[arrivée depuis la courneuve]



Ahuizotl avait beaucoup marché le long des rues pour rejoindre Paris. Heureusement pour lui, le chemin était bien balisé et il n'avait pas eu à se remémorer le chemin emprunté par le jeune homme, qui avait si bien servi sa cause.

Il traversa les quartiers Nord de Paris pour redescendre vers le centre et finallement, il avait retrouvé le chemin on ne peut plus facilement.

Il avait pris soin de ne pas croiser les gens dans la rue mais la nuit était bien avancée et ce ne fut pas une tâche difficile.

Il arriva au Louvre et se présenta devant les goules de la Reine. En voyant l'aspect du Gangrel, elles s'empressèrent de le faire entrer. En effet, même si cela ne sautait pas immédiatement aux yeux, il y avait bel et bien de belles tâches de sang sur ses habits.

Même la dague qu'il leur présenta était tâchée de sang comme l'aveux qu'elle venait de servir ...

"Je dois retourner dans mon bureau au plus vite ! William est il présent en ce moment ? Ha oui, hum ..aussi pourriez vous m'acheter de l'argile pour fabriquer des vases s'il vous plait ?"

Il sortit quelques pièces de monnaie et un billet de 10 Euros. Il semblait pour lui que cette fortune suffirait pour acheter ce dont il avait besoin, n'ayant aucune idée de que pouvait être un prix...

Après avoir passé le service de sécurité, il parti vers le petit salon pour chercher des cartes de la banlieue parisienne, il trouva un ouvrage complet et détaillé qu'il emprunta et parti étudier tout cela dans son bureau.

[Départ pour le bureau du Primogène]

[Arrivée depuis le bois de Vincennes]



Cela faisait maintenant plus d'une heure qu'Ahuizotl marchait en évitant les regards. Heureusement pour lui, la nuit était bien entamée et les rues étaient quasi desertes.

Il arriva enfin au Louvre et se présenta, de nouveau, devant les goules. Il était blessé, et le peu de vêtements qui lui restaient étaient en lambeaux ou tachés de sang. Sa mine pouvait facilement suggérer qu'il était proche de la frénésie même s'il tentait, au prix d'un effort surhumain, de garder le contrôle de la Bête qui cherchait toujours le moyen de survie le plus sûr et le plus rapide, faisant fi de la mascarade et de toutes ses lois si peu naturelles qu'il fallait respecter.

"Désolé pour le costume mais j'ai eu un ennui !"

Il tentait de prouver qu'il était toujours lui-même et qu'il pouvait entrer mais les goules qu'il voyait étaient gorgées de tant de vitae et sa vision se troublait, devenant étrangement rouge et floue. Il secoua la tête à plusieurs reprises pour ne pas perdre "sa vision humaine" puis fini par accepter la vérité...

"J'ai besoin de sang ... s'il vous plait !"