venant du petit salon

Kaoum montait très vite les escaliers et déboucha dans les couloirs menant aux différents bureaux. Il aperçu alors un garde et se dirigea vers lui. Arrivé à sa hauteur il le salua.


Le ton de Kaoum était sérieux et un brin autoritaire, montrant bien son empressement et qu'il n'était pas prêt à supporter un refus.

Spoiler:

Kaoum hocha la tête vers le garde marquant ainsi son accord et ne s'offusqua pas de son attitude méfiante, il ne faisait que son travail et il le faisait bien. Mais il sentait que ce formalisme leur faisait perdre dangereusement des minutes précieuses.



Kaoum nota dans sa mémoire le visage du garde et s'assit dos au mur du couloir. Il regarda alors le garde.


Il fit un petit sourire vers le garde montrant son embarras.


Puis une expression contrite passa sur le visage de Kaoum comme s'il venait de réaliser quelque chose.


Tout avait été prononcé sur le ton badin de la conversation, un petit enraillement du au stresse non simulé dans la voix. Le Prince avait énormément impressionné Kaoum, et cela était vrai encore maintenant.

A la révélation du nom du garde Kaoum inclina la tête en signe de respect et de salut vers le garde. Puis il attendit d'être sur que celui-ci n'allait rajouter rien de plus avant de reprendre la parole.



Il marqua un temp.


Kaoum sourit amicalement au garde, jugeant son expression. Puis il repris nonchalamment la discussion là où il l'avait laissé.


Le sourire de Kaoum s'agrandit dans un élan de franche sympathie. Il parlait toujours d'un ton badin montrant que la conversation le calmait. Il espérait aussi que sa démarche d'approche du garde passerait inaperçu de celui-ci et qu'il n'était pas insensible à la flatterie dissimulé sour le couvert d'une conversation amical.

Kaoum surveillait attentivement le garde et se reteint de pousser un soupir. Décidément, ces gardes qu'ils soient goules ou vampires était de vrais robots. Il faudrait autre chose que la flatterie semblerait il. Néanmoins Kaoum releva la sensation d'obligation de clamer l'honneur de sa servitude envers le Prince. Cela pourrait servir à l'occasion.

Kaoum sourit donc compréhensif à la dernière phrase de l'homme et s'adossa plus confortablement contre le mur.


Il hocha deux trois fois la tête pour marquer son accord.


Les sourcils de Kaoum se froncèrent alors.


La phrase était en même temps une affirmation une interrogation et le ton était un peu plus dur, exprimant une inquiétude sincère. Kaoum braquait ses yeux vers le garde.

[le petit salon]

Venise se cala inconfortablement contre le mur, laissant quelques mètres de distance entre elle et monsieur K. N'ayant toujours pas de réponse de Slobodan, elle rangea son téléphone dans son sac d'un geste vif qui révélait une certaine nervosité. Car Venise était contrariée: on interrompt pas ainsi une réunion d'une telle importance. Elle avait la désagréable sensation d'être en faute et de briser les lois de l'Elyséum.

De son côté Kaoum semblait tenter de créer un lien avec la créature qui tenait lieu de service de sécurité. Venise méprisait ces goules qui avaient eu le culot de la fouiller elle et Dalila du bout de leur matraque, sans doute de peur qu'elles leur donne une maladie. Voir Kaoum s'humilier à leur faire des ronds de jambes pour obtenir des informations ne diminuait en rien ce sentiment.

Elle ferma un instant les yeux pour calmer le maelstrom de ses sentiments. Elle qui d'ordinaire était si logique et pondérée ne se reconnaissait plus. Quoi qu'il arrive, elle devait conserver son sang froid. Sa survie et peut-être celle du Clan en dépendait.

A peine la permission fut entendu que Kaoum était levé, le visage tendu et l'air déterminé. Ce soir serait certainement un grand soir sans aucun doute. Il se dirigea donc directement vers le bureau de la réunion tapant un message sur son téléphone juste avant de rentrer.

direction réunion primogène

Venise s'engouffra dans la pièce sur les talons de Kaoum. Elle jeta en passant un regard dégoulinant de mépris à la goule. 

[Vers Reunion Primogene]

[arrivée depuis le petit salon]

Ahuizotl avait guidé Izabela jusqu'à l'étage et en arrivant dans le couloir où tous les bureaux importants se trouvaient, il marqua une petite pause, le temps qu'une goule passe par ici.

A Izabela :"Voilà ! C'est ici que vous trouverez les bureaux les plus importants. Ici (montrant du doigt une porte) le bureau du Primogène Gangrel, nous allons essayer d'entrer car j'ai quelques affaires à y récupérer.
Là, juste à côté, le bureau de William. Nous essaierons aussi d'y entrer ..."
Son regard était déterminé et il ne paraissait pas plaisanter. C'est alors qu'une goule s'approcha non loin et le vieux Gangrel l'apostropha poliment.


"S'il vous plait ? Pourriez vous me dire si le Primogène Gangrel est dans son bureau ?"
Il se doutait qu'il devait être à la réunion des Primogènes mais il attendait tout de même confirmation.

[arrivée depuis le petit salon]

Izabela suivit tranquillement Ahuizotl et l'écouta avec attention, en bonne élève. C'était la première fois qu'elle venait ici et appréciait cette petite visite des lieux. C'était un honneur d'avoir pour guide un Gangrel aussi vénérable que son interlocuteur. Cette première nuit à Paris était vraiment plaisante...

L'Ancien avait posé une question à ce qu'elle devinait être une goule. Elle attendit donc patiemment la réponse de cette dernière...

Ahuizotl vit s'approcher la jeune femme. Si elle continuait ainsi, elle allait percuter quelqu'un !

"Attention Madame !" Eut il le temps de dire afin que celle ci se retourne.

Il 'était pas sûr de lui mais cette silhouette lui était familière ... Il ne faisait déjà plus attention à la goule...

Alice sursauta et dans un réflexe comique ce protégea la tête préte au choc.

**Attention à quoi ?**

Rien ne se produit, alors doucement elle se retourna pour identifier le danger. Le Louvre n'était décidément pas un endroit sûre...

"Ahuizotl !"

La surprise fut de taille, il était en compagnie d'une jeune femme qu'elle mit un certain temps à remarqué, mais qu'elle saluat d'un petit sourire contrie.

"Désolé mademoise, la surprise de trouver le Primo- heu... Ahuizotl ici me remplie de joie !"

Elle reporta son attention sur l'indien et presque frère de son amant et n'y résistant plus lui sauta dans les bras.

"J'ai bien crus que nous nous reverions plus..."

Elle s'ecarta rapidement de l'ex primogène, se demandant si elle n'était pas allé un peux trop loin.

La maladroite n'était autre que Alice ! .... Quelle surprise ! ... peut être même une bonne surprise par ces temps plus que troublés.

"Alice ?!?" Lanca t il avec un visage qui soudain refleta une gene profonde.

Il ne voulait pas lui parler de ses préoccupations pour William. Elle risquerait de faire des bêtises ...
C'est alors qu'elle se jeta dans ces bras comme l'avait fait son frère il y a peu de temps.
Il ecarta les bras, n'osant pas la toucher et regarda en l'air, completement désemparé, comme la première fois.

Qu'est ce qui pouvait la pousser à un tel contact ?

En tous cas, ce qu'elle annonçait ne laissait rien présager de bon sur ce que le Prince allait lui révéler ...
Lorsqu' Alice se remit à distance raisonnable de lui, il put reprendre sa consistence et dire quelques mots.

"Hum ... Vous comptiez disparaitre vous aussi ?"

Son sourire très leger devait ponctuer sa question et detendre un temps soit peu l'atmosphere avant d'aborder des sujets plus graves ...

viens du bureau du bourgmestre

Il se dirigeait vers la sortie sans attendre de voir si Ashton et Kildare le suivait quand il aperçut trois silhouettes dans les couloirs.
La première lui était inconnue, mais pas les deux autres. Sans un temps d'arrêt il se dirigea vers eux en saluant l'inconnue.
A Aly:

"Merci de l'avoir retrouvé."

A wolfgang:

"Il va falloir qu'on parle."

Le tout avait été dit sans une once de chaleur, malgré un léger sourire artificiel... Au moins aurait il une piste à suivre...

Izabela préféra ne rien dire et se contenta d'observer les différents Caïnites : elle avait le sentiment d'être en présence de personnages importants et ne voulait pas donner l'impression de les déranger, ni même commettre un faux-pas social qui risquerait de compromettre son intégration dans la société caïnite. Elle resta donc silencieuse et prit juste la peine d'arborer son plus charmant sourire.

On lui avait dit que les gestes les plus simples étaient parfois les plus efficaces et elle comptait bien appliquer ce principe ici. Elle espérait ne pas se tromper...

Ahuizotl resta sans voix lorsque William fit son apparition. Il l'avait cru en danger, voir detruit et voilà qu'il apparaissait comme si de rien était.

"William ? Je te croyais perdu. Je ..."
Il jeta un regard presque joyeux à Izabela tout en montrant William du doigt.

"William ! ... Le Bourgmestre ... Nous n'aurons pas à le chercher ! ... ça alors ! Que les Dieux soient remerciés pour cela !"

Son regard ne quitta plus son frère et l'attention très brève pour le jeune personnage qui le suivait traduisait bien qu'il n'avait aucune idée de qui était ce personnage, comme s'il ne l'avait jamais vu...

Kaoum sortie de la réunion des primogènes vers le couloir. Après quelques pas il s'arreta et attendit que Vensie le rejoigne, enfin il espèrait qu'elle le rejoindrait.

Il jeta en attendant un oeil dans le couloir qui y fallait le dire était assez long. Au loin il aperçu d'autres personnes, deux femmes et trois hommes qui se tenaient non loin du bureau des bureaux du clan des loups. Il leva un sourcil devant ce rassemblement inhabituel mais ne releva pas particulièrement. Au final ils étaient bien connu pour agir en meute . . .

C'est alors qu'il se rappela qu'il avait reçu des messages pendant la réunion et les consultats. Son sourcil se leva à nouveau et il répondit aux deux sms. Un petit sourire de contentement sur le visage et un plis soucieux entre les sourcils.

Il resta donc à attendre essayant de se faire discret.

La jeune Louve regarda un moment le bourgmestre. Ainsi donc, c'était lui ? Elle ne le trouvait pas aussi impressionnant que ce qu'elle s'était imaginé pendant tout ce temps... En fait, elle pensait que le bourgmestre devait être bien plus imposant et... Bestial. Quand on s'imagine des choses, on est souvent déçu et c'était justement le cas ici. Bien sûr, le bourgmestre n'avait rien de ridicule et elle le trouvait physiquement très bien. C'était juste elle qui s'était fait quelques idées au sujet de ce que devait être un Bourgmestre Gangrel. Quand on était une jeune artiste comme elle, on avait parfois une imagination débordante !

Au fond, elle était finalement heureuse d'avoir trouvé l'homme qu'elle cherchait depuis peu de temps. Par respect, la Gangrel s'avança donc dans la direction du Bourgmestre et s'inclina poliment en se présentant :

"Monsieur, c'est un honneur de vous voir. Je m'appelle Izabela et j'ai l'honneur d'appartenir au clan Gangrel. Je suis enchantée de faire votre connaissance..."