Il avait écouté les questions et explications diverses sans avoir de réaction visible. Si ce n'est s'emparer de son téléphone quand ce dernier émit une vibration discrète afin de prendre connaissance du contenu du SMS et le ranger aussitôt. Son visage n'avait pas davantage montré la moindre émotion. Quand Lou se leva suite à l'appel via l'interphone, il se leva lui aussi, s'emparant de son épée pour la remettre à sa taille, et prit la parole. Il se voulait poli, sans se montrer directif.

« Restez assise Sénéchale. Nous allons terminer cette réunion dans mon bureau, pendant que vous recevez notre Sang dans vos quartiers. »

Il se tourna alors vers les Tremere.

« Messieurs, si vous voulez bien me suivre… »

Puis, s'inclinant pour saluer lou.

« Sénéchale…je reviendrais vous voir dès notre réunion terminée afin que nous puissions finir notre entrevue. »

[Sortie vers le bureau du Gardien]

Le Fléau se leva, puis lança un regard neutre à son Régent, analytique avec un fond interrogateur.
Il ne pris pas pour autant la parole, le Regent lui parlerait de son trouble uniquement s'il en avait envie.

Il attendis que Doryan se lève à son tour afin de prendre place un pas derrière celui-ci, place d'un apprenti mais aussi d'un garde du corps. Il était certes Fléau mais aussi un simple apprenti dans son clan.

Des que Doryan suivra d'Arcy, Aziel fera de même.

[Suis d'Arcy.]

Elle était rester à son bureau comme l'avait demandé monsieur d'Arcy, mais elle aurait pu parier se qui arriva ensuite. Le gardien allait faire une crise, mais il n'avait pas suffisamment calculé les réactions de chacun, dommage pour lui. Lou se lève lentement alors que ses yeux ocre observent le régent, cherchant la réponse la plus approprié à la situation.

"Une demande de rendez vous aurait été bien plus efficace et mieux perçu régent."

Une grimace s’échappe du visage masqué de la sénéchal au moment ou il finit sa deuxième phrase, mais l'on ne saurait dire si cela était du à la douleur ou à se qui venait d'être dit. Elle se déplace jusqu'à arriver près du régent sans dire un mot, laissant pesant un silence lourd entre eux, ses yeux ocre ne le quittant jamais, peu être y été t'il passée une étincelle de colère, mais rien n'était moins sur tant se fut fugace.

"Pouvez vous me rendre se que j'ai perdu ?
Non ? ! Alors sortez de se bureau et faites votre devoir, se qui vous est offert maintenant et une occasion à ne pas laisser passer pour Vienne et pour vous."

Elle se détourne, le dépasse et se dirige vers la porte, comme si rien ne venait de se passer.

Aziel resta impassible au regard du Gardien, cependant, un changement infime dans son attitude lorsque celui-ci porta la main à son arme, informa que la machine de guerre était prête à agir.
Pas un mot, juste un regard, il n'avait absolument rien contre le gardien, mais si celui-ce menaçait son Régent, il allait avoir à faire à lui.

L’ambiance de la pièce redevint respirable quand l'arme réintégra son fourreau, comme s'il ne c'était rien passé.

Le jeune Ventrue, tout de blanc et d'or vêtu, attendait patiemment l'entretient avec la sénéchal, assis confortablement dans un des fauteuils de l'antichambre. Après que la charmante jeune femme ait pris connaissance de son nom, il l'entendit prévenir la sénéchal d'un rendez-nous non programmé par l'interphone. Il n'avait pas entendu la réponse de la personne qu'il venait consulter, mais la secrétaire lui demanda de bien vouloir patienter, que cela ne devrait pas être long. Ainsi, il allait enfin rencontrer la sénéchal Ventrue.

Lorsqu'il entendit le bruit fort reconnaissable d'un poignée abaissée, il se leva et se tint d'une façon courtoise et distinguée, ne voulant pas offenser la sénéchal. Mais ce n'était pas elle qui avait ouvert la porte. Un homme, au port droit et à la démarche altière, sortit du bureau de la sénéchal. Il était élégamment habillé, un costume blanc. Il n'était pas difficile de deviner le clan de cet homme. Très vite, un second individu sortit du bureau. A sa suite, la porte claqua et on entendit clairement le verrou s'enclencher. En somme, rien d'étrange si ce n'était l'expression et la réaction de l'homme en blanc.

Il ne s'attendait vraisemblablement pas à cela. Et il porta très vite la main à son épée. Une arme ? Dans l'Elyseum. Cela ne semblait étonner personne pour autant. Il s'agissait donc de quelqu'un d'influent qui pouvait se permettre se genre de transgressions. Une information qu'il faudrait garder en mémoire. Sans bouger le moins du monde, Gildven observait avec attention les deux protagonistes, qui n'avaient fait fit de sa présence pour le moment.

Lou ne s'arrête pas et ouvre la porte en silence indiquant ainsi son désire de voir le régent sortir rapidement de son bureau. Ses yeux ocre tombe sur le gardien qui ne semble pas de bonne humeur, mais elle ne s'arrête pas à lui, son regard se pose bien plus loin sur l'homme qui attend qu'elle le reçoive.

"Messieurs je vous souhaite une bonne fin de nuit."

Elle indiquait par la qu'elle congédiait tout le monde sans exception.

"Monsieur Phoenix, Me ferez vous l'honneur de passer dans mon bureau ?"

Malgré son masque, l'on pouvait apercevoir les vestige de cicatrice autours de l’œil droit de de la sénéchal et son regard ocre, n'avait rien a voir avec le regard d'un humain mais bien celui d'un loup qui pouvait mettre mal à l'aise lors d'une première rencontre. Malgré un tailleur pantalon impeccablement couvrant l'on apercevait les cicatrice sur la gorge de la femme, femme qui avait du elle belle avant cet accident. Elle s'incline avec grâce malgré ses blessures et ce sans grimacer, pour laisser passer le régent sortant et laisser entrer le nouveau.

Aziel salua poliment et en silence l'homme présent et qu'il ne connaissait pas.
Il salua ensuite Lou afin de quitter les lieux et observa le Gardien afin de voir quelle était sa réaction, s'il se dirigeait vers son bureau, il le suivrait.

Le bruit d'un verrou que l'on ouvre et la porte ne tarda pas à s'ouvrir également. Cette fois, il s'agissait bien de la sénéchal. C'était une femme qui arborant un tailleur classique, mais du plus bon goût ainsi qu'un masque encadré par de longues boucles châtain clair. Il ne mit pas longtemps à comprendre la raison de ce masque, il cachait des blessures que l'on pouvait également deviner au niveau de sa gorge. C'est avec une vive fermeté que la sénéchal congédia ses visiteurs. Voilà une femme que l'on ne voulait pas avoir comme ennemie, ce fût la première réflexion du jeune Ventrue. Son éducation aidant, il fit en sorte de faire comme si la femme ne présentait pas ces outrages d'une violence inouïe. Fixer ses cicatrices ou en contraire tout faire pour ne pas les voir aurait été le comble de l'impolitesse.

Il s'inclina alors devant la sénéchal, la main droite placée dans au niveau de son abdomen et l'autre dans le dos. Elle l'invita alors à entrer dans son bureau.
"Je vous salue, sénéchal. C'est vous qui me faîtes l'honneur de me recevoir, ma dame."

Il ne se fit pas prier et s'avança vers la porte. C'est alors qu'un homme sortit du bureau de la sénéchal. S'inclinant devant lui, Gildven lui rendit le même salut. Sans aucun doute, le verrou avait été placé pour qu'eux deux puissent avoir une conversation privée. L'homme qui était sorti s'adressait avec désinvolture à l'homme en blanc et Gildven avait l'étrange sensation que cela n'enchantait guère ce dernier. Désirant se soustraire de cette étrange situation, il passa devant l'homme habillé de blanc, comme lui et celui qui l'avait suivit, saluant les deux hommes au passage - l'homme en blanc l'ayant salué d'une façon fort avenante. Lorsqu'il fût entré, passant tout près de la sénéchal, le Ventrue ne fit que quelques pas dans le magnifique bureau. Il entendit la porte se refermer derrière lui. Voilà qu'il était seul avec la sénéchal, pour l'entretien tant attendu. Gildven jeta un rapide coup d'oeil autour de lui, puis son regard se reporta sur la femme. De nouveau, il s'inclina, devant la sénéchal, qui avait un rang bien plus élevé que le sien, et qui seule pourrait lui dire de se redresser.

D'Arcy s'inclina pour saluer une nouvelle fois la Sénéchale, se rendant compte de la présence d'une tierce personne dans le vestibule de part le comportement de cette dernière. Il fît face au nouvel arrivant, s'inclinant poliment, montrant un visage avenant, si ce n'est ses lunettes de soleil.

« Monsieur, soyez le bienvenu au Louvre. Je ne doute pas que nous aurons l'occasion de nous revoir. Passez une bonne soirée… »

Le visage de d'Arcy se ferma instantanément à l'arrivée du Régent, et il garda le silence sans prendre la peine de relever jusqu'à ce qu'ils soient arrivés dans son bureau. À l'exception de quelques mots pour le Fléau.

« Fléau, je pense vous avoir dit ce qui était nécessaire concernant l'Elyseum. Vous pouvez retourner vaquer à vos…occupations. Je vous remercie pour votre promptitude. »

[sortie vers le bureau du Gardien]

Il aquiéssa de la tête et salua d'Arcy, puis jeta un regard à son Régent afin de voir s'il avait des ordres à lui donner.
Il n'avait pas encore émis un seul son depuis que Doryan et lui était entrés dans le Louvre.

Doryan lui laissant "quartier libre", il descendit au rez de chaussé.

[Direction petit salon.]

Elle referma la porte sans un seul regard pour les hommes s'éloignant, mais ses yeux ocres rivé sur le nouvel arrivant, le détaillant des pied à la tête, chaque centimètre de l'homme analysé, jusque dans sa posture. Elle avait en face d'elle un vrai Ventrue à n'en point douter. instantanément son cerveaux se mit à réfléchir aux nouvelles possibilités que cela donnait au clan. Puis elle sembla se rappeler que l'homme en question était présent dans la même pièce qu'elle. Elle se déplace d'un pas avant de prendre la parole.

"Relevez vous monsieur Phoenix."

Elle lui indique de prendre place dans le fauteuil en face du bureau avant de rejoindre elle même sa place tout en se concentrant pour avoir une démarche implacable malgré les douleur qui parcourait son corps. Elle joint ses mains sous son délicat menton, cachant ainsi les blessures de son cou, faisant reposer ses coudes sur les accoudoirs de son fauteuil et le dévisagea un moment.

" Sénéchal Boniface, infante d'Armando de Couchene de la lignée d'hardestadt, à qui ai je l'honneur."

Ni poli, ni impoli, juste allant droit au but, la sénéchal avait eut bien trop d'émotions dans une même nuit pour réussir à agir autrement se soir.

Gildven sentait le regard inquisiteur de la sénéchal posé sur lui. Cette situation, extrêmement protocolaire le mettait plutôt en confiance. C'était un attribut de son Sang, l'étiquette n'avait pas de secret pour lui. De plus, les années de formation avec son Sir avaient parfait son expérience des règles de la société vampirique. Lorsqu'il eût la permission de se relever, le Ventrue ne se fit pas prier. Il reprit ce port droit qui était le sien, les mains derrière le dos.

C'est alors que la sénéchal se présenta, de façon très officielle. Gildven nota mentalement les informations qu'il apprenait sur la femme. Toute information était bonne à savoir, et pourrait éventuellement s'avérer utile un jour où l'autre. De la même façon, il se présenta à la sénéchal.

"Gildven Phoenix, premier-né de Yandros de Veyyil, de la lignée de Toln, ma dame."

Il pensa alors son Sir. Ce dernier l'avait envoyé à Paris récemment. C'était la première fois que Gildven se retrouvait seul au sein de cette ville où il devait représenter son créateur, sans nul doute. Sa seule peur en ces lieux était d'apporter l'opprobre sur son Sang. Jugeant qu'il se devait d'expliquer sa venue, le Ventrue reprit la parole.

"Il s'agit pour moi d'un honneur d'être introduit auprès de vous, madame la sénéchal. Après mon étreinte, mon Sir et moi, nous partîmes pour l'Irlande afin que je puisse y apprendre les us et coutumes associés à ma nouvelle condition. Ayant encore à faire en ces contrées, il m'a envoyé le représenter ici, à la cour de France. J'arrive donc en cette nuit et je tenais à me présenter à vous, ma sénéchal. Je vous prie de bien vouloir m'excuser de ne pas avoir annoncé ma venue, mais je ne su qu'en arrivant qu'une présentation princière n'était point possible en cette nuit."

L'homme n'avait pas bougé d'un cil, un petit sourire courtois sur le visage.

Lou écouta son interlocuteur, impassible, notant mentalement à son tour les informations qu'il lui donnait verbalement, mais aussi par son attitude, sans jamais cesser de l'observer de ses yeux ocre. Elle s'était déjà fait une idée assez précise de l'homme qui se tenait devant elle et il ne serait pas comme les deux autres.... Cela pourrait être un avantage, comme un inconvénient. Si elle avait éprouver le moindre sentiment ou le moindre trouble, elle n'en laissa rien paraitre. De manière mécanique et prendre un stylo et note sur un papier un numéro avant de la faire passer jusqu'à l'homme.

"Il s'est passé...... Beaucoup d'évènement cette nuit monsieur Phoenix......"

Inconsciemment elle porta la main à son masque avec une moue attristée pour la retirer aussi rapidement que possible.

"Voici, le numéro du Primogène de la ville ainsi que l'adresse du refuge. Prenez contact avec lui, il vous donnera les éléments importants pour une bonne intégration au sein de notre communauté."

Gildven s'avança et prit le papier tendu par la sénéchal et l'ouvrit. Effectivement elle y avait écrit un numéro ainsi qu'une adresse, d'une belle écriture aux lettres élancées. Alors qu'il regardait toujours le papier, il surprit du coin de l'oeil le geste de la sénéchal. A ce geste et à son expression, il était évident que les blessures étaient récentes. Il se tramait des choses étranges dans cette ville. Relevant la tête, il rangea le précieux document dans une des poches de son manteau. Rejetant de la main une mèche blonde de devant ses yeux, il posa de nouveau son regard ambré sur la sénéchal.

"Je vous remercie, ma dame. Je ne manquerai pas de prendre contact avec le primogène."

Il semblait que la sénéchal avait beaucoup à faire en cette sombre nuit. Si bien que la réunion semblait déjà toucher à sa fin. Il s'était attendu à plus, mais peut-être était-ce suffisant, il sentait le regard critique de la sénéchal qui notait le moindre de ces faits et gestes. Elle l'étudiait. Rien de plus normal pour une personne qui avait pouvoir sur les autres. Une seule entrevue était suffisant pour savoir comment on aller utiliser un nouveau pion sur l'échiquier. Gildven était familier des manoeuvres de ceux de son genre et il trouvait même amusant ces petits jeux, surtout lorsqu'il pouvait faire un bon mouvement.

"Ma dame, je tenais également à vous offrir mes services, si d'aventures vous les requerriez. Il en serait de ma plus grande joie de pouvoir vous être utile."

Se souvenant d'une des ses interrogations, il ajouta :

"La situation étant peut habituelle, permettez- moi une question. Pensez-vous que je doive également me présenter auprès du Gardien de l'Elyseum, ma dame ?"

Le téléphone portable qui était sur le bureau depuis le début de la conversation vibra alors que monsieur Phoenix parla de nouveau et Lou se pencha pour lire le message avec une petite grimace de douleur, qu'elle réprima rapidement avant de se concentrer de nouveau sur l'homme. Elle se recula dans le fauteuil tout doucement afin d'éviter d'avoir mal de nouveau tout en réfléchissant à la pertinence de le laisser se présenter au gardien au vu des évènement. Il est sur qu'elle aurait préféré savoir tout le clan en sécurité hors du Louvre tant que les négociation avec l'ancienne reine ne serait pas terminer, mais elle ne pouvait pas faire selon son bon vouloir..... Peut être devrait elle lui donner plus de détail afin qu'il puisse prendre sa décision lui même.

"nous connaissons une crise actuellemnt, la reine de Paris vient de se faire désavouer et est en négociations pour les termes de son abdication, je vous conseil donc de reporter votre présentation au gardien à la nuit prochaine et de rencontrer votre primogène rapidement afin qu'il vous tienne au courant de l'évolution."

Elle remit une boucle derrière son oreille en attendant la réaction de l'homme.

Notant toujours les moindres geste de la sénéchal, Gildven écouta attentivement les conseils de son interlocutrice. Ainsi, voilà la raison pour laquelle il n'y avait pas d'entretient princier en ce moment. Une reine déchue, voilà qui n'était pas courant. Pour qu'une telle chose puisse se produire, elle avait dû commettre un certain nombre d'écarts. Les rumeurs sur les excès de la reine France était parvenu jusqu'en Irlande, mais jamais Gildven n'aurait pensé que la situation avait pu autant dégénérer. De plus, si les termes de la destitution de la reine avait plongé le Louvre dans un état tel qu'il était préférable de ne pas s'y trouver, alors on pouvait être presque sûr que la vie de a souveraine déchue était en jeu.

Gildven se promit d'en apprendre plus sur cette histoire, nul doute que son Sir serait désireux d'en connaître les moindres détails. La nuit était bien avancée et s'il voulait pouvoir se loger et discuter avec le primogène avant l'aube, il devrait probablement se dépêcher. De plus, la sénéchal semblait être fort occupé, inutile de lui prendre plus de temps que nécessaire. Un sourire se dessina sur le visage du jeune Venture.

"Il me semble judicieux de suivre vos conseils avisés, ma dame. Si la situation est telle que vous la décrivez, le Gardien et vous même avez mieux à faire que de vous entretenir avec un nouveau venu. J'irai donc rencontrer mon primogène, de pas. Ce fût un véritable plaisir que de vous rencontrer, ma dame."

A ses mots, Gildven s'inclina de nouveau, le bras droit sur l'abdomen et le gauche dans le dos, tout comme lorsqu'il avait salué la sénéchal. Il attendait ainsi que la sénéchal le congédit.

Les informations étaient transmise et plus rien ne retenait le nouveau ventrue, elle ne le retarderait pas plus longtemps. De toute manière elle sentait ses force s'amenuiser, autant être seule lorsqu'elle ne pourrait plus tenir le masque. Lentement elle se lève invitant d'un geste de la main l'homme à en faire de même. Elle resta droite le regard fixé sur le vampire, luttant pour ne pas avoir les jambes qui flanche et se montrer le plus digne possible, il serait regrettable que l'on apprenne à son sir qu'elle n'était pas dans un état acceptable, il aurait vite fait de venir sur Paris pour "l'aider" et sa elle ne le voulait pas.

"Bonne nuit monsieur Phoenix."

Le jeune Ventrue venait de se faire congédier du bureau de la sénéchal. Il se redressa aux paroles de la femme. Cette entrevue semblait s'être plutôt bien passée, finalement. Mais il avait encore à faire. S'il voulait rendre visite au primogène, en cette nuit, il devrait partir de suite. Et il n'avait toujours pas d'endroit où loger. Il pensait s'établir à l'hôtel Crillon, dans la partie Venture de la ville. Mais il lui fallait encore s'y présenter. D'autant plus que ses affaires n'étaient pas encore arrivés d'Irlande. Ce départ à la hâte, ne lui convenait guère.

"Je vous souhaite une douce nuit, ma dame."

Sur ces mots Gildven se dirigea vers la porte du bureau. Il espérait y revenir bientôt, peut-être pour rendre un quelconque service à la sénéchal. Il tourna la poignet, ouvrit la porte et sortit dans la lumière diaphane de l'antichambre. Il ne fit que quelques pas avant de remarquer que la secrétaire de la sénéchal n'était pas seule. L'homme en blanc était de nouveau là et semblait relativement pressé.

D'un pas lent un fluide et passa à proximité du bureau de la secrétaire et du Ventrue qui arborait les mêmes couleurs que lui.

"Ma dame, monsieur, que votre nuit soit agréable."

Il sortit alors du bureau de la sénéchal.

[Vers les portes du Louvre]

Elle regarda partir l'homme sans la moindre émotion et alors qu'elle aspirait à un moment de paix, elle entendit la voix d'Auguste dans le vestibule. Elle était lasse et elle soupira avant même que la porte ne se referme, que sa secrétaire ne l'appel par l'interphone pour lui annoncer que le gardien demandait à la voir. Elle répondit mécaniquement, froidement qu'elle pouvait le recevoir dans quelques minutes. Lou se lève pour venir devant le miroir qu'elle avait mit dans le bureau. Elle resta quelques longue seconde à se regarder sans vraiment se voir..... Puis soudainement elle se laissa aller au sol avec un petit gémissement presque imperceptible, des larmes de sang glissant en silence sur son visage.