Amélie regarde Byrion avec un sourire bienveillant puis secoue la tête en voyant faire Rosie.

"Oui, moi vous faire disparaitre, mais on va prendre une voiture pour aller jusqu'au chevalier....... Le géant de granit ne doit pas utiliser ses force pour sa."

Elle gigote en tentant de descendre des bras de son protecteur et disparait au coin de la rue, laissant les deux personnes les plus importe de sa non vie seul et perplexe. Au bout d'un moment elle apparait au volant d'un Partner bleu nuit et un sourire triomphant sur le visage. La voiture était suffisamment grande pour contenir le géant, il était même étrange autant de lucidité chez la malkavian.

"Je vous dépose quelques part."

Elle regardait ses deux compagnon un instant avant d'éclater de rire alors que son scarabée escaladait son épaule, la scène avait quelques chose de vraiment étrange, même pour Rosie.

Laure avait fait le tour du Louvre pour repérer les lieux avant l'enlèvement... Cette mission ne devait pas laisser place à l'erreur. Elle faisait donc un premier repérage lorsqu'elle vit plusieurs personnes sortir. Elle se mit à l'abris des regards et fut rapidement suivit pas l'une des personnes du petit groupe. Elle l'observa, restant cachée dans les ombres lorsqu'elle remarqua le petit objet que celle - ci sortait.

* Se pourrait - il que ... Cette petite idiote est sur elle l'artefact manquant au rituel ? Quel gâchis ! *

Laura se terra un peu plus dans son coin, cette information était des plus... intéressante. Elle avait bien fait de venir ici ce soir.

[Sorti du petit salon du Louvre]


Rendu à l’extérieur, Armand fit les cents pas en tournant en rond comme une panthère dans sa cage.
Il ne savait plus ce qu’il devait faire.

Devait-il retourner dans le quartier Montmartre a attendre sagement que le sabbat l’apprête avec une sauce à la Bordelaise?

Il n’avait pas fait attention, se croyant à l’abris des regards mais il apercevait maintenant la blondinette aux belles fesses assise sur les marches devant le Louvre. Il eu un geste de recul, elle lui sauterait peut-être au visage si elle l’apercevait.

*Si elle fait ça, je vais lui agripper les fesses au passage, tant pis pour elle! Tant qu’a déguster des baffes aussi bien adoucir la peine.*
Mais Armand n’en demeurait pas moins consterné, il devait se calmer et trouver ce qu’il devait faire maintenant.
Avec le Prince c’était surement perdu d’avance, alors du coup ses projets tombaient à l’eau.
*Alors je m’oriente vers quoi, moi? Je ne peux pas m’isoler éternellement! Et hors de question de retourner au Pays, ma gueule est trop connue et trop de cadavres m’accablent là-bas!*

Armand se mis les mains dans les poches en contemplant la nuit, il était déprimé.

Retourner au salon? Attirer Mélissange avec lui dans sa chute pour aller effectuer les cents coups? Écouter la petite chanter si elle remettait ça?
*Ciel! Non pas cette dernière option, tout sauf ça!*

Une chose était sure, il ne devait plus s’isoler, il devait se trouver des remparts s’il caressait l’idée d’exercer sa non-vie le plus longtemps possible.
Mais…Il n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait bien faire…Le Louvre et ces Caïnites étaient une véritable boite à surprise pour lui et ce n’était pas des bonbons.
Puis son regard se posait sur la blondinette au loin.

*Parfois il faut provoquer les choses et voir les avenues disponibles selon les conséquences obtenues.*
Il se dirigeait directement vers la blonde.
Rendu auprès d’elle il lui adressait la parole comme si de rien n’était et sur le ton de la conversation. Cependant, il avait affaire a une…Déséquilibrée, il devait néanmoins marcher sur des œufs avec son approche.
-« J’ai réagis en état de légitime défense devant des sons qui venaient de m’agresser, je ne savais pas du tout d’où ils provenaient, si j’aurais vu plutôt que cela provenait de votre amie, je n’aurais rien dit mais sur le coup je pensais que quelqu’un était entré avec une scie à chaine et qu’il était en train de découper une horde de chats avec son outil. »
Il avait envie de passer ses mains dans les cheveux blonds soyeux de la petite, cela devait être un contact très enivrant, elle devait surement sentir bon et sans compter son joli cul d’enfer.

-« Pardon pour tout ça, mais je suis hélas passé maître dans l’art de me faire détester, tel que vous me voyez, je suis extrêmement isolé, même de mon propre clan! Vous pourriez me tuer séance tenante que vous ne seriez pas inquiété. Vous recevriez surement même des applaudissements…. »
Puis il ajouta timidement.
-« Si je dois être dégommé aussi bien choisir par qui, et par une jolie jeune fille telle que vous, la mort ultime promet d’être délicieuse et jouissive. Mais si vous ne me tuez point, voulez-vous devenir ma femme?»
Puis il s’assied à coté d’elle, presque collé coast to coast.

Elle avait presque couru dans les couloir du Louvre pour échapper à son envie de faire du mal, sortant sur les marches du Louvre alors qu'elle savait qu'elle n'en avait pas le droit, mais au point ou elle en était une autres erreurs n'aggraverait pas son cas. Elle s'assit sur les marches, relevant la tête pour voir un bout de ciel noir entre les lumières de la ville. SI seulement elle n'avait pas perdu Thibault, si elle avait eut ses files dans l'ordre au bon moment, mais sa ne s'était pas passé comme sa et elle retrouvait le défilement du temps que maintenant. Amélie soupire en tentant de laisser ses pensées de côté.

Puis soudain elle le sentit derrière elle, bien sur c'était lui et il était en colère, comment ne pas l'être ? Il était en droit de lui en vouloir et même de lui faire du mal, s'il le voulait.... Pourtant, pourtant son discours n'était pas vraiment se qu'elle avait attendu, elle se retourne donc surprise pour être sur que son esprit n'avait pas totalement déserté son corps, mais non il était bien la collé à elle. Elle se met directement sur ses genoux et pose ses deux mains sur les cuisse du vampire alors que son visage s'approche du siens un regard interrogateur dans le fond des yeux.

"Vous vous moquez encore peintre de Dante ? Vous allez réclamer ma mort ensuite ?"

Elle était la à quelques centimètres du visage de l'homme ses cheveux blond flottant au gré du vent cachant par moment son regard presque appeuré.

La jeune fille paraissait surprise tout comme Armand l’était. Il s’attendait à recevoir une gifle tout au moins. Mais la blonde s’était mise à ses genoux en lui posant ses deux mains sur ses cuisses a lui.
Armand se mis à réfléchir très vite, la situation évoluait dans une toute autre optique.
Lui qui avait le talent de se faire détester, il voyait maintenant l’occasion d’effectuer le contraire et de se faire une alliée.
Qui plus est, que la copine de la blonde était pupille du Prince, donc une bonne connexion au trône. Un moyen pour Armand de prouver enfin sa valeur et de démontrer qu’il était beaucoup plus qu’un simple préposé au relation publique du clan Toréador, du moins…C’était ce que sa primogène et probablement les membres de tout son clan croyait de lui a tort.

Cependant il devait cacher sa surprise et la jouer fine et surtout ne rien faire qui pourrait laisser paraître qu’il essai d’utiliser des gens, non il voulait créer de vrais liens solides, il ne voulait pas manipuler.
D’ailleurs il n’avait pas assez de contact et de pouvoir politique pour se livrer à de la manipulation, au stade ou il en était, il serait extrêmement dangereux pour Armand d’emprunter cette voie.

-« Non je ne me moque pas du tout, ne croyez pas ça! Et jamais je ne réclamerais votre mort! Jamais! Cette idée ne m’a même pas effleuré l’esprit une seule seconde! »

Elle était à quelques centimètre de son visage!
Armand alla l’embrasser d’un baiser de flammes, de fougue et de passion.
Mais des gens rappliquaient, il entendit des pas s’approcher!

*Merde! Ce n’est vraiment pas le moment!*

Il voulait caresser la petite blonde, la toucher, il en tremblait presque.
C’était le grand gaillard avec la petite chanteuse dans ses bras qui approchaient.

*Argh! Ils me sabotent une occasion en or, j’allais disposer de la belle petite blonde, elle s’était mise à mes genoux, posé ses mains sur mes cuisses et avait approché son joli visage du mien!*

Armand pestait intérieurement en cachant son désagrément.

Le géant s’excusait de son comportement envers lui et disait à la petite blonde de rentrer pour éviter des problèmes, sans doute qu’il faisait référence au fait qu’elle avait menacé Armand dans l’Elysium.

-« Mais non! Il n’y a pas de problèmes, personne n’a menacé personne, voyons! Et si quelqu’un prétend le contraire, Alors je lui dirais qu’il commet une erreur et que ses oreilles lui ont joué des tours, je suis le premier concerné après tout. »

C’est alors qu’il réalisait que la petite chanteuse était toujours dans les bras du géant lorsqu’elle l’interpellait.
Elle s’appelait Rosie et questionnait les gouts musicaux d’Armand.
Le Toréador était embarrassé, elle était comme une petite enfant, sa réaction dans le petit salon envers le chant avait blessé la petite Rosie, Armand en était désolé, il essayait de redresser la situation.
-« Une comptine…Je ne ne ne…Vous n’avez pas…Il n’y a aucun mal… »
*J’vais pas lui dire qu’elle chante bien quand même! Merde! Elle est carrément dangereuse avec ses comptines, des plans pour qu’elle croie que je l’encourage à persévérer et qu’elle s’exécute séance tenante.*
-« Euh…Vous savez, une voix est parfois comme un diamant brut dans la gorge de ceux qui ont du talent et que parfois il faut tailler le diamant pour en faire le bijou tant adoré. Cela prend parfois du temps et beaucoup de travail. J’ai confiance que vous arriverez sous peu, a devenir une excellente soprano. »
Armand avait dit cela en affichant un sourire d’un air malheureux.

*L’Elfe? C’est moi ça?*

Il voulait faire plus pour essayer de rendre Rosie plus a l’aise avec lui, mais il ne savait pas quoi lui dire, le cas de Rosie semblait très particulier, très différent de ce qu’il percevait de la petite blonde.
Armand réalisait qu’il se souvenait maintenant du nom de la blonde, le bourgmestre Gangrel l’avait présenté l’autre nuit. Elle s’appelait Amélie et elle connaissait son nom d’Artiste, elle devait alors se souvenir son nom véritable. Mais avant qu’elle ne décide de quitter les lieux, si c’était son intention, Armand sorti un stylo et griffonna sur un bout de papier qu’il tendit par la suite a Amélie en murmurant.

-« C’est mon numéro de portable, je peu prendre et recevoir des textos, alors vous n’aurez qu’a me communiquer pour que j’obtienne le vôtre. Si vous en possédez un, bien entendu! Quoi qu’il en soit, j’aimerais que…Que nous fassions éventuellement plus amples connaissances…Amélie. Peut-être pourrions-nous réaliser quelque chose ensemble!»
Cette fois c’était lui qui s’approchait du visage d’Amélie, il voulait s’assurer qu’elle respire son odeur et ses yeux se firent des plus tendre a l’égard de la Malkavienne aux cheveux d’or.

Amelie sentit l'homme trembler sous ses doigts et se demanda si elle avait de nouveau fait une bêtise en lui faisant peur, pourtant les mots qui sortaient de sa bouche se voulaient rassurant. Elle reste immobile un instant, hésitante avant de décréter qu'il ne voulait pas de mal à Rosie, ni à elle. Un immense sourire éclaire alors son visage délicat.

Elle n'eut pas à se poser plus de questions que déjà résonnait les pas du géant de granit derrière le toréador. Amelie ne bougea pas ne faisant que relever son regard sur les arrivants avec une moue boudeuse. Rosie n'avait pas amené les lutins au chef, elle était venu la chercher, alors que les lutins attendaient dans le salon.

Amelie recule avec soupire afin de se trouver assise sur ses talons tandis que son regard passe de Rosie au géant.... Puis sur Melissange. Elle penche la tête le coté avant de revenir sur Armand, prenant le papier avec un autre sourire et se relève. Elle va attraper la main du géant.

« Merci Dante. On va chercher les lutins ?.»

Bon l’endroit a l’abris des regards n’était de toute évidence, plus un endroit à l’abris des regards constata Armand. Cependant il était content de voir arriver Mélissange. Mais devinait sans peine le malaise que devait ressentir Amélie, ils étaient tout-les-deux dans une ambiance qui s’était transformé en moment presque intime et puis pouf! La bulle avait éclaté par de la visite impromptue.
Par contre, en voyant le tout d’un autre point de vue, Armand se demandait si Amélie le voyait comme lui il le voyait. Car si cela se trouvait, peut-être qu’Amélie n’en avait cure maintenant et qu’elle passait à autre chose en suivant l’émotion du moment. Elle était du clan Malkavien, alors tout était possible, il n’y avait rien de plus imprévisible qu’un membre de ce clan.
Maintenant elle quittait les lieux, elle partait chercher des…Lutins avec le géant et la petite Rosie.
De toute façon l’avenir lui apporterait les réponses a ses interrogations, il ne pouvait rien faire de plus pour le moment, déjà qu’il trouvait qu’il avait été suffisamment audacieux pour lui refiler le numéro de son portable devant témoin car même s’il avait murmuré, les autres n’étaient quand même pas des benêts.

Voyant Mélissange du coin de l’œil, Armand esquissa un sourire timide tout en s’approchant d’elle.
-« Vous ne pouvez que constater mon progrès en relation publique, non? Car ce qui s’enlignait sur une situation délicate s’est retournée de façon à ce que la petite Malkavienne, Amélie, puisse devenir éventuellement une alliée, par conséquent notre alliée…Euh pour nous deux je précise…Pas aux….Hein. Je me résoudrais jamais à balancer en pâture Amélie aux autres Toréadors belliqueux pour servir leurs….Mouin, belliqueux envers moi j’entend! Et pour le moment du reste, car j'ai bien l'intention de redresser une ou deux choses dans un avenir proche, parce que je compte bien sortir de l’ombre du façon ou d’une autre. »

Armand se sorti de sa poche un cigarillos, il ne respirait plus mais il aimait parfois se rappeler ces petites douceurs humaines, fumer un bon petit cigare au clair de lune. Il l’alluma et du se concentrer pour respirer le tabac et l’évacuer de ses poumons dans un nuage de fumée opaque, il fit même des ronds de fumée avec sa bouche.
Armand regarda Mélissange droit dans les yeux.
-« Merci belle Demoiselle. »
Il se mit à lui adresser un sourire radieux.
-« Car je ne doute pas que vous êtes venu ici en vous inquiétant à mon propos et peut-être même m’apporter une éventuelle assistance! Sachez que je l’apprécie beaucoup, Mademoiselle Mélissange de la Ruisselière. »
En disant ses derniers mots, il pris la main de la Rose pour déposer un doux baiser sur le dos de celle-ci.

Mélissange avait plutôt l’air dubitative que convaincu, Armand la soupçonnait de remettre en question ces propos concernant Amélie.
Elle avait peut-être raison finalement, Armand était du genre a essayer de trouver des justifications dans ses égards lorsqu’il était subjugué par la beauté et la chair.
C’était une de ses faiblesses et il voulait sans aucun doute la cacher.
Sans compter qu’un homme qui possède cette faiblesse ne dois jamais révéler tout haut ce qu’il pense tout bas sinon il se retrouverait malheureusement bien seul.

Puis il écouta Mélissange tenter, sans succès, de lui démontrer son indifférence quant a sa présence ici, a l’extérieur du Louvre a ses cotés.
Il était plus qu’évident pour Armand que si la Toréador n’avait que faire de ce qu’il faisait de son temps, qu’elle ne serait certainement pas allé le rejoindre dehors en cette occasion. Sans compter ses propos tel que : "Je vous en prie je m’en voudrais de vous gâcher la soirée’." Réaction atypique de la femme lorsqu’elle sent la présence d’une autre femme autour de son compagnon de soirée.
Donc, elle aussi donnait dans le pipo, ils se bullshitèrent un peu tout-les-deux, ensemble et égal. Du moins selon Armand, il se trompait rarement dans ce domaine, il s’estimait être un privilégié détenteur du don très des rare de comprendre le cœur de la femme, ( Note IRL « LOL »)

-« Je vous croyais plus enjoué a participer à cette présentation, par contre je suis d’accord avec vous que tel que vont les choses nous ne sommes effectivement pas près de voir notre Prince Albert. »
Armand pris une dernière bouffée de son cigare puis le jetait au sol pour ensuite écraser le mégot avec sa chaussure.

-« Vous aérer l’esprit? Comme c’est rafraichissant! Peut-être pourrions-nous aérer nos esprits en tandem? Là maintenant si vous avez une idée, sinon après la présentation! Mais avant tout qu’est-ce-que pour vous : S’aérer l’esprit? Est-ce se mettre dans la merde et faire "freaker" votre chaperon? Aller casser du sabbat? Faire l’amour? Partir en campagne de recrutement pour le clan? Chasser avec outrance et gourmandise? Se mêler de ce qui ne nous regarde pas? »
Armand étouffa un rire du revers de la main.
-« Attention cependant, si nous unissons nos talents a foutre la merde, multiplié par deux fois cette discipline, ne serait-ce pas quelque peu hasardeux pour nous? »

*Si je te montre ma pitoune, tu me montres ta minoune?*
Armand avait envie de tripoter Mélissange pour lui faire pousser des hauts cris d’outrance du genre : "Mais qu’est-ce-que vous me faites? Bon Dieu! OH que c’est honteux! Mais qu’est-ce-que vous foutez, ne vous arrêtez pas Bordel! Ah foutre! C’est votre pénis? Ciel! Ah la brute!"
Armand plongeait son regard dans les yeux de la Rose et il riait encore mais pas pour la même raison que le laissait voir ses dernières paroles a Mélissange.
Son rire, très subtilement, devenait très légèrement carnassier.

Armand se réjouissait de voir Mélissange rire et s’amuser. Il lui pris le bras volontiers et commença à marcher tranquillement a coté d’elle. Cependant avec ce qu’elle lui en disait, il réalisait qu’il ne connaissait que très très peu de chose sur elle.
Ainsi donc elle aurait vécu des tribulations avec le sabbat dans la nuit d’hier? Lui qui croyait qu’elle n’était qu’une relationniste un peu maladroite car il se souvenait qu’au meeting des Roses, que des bourdes lui avaient été reprochées. Mais il ne se souvenait plus de quoi il s’agissait au juste.
Quant a sa vision de s’aérer…S’enivrer à perdre pied? Mais qu’est-ce qu’elle voulait dire par la? Armand trouvait qu’elle s’exprimait bizarrement parfois, tout comme sa métaphore pittoresque concernant le monticule sur lequel le coq chantait…
En plus, elle lui laissait le choix, mais quel choix? Elle voulait lire des livres ou visiter un musée! Mais c’était dingue pensait Armand! Elle était donc une intello caché sous de jolis traits! Des culottes trop grandes, des dents proéminentes, des binocles a triple foyer et des boutons d’acnés semblait être le physique qui décrivait ce a quoi elle devait ressembler selon ses passions.

Armand regardait au sol perdu dans ses pensées.
-« Prendre les torts et courber l’échine? Mais je ne comprend pas! Les torts de quoi? Et courber l’échine pourquoi et devant qui? Ahhh mais vous ne me feriez pas un petit complexe du Christ par hasard? Il faut déployer vos ailes ma belle demoiselle et envoyer chez le diable ceux qui vous cassent les couilles! Plus vous prendrez des torts et plus on vous en foutra sur le dos, moi je vous le dis en vérité! Car comme le disait si bien Coco Douglas Léopold Gibouleau, le fameux poète-ventriloque de l’Abitibi Témiscamingue :
Qui se couche avec cul qui pique, se lève avec doigt qui pu! »
Puis il réfléchissait au choix qu’elle venait de lui soumettre.
-« Visiter un musée! Livre des livres…Bon! Joyeux programme, vous n’avez pas en tête quelque chose qui a plus de chien? Vous voulez peut-être que nous procédions à des reconstitutions des scènes du livre : Les prospérités du vice, écris par le marquis de Sade? »
Armand pouffa d’un rire décousu. Cela donnait presque le son d’une mitraillette qui s’enrayait.
Puis il devint sérieux et parlait en jetant un furtif regard du coin de l’œil a Mélissange.
-« Non! Pas de livres voyons donc! Pfft Sottises! Quant au musée…Bah…Je ne peu pas médire sur cette option car étant peintre…Mais ce n’était pas du tout ce quoi je m’attendais. »
Armand pris une large mèche de cheveux de La rose pour la sentir, il le fit comme s’il accomplissait un geste simple et normal, il ne se rendait pas compte de son audace.
-« En fait, je pensais à ce que nous puissions nous livrer à des actions plus…Mouvementées.»
Il se frottait le menton avec énergie, il cherchait une idée appropriée.
-« Mais rassurez-vous, je ne songe pas a une orgie crapuleuse!»
Il la regardait en se mordant la lèvre inférieure.
-« Vivre dangereusement par exemple, mais il nous faudrait un point de repère, un mandat en vertu duquel nous pourrions procéder à des actes qui pourraient faire en sorte de redorer le blason des Toréadors ou…De redonner à vous et a moi nos titres de noblesses, mais pour ça il nous faudrait l’aval d’une personne de poids, ainsi ne pas partir à l’aveuglette, moi j’avais pensé au Prince mais plus j’en apprend cette nuit et plus je crois que nous ne pourrions pas trop compter sur lui. Sur…Isabelle non plus, les tâches qu’elle nous avait confié l’autre nuit, était carrément des corvées de chiottes et de valet d’pisse, Je suis persuadé que nous pouvons plus que ça, que nous sommes destinés à davantage. Moi je ne connais pas beaucoup de personnes clés, mais vous…Vous semblez être connue comme Barabas dans la Passion! Vous semblez plonger parmi vos congénères comme un poisson dans l’eau, vous avez peut-être une idée? Ou une piste vers laquelle nous diriger? Moi je comptais essayer de trouver quelque chose de la sorte en me déplaçant cette nuit pour essayer de frapper aux bonnes portes et obtenir une espèce de blanc seing pour débloquer une entreprise intéressante et politiquement lucrative pour nous. Qu’en pensez-vous? »

-« Prendre les torts et courber l’échine? Mais je ne comprend pas! Les torts de quoi? Et courber l’échine pourquoi et devant qui? Ahhh mais vous ne me feriez pas un petit complexe du Christ par hasard? Il faut déployer vos ailes ma belle demoiselle et envoyer chez le diable ceux qui vous cassent les couilles! Plus vous prendrez des torts et plus on vous en foutra sur le dos, moi je vous le dis en vérité! Car comme le disait si bien Coco Douglas Léopold Gibouleau, le fameux poète-ventriloque de l’Abitibi Témiscamingue :
Qui se couche avec cul qui pique, se lève avec doigt qui pu! »

Mélissange plissa du nez, mi amusée mi répugnée par la phrase d'une philosophie plutôt discutable et digne d'un pilier de bar. Elle préféra réfléchir sur les paroles antérieur plus sages quoiqu'assez cru, mais n'eut pas le temps d'en placer une. Sagement, elle continua d'écouter, ses talons claquant délicatement sur le trottoir alors qu'ils avançaient.

-« Visiter un musée! Livre des livres…Bon! Joyeux programme, vous n’avez pas en tête quelque chose qui a plus de chien? Vous voulez peut-être que nous procédions à des reconstitutions des scènes du livre : Les prospérités du vice, écris par le marquis de Sade? »

Mélissange ne rit pas à cette proposition, se contentant de lever les yeux au ciel avec une mimique de déjà vu ennuyeuse.

"Je préfère Justine." Lacha t'elle avec un sérieux qui ne dura guère, étouffant un rire géné dans sa main.

-« Non! Pas de livres voyons donc! Pfft Sottises! Quant au musée…Bah…Je ne peu pas médire sur cette option car étant peintre…Mais ce n’était pas du tout ce quoi je m’attendais. »

"Pour tout vous dire, je ne m'attendais pas non plus à cela, il y a mieux à faire et je compte bien récupérer mon droit."

Lorsqu'il lui prit une mèche de cheveux pour l'humer, la rose ouvrit de grand yeux de nouveau génée.Elle toussota comme pour le ramener à la réalité. De ne pas être son frêre de clan, il aurait certainement reçu un soufflet ou des remontrances. Elle le laissa donc s'ennivrer de la douce effluve de canelle, sourire posé sur ses lèvres.

-« En fait, je pensais à ce que nous puissions nous livrer à des actions plus…Mouvementées.»

*Plus mouvementé ? Pas Montmartre !!!! * Son bras se cripsa sur celui d'Armand avant de connaitre la suite.

-« Mais rassurez-vous, je ne songe pas a une orgie crapuleuse!»

*Donc ce ne sera pas Montmartre !* Soulagée, elle se decrispa puis fit une moue déçue d'amusement.

"Nous n'en aurions pas eut le temps de toute manière." Ajouta t'elle.

-« Vivre dangereusement par exemple, mais il nous faudrait un point de repère, un mandat en vertu duquel nous pourrions procéder à des actes qui pourraient faire en sorte de redorer le blason des Toréadors ou…De redonner à vous et a moi nos titres de noblesses, mais pour ça il nous faudrait l’aval d’une personne de poids, ainsi ne pas partir à l’aveuglette, moi j’avais pensé au Prince mais plus j’en apprend cette nuit et plus je crois que nous ne pourrions pas trop compter sur lui. Sur…Isabelle non plus, les tâches qu’elle nous avait confié l’autre nuit, était carrément des corvées de chiottes et de valet d’pisse, Je suis persuadé que nous pouvons plus que ça, que nous sommes destinés à davantage. Moi je ne connais pas beaucoup de personnes clés, mais vous…Vous semblez être connue comme Barabas dans la Passion! Vous semblez plonger parmi vos congénères comme un poisson dans l’eau, vous avez peut-être une idée? Ou une piste vers laquelle nous diriger? Moi je comptais essayer de trouver quelque chose de la sorte en me déplaçant cette nuit pour essayer de frapper aux bonnes portes et obtenir une espèce de blanc seing pour débloquer une entreprise intéressante et politiquement lucrative pour nous. Qu’en pensez-vous? »

"Ce que j'en pense ?" Mélissange s'arréta, tirant doucement sur le bras d'Armand pour qu'il en fasse de même.
"Il faudrait en effet avoir quelque chose que le prince n'a pas et dont il a besoin. Mais quoi ? Nous devons nous rendre indispensables et former un clan soudé." La jeune femme ne riait plus et son regard planté dans celui d'Armand était des plus sérieux.

"La première partie sera plus simple que la deuxième. Le clan n'est composé que d'un nombre d'individus et non pas d'un tout." Elle vérifia qu'Armand comprenait bien ses mots, scrutant la moindre de ses réactions.

"Je ne suis pas douée en politique monsieur Duplessis, les idées me font donc défaut. Mais si nous tenons dans notre main les personnes influentes du Paris humain, nous aurons déjà une longueur d'avance. Isabelle voulait que nous regagnions ces contacts, nous devrions donc y travailler."

Elle lui sourit navrée de le rapeler à Isabelle, puis glissa son bras sous le sien, l'invitant de nouveau à marcher malgré le vent violent qui sillonait les rues de Paris ce soir là.

"Je pensai à un mécenat. Mettre en place la vente de toiles d'un artiste rare et recherché, par exemple les votres et aguicher ainsi les sponsores. Ce genre d'évènements attire les riches et puissants, nous n'aurions plus ensuite qu'à aller à la pêche." Un sourire carnassier s'afficha sur ses lèvres.

"Je sais organiser des mécénats, puisque pour mener des fouilles il faut bien des moyens. Espérons juste que cette fois, cela n'attire pas que des Raphaël Giovanni." Elle haussa adorablement des épaules, semblant d'un seul coup bien vulnérable...Là avait été sa première erreur.

"J'avais une autre idée tout aussi simple mais moins...politiquement correcte." Lança t'elle avec un brin de timidité.

"Venez, allons nous mettre à l'abri de ce vent..." Elle l'attira vers la porte d'une brasserie aux baies vitrées immenses donnant sur les rues de Paris. De là ils seraient à l'abri du vent, pourraient discuter tranquillement tout en observant les allées et venues.

[Auspex en entrant dans la brasserie. Observera les clients avant de s'asseoir.]

Jet d'Auspex pour clients de la brasserie.

Le membre 'Mélissange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 5, 9

Armand écoutait les paroles de la belle Rose avec le plus grand intérêt. Cependant il avait sursauté lorsqu’il l’entendit parler de mécénat, vendre des toiles pour obtenir des contacts humains.
*Ah merde! Mais c’est qu’elle me jette sur le tapis ce que j’avais rejeté avec fracas lors de la réunion du clan! Pourquoi elle me revient avec ça? Elle ne m’avait pas pris au sérieux quand j’avais décliné l’offre au point de me retrouver sous tutelle?*

Armand redevenait déprimé mais il tentait de dissimuler cette émotion.

*Bon ce ne sera pas aussi facile que je me l’imaginais, Mélissange est trop conformiste, trop craintive pour innover avec plus d’éclat, elle est un peu trop…Brebis.*

Mais il se gardait bien le lui dire, il ne voulait pas la choquer et la faire s’enfuir.
Il l’avait suivit jusque dans une brasserie. Il avait remarqué que Mélissange semblait avoir déployé son radar à la façon dont elle scrutait l’intérieur du commerce.
Ils prenaient place à une table pour deux.

Armand n’avait pas attendu qu’elle termine son inspection mentale qu’il commençait déjà a parler, mais plus discrètement qu’a l’extérieur.

-« Euh…Très franchement, j’ai hâte d’entendre votre seconde proposition apparemment aussi simple mais moins politiquement correcte. »
Armand pour donner le change commanda à la serveuse, une bière brune pour lui et un verre de vin rouge pour Mélissange.

-« Mademoiselle, vous vous rappelez sans doute que je n’avais été aucunement stimulé à l’idée de partir en campagne de recrutement humain tel que me l’avait consigné Isabelle! Entendez-moi bien, si je fais une chose pareille, ce serait pour moi d’abdiquer et d’accepter les ordres d’Isabelle au final et faire en sorte que ma non-vie que j’ai risqué en maintenant mon refus ait été complètement inutile et par la même occasion donner une image de moi comme d’un imbécile qui proteste au point de se mettre dans la merde pour ensuite retourner la queue entre les jambes comme un chien battu, non mais j’aurais vraiment l’air d’une tapette hawaïenne, voyons donc!…Je suis profondément désolé mais ce type de boulot n’est vraiment pas pour moi, d’une part à cause de ce que je viens de vous dire et d’autre part parce que je sais que je foutrais une merde terrible, oui je suis habitué à mettre des gens a ma botte, mais très certainement pas pour les recruter mais plutôt pour les désosser et satisfaire mes…Euh…Peu importe. Alors si vous voulez éviter une hécatombe ou un massacre qui attirait beaucoup trop l’attention sur nous, je vous suggère fortement d’abandonner cette idée qui avait déjà été soumise et rejetée. »

Armand regardait la Toréador pendant un moment, devait-il lui mettre un pétard dans les fesses et l’allumer? Avait-elle besoin d’un stimuli?

-« Mélissange! J’ai besoin dans ce que je cherche a obtenir le concours de quelqu’un d’audacieux qui serait capable de s’accrocher une paire de couille et de mettre ses craintes au placard l’espace d’un instant. Auriez-vous le courage nécessaire de mettre plus que ce que vous avez l’habitude de mettre en jeu? Mettons de coté l’enculage de mouche, laissons cela au petits vampires insignifiants et gagne-petit. Je suis sur que vous êtes plus qu’une intello soumise et…Mouton! Vous m’avez donné l’impression ce soir de vouloir prendre le toro par les cornes pour le clan, seulement voilà, pour prendre le toro par les cornes il faut accepter de le laisser foncer sur nous…Seriez-vous prêt a cela? Pourriez vous accepter de vous retrouver dans une situation de ce genre? De mettre de coté votre costume de bibliothécaire pour celui de Ripley, la chasseuse d’Aliens? »

Armand avait marqué une pause pour ensuite ajouter.

-« Votre seconde proposition…J’ose espérer qu’elle n’a rien de commun avec la première belle Demoiselle. Autrement je propose de rencontrer, Prince, Sénéchale, prévôt ou autre du genre pour obtenir ce que nous pourrions avoir besoin pour aller de l’avant! Oui faire une espèce de mécénat, développer des contacts mais pas comme vous l’entendez et pas pour le résultat que vous espérez! Quitte a ruser, donner l'impression que nous voulons servir leurs intérèts pour le bien de la Camarilla bien avant les nôtres, quitte a mentir, les flatter, les bonimenter et leur laisser croire que nous serions de bons petits exécutant sage, fiable et efficace. Me comprenez-vous? Naturellement si un haut-placé décide de nous envoyer en quête de relation publique, inutile de dire que nous le laisserons sécher pour aller cogner aux autres portes et trouver la bonne!»

La réaction de Mélissange était très prévisible, pour une Caïnite candide tel que cette Rose, il aurait été très étonnant qu’elle souscrive d’emblée aux idées d’Armand ou d’emboiter rapidement le fil de son raisonnement.

Armand soupira en regardant tout autour comme s’il cherchait quelqu’un en renfort pour faire entendre raison a Mélissange.
-« Vous ne comprenez pas…Bon. »
Il se pencha maintenant devant sa bière en train de réfléchir à de différentes formules pour traduire le fond de sa pensée.
-« Pour commencer par le début comme vous dites, vous avez raison, je prétend effectivement de ne jamais me soumettre devant personne. Sous-entendriez-vous que vous vous soumettez sans rien dire devant n’importe qui? Une grosse légume vous dirait d’aller vous balader à poil dans le Bois-de-Boulogne pour ensuite vous jeter en bas d’un pont, vous le feriez sans discuter, vous? Allons donc! A vous entendre, vous subissez des humiliations au point que l’on vous pointe du doigt pour des soi-disant bourdes et vous supportez un chaperon sans rien dire, situation humiliante qui est très comparable a un écriteau autour du coup qui dit : Incompétente! Allons, je vous en prie. Êtes-vous vraiment obligé d’endurer cela? Cela ne vous perturbe aucunement que plusieurs Caïnites qui sont au fait de votre histoire vous considère comme une belle petite sotte? Alors que vous ne l’êtes pas du tout! Ne me racontez pas des cracks en me disant que cela ne vous dérange pas, jamais je ne pourrais le croire. Il ne s’agit pas de se soumettre mais plutôt de respecter le protocole et de collaborer avec la secte dans laquelle nous avons décidé de prendre part! Naturellement, si on m’ordonne de faire des bêtises vous pouvez être certaine que jamais je n’accepterais et c’est le cas de la majeure partie des autres vampires, de ceux qui ont prouvé leur valeur et qu’aucun supérieur de demanderait de faire des sottises! Ce qui n’est pas notre cas a vous et moi, nous sommes considérés comme des sous-vampires. »

Armand marqua une pause pour laisser le temps a ses paroles d’être bien assimilées.

-« Maintenant si vous me dites : Oh mais ça ne me déranges pas, je suis heureuse comme ça et j’aime lécher les semelles des 101 chefs de la Camarilla et d’être leur souffre-douleur. Alors nous n’irons pas plus loin vous et moi. Mais je me refuse à le croire de toute façon…Donc récapitulons, vous êtes là, probablement la seule, et vous criez sur les toits que vous voulez relever le clan et vous voulez conduire les Toréadors vers une réhabilitation complète et même a vouloir mettre le clan en premier plan dans la secte! Mais vous espérez quoi? Que tous vous suivent comme un seul homme? Vous qui êtes chaperonné? Vous la maladroite Toréador? Allons donc! Si vous voulez mener la barque ou faire office de phare, il faut obligatoirement que vous sortiez de votre rang, le contraire est complètement impensable et impossible! Et inutile de vous dire que jamais vous ne réussirez votre projet en faisant des corvées de chiottes et recruter des humains, et même pour cette tâche il faut être politiquement introduit, l’êtes-vous? Que diriez-vous à un ministre ou a un capitaine de police, vous? Mélissange, je vous en prie regardez les choses en face, il faut que vous empruntiez une toute nouvelle avenue, non je ne connais pas la solution miracle, mais il faut au moins prendre la direction qui fera en sorte que les Toréadors vous suivront avec fierté et confiance! Que les gens au lieu de voir une petite fille chaperonnée y voient une Dame crainte et respectée, car c’est avec cette considération que vous serez à même mieux que quiconque de faire respecter le clan, vous faire d’abord respecter, mais pour cela il faut commencer au sein de la Camarilla, il faut que tous reconnaissent votre valeur, ensuite vous pourrez vous attaquer à la suite, c’est-a-dire le clan. Car vous faire respecter par moi ou quelques Toréadors déchus ne vous mènerait pas bien loin en ce moment, vous en conviendrez! Vous voulez porter la bannière du clan? Alors faites en sorte que les gens l’observent d’abord et avant tout et la porter avec honneur, respect et fierté…Sans chaperon et sans que vous actes passés noircissent votre crédibilité. Voilà ce que je cherche à vous faire comprendre…Maintenant si vous me dites que vous n’êtes pas d’accord ou que vous ne comprenez pas ou encore que vous vous sentez incapable de prendre cette voie, alors je me contenterais de votre agréable présence pour philosopher, faire du tourisme ou lire de la littérature et je n’irais pas plus loin, de mon coté, je tâcherais de trouver quelqu’un qui partage mes idées ou encore m’atteler seul a ma tâche.»

Armand allait prendre une pause et laisser Mélissange prendre la parole mais pris par l’enthousiasme il rajouta comme s’il allait oublier un point important.

-« Et si vous me demandez ce que nous devons faire et qu’elle est la bonne idée ou ce que nous devons exactement faire! Je ne le sais pas encore avec précision, je sais juste ce que je ne veux pas et je sais ce qu’il faut obtenir. Pour le reste je voulais m’en remettre à œuvrer pour la Camarilla en faisant en sorte de sortir de l’ombre et d’accomplir une ou plusieurs actions politique ou sur le terrain pour gagner respect et confiance parmi mes pairs et de tous les clans. A quoi bon se faire respecter uniquement des Toréadors si tous les autres vous prennent pour une poire? Alors mon idée était de faire du porte a porte mais pas chez les humains, mais peut-être que mon idée est carrément a chier! Peut-être en avez-vous une meilleure? Voilà pourquoi je vous parle de tout ceci, je suis ouvert à tout dans cette optique, mais de grâce mettez vos projets actuels de cotés pour le moment! Faire du réseautage, vous n’irez nulle-part avec ça, sinon que de persister dans votre continuité et de vous coltiner une armée de chaperons au cul. Ou alors créez-vous des goules et envoyez-les faire ces petites tâches administratives. »

Il se pencha vers elle.

-« Soyez honnête! Très franchement, vous suivrez une personne chaperonnée et réputée pour ses bourdes? Moi je vous propose de vous débarrasser de cette image et définitivement! Voilà! Si vous souscrivez à ceci alors nous allons nous pencher sur du concret et ensemble, trouver ce que nous devrons faire pour y arriver et peut-être même créer une coterie a cette fin et...Coterie de préférence composé de membres de plusieurs autres clans, pas uniquement de Toréadors, déja que notre réputation est miné.»