Jean prit l'annonce du garde comme une
claque. La nature de son message lui avait paru suffisant pour sortir
des cages. « On essaie de me baiser là » se
pensa-t-il. « Soit faisons bonne mine de tout ça... »




-Ok pas de
soucis. Par contre je vais reprendre mon ancienne « chambre »
si cela est possible.




Le garde procéda au transfert.




Jean reprit la place qu'il avait occupé
la fois précédente, en tailleur au milieu de la cellule. Il se
repassait les évènements depuis son arrivée au Louvre dans sa tête
jusqu'à son retour dans sa cellule.




De temps en temps il jetait un coup
d'œil sur les deux Will. Willfrid pour voir si il se tenait à
carreau et Willfred pour voir si il avait fini d'alphabétiser les
fourmis.

Spoiler:

HRP: Ok c'est une simple supposition donc

HRP : Oui c'est une supposition de sa part Il ne se base que sur ce qu'il a entendu.

Jean regardait
Willfrid. Il savait pas trop quoi lui répondre. Il ne devait pas
perdre la face.

• Je pense
  que les têtes pensantes doivent juger que je dois assumer ma
  couverture jusqu'au bout. Ma foi je sortirai bien assez vite. Sinon
  l'état de ton frère me rend curieux. J'ai jamais vu ça. Tu l'as
  déjà vu faire ça? C'est du à une frénésie? Je ne comprend pas.
  Et je n'aime pas ce que je ne comprend pas. Reparle moi des
  circonstances de votre capture. T'as peut être oublié un détail
  qui pourrait expliquer l'état de ton frère.
  

Jean se leva et se
dirigea vers les barreaux qui le séparaient de Willfred. Il
l'observa pour voir si il reprenait connaissance tout en attendant
une réponse de Willfrid.

Le silence de Willfrid valait réponse pour Jean. Soit il ne voulait pas en dire plus, soit il était trop préoccupé par son frère. Qu'importe...

Jean alla se coucher sur sa banquette, la langueur annonciatrice de l'aurore commençait à ralentir ses mouvements. Bientôt le soleil ferait son apparition et le monde des ténèbres laisserait la place à celui des mortels.

Jean se réveilla avec le sentiment
qu'il devait se nourrir, et cela le plus rapidement possible. Cela
deviendrait compliqué si ça prenait du temps.

Mais en plus il ne devait pas montrer
aux deux frères qu'il pouvait être en difficulté. Pour le moment
c'était lui qui menait la danse.

Il se leva de la couchette et regarda
autour de lui. Rien n'avait vraiment changé. Apparemment Willfrid ne
s'était pas encore réveille et Willfred n'avait pas repris
connaissance. Jean s'approcha des barreaux, posa la tête dessus et
essaya d'écouter afin de savoir si des gardes étaient proches.

C'est qu'il commençait vraiment à
avoir les « crocs »...

Jean passa quelques minutes comme ça
sur les barreaux de la porte. Toujours rien de neuf à l'est...Les
gardes n'avaient surement pas commençaient leur ronde pour s'assurer
que rien ne s'était passé de façon indésirable pendant la
journée. Commencer la soirée avec un tas de cendres non prévu ou
une porte de cellule ouverte n'était pas signe de nuit calme pour le
service de sécurité.

Donc pour le moment il se retrouvait
encore avec les deux frères dans les cages. Jean était quand même
curieux d'entendre ce que Willfred avait à dire, si toute fois il
consentait à ouvrir sa bouche. Jean espérait que Willfrid
arriverait à convaincre son frère de marcher dans les clous...

Jean perçut du mouvement dans la
cellule de Willfrid. Il tourna la tête et il le vit assis sur sa
paillasse. Willfred pour sa part n'avait toujours pas fait surface.
« Doit sacrément être à sec. »

Comme Willfrid ne bougeait ni ne
parlait, Jean entreprit de rompre le silence.




- Alors? Passé
une bonne journée? Le service d'étage est passé? Ton frère a
l'air d'avoir du mal à refaire surface. Un bon gueuleton lui ferait
pas de mal. Et toi la journée t'a porté conseil? Tu te rappelles
d'autres trucs que tu voudrais me faire part?

Jean sourit avec un sourire qui pouvait
en dire long.




- Tu sais je
vais sortir. Et ça c'est une certitude. Ils ont peut être d'autres
chats à fouetter en ce moment. Maintenant tu vas écouter avec toute
l'attention dont tu es capable. Pour le moment je sais pas si tu t'en
es aperçu, mais j'ai les couilles de ton frère et les tiennes dans
la main. Si ça me chatouille, plus de couille. Si ça me
grattouille, plus de couille. Tu vois où je veux en venir? Vos culs
m'appartiennent donc te la joues pas avec moi. Si vous sortez de là,
c'est que j'ai glissé le mot qui va bien à la personne qui va bien.



Je sais pas si
tu t'en souviens mais je vous avez parler d'une collaboration. Je ne
mentais pas vraiment. Bossez pour moi. Je peux avoir du boulot pour
vous. Mais ça sera à mes conditions. Si je dis coucher, vous vous
couchez, si je dis faites les beaux vous faites les beaux. Tu
comprends? Réfléchis à ça!

Trois gardes ouvrirent les portes du cachot, pendant que deux d'entre eux tenaient les deux Will en joue le troisième fit signe à Jean de se lever.

"Tu nous suis et tu fais pas le con."

Ton impératif... Ils lui attachèrent les poignets et l'amenèrent sans ménagement vers les étages.

"T'as pas intérêt à avoir merdé..."


La suite Ici pour toi.

[ Bois de Boulogne----> sous sol]



Jean avait fait un détour par son
hôtel. Il y avait prit une bonne douche chaude et s'était rasé de
prêt. Il s'était sorti un costume élégant qui contrastait avec
celui qu'il portait précédemment. Pour le reste de sa mission, il
fallait qu'il marque les esprits que son statuts de prisonnier avait
changé. Il prit le temps de rédiger un courrier à son le déposa à la réception comme pour la première fois. Puis il
repartit en voiture pour le Louvre.

Il gare le véhicule dans le garage et
reporta la clé à la secrétaire. Il la remercia poliment et sortit
du bureau.

Il prit alors la direction des sous
sols. Il arriva devant des gardes.

• Je suis
  en mission pour le Primogène de mon Clan, sur ordre de sa Majesté.
  Je désire parler aux prisonniers avec qui j'étais.
  

Les gardes se regardèrent puis prirent
le temps de passer des coups de fils. Après quelques minutes Jean pu
avoir accès aux cellules.


Il marcha dans le couloir le plus
décontracté possible, les mains dans les poches et en sifflotant.
Il arriva devant les geôles des deux Wills. Il se planta là, à
continuer de siffloter un air de variété qu'il avait entendu dans
la voiture. Il voulait ête sûr d'avoir capté l'attention de
Willfrid, qu'il puisse bein voir qu'il avait changé de costume, et
pas des moindres, qu'il s'était rasé. Bref qu'il était passé de
l'autre côté des barraux. Après avoir jugé le temps suffisant
pour avoir installé son effet il se racla la gorge.

• Bonsoir
  Willfrid. Quoi de neuf depuis la dernière fois?
  

Il lui souriait avec un air de
prédateur.

Spoiler:

Le membre 'Jean Lefol' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 6, 10

Un bip dans sa poche avertit Jean qu'il
venait de recevoir un sms. Il chercha son téléphone sans quitter
Willfrid du regard. C'était un message du Primogène Ventrue les
convoquant tous pour une réunion de Clan.

• Tu as de la chance mon gars. Mais
  c'est partie remise. Ne m'oublie pas trop vite je reviendrai très
  vite te voir.
  

Jean repartit vers les étages
supérieurs après avoir jeté un clin d'œil à Willfrid.


[----> bureau primo Ventrue]