Fey rigola doucement

 moi aussi cher fléau... c'est un véritable plaisir de travailler avec toi. mais essais d'être davantage claire que brutal avec le prince quand même... ca passera mieux ! Tu vas lui proposer quoi ? tu as déjà structuré tes idées ? t'as besoin d'un coup de pouce ?

Elle regardait Julien, attendant de voir !

Fey écouta attentivement, souriant aux premiers propos de Julien, haussant les sourcils, sourire en coin appréciant la suite. Puis, lorsque celui ci termina, elle s'inclina devant le fléau

ma fois... tout cela est précis ! il sera surement d'accord

et elle se redressa.


je regrette presque de t'avoir proposé un coup de main... tout est claire dans ta tête, reste à le lui exposer ! et le plus tôt possible à mon avis !

quoi il la vouvoyait a nouveau... eh merde ! elle détestait ca ! bon ca devait venir avec le titre, mais... enfin bon... cela paru dans son visage que le vouvoiement était de trop quand meme... puis il se mit a déblatérer des trucs sur y aller plus tard, répéter dans le miroir et bla bla bla... n'importe quoi !

Ce fut incontrôlable, elle lui donna un coup de son index au milieu du front, comme on ferait à un cadet pour lui signifier de réfléchir... elle s'approcha un peu de lui

ca vaut pas la peine de répéter comme ca... aller fonce !

puis elle donna un autre coup exactement à la même place

répéter... ca donnera rien... tu sais ce que tu veux dire, tu es capable de parler...fonce ! tu perds du temps là...

Fey éclata de rire à la dernière remarque de Julien... elle s'était retenue très longtemps pour pas pouffer de rire, mais c'était trop là

je suis certaine qu'il appréciera le trait d'humour !

elle se calma doucement

 mais blague a part, tarde pas trop... si au moins cet aspect de la sécurité de la ville va bien et vite ça sera déjà ça de prit et...je trouve l'idée bonne, ça pourrait marcher !

Fey sourit a Julien et lui prend la main qu'elle serre vigoureusement !

moi de même monsieur le Fléau ! moi de même! nous nous reverrons certainement bientot

elle sourit à nouveau et quitta pour son propre bureau.

-> Bureau du primogène Nosferatu

Venise prit la peine de toquer à la porte grande ouverte du bureau du Fléau par pure courtoisie. Elle essayait de faire des efforts de sociabilisation; elle était loin de donner des bourrades amicales à ses collègues, mais elle se cachait moins dans les coins sombres et s'essayait aux réponses non monosyllabiques.

Elle réprouva le bazar qui régnait dans le bureau du Fléau. Cela ne semblait pas être un véritable capharnaüm, mais ce n'était pas vraiment rangé non plus. A moins, biensûr, que ce ne soit qu'une ruse pour l'induire en erreur mais connaissant la nature de Julien, elle suspectait qu'il n'avait pas mis d'ordre dans ses papiers. Et avachi dans un fauteuil digne d'un PDG, trônait le Fléau.

"Bonsoir" dit-elle de sa politesse froide avant d'enchaîner en allant droit au but comme à son ordinaire, gâchant presque ses efforts de civilité. "Vous avez voulu me voir, que voulez-vous?"

Venise ne prit pas la peine de répondre aux politesses mais avança à petits pas prudents en louvoyant entre les piles de documents jusqu'au siège que lui proposait le Fléau et s'y assit du bout des fesses, le dos raide. L'on ne pouvait que remarquer les petits regards furtifs qu'elle lançait autour d'elle, ses doigts crispés contre les bords de son sac à main à la manière d'une mamie craignant qu'on lui vole son sac dans le bus. L'impression était mauvaise car Venise luttait contre sa Bête. Ce n'était pas la faim cette fois mais le vice même qui habitait tout membre de son clan: une curiosité maladive qui en avait mené beaucoup jusqu'à la mort. Elle avait l'impression d'être une petite souris qui a réussi à s'introduire dans une fromagerie. Elle résista péniblement en fixant Julien, portant toute son attention sur ses paroles. Il lui parlait de confiance? La bonne blague! S'il avait tourné le dos elle se serait penchée pour lire les lignes d'un feuillet qui semblait la narguer un peu sur sa droite.

Elle prit quelques instants pour réfléchir aux propos du Fléau, l'évaluant du regard. Le pouvoir lui allait comme un gant, il avait acquis une certaine langue de bois. Certes, ce n'était pas le beau vernis du politicien poli comme certains autres primogènes, mais il semblait à sa place dans ce bureau -les énervants papiers en moins-. Beaucoup pensent que les silences de Venise sont preuve de sagesse. C'est on ne peut plus faux, elle se tait pour mieux écouter et découvrir ce que l'on ne dit pas.

"Je ne suis pas douée pour la traque. Je peux dresser un chien, comprendre le comportement d'un animal ou vous fournir le plus beau costume de Casimir de la ville. Si vous faites appel à moi c'est que vous n'avez pas envie de collaborer avec Kaoum et Phantom. C'est parce que je ne couche ni avec un Toréador ni avec un serpent que vous faites appel à moi. Je n'ai pas d'attache potentielle avec la cible." ... Et voilà pour la diplomatie. 

"Parmenion me demande beaucoup. Je devais coordonner le troisième groupe ce soir et organiser la mise en place de la surveillance. Je suppose donc que je suis relevée de ces fonctions puisque je ne peux pas faire deux choses en même temps. Quel dommage de devoir laisser à un autre une tâche aussi importante, mais si le Prince l'ordonne je ne peux que me plier à ses ordres. J'espère que mes petits camarades sauront se passer de moi si je ne revenais pas. Mais au moins j'aurais gagné la gratitude du Prince à travers mon sacrifice." Le ton était on ne peu plus ironique.

Pour être tout à fait honnête, elle se fichait de la considération du Prince; des mots creux et des sentiments fluctuants ne nourrissaient pas les Nosferatu, surtout si on les envoyait vers une mort certaine alors que la nuit aurait pu se passer de la manière la plus sécurisée du monde. Venise préférait des actes bien plus parlants que des paroles en l'air pour une mission suicide. On lui revaudrait ça... Ou était-ce la vengeance de Julien pour le traquenard des Sethites dans l'église? On ne négociait pas sa propre vie pour des paroles en l'air, surtout avec quelqu'un comme Venise qui ne prenait jamais une décision inconsidérée.

Venise ne bougea pas alors que Julien lui tournait le dos en rangeant elle-ne-savait-quoi. Oubliés les informations autour d'elle, elle essayait de contenir sa colère en comprimant un peu plus son sac à main dont le cuir noir grinça sous ses doigts. Les coutures de l'accessoire étaient mises à rude épreuve.

Les paroles du Fléau calmèrent ses alarmes: on ne tentait pas de se débarrasser d'elle pour une obscure raison. Elle se détendit un peu et son sac retrouva une forme normale après avoir frôlé l'implosion. Si Julien voulait courir derrière une Mathusalem... Libre à lui. Elle préféra ne pas exprimer son sentiment profond à ce sujet. Elle-même en avait déjà assez soupé avec un seul infernaliste, alors deux... Mais elle ne lui faisait au fond aucun reproche: il prenait son travail au sérieux et faisait son boulot du mieux qu'il le pouvait. Un peu comme elle.

Julien se retourna enfin, puis expliqua sa stratégie tel un magnat de la bourse se préparant à faire une OPA sur son concurrent. Venise hochait régulièrement la tête en laissant Julien parler librement, son acquiescement l'incitant peut-être à exprimer le fond de sa pensée. Une fois qu'il eut fini elle ne prit pas quelques secondes de sage réflexion pour lui répondre et commença avec une touche d'humour noir propre aux Nosferatu.

"Bien, si je ne cours pas de danger cette nuit, je pourrais vous aider. Je tiens à être encore vivante pour demain sinon le Prince serait capable de me tuer. Vous parliez de nos flux d'informations... Je ne sais pas si c'est le mathusalem Nosferatu ou le Baali, mais l'un ou l'autre les a détruites. Nous avions des espaces de stockage dans les catacombes mais ils sont inaccessibles pour le moment. J'ignore s'ils ont été démantelés. Pour ce qui est des contacts, seul Kaoum en a quelques-uns. Et si je lui demande un service, il sera assez curieux pour se demander pourquoi, ce qui ferait capoter votre mission. D'ailleurs si ça se trouve, il lit tous les messages de mon portable." 

Sortant l'appareil, elle l'agita devant Julien. "Les taupes espionnent les taupes, c'est bien connu." dit-elle en repensant au micro dans son bureau. Elle remit son smartphone dans le sac en bazar.

"Je ne peux pas demander à tous les animaux de Paris de surveiller le Panthéon ni ce soir ni demain. J'affecterai des équipes de surveillance d'une zone bien définie. Je pourrais vous affecter des ce soir de charmants compagnons, mais il leur faut savoir où chercher. Si j'étais à votre place je me consolerais vite de ne pas avoir les renseignements de nos réseaux. Les amis que le Prince a invités à l'inauguration l'Antichambre ont peut-être des informations. Les mortels peuvent parfois être utiles; tout le monde veut être ami avec les artistes et les politiques le sont avec tout le monde. Une question anodine, un petit coup de pouce demandé officieusement de la part du Prince et vous trouverez sûrement réponse à vos questions."

C'était le B.A.-BA du parfait petit détective; pas de grosses révélations, certes, mais elle donnait des pistes à Julien pour poursuivre son enquête malgré la défaillance des Nosferatu.

"Concernant Phantom, il est en mission ce soir et demain il sera en première ligne aux côtés du Prince. Je doute qu'il s'en sorte indemne et qu'il soit prêt à se frotter à un mathusalem avant longtemps après ça." Venise éludait la question. Si Julien ne lisait pas le journal tant pis pour lui. Ce n'était pas le bon moment pour se fâcher avec le Fléau et la primogène voulait éviter cette possibilité autant que possible. Elle n'avait pas oublié que les paroles affectueuses de Julien avaient délié la langue de Luddmila.

Au fur et à mesure qu'elle l'écoutait, les lèvres de Venise s'étirèrent en un sourire qui semblait plus carnassier qu'amusé. C'était flippant. Et ça l'était encore plus si on s'imaginait ce qui se cachait sous le masque en latex. Mais heureusement pour lui, la primogène Nosferatu n'avait jamais révélé cette vision d'horreur au Fléau.

"Concernant Kaoum, c'était de l'humour de Nosferatu, une boutade. Chacun à l'intérieur du clan a ses spécialités. Il existe même des sortes de... compétitions entre experts. Il nous arrive de nous faire des farces aussi: rats dans le caleçon, portables bloqués... Rien de bien méchant mais cela nous oblige à rester sur le qui-vive." Elle haussa les épaules comme si cela l'avait pas grande importance. Julien semblait faire un blocage sur Kaoum. C'en était inquiétant. Elle décida d'abandonner le sujet pour le moment et y revenir plus tard. 

Elle prit un air un peu plus sérieux pour aborder le problème du Schrecknet. Elle l'avait déjà exposé au Primogène, beaucoup étaient au courant. Une personne de plus ou de moins n'était pas gênant. 

"En fait nos données locales sont stockées sur notre territoire souterrain, où rôde Boubanos. Mais nous avons d'autres réseaux qui, je ne vous le cache pas nous savons évoluer, sont informatiques. A l'heure actuelle ils nous sont inaccessibles, au moins depuis mon retour aux affaires sur Paris. J'ignore si c'est cette panne qui a fait que mon prédécesseur s'est trouvé mêlé à la traque du Baali. Nous ne saurons le fin mot de l'histoire que lorsque cette menace sera éliminée et que nous nous serons réapproprié notre territoire." 

En gros c'était une affaire de Nosferatu, gérée par eux-même. Certes, les caïnites ne pouvaient que remarquer leurs difficultés à ce sujet, mais aucun étranger au clan n'était pour le moment habilité à régler le problème.Elle passa du coq à l'âne, histoire de déstabiliser un peu le Fléau. Il n'y a pas de raison pour qu'elle soit la seule à être sur le gril.

"Je suis étonnée que vous ayez besoin de moi. N'y a t-il personne parmi les Gangrels capable de vous aider? Vous êtes pourtant connus pour vos liens avec la vie sauvage."

Ah! La bonne question que voilà! Julien ne se fiait qu'à un tiers des Nosferatu, mais pourquoi ne se fiait-il pas à son propre clan?

Venise regarda d'un air dubitatif Julien tournoyer sur son fauteuil, heureux comme un enfant sur un manège. Il en fallait peu pour le rendre heureux. La foire du Trône venait de commencer et Venise se dit qu'offrir un billet au Fléau pourrait lui faire plaisir. Grand 8 et bois de Vincennes...  Le paradis selon des Gangrels. Elle sourit à nouveau, cela lui donna un air sardonique.

"Notre problème devrait être réglé définitivement demain soir. S'il ne l'était pas, je doute que je serais de ce monde... Ni mes Frères. Plus de clan, plus de problèmes." Venise avait le chic pour voir la vie en noir, sa couleur préférée. 

Puis Julien parla de son propre clan. Il ne connaissait que son primogène qui, selon l'avis de Venise, n'était pas très équilibré et trempait dans de troubles magouilles pour en savoir aussi long sur Boubanos et connaître l'adresse du refuge secret de Gueric. C'était un problème à régler d'urgence, mais pas maintenant ni ici.
En résumé, Julien avait plus confiance en ceux qui l'avaient déjà aidé mais il semblait réticent à demander l'aide à tous les membres du clan. Avait-il peur qu'une église lui tombe à nouveau sur la tête, ou pire?

"Quel est le problème avec Kaoum? D'après ce que vous dites, ce sont ses relations avec Abigail. Dois-je m'inquiéter?"

Le ton semblait plus humain qu'à l'ordinaire. Venise semblait circonspecte. Elle avait flairé que quelque chose n'allait pas et n'allait pas lâcher le morceau facilement.

Les révélations de Julien firent froid dans le dos à la primogène figurativement parlant. Kaoum suivait sa dulcinée comme un petit chien, et réciproquement. Il était difficile de dire qui menait l'autre par le nez, même si Venise pensait que la Toréador menait la danse dans un savant mélange de femme fragile incapable de se débrouiller par elle-même mais exigeant une attention de tous les instants comme une enfant gâtée. Kaoum, en croyant se rendre indispensable, devenait l'esclave de cette petite maligne. 

"Ils sont amants." Venise resta factuelle sans développer sa réponse; elle ne répondait pas exactement à la question implicite des relations exactes entre Abigail et le Nosferatu. Mais plus elle en apprenait sur la Toréador, moins elle avait envie qu'elle continue de fréquenter Kaoum. Et elle n'était pas sûre qu'Abigail ait été honnête avec son amoureux.

*Et lui, trop content d'avoir trouvé un amour véritable n'a pas cherché à aller plus loin, l'imbécile!*



"Depuis que nous avons été expulsés de chez nous, cette demoiselle héberge Kaoum qui pourrait être facilement enlevé si elle était encore fidèle à l'ancienne Reine. Il pourrait révéler nombre de secrets, comme les plans de l'attaque du Panthéon." Venise n'allait pas plus loin; Julien faisait l'imbécile en jouant avec son fauteuil comme un adolescent mais il était d'une intelligence plus fine qu'il ne le laissait paraître. A lui d'évaluer le potentiel de dangerosité d'Abigail et d'agir en conséquence s'il estimait que la mission de la nuit prochaine pourrait être compromise.

Quant à Venise, elle sentait la moutarde lui monter au nez: quoi de plus désagréable pour une célibataire que de devoir gérer les complications d'histoires de couples? Dès qu'elle en aurait la possibilité, elle enverrait une volée de bois vert à qui de droit. Phantom en avait eu un aperçu la veille, c'était bientôt au tour de Kaoum. Mais elle devrait ronger son frein à cause de l'enquête du Fléau. Fort heureusement, Venise est d'une nature patiente; elle n'en est que plus redoutable.

"Tout le monde sait où nous trouver depuis que nous vivons en surface. Moi, je suis au magasin. Je fais de la publicité dans les Chroniques de l'Ombre. Pour plus de sécurité, je dormirai désormais dans mon bureau la journée. J'apprécierais qu'il me soit permis d'emmener ma goule; j'ai peur que le service de sécurité m'interdise de prendre mon chien."

Toujours pragmatique, elle oublia un instant la rancune pour se préoccuper de sa propre survie. En l’occurrence, l'ennemi pouvait être un vampire que les services de sécurité ont l'autorisation de laisser passer. Une protection rapprochée la rassurerait.

[arrivant a grand pas du rez de chaussée]


[Réaction 01// Si il y a une secrétaire ou un serviteur du genre.]

Dite au Fléau que la primogène Ventrue est là je vous pris.

[réaction 02// C'est juste une porte fermée avec le bureau derriére.]

*Rozen frappa trois coup a la porte*

C'est Mlle. De Sancy, je suis là, et je suis presser. *En priant après coup qu'il n'était pas avec le Prince...*

"Votre primogène n'a pas aimé qu'un des nôtres marche sur son territoire alors qu'il ne s'est pas gêné pour chasser le Baali sur le notre. Je doute d'être la bienvenue chez vous; je vous remercie de vos conseils, j'irai me trouver un squat." répondit-elle du tac au tac, plutôt mécontente du comportement du Gangrel au Primogène la veille.

Venise avait l'impression de marcher sur une glace très fine. Elle persista cependant à raconter des demi-vérités ou des demi-mensonges; elle reprit la parole sur un ton un peu moins brusque.

"Cette situation met mon clan dans l'embarras. D'une part à cause de cette affaire, d'autre part à cause des éléments que Kaoum lui aurait révélés... Ou non. "

Chez les Nosferatu, les secrets et les informations sont la monnaie d'échange courante. Ils les amassent comme les Ventrue amassent les lingots d'or, révélant leurs cartes maîtresses uniquement quand elles ont le plus de valeur. A combien Kaoum avait-il bradé ses sentiments? Vaste question dont elle n'aurait peut-être jamais la réponse.

"S'il s'avérait qu'Abigail est une traîtresse, faites ce que vous avez à faire." dit-elle d'un ton froid et détaché. La survie de tous passe avant les sentiments. C'était l'instinct de la meute qui parlait: le clan avait déjà trop perdu pour devoir abriter un ver dans la pomme. Venise s'inquiétait moins du suicide potentiel de la Toréador que du chagrin de Kaoum s'il venait à la perdre. Serait-il capable de s'ôter la vie ou de passer du côté du Sabbat pour leur faire payer le sacrifice de sa dulcinée? Quoiqu'il arrive, elle devra le surveiller; mais si l'irréparable devait arriver, son devoir de primogène était de préserver la Camarilla. "Et si Kaoum la suit, faites aussi ce que vous avez à faire." Ces mots lui fendaient le cœur, mais elle n'avait pas d'autre choix que de montrer sa fidélité au Prince.