Arrivée du vestibule quelques instants avant le gardien

L'entrée de d'arcy avait détourné Marion des bruits sourds entendus quelques secondes plus tot ; bruits que son ouie peu développée n'avait pas été capable d'analyser ou localiser de manière efficiente.

Elle s'exécuta et entra dans le bureau ignorant que le ventrue se nourrissait pendant qu'elle s'installait dans un confortable fauteuil face au bureau vide .

La brujah plissa légèrement les yeux ,se demandant un instant si ce dernier plaisantait

" Et bien ....le prince me fit grand honneur en acceptant de libérer mon sang des charmements protégeant ce lieux, il devait vous prévenir . Me voici."

Ainsi donc cet homme était également un mage .... et les composantes avaient été posées sur la table.
Elle le fixa ,ses yeux émeraudes ne quittant pas ceux du gardien alors que la lame de sa dague creusait un sillon écarlate dans la paume de sa main ouverte au dessus du récipient. Elle laissa sa vitae couler doucement et quand elle eut sacrifié la quantité demandée, elle se lécha la plaie et referma la plaie .

Visiblement elle était mal à la l'aise , le sang était pour elle quelque chose d'intime , de secret et de sacré ... elle n'aurait pas du accepter ....pourtant l'idée d'etre contrainte par une magie Tremere la dérangeait encore plus .

"Ci fait !"

Elle commença à penser à tout ce que quelqu'un de mal intentionné pourrait tirer de sa vitae... pis préféra ne plus y penser ... c'était là un risque à prendre, le prix à payer pour être soi-même en ce lieu .
Elle enregistra sa mise en garde et se demanda pourquoi il semblait se méfier de cette personne qui pourrait vouloir conserver son sang .... n'était ce pas lui qui devrait le lui rendre ?? Cela la troubla quelque peu , mais elle se ravisa vite, elle avait un rendez vous avec Gallus, enfin elle irait traquer ces maudits ! La brujah se releva donc , baissa la tête devant le gardien

" Vous avez ma parole , et non, nulle question ne me vient à l'esprit, vos propos furent précis à défaut d'être limpides... Permettez moi, à présent de prendre congé, le prévot a demandé à me voir en ce début de nuitée, et les vêpres ont été sonnées il y a déjà quelques heures...."

Une fois que d'arcy aura accepté son départ , elle sortira non sans s'être arrêtée et sans se retourner dire au ventrue

"Sachez, monsieur, que vous pouvez compter sur moi en cas de trouble, et ce de quelque nature qu'il puisse être , je vois doit une faveur et j'entends bien la payer, demain comme dans cinq siècles ..."

Puis elle quitta le bureau sans vraiment attendre de réponse .

Sortie vers le bureau du prévot

(du vestibule)

Elle entra, le sac sous le bras, le sourire du début de la nuit légèrement moins expressif... il semblait de bonne humeur, peut être serait il agréable

Elle fit une légère révérence

"monsieur d'Arcy, j'ai ce que vous avez demandé..."

Puis elle se redressa, restant debout, pas trop loin de la porte

" vous m'avez signifier ne pas avoir beaucoup de temps aussi..."

Elle sortie son cellulaire et envoya les 3 portraits par sms

"voilà..."

Elle paru franchement découragée, elle en avait vraiment plein le dos d'être enfermée ici...

"de mémoire, il n'y a que Laure qui soit de mon sang... et si vous voulez Lou rapidement... convainquez le prince de remettre le petit Romain à Laure...elle aura ce qu'elle veut et en prime aura eut beaucoup de plaisir avec Lou... elle quittera la cité, j'en suis presque certaine... à moins qu'elle ait besoin de la pierre pour le rituel..."

puis, elle tourna les talons et ouvrit la porte sortant du bureau, silencieuse...

(vestibule)

[En provenance du vestibule]

Le jeune Ventrue s’installa à l’invitation de son nouveau primogène, observant celui-ci de ses yeux ambrés, affichant un léger sourire. Il croisa les jambes avant de s’adresser à l’homme qui lui faisait face.
 
« Avant tout, monsieur, permettez-moi de vous présenter mes excuses pour mon absence de ce matin et de vous féliciter... primogène. »
 
Le sourire se maintint quelques secondes avant de s’atténuer. Nul doute que le nouveau statut de monsieur d’Arcy méritait maintes congratulations mais l’heure n’était pas à cela.
 
« J’espère ne pas bouleverser par cette visite un emploi du temps que j’imagine bien rempli. Je reviens tout juste du refuge où j’ai pu m’adresser à monsieur de Cambiaire ainsi qu’à ma dame de Sancy. Monsieur Lefol ayant jugé bon de quitter le refuge avant mon arrivé pour enquêter seul dans les quartiers de Montmartre. J’ose espérer qu’il agit sous vos ordres ou ceux de monsieur Estacado et non par sa seule initiative. »
 
Lefol... Autant se dédouaner de suite des actions de cet homme. Il était ingérable. Complètement ingérable... Mais Edward ne laissait pas les choses au hasard, aussi s’il l’avait accepté au sein du clan... Enfin. Après un petit silence, il reprit.
 
« J’ai pu contacter le primogène du clan Trémère, monsieur de Lestrain, qui a hélas eu moins d’informations au sujet de la Sénéchal qu’à celui de mademoiselle Casato. Il m’a toutefois appris que notre dame était détenue sous terre. C’est pour le moment la seule information certifiée que j’ai pu recueillir.
 
Aussi, primogène, il était de mon devoir de vous demander la nature des informations que vous pourriez détenir, ainsi que les prérogatives que vous désirez me confier dans cette sombre affaire. J’ai en effet entendu parlé de Séthites ainsi que de portraits robots. »
 
Si d’Arcy jugeait bon qu’il perde des moyens pour venir en aide à Lefol sans savoir s’il était ou non sur la bonne piste, il le ferait, sans discuter. Il était Bourgmestre, ses attributions étaient claires lorsqu’il devait assurer la stabilité de leur domaine, mais dans cette situation, sa position hiérarchique vis-à-vis des autres membres du clan était discutable sans l’aval de son primogène. Après tout, il n’était que le bras droit de d’Arcy, rien de plus, un outil.

Gildven regarda les portraits présentés par monsieur d’Arcy. Ils ne reconnu personne, heureusement. Au moins ne s’était-il pas retrouvé embarqué dans une sombre affaire à son insu. Le primogène voulait que ses portraits restent en leur possession. Il pouvait comprendre que l’information donne un certain pouvoir, mais était-il nécessaire d’en faire autant en ce moment ?
 
« Très bien, primogène, je garderai ces informations pour ma seule personne. Quand aux méthodes utilisées par le primogène Trémère je ne saurai vous renseigner d’avantage. Je suis peu au fait de leurs... compétences. Cependant mes hommes sur place m’ont rapportés avoir entendu le primogène s’adresser à... la fôret – ou tout du moins à quelque chose qu’ils ne pouvaient apercevoir. »
 
Il leva un sourcil d’étonnement lorsqu’il entendit monsieur d’Arcy faire mention de 36 heures de recherches... N’était-il pas au courant des ordres qu’il avait reçu ? Edward ne lui avait vraisemblablement pas tout dit. Peut-être devrait-il se garder de lui livrer certaines informations dans ce cas, après tout Edward restait primogène...
 
« Monsieur, j’ai le regret de vous apprendre que mes hommes n’ont menés les recherches que durant 12 heures. Les douze premières heures. Ces recherches, n’ont comme vous l’imaginez rien données de concluant. Après cette période, j’ai reçu l’ordre direct de m’occuper exclusivement de la recherche et du sauvetage de mademoiselle Casato Sollers. Je ne reprends les investigations concernant la Sénéchal qu’en cette nuit, conformément aux directives reçues par monsieur Estacado. »
 
Son sourire avait disparu et il fixait le nouveau primogène de ses yeux ambrés, s’interrogeant sur les motivations d’Edward. L’homme ne faisait rien au hasard et pourtant il avait délibérément omis de fournir certaines informations à son successeur.

La mâchoire de Gildven se serra aux propos de monsieur d’Arcy. L’homme pensait-il réellement nécessaire de lui rappeler qu’il faisait parti des responsables de ce fiasco ou voulait-il lui faire comprendre qu’il était « le » responsable ? Son visage se vida pour prendre le masque inexpressif de son interlocuteur. Il aurait pu être statut de marbre en ce moment si ce n’était ses yeux qui le trahissaient par des reflets dorés ponctuels.
 
Le voilà primogène depuis moins d’une heure qu’il cherchait déjà un bouc émissaire pour les événements passés. Edward avait eut le tact et la compassion de ne pas lui imputer toutes les pertes, prenant en compte des faits qu’ignorait ouvertement monsieur d’Arcy en ce moment. Un primogène digne de ce nom ne salissait pas le nom de son prédécesseur pour se faire pour légitimer sa position. Surtout lorsque le poste lui avait été offert et qu’il n’ait eu à le prendre.
 
Cela dit, il portait le titre de primogène et pour cela, il lui obéirait pour faire honneur à son nom.
 
« Il sera fait selon vos ordres, monsieur. »
 
Après ces dernières paroles, Gildven se leva, s’inclina et quitta la salle, sans plus un regard pour d’Arcy. Une fois dans le vestibule, il fit un signe de tête à Evangéline qui se leva et le suivit. Il irait aller dans le petit salon, là il demanderait un entretien au prévôt, et peut être pourrait-il rencontrer des personnes qui lui serait utile en cette nuit.

[En direction du petit salon]

Annabelle remercia la jeune servante qui avait permit à la porte de conserver son intégrité. Fallait-il lui laisser un pour boire comme les serviteurs hôteliers appréciaient ? Difficile à dire. Elle était la championne des erreurs de protocole.
Si la jeune servante attendait, signe d'une demande, Annabelle lui glisserait un généreux billet. Sinon, elle se contenterait d'emboiter le pas à sa primogène.


Pour les gens qui ont une modeste mémoire, chercher un objet dans une pièce chargée reste l'un des pires cauchemars qui soit. Et là, Annabelle ne connaissait même pas cet endroit.
C'était un bureau simple, mais remplis d'étagères et de casiers.


Annabelle pensa à haute voix.

• Si l'objet est d'importance, il aurait été mal avisé de le ranger ici, un bureau qu'une simple clef détenue par un serviteur mortel peut ouvrir...
  

Puis elle se retourna vers Rozenmilna ne lui offrant qu'un visage neutre et fermé, presque absent.

• comment procédons nous ?
  

HRP:

Une fois la porte ouverte, la goule annonça à Rozenmilna :

- Madame, il y a une personne du nom d'Abigaëlle qui souhaite vous rencontrer.
Elle est arrivée... en blouse de médecin...
Nous l'avons encadrée et mise à patienter dans le petit salon.

Au compliment de la Primogène et aux remerciements d'Annabelle, elle s'inclina profondément, et voyant que les deux femmes avaient à faire, s'éloigna, reprenant sa ronde dans le couloir.

HRP:

Nous allons fouiller le mobilier en commençant par le bureau. Votre raisonnement n'est pas tout à fait faut Annabelle. L'objet est d'une importance capitale et il n'est protégé physiquement qu'a hauteur de petite clé.

*Rozen fit le tour du bureau style second empire. Elle en examina chaque relief, toqua soigneusement chaque centimètre carrée.*

Mais ça serait un peu trop simplifié la situation. je vous explique.

*Elle chercha ensuite la griffe de l'ébéniste, fort de son expérience dans les ouvrages de bois recelant tiroir et ouverture secrète. Peut-être un nom lui facilitera la tâche, chaque ébéniste avait ces manie et spécialité.*

Personne ne connaît l’existence de cette boîte à part quelques personnes concernées desquelles monsieur D'Arcy n'avait rien à craindre. Il est donc inutile de surprotéger quelque chose qui n'existe pas, ça évite justement d'y attirer trop d’attention.
Donc tout ce qu'il avait à faire et la caché a vu.

*Non, elle ne connaissait pas ce type de bureau. Elle continua a l'inspecter après la découverte d'un premier tiroir hélas vide.*

Qui plus est Il y a la circonstance de la torpeur de monsieur D'Arcy.
Lorsqu'il est tombé au combat, son bureau a été laisser comme ça puisque personne ne pouvait savoir, avant bien sûr qu'on y réfléchisse avec Morgan de Lestrain, qu'un objet hautement sensible s'y trouvait.


*Un deuxième tiroir, vide*

Connaitre la circonstance et très important pour jauger d'une situation.

*Enfin à la troisième cachette Rozen trouva le trésor.*

Morgan avait raison, la cassette est bien là.

*Alors qu'elle s'apprêta à repartir, elle posa le coffret sur le bureau pour l'ouvrir.*

HRP:

Certes, toutes les aventures ne pouvaient pas être épiques, mais force était de constater que celle ci était assez facile. Annabelle ne peut dissimuler une certaine déception quant aux résultats de cette opération.
Elle avait secrètement espéré des pièges magiques, des démons gardiens, ou ne serait-ce qu'une fouille brutale et gratuite comme on voit dans les films.
Rien de tout cela,. La boite recherchée était dans un tiroir non fermé.
Décevant.


Mais à combattre sans risque on en triomphe pas moins. Et après un moment de désillusion, vint celui où l'on célèbre le triomphe.

• Félicitations, mademoiselle ! C'était …
  

Malheur, les seuls mots qui venaient en tête d'Annabelle étaient sincères. Il fallait se concentrer pour éviter l'amertume de la vérité. Mais au regard de la faible densité de matière, les pensées d'Annabelle traversaient vite sa tâte.

• … facile …
  

Et mince, encore raté !

Rozenmilna repartait déjà.
Après un petit moment d'apathie tranquille, le cerveau d'Annabelle se remit en route et ordonna qu'elle suive sa protectrice. certes, elle hésita un peu à tout mettre à sac, pour respecter la tradition, mais y renonça.
Pas le temps.

[retour au sous-sol]