Les toits

Sétite (Toréador)

Elle se tourna vers lui comme il le souhaitait... naturellement la main de luddmila caressa l'épaule et la joue du nosfératu...elle lui sourit, ses yeux dans les siens...

Kovac... qu'est ce que tu attends de moi exactement ?

car s'était là la question qu'Est ce qu'il voulait... elle l'aimait bien, ne voulait pas lui faire de mal, voulait passer du temps à ses cotés mais il voulait quoi d'elle...

Elle acceptait de se retourner vers lui. Il pouvait la contempler ainsi. elle était belle.

- A vrai dire je ne sais pas. J'ai beaucoup pensé à toi, je ne sais pas non plus ce que toi tu veux de moi. Je suis un nouveau né encore trop près de son humanité pour en être libéré. Es tu la femme de plusieurs hommes? que recherches tu? Je te vois aujourd'hui avec Julien mon compagnon d'infortune lors de l'attaque de l'Eglise, le connaissais tu?

Il se posait peut être trop de questions.

Sétite (Toréador)

Elle caressait toujours sont visage, le regard dans le sien... la femme de plusieurs hommes ? peut être, elle ne savait pas trop... elle n'avait jamais eu le temps de se poser la question en fait

Kovac... je ne sais pas... mais j'ai rencontré Julien presque deux semaines avant toi... dans le petit salon. Il s'ennuyait, moi aussi on est allée se promené. puis il a disparu... pour ne réapparaitre que la nuit ou j'ai été mise en cellule...

La main de Luddmila descendit sur le bras du nosfératu, venant prendre sa main et elle l'entraina vers un endroit ou s'assoir et une fois au sol, ses longues jambes croisées devant elle, elle lui sourit

tu sais je... j'aime ta présence, tout comme j'aime la sienne... ici je t'avais dit que tu pouvais venir vivre chez moi... je t'attend toujours tu sais...tu es important pour moi ! tu as été présent et ouvert et attentif et tendre pour moi dans l'un des moments le plus difficile de ma non vie. tu es précieux pour moi

Ainsi Julien avait dejà été présent en ville quelques semaines avant lui, que valait ce retour, et surtout qu'est ce qu'il annonçait alors que le royaume semblait à peine relever la tête. Il se laissa entrainer jusqu'à un endroit où ils purent s'assoir tous les deux.

Il s'assit lui aussi face à elle les jambes croisées pour l'écouter.

- J’éprouve la même chose pour toi, je sais que tu n'es ce qu'ils semblent tous dire. D'ailleurs le jeune ventrue t'apprécie lui aussi et je sais qu'il est bien vu de sa majesté. Dés ce soir, je te rejoindrais chez toi, si cela ne pose pas de problème, j'en serais heureux.

Sétite (Toréador)

Elle sourit à la belle nouvelle, elle caressa le pieds de Phantom du sien

pour l'instant je ne puis te promettre plus qu'une amitié sincère... mais tu es important dans mon existence et tu auras toujours une place près de moi et chez moi !

Elle se leva doucement pour venir s'assoir à ses côtés, collant sa tête sur son épaule

j'espère réellement que tu comprends...

Elle perdit son regard dans les étoiles

Une amitié sincère... Finalement vampire ou humaine, les relations entre les hommes et les femmes étaient globalement relativement similaires. Je t'aime moi non plus, et puis finalement quand on a trouvé mieux ou tout simplement si l'on a trouvé autre chose, on oublie tout et on veut un copain. Il était finalement que le vilain Quasimodo qui en pince pour la jolie Esmeralda.

Après l'avoir relégué au rang de simple copain, elle se cala contre lui. Il avait été bien sot. Il mourrait d'envie de lui dire, qu'il n'était pas qu'un mouchoir que l'on prenait quand on en avait besoin, et que l'on gardait grâce à un contact physique ou une flatterie de temps à autre, mais comment le prendrait elle?... Elle avait traversé de grosses épreuves, et n'avait sans doute pas tout sa liberté.

Il se contenta donc de rester dans sa position. Puisqu'il n'était qu'une épaule et bien il le serait.

- Ouais.

Simple réponse, ni plus ni moins.

Sétite (Toréador)

Elle se redressa, il n'avait rien comprit... les hommes ne comprenaient jamais rien... ils voulaient tout ou ne voulaient rien !

Elle s'assit a califourchon sur lui, prenant tendrement son visage entre ses mains. Plongeant son regard dans le sien

Kovac... j'ai besoin de toi...de ta douceur, de ton contact, de ta force, de ton humanité... je t'aime, j'aime ce que tu es! Je te veux près de moi... je veux tes lèvres contre les miennes, ta voix si douce murmurant dans mon oreille. je veux tes mains sur mon ventre, mes cuisses, mes seins... je veux tes doigts en moi

Mais j'ai aussi besoin de Julien, de son caractère qui me ramène à mes racines, de l'odeur terreuse qu'il dégage qui me ramène à la petite fille que j'étais. De sa passion du voyage et l'amour que je lui imagine pour les étoiles...

Je ne veux pas perdre mon humanité à vieillir parmi les nôtres... je t'en supplie, comprends ! Je te sens t'éloigner et ca me fait peur

Elle dit la dernière phrase en pleurant, elle était sincère... elle restait ses yeux dans les siens, attendant le coup qui la jetterait au sol... elle risquait tout... elle avait peur de tout perdre y comprit elle

L'intervention de Luddmila le rassura. Il avait bien compris depuis longtemps qu'elle était la femme de plusieurs hommes comme l'avait prouvé sa connaissance de Slobodan. Donc qu'elle soit avec Julien mais aussi avec lui ne lui déplaisait pas. Son visage se détendit, la voyant pleurer. Il échangea un regard tendre avec elle. Il leva une main près de son visage et la caressa, enlevant les larmes de sang qui perlaient sur ses pommettes délicates.

- Tu me rassures... Que tu es aussi besoin de Julien, je peux le comprendre, j'ai eu peur un temps que tu me rejettes, me reléguant à l'état de poupée que l'on appelle quand on en a besoin. Luddmila... Moi aussi je t'aime.

Joignant les gestes aux paroles, il s'approcha de ses lèvres et l'embrassa.

Sétite (Toréador)

Elle l'embrassa avec passion, caressant son crâne, le retenant contre elle. lorsque ses lèvres quittèrent celles de Kovac, elle blotti sa tête dans le cou du nosfératu, toujours a califourchon sur lui...

je suis heureuse que tu comprennes... ce n'est pas le cas de Julien !

Elle le serra contre elle ou plutôt se serra contre lui, elle ne voulait pas le perdre

tu crois qu'il sera possible pour nous d'être, pour l'instant, aux yeux des autres, des amis... le temps que je trouve comment expliquer à Julien ?!?

elle le serra d'autant plus fort il fallait qu'il dise oui

je t'en supplie...

Quelle douceur et quelle merveilleuse sensation. Elle finit en blottissant sa tête dans le creux du cou de Kovacs. Évidemment le troisième membre n'était pas au courant. Et il le prenait mal. Les gangrels et leur sens du territoire. Ils étaient comme des animaux. Même si julien, lui, lui avait prouvé son courage et son attachement à la camarilla.

Il sentit Ludd se serrer contre lui un peu plus.

- Oui ce devrait être possible... Je crois.

Elle le serrait un peu plus comme pour orienter sa réponse.

- Je vais faire un effort. Je t'aime Ludd, j'ai envie de toi.

Lui dit il dans un regard sérieux.

Sétite (Toréador)

Il était d'accord, les choses seraient un peu plus simple...un peu plus simple ! La setite se redressa et l'embrassa, se pressant contre lui, guidant les mains de Kovacs sur ses cuisses, sous sa robe, vers ses fesses.

elle se redressa, lui souriant

je devrais déjà être à ma rencontre de clan tu sais...enfin... de clan de substitue...

elle reposa ses lèvres sur celles de Phantom avant de se relever gracieusement

mais... je fais préparer une chambre pour toi à la maison... tu as encore mon adresse ?

Elle se montra caline, il profita de son audace pour lui presser fermement les cuisses et les fesses. fermes et douces, tendre comme du bon pain. Il avait bien entendu envie d'aller plus loin, mais il devait se retenir, elle était attendue.

- Tu dois y aller, oui j'ai toujours ton adresse... Reviens moi vite. J'ai hâte de partager du temps avec toi.

Sétite (Toréador)

Elle se repencha sur lui, saisissant ses lèvres des siennes, descendant dans son cou... remontant vers l'oreille pour lui murmurer

nous nous reverrons certainement à la fin de la nuit...

puis elle lui sourit et parti pour la rencontre...

(refuge)

Il se laissa faire, un frisson le parcourant au contact des baisers de Luddmila.

- D'accord. Fais attention à toi.

Il la regarda partir et prit son téléphone pour savoir où se trouvaient ses frères. Kaoum ou Venise? L'étiquette l'obligeait à appeler Venise. Il composa donc son numéro.

HRP:

Phantom finit rapidement sa conversation. Il rangea son portable puis prit la route qui le conduirait vers ses deux frères.

[en direction de Kaoum et Venise.]