Annabelle avait suivit Rozenmilna d'un pas alerte, bien que désordonné apr moment, suffisamment proche pour ne pas se perdre. La traversée d'un si grand nombre de couloirs et de pièces, s'enfonçant toujours plus profondément dans les entrailles du palais n'était pas sans éveiller chez elle une sourde et sombre angoisse.
Annabelle avait peur d'être sous terre, sans jamais vraiment savoir pourquoi, comme un souvenir enfouie loin, loin, dans sa chair qui pouvait réveiller une terreur absurde, d'autant plus qu'elle ne passait jamais par la fonction cognitive.
Mais bien qu'imcompréhensible, l'angoisse n'en était pas moins réelle. Elle sera un peu plus sa primogène, en espérant que cette promiscuité serait prise comme la volonté d'être au plus près du corps à garder et non la recherche puérile d'une jupe sous laquelle se cacher.


Les serviteurs cerbères qui gardaient cet endroit se montrèrent plus intrusifs que leurs congénères de la surface et exigèrent, de la façon la plus polie possible qu'on leur remit toute armée à leur disposition.
Une rapide interrogation visuelle à Rozenmilna et Annabelle remit sa quincaillerie mortelle, pistolets, revolvers et autres petits et charmants gadgets létaux.

Pas grave, se dit in peto Annabelle, il me reste encore mes mains.


La destination finale était une salle encore plus inquiétante que les autres et la solennité de ses compagnons de route rajoutait à l'impression de malaise de l'ensemble.
Annabelle se contenta de rester au seuil de ce repaire antique et malsain, délaissant, pour une fois la proximité rassura,te de Rozenmilna. De toutes façons elle n'avait pas grand chose à y faire.
Annabelle était instruite des choses de la magie, mais sans en comprendre aucunement son fonctionnement et ses secrets d'application.
En plus, les serviteurs qui lui avaient confisqué ses amusant colifichets étaient juste à coté. Une autre forme de présence rassurante.

Morgan regarda la salle, s'imprégnant du ressenti magique.

- Vu comment d'Arcy m'avait discriminé, je dirais qu'il s'agit d'un système de clé. On prend votre sang que l'on pose sur un réceptacle, en l'occurence une pièce de monnaie possédant un traitement magique. Il faudra que l'on retrouve ces pièces, je pourrais alors en savoir plus sur leur fonctionnement. Et notamment savoir qui est discriminé ou non.

Il laissa le temps aux deux femmes d'assimiler ces informations.

- Pour le reste laissez moi quelques secondes.

Morgan s'approcha du Glyphe, il s'accroupit et le toucha d'une main.

jet occultisme:

Edit : (6 reussites, ça roxxxe!)

Il se releva. Un air soucieux pouvait se lire sur son visage.

- Bon bon bon... Ce que je peux vous dire c'est que mon prédécesseur s'est inspiré de ce qu'il connaissait. Il a donc lié et reproduit le Glyphe d'ici avec celui de la fondation Tremere actuelle de Paris. Celui ci tire son "pouvoir" de l'autre Glyphe, plus ancien.

Le membre 'Morgan De Lestrain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 1, 4, 9, 10, 1, 8, 2, 4, 9, 4, 7, 4

*Rozenmilna retira son bonnet et se mit à la faire tourner du bout de son index tout en faisant le tour de la salle. Chaque détail était scrupuleusement analysé par son regard.*

D'Arcy, D'Arcy D'Arcy... ET Lou. *Se parlant à elle-même, les yeux vers la porte. Difficile de dire ce qu'elle avait en tête en prononçant le prénom de du défunt sénéchal. Quant à l'ancien gardien en torpeur, ont, devine une certaine animosité envers lui alors qu'il était de son sang.*

Une pièce donc... avec du sang. Une sorte de carte d'identification. Une autre question si vous me le permettez. Est-ce que sont les pièces qui sont magiques en soi ? il suffirait donc d'y avoir mis son sang et la garder sur soi. Ou bien la pièce de monnaie doit être insérée ou poser quelque part pour que le rituel prenne en compte le sang ?

Car si c'est le premier cas, D'Arcy a surement sa pièce sur lui et je pourrais donc vous en fournir une très vite. Si c'est le deuxième cas, elles ne doivent pas être très loin.

*Elle se stoppa net d'un pas rigide qui résonna.*

Excusez-moi... encore une chose avant de rendre la parole. Vous êtes parmi les discriminés. À quel titre ? celui de primogène?

*Cette dernière donnée aller lui permettre de faire des recoupements bien qu'on fond elle commencer a être sur de certains détails sur ce rituel.*

hrp:

Morgan regarda Rozenmilna de ses yeux sages et non dénués de curiosité.

- Les pièces ont été modifiées magiquement pour leur permettre de stocker le sang. C'est une sorte de signature magique pour ceux qui ont le droit d'utiliser leurs dons obscurs dans le Louvre. Si quelqu'un prenait la pièce du prince par exemple et la détruisait... Il ne pourrait plus user de sa puissance...

Je sais que D'Arcy gardait celles ci dans une boite à bijoux qu'il devait sans aucun doute garder dans son bureau, bien planqué.

Il sourit à la question de Rozen...

- Moi? Je l'ai été lorsqu'il y a eu besoin que j'accomplisse un rituel nécessaire pour retrouver l'ancienne Sénéchale. Avec les suites que l'on connait. Vu que d'Arcy est en torpeur, personne ne m'a ôté cette autorisation.

Il regarda Annabelle qui s'éloignait et il s'approcha de Rozen pour lui parler en apparté.

- C'est moi où elle est un peu spéciale votre protégée?

Ses mains le démangeaient, sans doute la dépendance à la nicotine, bien qu'il n'ait aucune raison d'être dépendant vu son état vampirique. Nul doute que c'était psychologique.

- je comprends. Je vous fais confiance.

Le clan des roys et ses travers. La décadence affichée d'une dynastie faite pour régner.

- Merci bien... dit il simplement en allumant rapidement l'une de ses cigarettes... Heu... vous en voulez une? dit il une fois la première bouffée avalée... Pour le reste vous avez raison. Les anciens accès étaient sans doute dévolus au prince, à la sénéchale, aux Sollers, au chevalier Nithael, à moi même...Pour le reste vous avez certainement vu juste... Je sais que Victor a eu ce droit également, Balthazar, puisque c'est moi qui lui ai donné ce droit. Les nouvelles pièces sont dans mon bureau, je suppose que le prince possédait un double de certaines pièces importantes au cas où...

Il fuma une ou deux bouffées qu'il expira lentement.


- De ce que je peux vous en dire... L'ancien régent n'a jamais rallié Vienne. Et Nadia a toujours été indépendante. Elle a été à Vienne Mais je n'en ai jamais eu confirmation non plus. Je me souviens qu'une fille de sa description avait été impliquée dans le vol d'un objet à Melissange... Je me suis toujours méfié... Elle partageait un lien étrange avec la fondation et notre vieille gargouille. Un lien que moi-même je n'ai pas... Bien que je sois Régent et de génération plus puissante. Gallus, je n'y crois pas, Bastien je ne me prononcerais pas... Les autres non plus car je ne les connais pas..

Les deux goules au costume sévère donnaient le la dans leur position statuesque de horse guard.
Immobiles. Impassibles. Inutiles.
Annabelle fit dès lors la troisième, par mimétisme sans doute, imitant au mieux le mutisme et l'immobilisme des deux gardes. Un observateur extérieur aurait pu croire qu'elle se moquait, mais il n'en était rien.
Toutefois ce sérieux fut rapidement battu en brèche dès que les fines effluves de cigarette chatouillèrent ses narines.
Comme portée par une main de fragrance de tabac, elle se rapprocha de l'entrée de la salle. Elle humait la bonne odeur tout son saoul. Du coup, la sinistre pièce lui semblait moins effrayante, mais elle ne quitta pas son poste.

Morgan se sentait revigoré par sa pause cigarette. En laissant vagabonder sa volonté, il pouvait sentir le Glyphe du Louvre, et voir certaines choses, des emplacements, des pièces... Il eut un frisson involontaire le long de la colonne vertébrale. Il  ne pouvait accéder à la fondation depuis ce lieu, mais l'inverse était sans doute possible...

- Vous avez raison, nous devons en parler aux autres et prendre une décision tous ensembles. Le sujet est d'importance. Quitte à ne pas le dire à nos frères et soeurs dans un premier temps.

Un peu après Morgan sentit une vibration sur son téléphone.


- oui effectivement, il arrive, je lui ai dit que nous étions ici. Si vous trouvez la cassette (Morgan donne sa description à Rozen) ramenez là ici. Nous regarderons ensembles. Pour ce qui est du reste, je pense que si le prince le souhaite, j'aurais le pouvoir nécessaire de désactiver totalement ce glyphe... Et peut être juste en conserver d'autres capacités. Je pourrais peut être le raccorder au prince, au sénechal sans doute et à d'autres personnes de confiance, le prévot, pour qu'ils aient une vision du Louvre, comme un "systeme de sécurité caméra vidéo"...

*La description de la cassette était gravé dans sa tête à présent. L'idée de fouillé dans les affaires du D'Arcy lui faisait un peu plaisir.*

Si elle est effectivement dans on bureau je la trouverai.

*Éliminant le "si" de la phrase de Morgan avec une arrogante confiance en soi. Dimitri entra alors*

Il n'est pas l'heure des félicitations, je n'ai pas encore prouvé ma valeur au Prince.

Je vous laisse discuter je reviens au plus vite.

*Rozen ce mis coté d'Annabelle pour voir si elle avait reconnu Dimitri. Une fois rassuré ou non, elle l'invita à la suivre.*

Venez, je dois aller chercher quelque chose en haut dans les bureaux.

Dimitri arriva sur la scène. Détentu.

- Dimitri c'est également un plaisir pour moi. Je me suis remis assez rapidement, heureusement j'ai été simplement neutralisé momentanément.

Morgan regarda le Glyphe.

- Pour ce qui est du reste oui, nous sommes sans doute là pour les mêmes choses. D'ailleurs Rozenmilna, je pense que vu l'Ego de monsieur D'Arcy, il était du genre à ranger la caissette dans une des planques de son bureau. Un truc comme dans le mauvais film avec le neveu de Coppola, Benjamin Gates je crois que c'était le titre...

La conversation allait bon train dans la salle de la glyphe. Annabelle la suivait d'une oreille distraite, d'autant plus qu'à la distance où elle se trouvait, peu de mots lui parvenaient. De toutes façons, elle s'interdisait de participer aux réflexions, de peur de dire une énormité, de celles qui, au mieux, font rires, au pire vous renvoient des regards de reproches et d'affliction.


Un homme se présenta dans l'antichambre de la Glyphe, un bel homme décidé au visage serein et rassurant, visage qui ne lui était pas inconnu. Il avançait d'un bon pas, suffisamment rapide pour ne laisser à Annabelle qu'un temps infime pour se rappeler de son nom. D'où la panique.
Mais Annabelle savait à la perfection, depuis le temps, cacher sa détresse en ne disant rien et en ne bougeant plus. Peut être était ce l'espoir qu'on ne la voit pas...


Hélas, le bel homme se présenta à elle, et lorsqu'elle l'appela par son nom, elle fut convaincue de l'avoir déjà vu. Mais où? Impossible de se souvenir.
Son image était associé à la fois à Rozenmilna et aux tsar de Russie, mais sans vraiment réussir à faire le lien entre tous ces éléments.
Donnant le change, bien maladroitement, elle fit une révérence désuète au personnage amical, mais sans dire un mot.


Lorsque monsieur de Lestrain l'appela par son nom, tout redevint clair. Dimitri Romanov, d'où l'association au tsar, l'ami de Rozenmilna, l'un des rares dont elle appréciait sincèrement la compagnie.
Du coup, voulant, par légitime fierté, faire savoir qu'elle se souvenait de lui, elle lui présentât à son tour un compliment... mais un brin trop tard, l'homme était déjà entrée dans la pièce.


Les deux goules gardant la porte affichait derrière le masque de leur professionnalisme un léger rictus ironique, ou du moins le crut-elle, et Annabelle hésita un instant à s'enterrer profondément dans la terre et laisser passer quelques décennie propices à l'oubli ou à faire disparaître les deux témoins de cette scène gênante.


Par chance Rozenmilna intervint à temps et vint la chercher pour rejoindre le groupe par un simple geste sur l'avant bras.
Elle pouvait lire dans les yeux pâle de la jeune femme toute la reconnaissance du à celle qui vient la sortir d'une situation embarrassante.
Avec le ton de la personne répondant à un examen et à qui on vient de souffler la réponse, elle glissa à l'oreille de Rozenmilna :

• C'est bien monsieur Romanov. Celui à qui je ne dois pas arracher les bras, n'est-ce pas ?
  

Oui c'est lui mon ami Dimitri.

*Rozen se retourna pour voir si Dimitri avait entendu les innocentes paroles d'Annabelle car il était plutôt calme en apparence pour un Brujah, or il n'en rester pas moins un et il aurait pu prendre cela pour un défi fait à ça force.
Heureusement il n'en était rien.
Une fois la porte passée elle se retourna une dernière fois pour répondre à Morgan.*

Je vois tout a fait.

*La ventrue montaient les étages amusés en pensant à l'allusion cinématographique du sorcier.*

[Bureau du gardien]

Morgan réfléchit un petit instant.

- Quand vous dite lever la restriction, vous voulez dire pour tout le monde? Ou seulement pour certains d'entre nous?

- Certains membres c'est tout à fait possible. La discrimination se fait par le sang, mais en analysant le sceau de la protection, je me suis rendu compte de certaines choses troublantes. Notamment qu'il y avait un lien étroit entre notre fondation et le sceau ici présent. Ce n'est pas très surprenant, à vrai dire. L'ancien régent a du réagir au cas par cas avec ce qu'il avait sous la main pour pallier à l'urgence.

*Etant lié moi-même au glyphe de la fondation je dois pouvoir l'influencer moi-même*

Morgan regarde Dimitri de ses yeux sombres.


- Voulez vous vous prêtez à un petit jeu pour moi?

Morgan étendit sa volonté pour prendre le contrôle du Glyphe, en imprimant les images des primogènes afin de les discriminer... (Jet en pp) Il sentit la rupture du blocage et put accèder complètement à la protection du Louvre... Comme un hacker qui accédait à la totalité du serveur qu'il voulait pénétrer...

Morgan attendit la réponse de Dimitri qu'il savait positive.
Il lui montra une colonne Trop lourde pour un humain normal, qui obligerait le primogène à user de sa puissance...

- Vous pouvez déplacer cette colonne, qui doit peser dans les 500 kilos, peut être plus par ici?