[Venant des appartements de la vendeuse]

Pendant le voyage, l’Hispanique avait effleuré volontairement les cuisses d’Armand en changeant de vitesse de façon exubérante.
Armand lui plaisait énormément, il ne faisait aucun doute qu’elle voulait se l’envoyer dès que l’occasion se présenterait.

La voiture s’arrêtât non loin du Louvre. On pouvait en apercevoir le dôme de l’endroit ou ils étaient.
Cependant l’appartement ou plutôt l’immeuble devant lequel elle avait conduit Armand, était immense.
Il prenait à lui seul l’espace de tout un coin de rue d’une voie a l’autre.
Il devait bien y avoir 6 étages.
C’était un immeuble d’époque, presqu’un musée en tant que tel, selon la vendeuse, dans cet immeuble aurait eu lieu d’innombrables réunions du Club des Jacobins pendant la révolution française.

A l’intérieur, il était difficile de se retrouver, plusieurs escaliers, balcons, corridors, un véritable labyrinthe pour quelqu’un qui y pénètre pour la première fois.

L’immeuble avait 6 étages de haut, mais possédait un sous-sol et un second sous-sol, donc un sous-sous-sol, pour un total de 8 étages.

Il n’y avait pas d’ascenseurs, chaque étages étaient reliés par des escaliers rustiques et dans chaque étages, il y avait une pièce maitresse extrêmement vaste qui se trouvait à être le centre de plusieurs autres pièces reliées a elle par de mystérieux couloirs, corridors et passages secret, et ceux-ci n’étaient pas contiguë, il fallait passer obligatoirement par la pièce maitresse pour pouvoir avoir accès aux autres sur le même étage.

Les planchers étaient en marbre du Pérou.
Les murs vierges étaient bâtis sur du béton restauré depuis l’époque.

Chaque étages étaient plus ou moins similaires en tant qu’architecture.
Le sous-sous-sol représentait des différences, car il y avait de quoi y entreposer tout l’inventaire d’un magasin de meubles a grande surface.

Armand était séduit, cet immeuble servirait parfaitement d’exposition, d’atrium ou n’importe quoi d’autre pouvant être utile a des vernissages, faire office musée ou tout autre "happening" concernant les arts.

Armand tombât en transe au beau milieu de la pièce principale, il était littéralement subjugué par la beauté et le coté pratique de cet endroit.
Il en tombât même a genoux.
Les visions de ce qui pourrait être exploité, l’odeur, la rusticité des lieux, l’ensemble en totalité procurait au Toréador un sentiment d’intense satisfaction.

Après un moment Cassandra-Esmeralda Garcia-Ramirez vint secouer du bout des doigts Armand afin de s’assurer s’il allait bien ou non car il était en transe depuis un bon moment.

Armand posant un regard en coin sur elle, puis il se levât doucement.
-« Combien? »
Demandât-il à brule pourpoint.
Alors l’Hispanique se mis à griffonner un chiffre sur un bout de papier et le tendit au Toréador.
Celui-ci en fut sous le choc.
-« QUOI? HEIN? »
S’exclamât-il, bien qu’après quelque secondes il devait bien admettre que le montant était tout à fait raisonnable pour le type d’immeuble. Mais Armand ne possédait pas cette somme, seul un millionnaire pouvait s’offrir ce type de lieu.
-« Si cé trop cher pour toua eder maitasuna, zé peu vous faire visiter oune autre enndroit. »
Fit l’Hispanique.
-« Non, je prend, je prend Mademoiselle…Mais se sera gratuit, vous me le donnerez! »
Déclarât Armand avec un sourire satanique.

La femme éclatât d’un grand rire.
-« Vous êtes amouzant eder maitasuna, allez venez, nous allons vouar ailleurs! »

Alors Armand se mis à user de sa discipline de Majesté dans toute sa splendeur..

-Moins un point de sang.

Déjà que la vendeuse était fortement attirée par Armand cette fois elle l’idolâtrât carrément, comme s’il était un objet de culte, de fétichisme vivant par ou le paradis est directement accessible.

-« Ma…ma…Oooooooh tout ce qué vous voudrez amore, par pitié ne me laissez pas, rester avec moi, zé férais tout ce que vous voudrez, absolument tout.»

Elle était dans un état d’illumination, comme rendu folle, elle se mis à genoux devant Armand puis s’étalât à plat ventre pour lui lécher ses chaussures en le suppliant de la garder auprès de lui.

-« Soit! »
Fit Armand.
-« Mais dès maintenant vous ferez tous ce que je vous dirais de faire. Premièrement vous allez faire en sorte que cet immeuble demeure a votre nom, vous poursuivrez vos activités de gestionnaire immobilier pour vendre tout le reste et consacrer tout le restant de votre fortune a entretenir cet immeuble-ci.
Pour commencer vous vendrez votre luxueux appartement, vous informerez vos proches que vous venez d’adhérer à un culte religieux et que vous ne pourrez plus jamais les revoir et ce, sans discussions, ensuite la vente de tous vos autres projets immobiliers, vous liquiderez tout ce que vous possédez en tant que terre et immeuble, tous vos biens et pendant que vous ferez cela, vous irez loger là »
Il tendit à Cassandra-Esmeralda l’adresse de son nouveau refuge.

-« Vous habiterez là, le temps que vous expédiez ce que je viens de vous ordonner, ensuite, lorsque cela sera fait, vous viendrez vous établir ici, choisir une pièce en sous-sol qui deviendra vos quartiers permanents. »
Armand posât un regard dominateur sur la femme écrouée au sol devant lui.
-« Vous avez bien compris? »
-« Si! Si! Maisu! Si! Bitartean! »
Enchainât-elle aussitôt.

Armand pointa vers la femme, un doigt menaçant.
-« Aussi! Aussi, très important, vous aller immédiatement vous inscrire à une session de cour de la langue française et je veux que vous y mettiez toute votre motivation pour apprendre, je ne veux plus entendre votre accent, je veux pouvoir vous comprendre sans difficulté! ALLEZ DEBOUT! DEBOUT! DEBOUT! »
Fit Armand en levant le ton!
-« ALLEZ! Obéissez, MAINTENANT! Mettez-vous au travail immédiatement et j’irais vous revoir très bientôt si je constate votre efficacité.»

L’hispanique se mit à se lever d’un bond en balbutiant des mots d’allégeances et de soumissions envers Armand pour ensuite quitter à la course l’immeuble pour débuter l’exécution des ordres d’Armand.

Celui-ci resta seul dans le lieu. Il pensa qu’il devra faire de cette femme une goule pour garantir que ses instructions seront toujours observées à la lettre. Il devra se renseigner auprès d’une autorité adéquate pour obtenir le droit de produire une servante, Lady Elisabeth peut-être?

Enfin…Armand, comblé quitta le lieu pour se rendre au Louvre, espérant y rencontrer Frédérique Blanc ou trouver un moyen pour communiquer avec lui.

[Direction petit salon du Louvre]