Café Marly, dans la cour du Louvre

[depuis le Louvre]

*La ventrue se promena un peu à pied dans le Louvre pour réfléchir ou rencontrer Dimitri. Ce n'était pas une mission ultra-secrète cependant la discrétion était toujours de mise, c'était devenue une habitude comme une autre avec les années.*
Il y avait longtemps qu'elle ne s'tait pas assis à la terrasse du café marly, de là on avait une vue directe sur la pyramide. Probable caprice des toréadors a l'époque où il avait encore une influence dans la ville, Rozen aimer bien cet édifice de verre.

Elle attirait quelque regard, ses allures de poupée faisaient sourire certains touristes, d'autres plus âgés était consternées par cette jeunesse décadente. Pour la plupart des mortels ce n'était surement qu'une fille a papa friqué en pleine période de mode loli-goth. Même si ce n'était pas le but, cette tenue avait au moins l'avantage d'attirer à elle ses proies favorites. Chaque prédateur s'adapte à son régime alimentaire après tout.*

Pour ne pas paraître trop suspecte attendre, Rozen commanda un café et une petite tartelette qu'elle s'empressa de manger. Puis elle répondit au message de Dimitri.*

[ Arrivée depuis quelque part ]

Il ne mettait pas longtemps à découvrir la silouhette de Rozen car forcemment avec sa tenue et sa couleur de cheveux elle ne passait jamais inaperçue bien longemps. Dimitri la dépassait et venait prendre place en même temps qu'il tirait la chaise face à elle. Une attitude qui pourrait faire penser à un mauvais plan drague mis ce n'était pas le cas.

" Bonsoir et désolé, mais je vois que tu as trouvé comment passer le temps."

Un petit sourire amusé aux lèvres et il commandait rapidement un café pour donner le change.Il lui apparaissait avec une allure beaucoup plus décontractée et sportive qu'à son habitude retirant sa veste qu'il posait sur le dossier derrière pour marquer le début des négociations car les discussions tournaient souvent ainsi avec son amie.

*Elle retira son bonnet et se passa une main dans les cheveux, un petit tic qu'elle avait quand elle devenais très sérieuse.*

Dimitri, vous avez fait vite, merci.
J'ai compilé un rapport sur notre enquête de la semaine dernière, je vous l’enverrais en mail. je propose que l'on reprenne notre investigation sûr comment stopper ou affaiblir le Baali.
Cette abomination m'obsède et le savoir sous Paris me donne envie de vomir, presque.

Il est temps de reprendre les égouts, mais une attaque frontale, même avec les vampires les plus puissants de la ville serait suicidaire n'est ce pas ?
Il dois bien y a voir un moyen de l’affaiblir.

*Elle plongea son regard vers Dimitri, prête en entendre ce qu'il avait a dire sur le sujet.*

Dimitri écoutait attentivement la Ventrue et ne cachait pas un certain amusement quand elle exposait les faits.

" Il semblerait que les alternatives se réduisent à un seul choix que tu as fais pour moi !."

Il cessait de sourire pour lui faire comprendre qu'il prenait néanmoins cette histoire au sérieux alors que le serveur déposait le café devant lui. Machinalement il faisait tourner la cuillère dans la tasse et après un temps de réflexion soutenait le regard de Rozen.

" Je suis d'accord quand à la dangerosité de cette chose et l'importance que j'accorde à la récupération des égoûts ainsi qu'a la restitution du territoire de clan des Masques qui en découle tu le sais bien. Néanmoins comme tu le dis, une attaque frontale serait du pur suicide à l'heure actuelle. Nous n'avons appris que peu de choses jusqu"à présent et je pense qu'il serait peut-être temps de faire intervenir le primogène Trémère qui a visiblement beaucoup plus d'ouvrage sur le sujet."

Il terminait et son air grave disparaissait au profit d'un sourire se voulant amical et rassurant.

J'en étais arrivé hélas à la même conclusion, il nous faut le concours des sorciers;
J'en ai vue très peu voir aucun depuis un mois, allez savoir ce qu'il faut dans leur fondation...
D'ailleurs, sommes-nous bien sur qu'il ne tire pas puissance des effluves du pouvoir internalistes qui coule sous la ville, ou une connerie comme ça ?

*Elle s'affaissa bien dans le creux de la chaise.*

J’exagère je sait... Contactons Morgan.

*Elle posa ses coudes sur la table pour laisser aller son visage venir entre ses mains telle la midinette moyenne.*

Je vous laisse faire, vos talents de communications sont bien supérieur au mien.

" Non, je vais plutôt te laisser faire. Ca fera un bon entrainement vu que tu sembles prétendre ne pas en être douée dans ce domaine, autant ne pas perdre une occasion de pouvoir y remédier. Et avant que tu ne réfléchisses quoi répondre, dis toi que c'est moi cette fois qui «propose»."

Dimitri parlait calmement et fixait Rozen avec un sourire mutin. Il avait bien appuyé sur le dernier mot à défaut d'en avoir employé un autre que la Ventrue n'avait sûrement aucun mal à imaginer vu le début de leur conversation.

Je vous déteste

*Souriante comme une fleur.*

Et pourquoi ne pas le jouer au dé ? J'en ai justement sur moi ! non ? non ? *Un décaèdre qu'elle fit apparaître entre ces doigts.* Non... *Et qu’elle fit disparaître dans sa main.*

Soit, je le contacte donc.

*Avant de sortir le téléphone, elle lança le dé sur la petite table café.*

Rozenmilna a effectué 1 lancé(s) d'un Dés 10 faces :: 1

*Rozen regarda le dé avec une mine totalement déconfite.*

Il semblerait que c'était mon destin, dame chance ne me prête pas ses faveurs ce soir.

*Elle envoya un message au primogène trémère.*

Au contraire Dimitri avait un sourire radieux mais aussi moqueur en voyant le dé.

" Une issue prévisible, tu n'avais pas réellement le choix alors le dé n'allait pas dire le contraire."

Un clein d'oeil taquin ponctuait sa phrase alors qu'il venait le faire rouler sur la table à son tour à la manière d'une toupie.

" Bien, j'espère qu'il répondra rapidement, je n'ai pas envie de m'éterniser en terrasse."

Il regardait les gens aller et venir et se perdait dans ses réflexions fixant le dé qui n'avait de cesse de tourner.

C'est un dé, pas une vulgaire toupie.

*Rozen mis fin au mouvement fulgurant du dé en le saisissant entre son pouce et son index.*

Et je n'ai pas envie qu'il tombe ! il est en résine transparente, un choc brutal ferait apparaître des bulles à l'intérieur et je serais obligé de le jeter.
Les dés sont des objets fascinant, même le simple dé classique à six faces existe dans des déclinaisons infinies ! les Asiatiques par exemple graves les points de maniéré plus rapprocher. Les jeux à base de dé se retrouvent partout, car n'importent qui avec un bout de bois ou d'os peut en créer. Dans les villes qui ont été rasé pendant la seconde guerre mondiale, du royaume uni jusqu'au Japon, les premiers établissements qui ont ouvert des portes sont les tripots, tout ça grâce a petit objet, bien avant que des cartes à jouer puisse être réimprimé.
Le dé représente le jeu dans sa forme la plus primaire et la plus pure. Plus que n'importe quel miroir que pourrait avoir Dieu, le dé est un véritable reflet de la nature humaine.
Dans les casinos les dés sont...

*De manière peut être providentiel, le vibreur du téléphone mis fin à l'émission de Rozenmilna sur discovery channel. Elle prit l'appareil pour rapidement répondre.*

Je vous accorde que certaines toupies on fait office de dé par le passée... Hum..
Il nous attend à la fontaine Saint-Michel dans une heure.

*Finalement elle poussa le dé du doigt vers Dimitri*

je vous l'offre, vous pouvez vous en servir de toupie si ça vous chante, mais ne le faite pas tombé d'une table.

Le sujet était peut-être surprenant mais au moins elle parlait d'un sujet qui l'intéressait pour une fois. Une petite victoire pour Dimitri qui écoutait avec attention l'exposé jusqu'au moment où elle reçut le téléphone.

" Si ça peut te rassurer je ne pense pas que je l'aurais fait tomber."

Rozenmilna le poussait vers lui pour lui offrir et ce petit geste lui faisait marquer un temps d'arrêt avant qu'il ne le saisisse et le range précieusement.

" Je te remercie et sois sûre qu'il n'en sera rien."

Il ne se hasardait pas à commenter plus que ça et faisait simplement oui de la tête quand elle évoquait le rendez-vous avec Morgan, prêt à payer et la suivre quand elle le déciderait.

On n'a qu'à se mettre tranquillement en marche. Je vais peut-être demander à Sthéno de m'apporte une tenue passe partout.
Habillez ainsi dans des lieux chics avec un jeune homme à ses côtés n'attire pas l'attention, mais si je commençais à me balader avec plusieurs hommes, habiller de manière plus classique, ça va faire tache.
dans les années 90 je n’arrêtais pas de dire aux demoiselles de la famille d’arrêter de traîner en robe de soirée improbable dans des endroits incongrus, et pourtant il n'y avait pas encore tous ces téléphones qui font photo et internet avec Youtube.

*rozen décrocha son téléphone.*

C'est moi, est ce que mes tenues sont toujours dans le coffre ? la numéro cinq ? Parfait, reste sur le parking, j'arrive?

je vous laisse réglé la note ?

" Ca me semble préférable en effet "

Rozenmilna, toujours une petite anecdote à raconté. Il souriait et écoutait à chaque fois, alors qu'il faisait signe au serveur de leur porter la note.

" Ca me semblait évident."

Il laissait la somme avec un petit pourboire avant de se lever et tendait une main à Rozen pour l'inviter à faire de même de manière galante.

" Allons-y. Parking du Louvre ?"

Il attendait une réponse avant de prendre les devants avec l'intention de guider la Ventrue.

Oui, parking du Louvre.

*Bien que Dimitri voulait la guide, elle s'empressa de passer devant pour se diriger vers l'entrer la plus proche vers le parking souterrain.
Une fois vers la limousine elle entra à l'intérieur pour se changer, sans rien dire à Dimitri, elle compté sur l'éducation qu'il avait montré.
Elle en ressortit très rapidement complètement différente. jean et t-shirt passent partout, petite veste a la mode et une barrette dans les cheveux. De quoi passer pour une demoiselle typique, étudiante à Paris. ha oui et une paire de basket, Rozen avait perdu 5 centimètres*

C'est bon on peut y aller.

Bien entendu elle n'avait rien à dire pour qu'il reste à quelques mètres du véhicule à attendre qu'elle se change. Quand elle sortait le premier réflexe de Dimitri était de sourire remarquant tout de suite la différence de taille mais il ne le commentait pas pour ne pas faire Râler Rozen, elle n'avait pas besoin de ça et trouverais toute seule un sujet suffisament tôt. Il avait un inclinement approbateur quand il découvrait la tenue de la Ventrue surtout qu'il la trouvait toujours aussi élégante malgré le côté «casual».

" Et bien allons-y alors, ne faisons pas attendre Morgan trop longtemps. En revanche je ne suis pas encore très familier avec tout les lieux de la ville comme tu dois l'être, donc si tu avais l'obligeance de m'aiguiller."

Il terminait sur ça et commençait à marcher pour accélérer le mouvement.

*Rozenmilna restait figé quelque seconde, le regard sur le côté et l'index vers le ciel.*

hum... Non ça ne va pas. sinon oui je vous guiderai.

*Elle réouvrit la limousine pour saisir sa robe et en vider les poches, Deux tuiles de mahjong, deux pierres de go, trois pions et probablement un jeton de jeux de dames, et elle continue à parler alors qu'elle cacher avidement son trésor dans la veste qu'elle portais.*

J'ai tendance à oublier que vous êtes du fief Alsacien, la fontaine st-Michel est dans le sixième arrondissement, un vestige du plan d'urbanisation de la ville sous napoléon III. Bien sur tout cela avait été en fait chapeauter par ce brave Villon. Soit dit en passant ses cendres doivent se retourner leur urne avec la brujacratie actuelle, enfin, s'il est mort. Certain ventrue avait contesté de plan à l'époque paraît-il, mais nous avons eu notre revanche avec la politique des travaux de 60 ou mon argent a pas mal œuvré.
Enfin, parce que Villon le voulait bien également. Au final, tout ce qui ce passer l'arranger d'une manière ou d'une autre.

*Voilà que c'était le tour de la seconde poche, la pauvre ne se rendait pas compte qu'elle passer pour atteinte de syllogomanie. Cette fois c'était quelque dés et un jeu de cartes suivies d'un petit flacon d’alcool désinfectant. Elle regarda Dimitri avec ce dernier objet en main.*

Humaine déjà, je n'aimais pas boire au goulot d'une bouteille sans l'avoir essuyé avant !

*Difficile de savoir si c'était là un trait d'humour ou si elle était très sérieuse.*

Nous allons nous rendre à la place saint-Michel en métro, nous avons 45 minutes devant nous.

[Vers la fontaine st-Michel] sauf si monsieur est pas d'accord.

Rozenmilna. Un mot, une histoire ! Mais cette fois ce n'est pas ce qui amusait le plus Dimitri, bien qu'il écoutât attentivement, mais plutôt la voir fouiller ses poches et voir toutes ces choses en tombaient de nature si différente. Il ne pouvait s'empêcher de sourire en la voyant rangé tout ça avec avidité, rassemblant tous ces objets comme un petit rongeur pour les cacher dans sa veste.

" Intéressant ce besoin de te justifier comme ça à mon égard ! "

Il retenait un petit rire et commençait à marcher dans la direction qu'elle lui avait indiquée. Il ne constaterait pas l'agacement de la ventrue par le bruit des bottines sur le sol cette fois et se contenterait de sa «douce» voix.

[ Direction la fontaine Saint-Michel ]

Toréador

[Arrivée de sur le chemin du Louvre à l'Antichambre]

Elea avait pressée le pas après avoir reçu le sms d'Aly et au premier café près du Louvre, elle était rentrée pour l'attendre, lui envoyant l'adresse sur son portable, ainsi que l'endroit où elle s'était assise, pour qu'elle la rejoigne dès qu'elle le pourrait, commandant un thé aux fruits rouges en patientant.

[Arrivée des chef elle via le métro]

Alice repéra facilement la chevelure flamboyante de la personne qu'elle cherchait. Elle s'approcha d'elle tout sourire.

"Bonsoir ! je suis heureuse que vous m'aillez contacté aussi tôt."

Elle prit place en face d'Elea et avisa qu'elle avait prit un thé, elle se demanda si comme monsieur d'Arcy elle pouvait boire ou si elle faisait semblant. Mais comment fait on semblant ? Il n'est pas possible de vider son verre par terre...
Voila une idée qui la fit sourire à moitié comment était il coutume de faire ?

Avisant la petite jupe à fleur de la jeune femme :

"Vous aussi vous saluez la venue prochaine du printemps ?"

Toréador

Elea sourit à Alice lorsqu'elle rentra, se réjouissant de la voir s'asseoir sans se sentir obligée de se perdre en mimique humaine.

- Et bien, vous sembliez préoccupée hier et je n'ai pas grand chose à faire ce soir je l'avoue, alors autant faire de vous ma priorité.

Elea s'enfonça dans sa chaise avec ce petit air mutin, l'impression qu'elle s'amusait toujours de tout et de rien figé sur son visage. D'un mouvement de main léger, elle remit une mèche de cheveux en place derrière son oreille. Peut être Alice remarquerait le nouveau tatouage qui prenait tout son bras, auquel cas, la Toréador espérait qu'elle ne pose pas de question à ce sujet.

- Oui. Et j'ai toujours trouvé que les imprimés fleuries ajoutés de la fraîcheur à une tenue, affirma t - elle d'un sourire.
Mais vous n'êtes pas venue me parler de ma tenue n'est ce pas ? Vous vouliez que nous discutions à propos de William ?

Pensant qu'Alice craindrait d'aborder le sujet aussi directement, Elea avait pris les devant, espérant ne pas brusquer cette dernière.

Alice se prit tout un coup pour un poisson en ouvrant deux ou trois fois la bouche sans qu'aucun son n'en sorte, elle avait était prise de cours, c'était elle qui d'habitudes mettent un peux trop vite les pieds dans le plat.

"Vous n'y allez pas par quatre chemins et êtes intuitive."

Le serveur vient prendre sa commande elle demanda elle aussi un thé et repris la conversation dès le dépard de l'intrus.

"En effet, si cela ne vous est pas trop difficile j'aurais aimais que vous me parliez de votre détention en sa compagnie."

Chauffé de l'eau ne pris pas beaucoup de temps au jeune homme qui servit Alice en lui posant un petit théière pleine d'eau, une tasse et une boite avec un assortiment de petits sachets coloré. La Malkavian regarda méticuleusement chacun de goût proposé en redressant les sachets et triant les quelques égarés. Lorsque le serveur compris que ça allait mettre du temps il s'éclipsa.

"Il est revenue changé de cette épreuve. Avez vous tout deux été torturé ?"

C'est sans complexe qu'Alice alla droit au but, Elea semblait encline a dire les choses librement et sans détour, si parler de sa la dérangé elle lui dirait, mais vue qu'elle savait que leur entrevue était au sujet de William elle devait aussi se douter que la conversation en viendrait là.

Toréador

Elea regarda le petit manège d'Alice, l'observant avec un calme rassurant, puis dans un soupire, elle répondit.

- Oui. Lui plus que moi.

Elle inspira profondément, plongeant son regard dans celui de la Malkavien pour s'assurer qu'elle pourrait entendre se qu'elle allait lui dire, puis enchaîna, sans quitter ses yeux.

- Lorsque je suis arrivée, il avait déjà laissé tomber. Il pleurait lorsqu'il parlait de vous... Comme si il vous avait déjà perdu... Qu'il ne vous reverrez jamais. Il lui avait volé tout espoir et il était en plus mauvaise état encore avant que vous n'arriviez.

Je connais le principe, je n'ai pas autant souffert que lui cette fois ci, mais j'ai subis ce genre de façon de faire : d'abords on vous détruit physiquement, ensuite psychologiquement. Et les drogues qu'ils nous avaient filé nous faisait halluciner... De quoi s'enfoncer dans les mensonges qu'ils nous contaient...

Alice fini par choisir et plongea le sachet dans l'eau chaude qu'elle avait versé dans son verre, silencieuse après avoir écouté Elea elle regarda les volutes des arômes se diffuser tel une aurore boréale.

Elle releva finalement le regard et repoussa la boite en bois sur le côté de la table. Après une fraction de seconde où elle se retient elle finie par la redresser de façon a ce que le bord soit parallèle a celui de la table puis repoussa une poussière imaginaire.

Puis sa voix d'une tonalité un ton trop haut rompit le silence.

"Que disait il ?"

Elle était contente qu'Elea n'est pas eu à autant souffrir que William, mais le mieux aurait était qu'aucun ne souffre. Soudain sans préavis Alice se saisi délicatement de la main droite de la jeune femme.

"Ce n'est pas de la curiosité malsaine... Je vous pris de me croire."

Leurs peaux étaient douces et le contact entre leur deux chaire soyeux. C'est des yeux légérement humide qu'elle fixa dans les siens.

"A son retour il était sombre et me détestait.Je cherche juste a comprendre. Savez vous qu'il est partie s'exiler en Angleterre ?"

Toréador

Elea regarda la main de la jolie Malkavien dans la siennes, refermant l'étreinte de sa main avec laquelle elle couvrit celle de l'Alice, la caressant de son pouce doucement. Elle fut légèrement déçue d'apprendre le départ de William, et la séparation sous - entendue des deux vampires... elle était bien placée pour comprendre que l'absence de l'être aimée était insupportable. Plus encore lorsqu'on ne comprend pas cette distance.

- Il a dit vous aimer et qu'il se sentait débile de ne pas vous avoir dis à quel point ! Il m'a aussi parlé de votre "lien", dit - elle sans accabler Alice de reproche ou de crainte qu'elle pourrait avoir à savoir son secret partagé avec une tiers personne.

C'est se qui me fait penser que ce n'est pas vous qu'il détestait... C'est lui.

Elea baissa légèrement les yeux pour lui expliquer la suite.

- Il a tenté de me sauver cette nuit là, même si ça impliqué qu'il en meurt. Peut être ne s'est - il pas pardonné d'avoir abandonné, de ne pas avoir cru que vous vous reverriez quoi qu'il arrive. Il s'est mis à pleurer après avoir demandé que vous ne veniez pas...

Elea secoua légèrement la tête comme pour ne pas se laisser ébranler par les sentiments qui l'avait envahis cette nuit là en écoutant William parler, comprenant la portée de chacun de ses mots.

- Vous l'avez vue dans le pire état dans lequel il pouvait être, j'en sais quelques chose ... vulnérable... faible... désemparé... dévasté... et seul. Terriblement seul dans sa douleur.

Ce n'était pas qu'Elea pensait la Malkavien incapable de comprendre, non. C'était le genre de douleur qu'on expliquait pas, qu'on ne pouvait pas exprimer et qu'on ne pouvait comprendre, pas sans l'avoir vécu.

Il avait dit qu'il l'aimait, le mot 'débile' sonnait bizarrement dans la bouche de la belle femme face à elle, mais elle savait que c'était un terme facilement imaginable dans la bouche de William se qui lui fit un pincement au cœur. C'est vrais qu'il avait tendance à s'exprimer comme un boucher lorsqu'il n'y faisait pas attention. Cet 'imbécile' avait fait ses adieux à son existence sur terre, mais l'équipe de secours avait fini par arriver avec elle. L'équipe était arrivé trop tard... William avait déjà perdue une partie de lui, celle qui faisait danser les couleurs dans ses yeux dorés. Celle qui aimait la présence d'Alice et qui s'accrochait à l'humanité. Il avait laissé sa bête prendre le contrôle pour pouvoir garder les yeux ouvert, laissant derrière lui sa personnalité propre. Ne surgissant que pour sauver Elea dans un ultime combat qu'il savait perdue.

En Angleterre peut être retrouvera t'il les pièce du puzzle que ses ravisseur avaient disséminé par le vent en le torturant. Peut être qu'un jour il ne manquerait qu'une pièce à ce puzzle et qu'il reviendrait vers elle pour la trouver et alors il serait à nouveau lui.

Les paroles d'Elea étaient sincères et vrais, Alice n'en douta pas un instant se qui l'ébranla encore plus. La voie de la rose montrait toute la douleur qu'elle avait elle aussi ressentie durant cette épreuve.
Un sourire d'abord tordue par le chagrin puis plus serin se dessina sur le visage de la Malkavian.

"Merci..."

Elle serra la main d'Elea et la rapprocha de sa bouche pour y poser un baisé, sa voie était enroué après le long silence qui les avait englobé de sa douceur, comme la main d'Elea qui c'était posé sur la sienne, comme a présent ce baisé qu'elle y déposa.

"Merci de m'avoir raconté tout cela malgré la douleur que ça à pu vous faire revivre. Merci de l'avoir soutenue dans cette atroce endroit et ce même si vous soufriez vous aussi."

Alice relâcha un peu son emprise sur la main de son messager, peut être voulait elle la récupérer.

"Avez vous retrouvé tout vos morceaux durant votre voyage ?"

La question était pure, a présent elle s'inquiétait pour la belle auburn.

» À quelques rues du Louvre, un café bien sympa !!
» Dans une bibliothéque du Louvre
» Quelque part, dans les couloirs du Louvre.
» Dans les couloirs du Louvre
» Une promenade dans le Louvre.

Café Marly, dans la cour du Louvre

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