[Bureau du fléau]

*Hésitante à suivre Venise dans un premier temps, puis non, elle fit tout de même un signe à sa collègue, un non de la tête le regard plein de dépits.

À quoi bon ? on allait encore lui reprocher d'aboyer pour aboyer ou de s'en pendre personnellement au gens. Peu importe Paris n'avait pas à souffrir à cause du manque de sérieux de quelques personnes. du travail devait être fait.*


Dimitri que faite vous là ? je vais me rendre au Panthéon, le système informatique est en place mais je n'ai pas de détail là-dessus. Vous devez surement en savoir plus.

*Tout en tapant sur son portable et continuant son chemin vers le salon.*



[petit salon]

Dimitri marchait tranquillement dans les couloirs quand un bruit sourd et soutenu martelait le sol.
 
" Ah, elle est énervée."
 
Le Brujah se retournait juste avant qu'elle ne fasse son apparition et fût surpris en découvrant la tenue qu'elle portait mais qui mettait sa beauté en valeur. Il n'avait pas besoin de le dire pour qu'elle le comprenne vu son expression toujours aussi honnête.
 
" Bonsoir Rozen. Peu importe ce que je fais je ne tiens pas particulièrement à revenir là dessus. *Visiblement rien que repensait à certaines choses l'exaspérait vu le soupir qui accompagnait ses mots* Le Panthéon, j'ai crû comprendre de la part de Gustave que ce n'était pas la priorité de ceux qui avaient la charge de s'y rendre. Quand au système informatique, pour être prêt il faudrait que toutes les installations physiques soient faites mais passons, tu constateras par toi même."
 
Il finissait par haussait légèrement les épaules avec un brin de détachement sans rien ajouter sur le sujet bien qu'il ait beaucoup à dire.
 
Il emboîtait le pas à la Ventrue.
 
[ Direction petit salon ]

Alister écouta attentivement le Brujah d'un air analytique. Puis assista sans émotion au témoigngage de confiance qu'il venait de faire à Phantom.

*Ce primogène Brujah me semble très porté sur l'affect, et je sais que cela peut être un défaut. Toutefois, il considère les membres de notre clan avec respect et en égal, c'est là un signe qu'il est prêt à atteindre des fonctions parmi les plus hautes*.

Alister prit finalement la parole à la suite du primogène en se tenant droit et en levant le menton il dit de sa voix austère habituelle.

- Vous avez la confiance de mon Prince et de Monseigneur. Tant que vos demandes n'iront pas à l'encontre des leurs, vous parlerez Primogène, et j'obéirai.

En bon soldat, Alister ne prit pas ombrage du fait qu'une place ne lui soit pas réservé dans la côterie décrite par Dimitri. Il savait que pendant cette nouvelle nuit, il serait mis à contribution, d'une manière ou d'une autre.

Pour conclure, Alister apporta un nouvel élement concernant le prisonnier.

- J'ai abattu l'un des leurs malgré son épaisse protection pare-balle, et j'ai reconnu sur lui les marques des chasseurs de vampire. Je ne vous serai pas utile pour le faire parler, mais je peux faire parler son équipement et ses armes et ainsi remonter jusqu'à l'acheteur si vous le souhaitez.

La diplomatie ou l'éloquence n'étaient visiblement pas ses points forts, mais lorsqu'il s'agissait d'armes ou d'équipements militaires, alors Alister pouvait faire la différence.

Phantom écouta Dimitri, et c'est avec un certaine fierté qu'il reçut l'accolade et la proposition du brujah.

- Évidemment que j'en suis. Il y aura effectivement besoin de monde, compte sur moi plutôt deux fois qu'une! Pour l'interrogatoire, aucun problème. Je devrais pouvoir m'en sortir. Hormis le fait qu'il s'agissait de chasseur, tu as d'autres détails que tu as noté sur les agresseurs?

Il se tournait bien évidemment vers le démolisseur pour appuyer cette question.

Phantom rendit l'accolade à Dimitri.

- Ok pas de problème, tu as sûrement des tas de choses à faire. C'est normal.

Alistair leur fit un compte rendu clair, net et concis. Visiblement habitué à ce genre d'exercice, il respirait le militaire à plein nez, mais ce n'était pas pour déplaire à Phantom qui lui aussi avait ce genre de manières.

- un test? Oui c'est pas impossible. Il faut se méfier des chasseurs, le jour où ils sont organisés, ils peuvent se montrer plus obstinés et puissants que n'importe qui. Et puis la journée joue pour eux. Le fait qu'ils soient préparés montrent clairement qu'ils ont des moyens et un but à atteindre. Je vais me rendre de ce pas aux cellules.

[Vers les cellules si personne ne le retient.]

Phantom fit demi-tour. Rencontrer enfin un membre de leur clan parmi les plus éminents.

-Merci mon frère... Tu m'as tellement vanté les mérites de ce monsieur que je me dois de rester. Messire c'est un honneur de vous rencontrer, je me surnomme Phantom, mais mon vrai nom est Kovacs Michael. je suis de la 11e génération, et j'ignore mon ascendance. Je suis là pour vous servir.

Phantom s'inclina en hommage. Il était un peu gauche vu son physique.

Le téléphone du Brujah vibrait successivement deux fois et après avoir lû il relevait les yeux sur Vivian.

" Veuillez m'excuser, il se trouve justement là ou je dois le mener. Je m'y rend de ce pas, il m'attend."

Il s'inclinait pour prendre congé et partait le pas alerte.

[ Direction les sous-sols ]

Tout comme lors de l'épisode du bureau du Prévôt, l'assemblage de bois se montrait peu coopératif...
La porte était fermée à clef.



Comme souvent, des goules circulaient dans les étages, et Rozenmilna n'eut guère à attendre longtemps pour que l'une d'elles fasse son apparition.
Hélée, elle s'approcha sans tarder et fit la révérence aux deux Ventrues.

- Bonsoir. Que puis-je pous vous, mesdames ?

Annabelle était là, derrière Rozenmilna comme un fidèle animal domestique, mais en bien plus jolie quand même. D'un pas mal assuré, un peu gauche, quelque peu raide, elle collait à sa primogène à distance de bras, au cas où elle aurait besoin de lui attraper le tissus de la manche pour être sure de ne pas se perdre dans ce dédale de couloir et de gens.
Heureusement, il n'y eu pas besoin.


Arrivées devant la porte du … Annabelle du réfléchir intensément pour se remémorer la situation; Primogène je ne sais plus trop quoi qui a caché un ... un pièce magique avec du sang dedans, quelque chose comme ça …
Devant le refus manifeste, et mesquin, de la porte de s'ouvrir, même à la demande d'une personne si gentille que Rozenmlna, Annabelle proposa ses service.

• Mademoiselle, j'ai quelques expériences en franchissement d'obstacles obtus... si vous le désirez...
  

Mais, comme à son habitude, Annabelle avait un temps de retard et déjà Rozenmilna, visiblement moins disposée à livrer un tribus à la force brute, s'était dressée à une personne rencontrée dans le couloir.

Elle était charmante, habillée de façon stricte.
Annabelle lui fit une petite révérence en espérant que son nom ne soit pas trop compliquée à retenir. Inutile de se présenter, Rozenmilna a prit l'habitude pour deux.

[Depuis l'entrée] (03 avril)

*Accompagnée de Dimitri, Rozen arpentait les couloirs comme une chef d'entreprise traversant l'open espace.*

Je n'ai pas souvenir de vous avoir utilisé une arme à feu justement, de manière prodigieuse j'entends bien. Après tout je ne connais pas toutes vos cartes.

Tant que vous être primogène en effet, et tant que je le suis aussi. Si un jour un ancien ventru viens réclamer son titre de plus vieux du clan je peux vous assurer que l'entente ne sera pas si cordiale.

*Rozen se stoppa devant la porte qui les séparait de la salle de réunion.*

D'ailleurs j'ai pas mal réfléchi a la situation... Je pense que c'est l'effet de la jeunesse parisienne. 95% des caïnites du fief sont des ancillas ou des nouveaux nés.
C'est une situation à double tranchant, d'un côté cela nous donne du poids. D'un autre si un ancien, un bien tassé de quelques siècles, venait à s'établir ici il serait tel le borgne qui est roi au royaume des aveugles.
Des européen en manque de puissance politique pourrait venir débarquer ici et devenir primogène, de par n'importe quel ville en plus, aussi facilement que de voler une sucette a un enfant.

Quand j'ai vue Tancred Von Wybert hier je me suis poser la question...

*Puis elle soupira par réflexe.*

Je sais que tout cela ne vous intéresse pas beaucoup, je vous demande juste de le garder dans un coin de votre tête.

Spoiler:

En ce nouveau début de soirée, Alister avait retrouvé son accoutrement usuel et arborait fièrement la cagoule et la tenue d'intervention des commando de marines. Le claquement sec de ses bottes se fit entendre dès son arrivée dans l'Elysée. 


Par manque de temps, il avait manqué de peu la primogène Ventrue avec laquelle il souhaitait toutefois s'entretenir au sujet de l'attaque perpétrée contre l'Elysée. Il savait que ses relations avec les Ventrues étaient fort mauvaises, mais au demeurant il pensait qu'une primogène devrait, elle, se faire fort de l'écouter malgré les inimitiés légendaires entre leurs clans. 


Avançant à bonne allure, il tomba dans le couloir sur celle qu'il était venu voir, elle était alors accompagnée de Dimitri. Alister tenait en haute estime le primogène Brujah, et saisi l'occasion de deviser avec eux. Il s'approcha en veillant à ce que son arrivée au contact verbal des deux protagonsites n'interrompe aucune discussion avant de se présenter humblement de sa voix rauque et posée. 

 - Primogène Ventrue, Primogène Brujah, je vous présente mes respects et suis flatté d'être mis en votre présence conjointe. 

Alister fit une réverence marquée à l'attention de Dimitri, qu'il termina par un sourire entendu. Puis se retournant particulièrement vers Rozenmilna, il reprit en faisant une autre réverence. 

 - Primogène Ventrue, les gens me nomment le Démolisseur. Loin de moi l'idée de vous importuner, mais je pense humblement pouvoir vous assister dans votre enquête au sujet de l'attaque de l'Elysée. Pour cela, j'aurai souhaité, de votre part, l'autorisation d'avoir accès à tout l'équipement saisi sur les agresseurs. 

Alister ne laissa pas immédiatement à la ventrue l'opportunité d'une réponse. 

 - Sans pouvoir vous garantir un résultat, je suis convaincu que ces équipements militaires de pointe ne peuvent être fourni que par quelques vendeurs d'armes sur Paris. Or ces équipements leurs mensurations et numéro de séries pourraient fournir de précieux indices sur l'acheteur et peut être même remonter jusqu'à lui. Si vous le jugez utile, je vous assisterai dans cette tache.

Alister conclua avec le même timbre monocorde par une phrase dénuée de sens politique qui cadrait bien avec la philosophie du personnage. 

 - Cette initiative m'est personnelle, et je n'ai pas reçu l'ordre de vous aider. Mais, les échanges que j'ai entretenu la nuit précédente avec quelques membres de votre clans s'étant révélés décevants, j'ai pensé que ma proposition permettrait de faire un pas vers une appréciation plus favorable des membres de votre clan.