Jean ne se laissa pas démonter.




-C'est sûr
que c'est pas les mots qui vous étouffent les gars... Mais
il ne put s'empêcher de penser: » commencent à me faire
chier tous les deux... »




Le mieux aurait été qu'il se retrouve
seul avec l'un ou l'autre. Il aurait eu plus de facilité à placer
son travail de sape. Surtout avec Willfrid. Il avait l'air d'être
plus les jambes que la tête. Willfred par contre était une autre
paire de manche. Mais Jean devait trouver le levier qui le ferait
flancher. Un type comme lui se retrouvait con lorsqu'il s'apercevait
qu'il ne contrôlait plus rien.




-Qu'est ce que
tu reluques comme ça? T'as vu un truc intéressant? Et tu vas faire
quoi avec tes entraves? Ronger les barreaux comme un hamster? Tu peux
pas te servir de tes bras. Alors que moi... Vous avez plus besoin de
moi que moi de vous. Certes j'ai dérouillé mais je m'en sortirai
les mains dans les poches et ça sera reparti pour moi. On me gardera
tout au plus une nuit supplémentaire. Mais vous c'est une autre
histoire. Déjà vous êtes entravés, moi je suis libre de mes
mouvements. D'après ce que j'en conclus vous êtes dans une sacrée
merde. Vous êtes pas prêt de sortir de ce trou. Je pourrais
éventuellement vous aider à vous enlever les camisoles. Faire une
diversion. Ou si je suis sorti avant vous je pourrais contacter vos
relations pour vous faire sortir d'ici. Mais pour ça faut satisfaire
ma curiosité. Oh je sais c'est un vilain défaut mais chacun son
petit vice comme on dit... Réfléchis à ce que je viens de te
dire. Étudies ta situation et tu verra que comme je te l'ai dit,
vous avez plus besoin de moi que moi de vous.




Sur ce Jean se laissa glisser contre le
mur de sa geôle les mains croisées derrière la tête et se mit à
siffloter.

Spoiler:

Le membre 'Jean Lefol' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 2, 5, 2

" Justement... Je ne vois pas ce que ça t'apporte de vouloir autant nous aider si tu sais que tu vas partir d'ici... Tu risques gros pour deux inconnus... Et je doute que tu sois du genre altruiste..."

Willfred commençait à se poser des questions...

" Commences par nous faire sortir d'ici si tu es si balèze que ça! Ensuite on causera business grand!" Lacha Willfrid...

Jean resta dans sa posture désinvolte.




-Gros risques
gros bénéfices comme je vous l'ai déjà dit. Votre duo à l'air
intéressant et ça serait dommage de gâcher ce potentiel. J'aurais
certainement du boulot pour vous, alors si vous pourrissez ici, ça
ne me rapporte rien. Mais si vous préférez la jouer comme ça vous
chante, libre à vous. Allez y je vous regarde faire, j'ai besoin de
me divertir. Allez, amusez moi! Tu vas faire quoi Willfred? Tu vas
appeler un garde et essayer de l'étrangler avec tes pieds? Et toi
Willfrid, tu vas tellement traiter sa mère qu'il va fondre en larme
et laisser échapper les clées? Pffff...





Jean tourna les différentes
opportunités dans sa tête. Pour le moment ses réussites étaient
assez inégales. Et la tournure des relations n'allait pas en sa
faveur. Si il ne trouvait pas de solution pour renverser la situation
il faudrait certainement passer à un aspect plus physique de la
chose. Pour l'instant il resta silencieux et laissa les frères agir
pour voir comment il pourrait se servir de l'évolution des choses.

« Ça y est c'est parti! »
pensa Jean. Les deux mettaient en place une machination pour
s'échapper. Jean ne savait pas encore si il devait rentrer dans leur
jeux ou au contraire essayer de prévenir le garde de façon
discrète. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un
s'arracher les bras et se les recoller dans la foulée en tout cas.

Jean fixa le garde du regard et
imperceptiblement fit « non » de la tête. Par
contre il se leva et tendit les mains devant lui.

• Oh j'avoue
  je suis un méchant vampire! Mes moi les menottes! Emmène moi dans
  ta cave sombre pour un second round!
  

Jean espérait que le garde
comprendrait que c'était le moment de l'extraire.

« Oh la boulette... essayons
de rattraper ce fiasco » pensa Jean. Il s'approcha de sa
grille et passa la main au travers.




-Ok sans
rancune messieurs. Serrons nous la main et tâchons de nous retrouver
à la sortie.




Jean dirigea sa vitae dans ses muscles.

Spoiler:

Jean affichait son plus beau sourire et tendait la main fermement. Son autre main reposée sur les barreaux de sa geôle. La tension était à son comble dans les sous-sols du Louvre.

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#1 'Dés 10 faces' : 6, 9

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#2 'Dés 10 faces' : 10, 7

Jean serra la main de Willfrid et lui
sourit. Il serra de plus en plus fort sa prise puis vient recouvrir
la poigne avec sa main gauche. Il prit son élan et sauta en posant
les pieds sur les barreaux et il poussa de toute sa force sur le
membre emprisonné. Willfrid demeura interdit devant la réaction de
Jean. Celui ci poussait sur ses jambes et tirait avec ses bras,
cherchant le point de rupture du membre.

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'Dés 10 faces' : 8, 6, 3

Willfred se jeta sur son frère afin de l'aider à s'extirper de la prise de Jean à travers la grille:

" Bordel je le savais! Je vais te crever sale...!" Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, se mettant à vomir des litres de sang à travers les barreaux de la cellule, aspergeant Jean et son frère!

Le bras de Willfrid tenait bon à travers le grille malgré le corps entier de Jean accroché dessus... Mais la surprise de voir son frère à terre sans raisons apparentes le surprit et le fit relâcher un quart de seconde son bras, qui se brisa en deux dans un craquement sinistre...

Hurlant de douleur mais surtout d'anxiété pour son frère, Willfrid ne fit pas attention au volume sonore de sa voix et en quelques secondes plusieurs gardes arrivèrent armés de pieux et de matraques électriques... Ils maîtrisèrent facilement Willfrid mais eurent plus de mal avec Willfred en proie à une Frénésie intense quelques secondes... Avant de s'écrouler d'un coup, inerte.

Il fut néanmoins ramené dans sa cellule, de même que Willfrid... Entre la rage et l'inquiétude pour son frère...

Jean regarda perplexe Willfred. Il
n'avait jamais vu quelqu'un vomir des litres de sang durant une
frénésie.

« Bon un sur la touche et un
autre amoché. Mais pas pour longtemps. Faut pas perdre de temps. »

Jean interpella les gardes.

• Prévenez
  le primogène ventrue qu'il faut passer à une autre méthode. Déjà
  entravez les deux de telle façon qu'ils se retrouvent au sol, les
  bras ramenés dans le dos et attachés aux pieds, le tout avec des
  chaines. Les camisoles c'est trop fragile. Ensuite préparez une
  salle avec une table inox, des liens de fers, ainsi que tous un tas
  d'ustensiles pratiques pour un interrogatoire musclé. Le blond est
  affaibli il faut en profiter maintenant. Le brun est dans le cirage
  pour le moment on pourra rien en tirer. Dites bien au primogène que
  le temps presse. Et surtout trouvez moi un calice. Une femme rousse.
  Il faut que je recharge mes batteries. Dépêchez vous!
  

Il avait parlé avec le ton autoritaire
de l'officier qu'il avait été, distribuant ses ordres à ses
soldats.

Jean se retourna vers Willfrid.

• C'est ta
  dernière chance de cracher ce que tu sais sans subir trop de
  dommage. Et c'est la même chose pour ton frère. Si tu parles je
  pourrais toujours essayer de sauver les miches de ton frère. Mais
  il me faut quelque chose. Alors pour la dernière fois je te le
  demande... poliment. Qui vous a engagé? Quels sont vos contacts
  dehors? Avez vous des agents infiltrés?
  
  Tu peux
  l'épargner si tu me dis tout ce que je veux savoir. Mais si tu
  t'obstines, si tu continues à refuser de parler je n'augure rien de
  bon pour vous deux. Tu veux continuer de profiter de ton existence?
  On est pas obligé de vous détruire, vous pourriez simplement
  quitter le continent. Tout dépendra de votre coopération. On peut
  vous fournir une autre non-vie.
  
  Si tu te dis
  que tes anciens chefs pourraient te traquer, dis toi qu'on vous fera
  toujours pire qu'eux si tu ne donnes pas satisfaction.
  
  Je te laisse
  le temps de la réflexion mais j'espère pour toi et pour ton frère
  que tu prendras la bonne décision.
  

Jean avait fini sa tirade. Maintenant
parler d'avantage ne servirait à rien. Tout était entre les mains
de Willfrid.

Spoiler:

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'Dés 10 faces' : 10, 5

Jean resta le dos contre la porte de la
cellule de Willfrid. Il garda le silence quelques instants.

• Sur ce
  sujet j'avoue mon ignorance, c'est la première fois que je vois
  cette réaction. Ton frère a déjà eu affaire avec les Sorciers?
  Ça pourrait peut être venir de ça. Quand à savoir si il va bien
  je pense que l'apport d sang ne lui ferait pas de mal. Mais ça je
  ne peux pas le permettre tant que tu ne m'as pas dit tout ce que je
  veux savoir. Alors plus vite tu te mettra s à table et mieux ce
  sera pour lui.
  
  Alors comme
  je te l'ai demandé tout à l'heure, Qui
  vous a engagé? Quels sont vos contacts dehors? Avez vous des agents
  infiltrés?
  
  

Il croisa les bras devant lui et
attendit que Willfrid ne réponde.

Jean exultait intérieurement. Il avait
enfin réussi à obtenir les informations souhaitées. Il avait des
arguments maintenant pour regagner la confiance de son primogène.




-Ok Willfrid,
je prends l'adresse aussi. Par contre il me faut une description de
cette femme. Impérativement. Prends ton temps et n'oublie rien.
Donne moi tout ce qui peut la concerner. Son physique, son allure,
son comportement. Tout ce qui a pu te marquer la concernant, même si
tu penses que ce n'est qu'un détail. N'omets rien.


De mon côté
je vais faire mon possible pour vous arranger une porte de sortie
comme je te l'ai promis, alors fais moi plaisir et parle moi de cette
femme.

Jean prenait note mentalement de tout
les renseignements qu'il entendait. Ça comblé toutes ses espérances
et même plus. Ce n'avait pas était chose facile, Jean avait même
frôlé la catastrophe mais finalement il avait réussi à avoir ce
qu'il voulait.

Maintenant restait la problématique de
ce qu'on allait faire des deux frères. Bien sûr qu'il n'avait
aucune emprise sur cette décision. Parfois le bluff aidait à
obtenir ce que l'on veut et en temps de guerre tous les moyens sont
bon pour avoir l'ascendant sur l'ennemi. Mais Jean pensait qu'on
pouvait toujours avoir besoin de bras supplémentaires, de personnes
ouvrant leurs oreilles pour vous. Willfrid et Willfred pourraient
jouer ce rôle. De plus si ils se faisaient prendre, qui se
soucierait de deux caitifs? C'était donc du consommable. Puis avoir
deux faveurs n'était pas négligeable. Restait plus qu'à convaincre
le primogène et le prince. Ça risquait de ne pas être chose aisée.




-Ça marche
Willfrid. Tiens toi tranquille jusqu'à nouvel ordre. Explique à ton
frère la situation quand il se réveillera. Je vais essayer de
contacter les têtes pensantes.




Jean appela les gardes.




-Transmettez
au primogène ventrue que j'ai des informations à lui remettre...et
par la même l'autorisation pour ma part de sortir de cet endroit.




« La comédie a assez
durée... »

Un des gardes s'absenta quelques minutes... Puis revint:

" Le message a été transmis mais vous n'avez pas l'autorisation de quitter les geoles pour l'instant... Soit vous restez avec le prisonnier soit on vous place dans une autre cellule au choix..."

Willfrid releva un sourcil... Surpris et inquiet de voir que Jean était coincé lui aussi dans les geoles... Même si il avait le choix de sa chambre...

[nb:Attention ! à aucuns moments tu ne sais qu'ils sont des caitiffs! ça c'est une info que tu as eu hors-rp!]