Jean acquiesça du chef concernant les propos de Hadrien. Il se leva et l'invita à faire de même.

- Mais cela me convient parfaitement. Nous pouvons tout à fait attendre votre frère dans les couloirs. Je ne voulais pas expressément vous entrainer hors du Louvre. Je serai ravi de vous tenir compagnie en attendant sa venue.

Il fit un ou deux pas en direction de la porte et regarda afin de s'assurer que Hadrien en fasse de même.

*Bon … il m'a l'air plutôt sympathique cet homme … Je me méfie peut-être un peu trop ?*

Hadrien haussa ses épaules à sa pensée puis se leva. Il passa par réflexe sa main à sa ceinture, puis se rappela qu'il n'avait pas son couteau avec lui. Il jeta un dernier coup d’œil inquiet à la salle puis suivit Jean en direction des couloirs.

Le Toreador cessa sa psalmodie silencieuse lorsque les deux hommes qui tenaient un conciliabule s'éclipsèrent de la pièce. Ils formaient une étrange équipe: l'un avait l'air innocent d'un pauvre hère trop jeune pour se méfier de ses semblables tandis que l'autre souriait trop pour avoir des intentions honnêtes et là-dessus Henri avait une certaine maîtrise en la matière. D'Estirac ne put s'empêcher de se remémorer les derniers vers du Loup et l'Agneau en les voyant disparaître dans les couloirs. 

*Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.*

Il fixa son feuillet qu'il tenait devant lui sans vraiment le voir. 


*Des loups, quelle idée de penser à une telle calamité... La disparition du Prince Villon... Celle de la Reine... Nous avons eu assez d'ennuis.* 

Suite à cette triste pensée Henri rangea la feuille de papier contre son sein et se leva délicatement, en prenant grand soir à vérifier que sa mise n'avait pas été froissée car cela ferait certainement mauvais genre de se présenter ainsi débraillé à la cour. Il accorda un regard sévère assorti d'un hochement de tête à son voisin; personne ne lui avait rendu son salut à son entrée, pourquoi gaspillerait-il à nouveau sa salive?

Il abandonna son sac de voyage à la goule avec laquelle il avait discuté à son arrivée. Il fut remercié d'un billet de cent euros pour son service alors que ses collègues le gratifiaient de regards envieux. 

[Vers la commémoration pour Lou]

(ballade sur les quais)

Elle avait marché... elle était revenue à son point de départ et il lui paraissait logique que tout ce termine ou les choses avaient commencées afin de recommencer pour mieux terminer ! Elle avait repassé la fouille et était passé au refuge vérifier ses fleurs et s'assurer qu'elle fut bien ! *a défaut d'être au moins jolie soyons présentable !*

 Elle entra dans le petit salon qui déjà était plus vide que lorsqu'elle était parti et surtout, il ne contenait plus de géant. Elle entra gracieuse, saluant d'un geste de tête discret les présents puis elle alla s'assoir ni trop près ni trop loin. Elle ne voulait pas déranger mais surtout ne voulait pas leur paraitre impolie.

Elle se demandait si Julien était repassé...elle espérait que tout aille bien pour lui et Kaoum et ses copains...

Le silence se prolongeant et devenant inconfortable, la rose se leva, laissant son sac sur son siège et retourna au piano...elle caressa les touches comme des souvenirs fragiles, elle sourit ! le piano lui rappelait toujours sa chère mamie...

 Et la rose ferma les yeux jouant pour elle-même, le reste avait peu d'importance... les pièces qu'elle aimait l'autre ne lui portait guère attention de toute manière

https://www.youtube.com/watch?v=RzunRgBbHVU
https://www.youtube.com/watch?v=PN7RbIF5S9o

les unes après les autres, avec ou sans chant... elle le fit pour elle pour la première fois depuis longtemps...

https://www.youtube.com/watch?v=J4QtS_n49GU

elle pleura en chantant mais on s'en fou... elle était seule là !

Il sortit rapidement de l'enchevêtrement de couloirs et retourna au petit salon. Hadrien entendait de la musique à travers la porte, il lui semblait que c'était du piano.

Pour une fois il n'hésita pas à rentrer, la curiosité de savoir qui jouait le rendait moins nerveux.

Il poussa la porte et chercha du regard l'auteur de cette mélodie. Hadrien remarqua vite le piano, mais il remarqua aussi qu'une femme en jouait. Il ne put cacher sa déception.

Il salua le peu de personnes présentent d'une révérence et partit dans un coin s'isoler.

Il continuait d 'écouter la musique d'une oreille attentive. La mélodie l'apaisait et l'empêchait de penser à autre chose, mais surtout il oubliait ainsi ses cauchemars de la veille et autres pensées négatives.

La fille se mit ensuite à chanter. Hadrien leva la tête pour la regarder quelques instants. Elle était en pleure ce qui mit Hadrien mal à l'aise.

*Qu'est-ce qui lui arrive ?*

Il rebaissa rapidement la tête espérant qu'elle ne l'avait pas remarqué.

*Il manquerait plus qu'elle vienne me parler*

Vautré dans son fauteuil , bien trop confortable pour être honete et dénué d'intentions maléfiques, il observait le spectacle de ces vampires qui s'agitaient pour rien autour de lui; bien sût à leur place il aurait certainement fait de même afin d'essayer de se faire remarqué de lui.

Il plissa les yeux , essayant de comprendre ce qui sonnait bizarrement dans la dernière phrase qu'il venait de penser ; et ne trouvant rien , en conclue le plus naturellement du monde que tout étéit parfait .

Hadrien revint, pas son copain ; amusé il ne put s'empecher de lui faire un clin d'oeil malicieux en fredonnant très doucement  ceci .

Une jeune femme pleurait en jouant du piano, ou avait pleuré et jouait ...ou bien avait joué et pleurait , bref cela revenait au même , elle était tarée , ou alors trop abrutie par le visionnage compulsif du journal de Bridget Jones et la lecture de Twilight.... Son cul lui fit penser à la soirée qui devait faire rage dans son baisodrome numéro 2 ;soirée "tendu /détendu", il adorait le concept , non pas qu'il fusse étonné du fait que cela soit génial, non il était habitué à avoir du génie... Il regarda sa montre , et estima qu'à cette heure ci les calices avait du, en plus qu'un vaste échantillon de ce que la chimie et la science avaient pu produire de substance récréatives, boire les petit shooter qu'il avait préparé avant son départ pour le Louvre.... pour la moitié ils contenaient du Viagra à forte dose, tandis que l'autre moitié des verres eux étaient à base GHB....

Un peu dans le vague il dit

"Soirée tendu, détendu" avant de réprimer un petit rire, les yeux baissés et en secouant la tête, un peu comme s'il venait de sortir la blague la plus drole du monde .

Autour de lui , personne ne riait ; normal ils ne pouvaient pas comprendre n'étant pas équipé pour....

Lassé il se jeta au fond de se fauteuil, qui , à présent c'était une certitude, essayait de le gober ou de l'absorber.... Un peu inquiet à cet idée , il se concentra et  prononça mentalement des mots anciens, chargés de pouvoirs ....

Le fauteuil, vaincu par sa force mentale cessa son activité digestive , alors les yeux triomphant de celui qui vient d'accomplir une action épique , il regarda l'assemblée afin de les rassurer par sa présence .

Puis, enfin, la jeune rose arrêta de chanter... de jouer... de pleurer. Elle frissonna et regarda son poignet brisé, elle sourit et se leva... elle ne pouvait pas se permettre de le guérir, pas maintenant... mais si elle avait réussi a jouer pas trop mal malgré tout...elle devrait pouvoir finir la nuit contre son violoncelle... la dernière !

elle était dans sa tête, pensant à tout cela, à la fin qui était proche et à sa grand-mère... se demandant même si...si elle la reverrait de l'autre côté... s'il y en avait un autre côté ? Elle remarqua que le jeune homme du début de la soirée était revenu lui aussi... elle le salua d'un geste de la tête qu'il ne remarquerait probablement même pas, mais elle l'aurait fait... puis, elle retourna s'assoir, prenant son cellulaire dans ses mains, elle hésita... écrivit... effaça...réécrivit et réeffaca... et... rangea le tout dans son sac... à quoi bon ? Ca ne servirait a rien !

Abigail sourit au nouvel arrivant afin de le saluer... l'aider ou ne pas l'aider, elle hésitait... enfin elle pouvait pas le laisser comme ca...

La jeune rose se leva et s'approcha de l'inconnu le rose aux joues, la respiration rapide.

me...me..messieur ? bon...thrumm..thrum.. bonsoir ! je..euh..je crois que..que je peux vous..vous ai..aider...

elle lui sourit, nerveuse


vvv...vous cherchez bi..bien lady Elisabeth ?

A..Abigail Mc...Mc Gowen...

elle ne s,était pas présentée et du coup s'était senti terribleemnt bête...*retour de la reine de connes....!* Lorsqu'il s'inclina, elle rougit un peu plus, baissant les yeux, ne sachant trop quoi faire... mais il lui prit la main et la souleva... c'est tout le bras d'abigail qui se souleva, le poignet étant fracturé... la jeune femme redevint blanche, livide... *ne pas pleurer, ne pas pleurer...!* et elle se contint et lentement, la respiration qui était saccadée par la douleur se calma

il s'a...s'agit de ..de la nouvelle pri..primogène to..toréador, elle y est de...depuis 3ou 4 nuits. Son...son bu..bureau est ju..ju.juste en face de ce..celui de l'an..ancienne pri..primogène

La jeune femme haussa les épaules devant la question de l'inconnu...

je..euh...c'est à dire que.. vous...vous ne prendrez pas beau...beau...beaucoup de mon temps.. je..

elle paru songeuse...

personne... le prince n'es..n'est plus le même... c'est Par...Parménion qui a succédé à ..à Geneviève qui avait prit la pla..place de vi...Villon je crois... et... les sénéchals se sont succédé aussi et... les prévot de même et...

sur son visage pouvait se lire une tristesse infinie... elle lui manquait et parler de tout cela la rendait nerveuse alors...

et la même chose c'est fait voir chez  les..les primogènes...Lady Elisabeth est arrivée de ...de lon...londres elle y était... euh je.. vous ..vous savez comme..comme le bras droit de..du..du primogène...

mémoire moche ! elle la laissait tomber là c'était quoi ca ? n'importe quoi !

Elle sourit génée...

je euh.. oui. oui sur..surement

elle n'allait tout de même pas lui dire qu'elle se suicidait à la fin de la nuit sa serait bête... et il en a rien a faire de toute facon

elle baissa les yeux


passez par la salle des fêtes... elle y est peut être... il y a commémoration pour la sénéchal boniface... elle est morte la nuit dernière

elle dit cela en s'assoyant, la mine triste, les traits lourds...

Hadrien restait dans sa bulle, mais cela ne l'empêchait pas d'observer la femme. Elle discutait avec un homme qui venait de pénétrer dans le petit salon. Elle paraissait mal à l'aise.

*Elle le fait exprès ... sûrement pour l'amadouer ... *

Il se désintéressa du couple et regarda vers l'autre habitant du salon. Ce dernier semblait observer l'assemblée d'un drôle d'air. Cet homme était bizarre et Hadrien ne s'attarda pas sur lui et revint surveillait la fille. Sa conversation avec l'homme se terminait et ce dernier quitta la place.
Hadrien la surveillait toujours, la quittant des yeux seulement pour regarder son portable pour voir si son frère lui avait répondu. Toujours rien .... La nuit était très avancée, il se décida à lui renvoyer un message.


*'tain Lucas réponds ... je commence à me faire du soucis*

Spoiler:

Il attendit un long moment avant de finalement se décider à se lever. Il fit une maladroite révérence avant de raser les murs, jetant de petits regards à la femme et quitta le petit salon, en direction de l'entrée du  musée.

Elle finit par se relever... toujours le coeur aussi lourd, toujours le teint aussi pâle... elle regarda l'homme au cheveux noir et une lueur dans le regard, elle sentait la faim devenir oppressante... elle sentait la torpeur s'approcher elle avait envie de le croquer... elle se tourna rapidement et quitta en prenant son sac

 Elle n'avait pas revu julien... elle n'avait pas revue les nosfétatus... et elle en était attristée... elle quitta le louvre en silence... elle irait chez elle... jouer !

(départ chez Abi)

L'être parfait se leva ,bénissant l'assemblée d'un sourire qui , assurément éclairera leur âme, puis se dirigea vers la porte de sortie.

Il s'ennuyait trop, il repasserait, tant pis pour le prince; il allait etre déçu de ne pas le voir après deux nuits d'attente , peut etre allait il pleurer ... Mais qu'importe il se faisait trop chier!!

Départ pour un de ses refuges