*Ils se foutent de ma gueule c'est pas possible. Ou alors... Non ça peut pas être ça...*

Le bretteur rangea son carnet dans sa poche intérieure, calmement, à tel point que l'on aurais pus croire que ce fus au ralentis.

Puis, il sortit un dictaphone de sa poche droite avant de l'éteindre et de le remettre en place.

Il observa ensuite les deux néonates dans leur cage et se pinça le haut du nez avec deux doigts en poussant un soupir.

Lorsqu'il regarda de nouveau les deux cainites c'était cette fois-ci avec un air un peut triste.

*Bon sang mais qui m'a éduqué ces deux là? Ils tiendrons pas un mois à ce rythme.*

-"Bien écoutez..."

*Mais je fait quoi? c'est absolument pas mon travail, je m'en balance en plus...*

-"...N'allez pas prendre la suite comme une insulte car ce n'est pas le cas.
Il vas falloir que vous compreniez que à présent, vous êtes dans un nid de vipères, vous êtes dans le monde de la nuit, beaucoup des vôtres et en particulier les anciens, ne sont pas humains.

Vous voyez les pires défauts des mortels? Et bien les vampires sont bien pire que ça et l'age a tendance à nous rendre plus monstrueux encore; Même ceux qui sont pétris de bonnes intentions, ne pensent plus vraiment pareil, les plans sont à plus long thermes et plus globeaux. Par exemple, pour ma part je n'ésiterait pas une seule seconde à vous sacrifier tout deux pour en sauver trois autres, surtout si leur utilité de court à long terme permet d'en sauver d'autre encore et il en vas de même pour ma propre existence..."

* ça suffi c'est pas mon putain de problème..."

-"... Mélissange, vous êtes surement extrement douée dans votre domaine, mais à présent, vous aurais sur votre chemin des forces occultes et des pièges magiques, car dans le monde où vous non-vivez à présent il en est ainsi.

Vous ne pouvez plus travailler comme jadis, vous avez besoin de l'appuis d'un Esotériste dés que vous approchez un endroit sensible et vous devez le laisser entrer en premier. Je pense qu'il n'est plus besoin de vous expliquer pourquoi. En sus, cela vous évitera à l'avenir d’être désignée responsable d'office pour les répercutions. Croyez moi, pour l'heure, il ne vas pas être aisé de sauver votre tête, quand à votre réputation il est déjà trop tard. Vous pensez que vos supérieurs vont prendre la responsabilité de ces échecs?


L'enfers est pavé de bonnes intentions et vous ne pouvez pas non plus faire irruption sur le lieu d'un combat entre cainite si vous n’êtes pas, ou, plus dans l’expédition d'origine. ce genre de combat demande une concentration extreme et la protection des non combattants étant dans ce genre de mission une priorités, de grâce ne mettez pas en danger ceux qui sont là pour vous protéger. Quand il vous donnent des ordres ce n'est point pour vous ennuyer mais bien pour éviter votre destruction.

Nous sommes en guerre, vous avez votre place mais PAS en première ligne. En réalité c'est pour ça que je vous en veux vraiment, car sur ce point vous avez fauté seule et vous avez mis en danger tout ceux qui sont cher pour moi; Et il n'y en a déjà plus beaucoup..."

*Sans déconner? Je suis en train de leur faire la morale?*

-"...A tout deux, je dois dire que, nous sommes en guerre, face à des montres jadis humains qui écoutent leur pires cotés et doués de pouvoirs occultes. Si vous n'agissez pas prudemment ce n'est pas que vous, que vous mettez en danger, mais aussi ceux qui chercherons à venir vous sauver où ceux que vous connaissez car croyez moi, il vous feront craquer et vous direz tout ce que vous savez.

De grâce Armand, déménagez votre refuge, car en plus du risque de perdre tout ce qui vous est cher et votre non-vie, vous pourrez embarquer d'autres membres de la Camarilla avec vous.

Actuellement, le clan des Toréadors sur Paris n'est pas fiable, j'en sais quelque-chose, je fais parti d'un Ordre bientôt millénaire, dont le seul véritable ennemi se trouve être une fin prématurée de l'équilibre et du monde.
But, vous en conviendrez au delà de la Cammarilla ou des plans d'un petit clan de cainites voulant briller.
Mais pourtant depuis que je suis sur Paris, je passe le plus clair de mon temps à réparer ou rattraper des bêtises faites en majorité par le clan Toréador..."

*Et allez, je sort les violons aussi?*

-"...Alors, oui, ce n'est jamais agréable de s'écraser ou se taire face à quelqu'un d’insupportable, oui beaucoup d'anciens sont des monstres et ne cherchent que leurs propres intérêts. Mais il y a un code, une hiérarchie à respecter. Elle est castrative, mais c'est pas non plus là juste pour vous casser les couilles, si c'est en place c'est qu'il y a une bonne raison.

Par exemple, Mélissange, vous auriez, devant la salle du trône, pus vous éviter un embarras tout en faisant passer votre message simplement en le confiant à un ancien, qui aurais mieux sus comment le transmettre rapidement sans que le clan ne passe pour des rigolots.

Armand, vous, n'oubliez jamais que dans le doute, il faut partir du principe que le cainite en face de vous est un ancien et que lui parler comme si c'était votre pote sans son accord, ou pire l'insulter, peut avoir des répercussions que vous ne pouvez peut être pas encore imaginer. Ce même si il vous insulte, soyez plus fin que lui lorsque vous l'insultez à votre tour, faites le en sous entendu en plus de vous protéger, vous gagnerez respect pour un esprit affûté .

Alors oui, certes vous pouvez avoir l'impression tout de suite que je vous infantilise, et c'est un peu le cas, du haut de mes huit-cents ans ne m'en veuillez pas, mais au moins je vous l'aurais dis, car visiblement vous ne le saviez pas.

Pour l'heure, le sabbat contrôle le 18em et le 19em, et gagne du terrain petit à petit. Les égouts ne sont pas surs et il y a même eut un enlèvement au moins au seins de nos propres territoire, restez toujours prudent et ne circulez pas seul, c'est la guerre.

Si vous avez des questions, je suis disposé pour l'heure à y répondre, ensuite nous discuterons ensemble d'Isabelle des Termes et j'aimerais que vous me donniez tout détails même insignifiants à son sujet sur votre dernière rencontre avec elle.

Ensuite, je verrait ce que je peut faire pour vous sortir de là, tout en répondant à vos interrogations Armand

Ceci vous convient?"

* Sérieux?....Bastien le grand frère...Mais à quoi je joue là?*

Le Bourgmestre avait pris un temps considérable en explication avec force de détail et le tout s’était fait sans insultes et mépris, ce qui était une primeur pour Armand de la part d’un Ancien.
En conséquences, Armand avait pris bonne note de tout ce que Bastien venait de dire.

*Un nid de vipère, en effet et le mot est faible.*

-« Oui, cela me convient parfaitement Monsieur, je vais changer de refuge dès que j’en aurais la possibilité, alors en votre qualité de Bourgmestre, je m’en remet donc a votre charge pour m’indiquer un lieu mieux indiqué. »

Ensuite Armand hocha la tête avec un regard entendu.

-« Aussi, je ne peux être que d’accord avec vous concernant votre opinion de la majorité des anciens, du moins, je l’imagine et je me fie à votre jugement car vous en avez surement croisé plus d’un dans votre existence…
Et je crois que dès à présent, je saurais gérer les Anciens en usant davantage de politique et de subtilité envers eux.
Pour les questions…Eh bien je n’en ai pas vraiment, sinon que de vous demander comment sortir de prison le plus rapidement possible. Quant au reste, il s’agirait plutôt de requête, vous dites que c’est la guerre, alors je voudrais me rendre utile, je possède plusieurs talents non-négligeable sur le terrain et depuis mon arrivé a Paris je n’ai fait que du social, je souhaiterais maintenant agir directement dans ce conflit. Alors si vous avez des suggestions je suis tout ouïe. »

Armand s’approchât du Bourgmestre en mettant ses mains dans ses poches.

-« Pour Isabelle, soyez assuré que si un détail même insignifiant me viendrait à l’esprit, vous seriez le premier a le savoir, mais malheureusement je n’ai rien de plus a ajouter que ce que je viens de vous dire à son sujet. Cependant je serais d’avis d’interroger son secrétaire particulier, son larbin, il l’accompagnait dans son quotidien et il était dans la connaissance de ses déplacements par le fait d’en être l’organisateur sous les ordres de sa maitresse. Il s’appelle Sylvain et il venait de remplacer dans sa charge un dénommé Laurent qui a été conduit à la mort a petit feu par…Euh...Par les soins d’Isabelle et…De moi-même, bref, ce Sylvain a peut-être été témoin de quelque chose d’utile. Pour le reste vous en savez autant que moi sinon davantage concernant notre Primogène. Elle ne m’avait confié aucun secret ni aucun projet, elle n’avait fait que batifoler avec moi, donc absolument rien pour vous mettre sur une piste chaude. »

Comme Armand, Mélissange resta étonnée, son crayon se figeant à la fin d'une ligne.

Pas d'insulte, pas de jugement, pas de cri ni de dédain, juste des faits, des explications et quelques avis. La rose leva lentement les yeux sans pour autant relever la tête, comme pour s'assurer que la tempête était passée et surtout qu'il s'agissait du même homme. C'était une première pour Mélissange depuis qu'elle était sur Paris !

Elle su qu'Armand aussi avait été surpris à son timbre de voix et son dicsours.

"On apprend de ses erreurs,mais, croyez moi, j'aurai aimé apprendre tout cela autrement. Je ne pensai pas que mes actes auraient une telle répercution, je serai plus attentive à l'avenir." Elle hésita un instant alors qu'elle relevait la tête sans aucune fierté mais contrie. La jeune fille venait de baisser sa garde.

"Je n'avais pas vu les choses ainsi...Des excuses seraient bien peu de choses à comparé de ce qui aurait pu être à cause de mon ignorance concernant l'occulte. Sachez que cela ne se reproduira pas...Mais comme vous l'avez si bien soulevé, je n'ai personne en qui avoir confiance ou à qui dévoiler certaines découvertes. Ma dernière rencontre avec Isabelle était lors de la réunion du clan. Elle m'a confiée les recherches sur la pierre de Cain malgré l'interdiction de la reine. Depuis plus rien malgré mes appels répétés, elle ne répond pas."
Elle haussa les épaules.

"J'aimerai me racheter. Non pas pour un quelconque statut ou une réputation, juste pour vous prouver à quel point je suis désolée d'avoir été à l'origine de tout cela et d'avoir pu vous attrister et inquiéter concernant les votres."

Elle sembla soupirer.

"Je ne vous ai pas tout dit concernant le Baali...Je sais où il se trouve et sait coment le contacter. Il souhaitait me revoir afin que nous parlions de la prophétie et que je le guide dans ce nouveau monde. Il m'a questionné sur qui m'avait aidé dans mes recherches et qui m'en avait empéché. Je n'ai bien sûr pas répondu. Il m'a aussi donné un objet que...Enfin, vu mes déboires avec l'occulte, je n'ai osé vraiment utiliser..."

Timidement elle rajouta.

"Vous voyez, j'ai déjà commencé à me méfier et agir de prudence." Un fin sourire naquit sur ses lèvres.

"Utilisez moi si vous en avez besoin pour atteindre Boubanos. Il dit avoir changé ainsi que Geoffrey, je ne sais quoi croire..." Elle haussa de nouveau les épaules.

"N'essayez pas de me sauver vis à vis du panier de crabes, n'allez pas entacher votre réputation avec la sous goule que je suis. Je m'en voudrais. Mais quoi qu'il en soit, je vous remercie...Et m'excuse pour ma réaction d'hier au soir, je n'aurai pas dû vous parler ainsi."

Armand avait observé Mélissange avec une certaine tristesse, la Toréador lui semblait en détresse car c’était la première fois qu’il la voyait prendre cette attitude repentante.

*Oui, il serait peut-être temps de la laisser souffler après tout ce qu’elle a enduré la pauvre petite chatonne.*

Puis Armand eu un imperceptible sursaut, il venait de se rappeler quelque chose qu’il voulait mettre délicatement au clair avec les…Anciens.

-« Ah oui, Monsieur le Bourgmestre, comme je vous le disais, je suis tout disposé à observer l’étiquette au mieux de mes capacités envers les Anciens, mais…Je ne sais pas si c’était volontaire, mais on m’a qualifié lors de la réunion de…Néonate…Ce qui n’est pas le cas, je n’en suis pas un, du moins c’est ce que j’en ai appris concernant mon véritable statut. Je suis ce que l’étiquette qualifierait d’Ancillae et c'est vérifiable. Alors si une rumeur circulait sur mon statut en le définissant comme un Néonate, elle est complètement fausse. Alors je m’engage a respecter le statut des autres Caïnites en autant que l’étiquette soit suivie dans les deux sens tout en reconnaissant le mien. Du moins ce serait une bonne base pour m’aider sur le chemin de gagner peu a peu du respect et a être moins frondeur au sein de ma communauté. »

Armand était ravi de voir que la communication passait très bien entre eux et le Bourgmestre. Ce dernier l’avait surpris à plus d’une occasion en apparaissant à chaque fois d’abord comme un antagoniste pour finir par se faire voir comme un allié de confiance et même…Prévenant en cette occasion.
Armand se mit alors en tête de ne plus jamais mettre en doute les intentions du Bourgmestre peu importe les raisons.
Quant a Mélissange, elle avait gouté de la vitae d’un ennemi!
*Ciel! Elle est dans un bien vilain pétrin!*

-« Monsieur le Bourgmestre, vos théories ne sont aucunement fumeuses, je vous assure, tant que la preuve du contraire n’est pas établie, ces théories pourraient même s’avérer très exactes selon les éléments en mains! Aussi sachez que je suis très touché par votre sollicitude. Vous méritez tout mon respect et ma dévotion, je n’ai jamais douté de votre grande intelligence mon cher Monsieur et ne vous en faites pas, pour ma part je garderais dans le plus grand secret le fait que vous puissiez vous débarrasser de votre colère quand besoin est. Et puis aussi, je m’en doutais car un homme brillant tel que vous ne laisserait jamais sa colère le dominer, bien au contraire, un Maître de guerre a jadis écrit : Si ton ennemi est colérique, mets-le en colère, ainsi il sera en position de faiblesse.»

Armand commençait à reprendre de la vigueur, son humeur devenait de plus en plus positive et le stimulait davantage.

*Enfin! Ça commence peut-être a aller bien en fin de conte!*

Surtout que le Bourgmestre avait même pris la délicatesse d’accepter de lui trouver un lieu sûr et a sa grande surprise…Rétablir son statut. Armand en avait été bouche bée pendant une seconde.

-« Pour ce qui est de tester mes compétences, je me met entièrement a votre disposition et je suis tout à fait d’accord d’être au fait de ce que vaut un élément sur le terrain afin de s’assurer qu’il puisse remplir ses fonctions sans mettre en danger la non-vie d’autrui. Alors c’est quand vous voudrez Monsieur le Bourgmestre.
J’ajoute que je suis également disposé à souscrire à l’idée du Prévôt bien que je ne la connaisse pas encore. Du moment que je puis être utile, je suis volontaire. J’ai assez discouru jusqu'à présent, il est temps pour moi de bouger et je crois que ce serait le meilleur moyen de rétablir par la même occasion, ma réputation. »

Armand inclina respectueusement la tête devant son Bourgmestre.

-« Non, Isabelle ne m’avait pas mis à l’épreuve. Ou plutôt…Par pour cette raison, mais elle avait appliqué sur moi une discipline de présence extrêmement avancée que peu de vampires possèdent, sinon que de très anciens Caïnites.
En bref elle m’avait fait divulguer contre mon gré toutes mes pensées secrètes, mes sentiments cachés, j’avais été contraint par la discipline utilisée, a tout révéler sur mon compte a ma Primogène, et il n’y avait aucun moyen pour moi de lutter contre cette force. Le résultat en fut qu’elle sut aussitôt ce qu’elle voulait savoir en plus d’apprendre, même si ce n’était pas le but de la manœuvre, que je n’étais aucunement un élément subversif ou du Sabbat. Aussi l’application de ladite discipline ne s’était pas effectué lors de notre dernière rencontre, cela avait été fait la nuit précédente. »

Puis Armand haussa les épaules.
-« Et en aucune façon elle ne m’a fait part de soupçon ou autre sujet touchant la Camarilla, lorsqu’elle était seule avec moi, elle avait plutôt besoin d’évasion, d’échapper à toutes les contraintes de ses responsabilités pour se vautrer en toute liberté dans le vice. »

Armand se passa la main sur le front.
-« Des soupçons, il était notoire lors de la réunion ou elle avait été présente qu’elle n’était pas en très bons termes avec Geneviève D’Orceau…En dehors de cela…Non, elle ne craignait personne au point d’avoir le besoin d’en faire des confidences…
J’aurais vraiment aimé apporter plus d’éléments, mais malheureusement, je n’ai passé que trop peu de temps auprès d’elle pour avoir recueillis quoi-que-ce-soit de pratique en cette circonstance. Ah euh…Elle ne semblait pas vraiment apprécier la favorite de l’Ex Reine…Abigael, oui, elle ne l’aimait pas du tout, mais surement qu’elle ne devait pas aimer beaucoup de gens et je ne saurais dire pourquoi elle la détestait…Même si elle avait su que j’avais…Euh…Humm…Eu des rapports sexuels avec Abigael alors que j'étais lié a Isabelle. »

En prononçant ses dernières paroles, Armand fut frappée de gêne devant Mélissange, il ignorait si elle avait posé le regard sur lui, mais de toute évidence il faisait en sorte de ne pas croiser son regard. Non il ne se passait rien entre Mélissange et lui, mais cela pouvait compliquer une éventuelle approche intime envers elle ou sinon qu’elle le prenne pour un incorrigible coureur de jupons et ainsi miner sa crédibilité sentimentale.

Mais il se devait de témoigner de la plus grande franchise envers Bastien De la Tour, il était dans un point tournant ou il avait la possibilité de redresser la situation en sa faveur, situation qui était au départ très merdique pour lui. Alors il n’avait absolument pas l’intention de cacher quoi-que-ce-soit au Bourgmestre.

Il écouta les deux les regardant pendant leur temps de parole.
Puis sans prévenir, son visage redevint impénétrable et impassible, son regard froid.
Il eut quelques secondes d'absence, immobile comme une statue avant de se remetre à parler sans prévenir.

-"Oui, un partition ecrite il y a longtemps...
Je vais aller m'occuper de tout ceci, puis j'ai beaucoup à faire ensuite...beaucoup et peu de temps....

...Si d'aventure je disparaissais, bien qu'il y ai peu de chance, faites entrer Fleur de Rochefort dans mon bureau et si elle aussi a disparu, n'importe quel Sollers ancien."

*Je ne sais pas encore qui es le joueur adverse, mais quel esprit brillant.*

Comme pour lui-même. Une lueur étrange passa dans ses yeux.

-"....Faire un carré avec trois allumettes. Sans les briser.
Il vas me falloir de la laine, beaucoup de laine."

Il posa de nouveau le regard sur ses deux interlocuteurs.

-"Lady Elisabeth, sera un excellent primogéne et certainement une personne de confiance, n'hésitez pas à demander conseil à cette..Lionne. Elle peut s'averer une douce conseillère comme une enemie redoutable, ca dépendra de comment vous vous adressez à elle.


Vous saurez ce que j'ai en tête dès que ce sera vérifié, mais je pense que vous arriverez aux mêmes conclusions que moi avant que je n'ai à vous le dire."


Son regard de nouveau froid comme l'acier se posa sur Mélissange.


-"Cette idée avec la pierre n'est pas mauvaise, mais je doute de la coopération des Trémére, ceci, dis pourquoi pas. Si vous avez un contact chez eux soufflez lui l'idée, je n'aimerais pas m'atribuer votre idée.


Je suis navré de vous laisser sur ces mots, mais le temps me manque réelement, je m'occupe de cette histoire de refuge, de statut et de vous faire sortir d'ici.
Je vais aussi informer que vous n'etes en rien un danger pour la Camarilla.


Je serais certainement absent à la reunion mais j'ai prévenu et suis déjà excusé. Sur ce, je dois vraiment vous laisser, bonne nuit à vous."


Il salua les deux roses poliment avant de s'éloigner.

(Direction [demande de confirmation mj.])

Armand avait salué le départ de son Bourgmestre avec un signe sobre de la tête.
Puis Mélissange retournait vers sa couchette en grimaçant et en rouspétant sur la prochaine réunion des Toréadors.
Elle n’avait pas tort, comment être convié à un rendez-vous lorsque nous avons un…Empêchement hors de notre contrôle?

Armand souriait et son regard alla se poser involontairement sur le derrière de Mélissange, celle-ci allait prendre position sur sa couche.
Soudain, c’était comme si le temps venait de s’arrêter.
Le regard d’Armand venait d’être comme hypnotisé par les fesses de Mélissange.
Ses fesses en mouvement se frottant l’une sur l’autre.

Ses jolies fesses…Rondes.
Armand tombât soudainement dans un état presque secondaire, ses yeux ne voyaient plus que le postérieur de la Rose, bien que celle-ci venait de prendre place sur la couchette.

Il faisait comme un voyage astral sur une toile de fond illustrée par les fesses de Mélissange, c’était plutôt agréable, mais il n’arrivait pas a sortir de la…Lune.
Et ses pensées se bousculaient l'une par-dessus l’autre et a une vitesse inouïe.
Il était entré dans une contemplation digne de ce nom et propre a l’atavisme de son clan.

Ses idées s’enchainèrent comme suit :
Les belles fesses bien rondes de Mélissange, bien moulées dans sa jupe, alors imaginer ses fesses moulées dans un pantalon légèrement serrées…Ouille! Comme un égaré dans un désert devant un verre d’eau glacé qu’il ne peut boire, du pur masochisme!
Les fesses rondes de tante Claudette lorsqu’elle venait rendre visite à sa mère. Armand avait 11 ans et fantasmait à fond la caisse de plonger le nez dans le derrière de sa tante.
Les rondeurs.
Comme les seins de la voisine de pallié à Montréal. Madame Gertrude, la concierge, les rondeurs de ses seins étaient incroyables, de quoi s’envoler, partir à la conquête de l’espace s’ils étaient gonflés d’hélium.
L’espace.
Le froid sidéral.
La rondeur des planètes.
*Sommes-nous seul dans l’univers?
Est-ce que Dieu existe?
Sommes-nous des entités issues d’une imagination physique d’un être supérieur qui lui, le serait également d’un être supérieur a sa personne? Un univers prenant place dans un autre univers?
Il est inconcevable que nous soyons les seuls êtres vivants dans l’univers.
Que pourrait bien être un extra-terrestre? Pourrions-nous l’observer de nos propres yeux? Et s’il était fait d’une matière que l’œil humain ne pourrait pas capter?
Seraient-ils comme Raël les imagine? Surement pas! Des petits bonhommes verts? Et s’ils étaient grands?
Tous ces gens qui prétendaient en avoir vu, des millions de témoignages qui se contredisaient, a les écouter des centaines de milles de spécimens différents seraient venus nous visiter.
De la fumisterie.
Comme ce petit-vieux radoteur-menteur qui, sur sa chaise berçante prétendait avoir été "capturé" par une famille de Bigfoot!
Une famille, rien que ça!
Le pôpa, la môman, le bébé, le chien, la voiture, la perruche et puis la tondeuse a gazon.
Il y avait de quoi se questionner.
Se questionner, mais…D’où venons-nous? Qui sommes-nous? Pourquoi existons-nous?
Est-ce-que je possède une tondeuse a gazon comme ce père de famille Bigfoot?
Tondre quel gazon?*

Puis.
Hop!
Armand reprenait ses esprits avec un sursaut! D’instinct il s’exclamait :
-« Hein? Quoi? »
Au cas ou Mélissange lui aurait parlé.

*Merde, quelle putain de contemplation, mais comment j’ai fait pour passer des fesses a Mélissange pour atterrir sur les questions existentielles en passant par le cosmos, Dieu, les martiens et un Bigfoot? Ciel! C’est stupéfiant!*

*Ciel!*

Mais de son subconscient, Armand venait de comprendre que Mélissange lui avait demandé ce qu’il disait de tout cela.

Faisant comme si rien ne s’était passé, il enchainât.
-« Euh…J’en dit que…Possédez-vous une terre avec des fesses dessus? Non? AH! Euh, je voulais dire du gazon! Du gazon dessus…La terre…Pardon! Désolé! Ahem!…Comme je disais…Je disais que…Que c’est quelque peu contrariant de rester enfermer dans cette cellule, j’ai…Hâte de sortir…Oui c’est ça! Indubitablement! »

Armand venait de réaliser qu’il aurait du fermer sa gueule ou prendre le temps de réfléchir avant de parler.
Il était devenu confus devant la Toréador.
Et il l’était davantage lorsqu’il venait de réaliser qu’il avait sélectionné cette musique sur son I-Phone.
Click, musique du I-phone d'Armand.

L’image des fesses de Mélissange avait fait son chemin dans son subconscient.

Armand avait honte.

Il cherchait à éteindre rapidement la musique, mais avec l’énervement il ne réussit qu’a monter le volume.

Armand savait qu’il vivait un de ces moments qui dans le futur rependrait la gêne a chaque fois qu’il y penserait. Le genre de pensée qui vient gâcher une soirée et qu’on veut chasser au plus vite pour échapper à la mauvaise émotion provoquée par cette errance de l’esprit.

Mélissange était venu elle-même, baisser le son du I-Phone et lui, usant d’une forte dose de concentration, il réussit calmement a éteindre son satané portable. Mais la chanson était maintenant presque terminée.

La petite Vampire croyait qu’il voulait la fuir.

-« Mais non! Mais non! Je ne cherche pas a vous fuir, absolument pas, loin de là, je souhaite quitter ce lieu uniquement et s’il n’y aurait pas de votre agréable compagnie, mon séjour ici serait vraiment des plus déplaisants.
Mais avec vous, je me sens simplement comme en retenue après l’école. »

Armand se disait que se serait plutôt elle qui devrait avoir hâte de le fuir, si elle pouvait seulement lire dans ses pensées se serait la honte la plus immaculée pour le Toréador.

S’il aurait encore été humain il lui aurait fallu également faire face à l’effort de masquer l’expansion de son membre dans son pantalon.
Quoique c’était presque sur le point de se produire, mais étant mort, ses parties ne suivaient plus avec exactitude l’orientation de son esprit.
Et quand elle baissa les yeux au sol d’une certaine manière…
Armand se l’aurait volontiers envoyé avec fougue et passion. Et puis cela serait presque une démonstration d’indifférence totale envers l’incarcération imposée.
Faire l’amour pour tuer le temps. Prendre du bon temps en prison alors que tous les autres les croiraient affligées et tristes.

Mais Armand, progressivement calmait ses ardeurs et reportait à plus tard l’indécente envie de relever la jupe de Mélissange pour faire semblant de vouloir savoir comment s’est fait une fille.

-« Pour ma part, je ne crois pas que nous sommes légion de Toréador en France et que lorsque la réunion sera planifié, ils viendront nous libérer vite fait, sinon le meeting sera court avec des membres en moins. »

En flash une idée lubrique venait de traverser l’esprit d’Armand, il avait créé une image ou il venait d’accoupler Mélissange et Lady Elisabeth dans une scène érotique. Mélissange nue, excitée complètement, les fesses rougis par le fouet de Lady Elisabeth qui elle, vivait un orgasme carabiné dans son costume de cuir noir clouté.

Armand s’agitait en faisant quelques pas, il ne devait pas songer à ce type de chose, il devait se reprendre et garder son sérieux.

*Oui, discipline Armand, même si ces deux demoiselles me semblent très…Hum…Discipline mon petit-vieux! Discipline!*

Le Diable devait être en train de battre sa femme car en pensant à la louve, la voilà qui apparaissait.

Il devait admettre, qu’en effet, elle était fort jolie et très attirante.
Comme certaines orchidées, tout à fait magnifiques au regard mais combien vénéneuses.

Ce qui n’empêchait pas Armand de lutter contre lui-même pour éviter de développer dans son esprit, d’autres images lubriques de Lady Elisabeth.

Le Toréador ne savait pas encore comment prendre les propos de la Dominatrice.
Ses paroles étaient somme toute, positives, mais le ton sous-entendait quelque chose d’inquiétant.

Mais il aurait beau scruter le regard de Lady Elisabeth ad vitam aeternam, il ne saurait la déchiffrer de cette façon, il devra plutôt attendre afin de savoir si elle est destiné à lui empoisonner la non-vie ou a défendre véritablement ses intérêts.

Naturellement, il se devait d’aller a cette réunion, le contraire ne ferait que lui causer des préjudices et comme il avait eu un bon départ avec le Bourgmestre, aussi bien continuer sur cette lancée en espérant que les évènements prospèreront en sa faveur.

-« Oui. »
Avait-il déclaré presque solennellement avec une pointe de méfiance.

Son séjour au cachot était fini.
Armand suivait les deux femmes en direction du refuge Toréador ou la suite de la réunion de la veille allait se poursuivre.

Il n’était pas certain s’il devait s’en réjouir.
Lady Elisabeth n’en demeurait pas moins celle qui l’avait qualifié de neonate alors que ce n’était pas le cas.
Le croyait-elle vraiment? Ou ce n’était qu’une forme d’insulte de sa part?

Armand talonnait les Dames en demeurant a quelques pas de distance derrière elles. Il essayait de se préparer à ce qui allait venir et d’instinct sa préparation s’enlignait sur le fait qu’il risquait encore une fois être mis sur le grill.

Ou peut-être pas.

Quoi qu’il en soit, avec "l'étiquette" qu’il portait a présent…Il ne devait que participer au minimum a cette réunion et surtout ne rien dire même s’il n’en penserait pas moins.

[Direction du refuge Toréador.]