formelle de l'avênement de la Gehenne , enfin d'après les institutions n'est ce pas "

Il parlait à présent légèrement plus lentement ...

Il parlait toujours lentement comme si chaque mot lui coutait, ou le forcait à se concentrer

" Méfiez vous des bois , méfiez vous des parcs et jardins, des caerns ont été profannés, nos ennemis se sont alliés ades gens peu recommandable, en vérité une sombre alliance à vu le jour, les infernalistes ont à leurs côtés des danseurs de la spirale noire et des mages corrompus, les autres lupins les assimilent à tous les vampires et donc aux camaristes, attentions à eux , le voile ls protèjge du regards des humains, je prédis que 'd'ici peu nous auront à afronter des loup garous pensant que nous somme avec ceux la même que nous devront affronter...."

De quoi parlait il ?!? Encore une de ses visions étrange ?

Ahuizotl avait confiance en Malvin. Un sage, plus ancien que lui et qui avait la mémoire des temps anciens. Il nous mettait en garde mais pourtant, le Gangrel n'arrivait pas à comprendre un traitre mot de ce qu'il disait... sauf la fin.

"Des loups garous ? Raconte moi cette histoire s'il te plait. Je sais que mon clan est cousin des garous et peut être pourrais je parler à leur chef, si j'ai une histoire à leur conter."

Le vieux Gangrel n'avait pas envie que les bois soient corrompus par quelque noirceur que ce soit.
*Le monde doit être sauvé et pour ça, le sang doit couler*
C'est la seule certitude qu'il avait.

Lorsque Malneaus évoqua les garous William eut un tremblement incontrôlé. Des souvenirs lui revinrent, des souvenirs d'une bataille a la sauvagerie inégalée...
L'idée de Wolfgang pouvait être la bonne, si seulement....

"Pour les avoir vus a l'oeuvre il y a une vingtaine d'années, je peut vous dire que la situation semble très mal engagée.
A l'époque les garous ont lancés une attaque sur Londres, nous étions bien préparés et assez nombreux, pourtant il s'en est fallu d'un cheveux pour qu'ils ne tuent Mithras.
Je ne pense pas que Paris soit en mesure de résister a une attaque massive. La solution diplomatique semblerait la mieux adaptée, mais les garous ont des critères de sélection particuliers."

William regarda son confrère droit dans les yeux.

"Je ne sais pas pourquoi ils acceptent de parler avec certains d'entre nous et pas d'autres, mais si vous ne leur plaisez pas au premier abord, ils vous mettent en pièce. Même si ils acceptent de vous écouter, un seul faux pas et ils vous mettent en pièce. Ils sont incroyablement puissant, et seuls les plus anciens d'entre nous peuvent espérer survivre a un combat avec eux.
Pour ce qui est de nos liens de parente, je dirais que c'est le même lien qui nous unis au ravnos: il est la mais nous préférerions qu'il n'en soit rien..."

A la mention de ce clan haï par des générations des siens William sentit sa bête s'agiter doucement. Il porta la tasse a son nez pour humer les dernières vapeur a l'odeur si agréable.

"Malgré tout je pense que la voie du dialogue est la plus adaptée. Vous êtes un conteur doué, ils pourraient y être sensible... Apres tout nous semblons avoir les mêmes ennemis..."

Ahuizotl semblait approuver les propos de William. Pourtant, ce dernier pu remarquer que durant un court instant, le vieux Gangrel était ailleurs. Quand William eut fini son discours, Ahuizotl avait le visage plus fermé, il semblait inquiet ou du moins très préoccupé. Alors il prit la parole, la voix basse comme pour se parler à lui même.

En Nahualt
L'ennemi a maintenant un visage
Oh Huitzilopochtli j'entends tes ordres
Le guerrier jaguar est prêt à mordre
pour sauver ce monde du carnage.

Il releva les yeux vers William, le regard déterminé. Ce dernier reconnaissait facilement les yeux de la bête. Le visage pourtant n'était pas déformé; seul le regard débordait d'une sauvagerie sans limites comme pour refleter les images qu'il venait de percevoir.

"William ! Le temps des histoires n'est pas encore venu. Nous allons devoir livrer bataille contre nos cousins et si nous survivons, notre histoire pourra alors se répandre comme un message de paix."
Il remerciait intérieurement Huitzilopochtli de s'être manifesté et fit la promesse qu'il ferait couler le sang pour le remercier.

William acquiesça aux propos de Wolfgang.

"Qu'il en soit ainsi."

Puis se tourna vers Malneaus.

"La reine est elle au courant?"

L'idée d'une bataille a venir suscitait des sentiments partages a William...

En Nahualt

"Calmez vous mon ami, ne vous précipitez pas, ces visions viennent de moi, j'ai trouvé cela plus rapide de vous montrer que de vous expliquer des concepts qui vous sont complètements étrangers"

" La reine ? Monsieur Shepper, la reine est bien au courant de la situation elle a un réseau d'information et d'investigation parfaitement incroyable ; elle serait même parfaitement respectable si elle n'était la marionnette d'un autre cainite"

Il parlait toujours un peu lentement , puis il se figea , ses yeux s’écarquillèrent, son menton tremblant d'émotion .
Lorsqu'une larme , une vraie larme , pas une larme de sang coula le long de sa joue, il l'essuya avec son pouce et semblait un peu hagard.

Ahuizotl fut complètement déstabilisé par les propos de son ami. Comment pouvait il entrer dans sa tête et se faire passer pour le Dieu Guerrier de son peuple !?!
Il resta silencieux pendant plusieurs minutes, ne sachant pas si la colère et la frustration qu'il ressentait étaient justifiées. Malvin était un homme de confiance, un grand sage des temps anciens, il vouilait y croire.
Mais la manipulation était un procédé si déloyal ! .....
Malvin avait déjà utilisé ce procédé pour calmer la Bête et lui empêcher de commettre une erreur au palais de la Reine. Il voulait surement l'empêcher de commettre une nouvelle fois une erreur qui le ferait se jeter dans la gueule du loup ...
L'adrénaline retombait lentement au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient.
Ses questions trouvaient petit à petit des réponses et la confiance qu'il portait à Malvin finit par s'imposer. Il devait écouter, il devait laisser venir , il devait surtout attendre que les Dieux se décident à lui montrer le chemin....

William écarquilla les yeux de surprise. Il regarda le plafond pour voir si aucune goutte n'avait pas pu en tomber, puis dévisagea Malneaus, incrédule...
Constatant son désarroi il approcha une main bienveillante de son épaule, mais se ravisa a mi chemin, il n'avait cherché aucun contact physique et autant le respecter.

"Un souci Mr Neaus?"

Malneaus restait là figé, il ne semblait plus réaliser où il était ni entendre les gangrel. Il semblait comme dévasté par un chagrin sans nom et on pouvait deviner que son âme endurait en cet instant des souffrance mille fois supérieures à ce que peut infliger la torture physique . Il devint trouble et durant une seconde son visage changea, durant une seconde il était plus jeune, durant une seconde il était plus petit

Spoiler:

Ernest arriva en silence et posa ses mains sur ses épaules avec tendresse, chez lui aussi on pouvait sentir une grande tristesse contenue tant bien que mal , mais chez lui, on voyait également bruler les flammes de la vengeance

"laissez moi le venger, laisser moi le traquer et vous ramener ses cendres, un mot de vous et je pars sur le champ vous ramener les cendres de ce monstre "

Puis le sans clan ferma les yeux, et laissa encore couler des larmes qu'il essuya en serra les mains d'Ernest dans les siennes

" Non, n'y va pas, la vengeance ne mène à rien de bon, et cela ne nous le ramènera pas, et il aura tué par deux fois, Asbjørn d'abord , puis toi, et ce même si tu arrives à le vaincre, tu ne seras plus jamais le même après cette vengeance sanglante"
Ernest approuva de la tête et regagna sa place

"Désolé , une bien triste nouvelle, un vieil ami vient de nous quitter cette nuit, un ami, un compagnon , un être magnifique , une belle âme "