Le couloir des bureaux

Nerveuse ? Jamais. C’est juste que si je n'ai pas mes précieux bidule sur moi je le supporte mal, vraiment mal.

Vous avez soumis des idée au Prince ? Voila qui m'intrigue, qu'est ce que le pragmatique Dimitri peut bien avoir proposé.

*Un militaire en cagoule approcher dans le couloir. Rozenmilna eu un temps d’arrêt et crue a une goule de sécurité. Il s'agissait du fameux démolisseur. Elle commençait a entrevoir ou ça avait pu clocher avec Lucien.*

Ravis de vous rencontrez enfin. Permettez moi de me présentez en bonne et du forme, je suis Rozenmilna de Sancy effectivement primogène des roys.

*Son autorisation ? Oh bien sur la ventrue aime entendre ça mais il y avait du avoir une incompréhension dans les haute sphères.*

Je vais être honnête, doublement même. Si autorisation il y a pour accéder aux indices de l'attaque du Louvre ce n'est pas à moi de la dispenser. Et en fait même si je suis évidemment intéressé par la résolution de cet incident il ne m'a jamais était confié la charge de l'enquête.
ça ne veut pas dire que je ne vais pas enquêter dessus, je comptais bien le faire, juste que ni le Prince ni personne ne m'a confié tâche, même officieusement.
Je vous dis tout ceci car vue votre tenue et votre façon de parler vous me sembler être très à cheval sur la hiérarchie et l'organisation.

*Il était hors de question pour Rozen de se prétendre Prévôt avant que le Prince n'est les décidé.*

Travaillons donc ensemble tout de même, j'en serais ravi. S'ils ont été assez stupide, ou sur d'eux, pour laisser des numéros de série profitons en même si je n'y crois pas trop.
Il serait intéressant de voir de quel type de munitions ils disposaient, certaines sont relativement plus facile à rentrer que d'autres. ça nous donnera aussi une idée sur leur niveau de formation et l'étendu de l'influence de ceux qui tirent les ficelles.

*ET avant de conclure la ventrue rajouta avec un sourire de renard.*

Oh... Et puis je me permettre un conseil et une question ?
1986 on m'a refuser l'entré de l'Elysée car je portais une perruque, et j'ai eu des ennuie car j'ai insisté. 1991 je fut puni par le gardien pour être rentré sans une robe convenable.
certes nôtres bon gardien est partie en vadrouille et vraisemblablement il ne reviendra pas donc je pense que vous ne risquez pas grand choses pour ce soir. Je vous conseille de faire attention a l'avenir car nous somme tous obligé de portée une tenue correcte pour se déplacer dans le sanctuaire.

*Elle jeta un coup d'oeil complice à son ami Brujah qui aurait probablement aimé porté autre chose ce soir.*

Et pour la question...

Démolisseur, est ce un surnom ou un titre interne a la structure de vôtre clan ?

*Pas de prénom, ni même de nom. Voilà ce qui avait dû irriter son cousin.*

Dimitri, un brin joueur, répondait par un petit sourire en coin sans apporter plus de précision en laissant son amie sur sa «faim».

Alister arrivait l'instant suivant. Le Brujah répondait à son salut, moins formel, et ponctuait d'un sourire amical à l'attention du Nosfératu.

Il écoutait l'échange qui suivait et les conclusions que tenaient ses deux interlocuteurs.

*Le numéro de série ? Un ordre de mission et un GPS avec leur position aussi ? J'ai peut-être surestimé la menace.*

C'était rare mais pour une fois il gardait ça pour lui se contentant d'un hochement de tête approbateur lorsqu'elle faisait référence aux munitions et attendait le moment opportun pour glisser un commentaire se contentant

" N'ayant qu'une foi limitée dans le facteur hasard, je serais intéressé de savoir pourquoi ils ont choisi ce jour précis où l'Elysée était presque désert pour attaquer. Comment ils ont eu ce renseignement ou qui les a informé."

Un sourire amusé étirait ensuite ses lèvres quand Rozenmilna évoquait son passé en Elysée pour subtilement faire passer un message au Démolisseur et c'est d'un vague haussement d'épaules équivoque qu'il répondait à cette oeillade complice.

Nosfératu

Alister était resté de marbre, prêt à répondre à un autre calembour ventrue, mais cela ne fut pas le cas. La primogène semblait prendre au sérieux ses prétentions. Et, non qu'il ait frappé à la bonne porte, le simple fait d'informer la primogène le prémunirait contre d'éventuels désagréments sur un fond de guerre des clans.

En conséquence, Alister précisa son propos et fit part aux deux primogène de la bonne réception de leur bienveillance.

- Je vous remercie de ces renseignements et ne tarderai pas à vous faire part de mes découvertes. Bien que ne disposant pas de votre autorisation formelle, le simple fait que vous ne soyez pas opposés à ma démarche m'aidera.

Il reprit à l'attention de Dimitri sur un ton monocorde.

- Primogène Brujah, je ne puis malheureusement vous répondre. Toutefois, les aggresseurs sont entrés par une fenêtre laissée ouverte. Dès lors, j'aurai tendance à aller dans votre sens.

Alister écouta enfin d'un air un peu intrigué sous sa cagoule les propos de la Primogène ventrue au sujet de sa tenue. La primogène était manifestement plus douée que ses congénère dans l'art de la diplomatie. Alister lui fit une réponse calme de sa voix rauque.

- Primogène Ventrue, sachez que je déplore le fait que vous ayez eu à souffrir de l'appréciation vestimentaire exigente d'un vampire dont c'était apparement l'unique point fort. Mais, comprenez que ces théories basées sur l'apparence touche de bien loin le nosfératu que je suis.

Alister sentant que sa franchise prenait le dessus sur la convenance se reprit en un élégant et bref racelement de gorge.

- Hrum, je prends acte de votre conseil Primogène et vous remercie de votre sollicitude. Je tacherai à l'avenir de n'offenser personne avec ma tenue ou mon comportement. Parfois la forme triomphe sur le fond, et je sais reconnaitre une défaite lorsque j'y suis confronté.

Enfin Alister écouta avec intérêt la question de la Primogène. Cette question revenait sans cesse, et il était surprenant de voir qu'un surnom éveille autant l'intérêt.

- Primogène Ventrue, c'est une très bonne question. Comme vous le savez, la majorité des nosfératus sont déformés physiquement par l'étreinte. Et, quelques uns vivent mieux leur non-vie en renonçant à leur vie passée... jusqu'à leur nom. Le Démolisseur n'est pas un titre particulier, mais un pseudonyme qui a été donné jadis à mon sire et que j'ai repris pour lui faire honneur.

Alister fit une pause rhétorique avant de reprendre.

- Par ailleurs, ce genre d'artifice est le garant de la préservation de la mascarade. Je trouve toujours aussi étrange les vampires qui ne jugent pas bons de changer de noms et qui passent d'un age à l'autre sans s'inquiéter des registres, des banques de données, et des renseignements qui sont sucéptibles de les confondre si d'aventure une recherche approfondie était menée à leur sujet.

*Phantom, Venise, Kaoum... ainsi c'était donc une sorte de tradition de leur clan. Rozen en avait connu des militaires, de toute sorte, de l'armée du Tonkin jusqu’à de récentes escouades de gendarmerie, qu'il soir mortel vampire ou autres... Celui-là semblait à premier vu être du type robot en mission 24 heures sur 24.*

Pourquoi donc y voir là une défaite ? il ne s'agit pas là d'une lubie parisienne ou de l'exigence du moment, mais d'une règle très ancienne qui vaut pour tous les Élysée de la planète, au même titre que l'interdiction de la violence et dans certains cas celle de l'interdiction de boire, liée au fondement même de la camarilla.

Regardez monsieur Romanoff, il se serait bien passé se mettre un tel costume, donc je peux comprendre votre raisonnement sur la forme qui triomphe du fond.

*Rozen en voulait encore à Balthazar qu'elle tenait pour responsable du relâchement du maintien de L'Élysée dû à sa désertion. Que n'importe quel vampire s'habille comme il veut l’importais peu. Ce n'est pas que cette règle soit transgressée qui la chiffonne, mais qu'une règle, quelle qu'elle soit, ne soit pas respecté.

Ne pouvant pas s’empêcher d'analyser le moindre mot, elle remarqua également que le démolisseur parla du gardien de son histoire comme un être dont l'unique point fort était l'exigence vestimentaire. Alors que techniquement dans l'histoire, ce gardien n'a fait que son job.

Peut-être un trait d'esprit de la part du Nosfé ? difficile à dire avec ce ton de voix et cette cagoule. Partant du principe que c'était au premier degré, le démolisseur semblait être le type de vampire à éprouver du mépris pour tout ce qui n'était pas "fonctionnel".

Mais ce qui la surpris le plus était sa dernière réflexion. Pense-t-il vraiment que depuis plusieurs siècles les vampires étaient aussi stupide ? Cette remarque était un brin arrogante, néanmoins Rozen trouva la force d'y répondre sans véhémence, même plutôt courtoisement au contraire.
Après tout s'il ne connaissait pas toutes les règles de l'Élysée, peut-être n'avait-il pas côtoyé beaucoup la société caïnite.*

Vous trouvez cela étrange... Et pourtant nous sommes toujours là non ? J'imagine que vous devez donc trouvais toujours aussi étrange comment alors des vampires encore plus ancien que la camarilla n'est plus de problème que ça ?

Laissez-moi donc vous éclairez puisque vous avez bien voulu répondre à ma petite question sur votre pseudonyme.

Nous avons des pseudonymes nous aussi, mais nous les gardons pour les mortels. La plupart des vampires ont une ou plusieurs fausse identité légale. Je suis moi-même une femme d'affaires influente française, sous un autre nom. Seuls ce qui a connaissance de la véritable nature de ce monde m’appelle par mon véritable nom.
Il en est de même pour le Prince, je peux vous assurer que les hommes politiques le connaissent sous une autre identité.

Chez les vampires, les camariste du moins, il n'existe que deux façons de gérer son identité. Ceux qui sont légalement mort et ne s'en souci plus, trouvant refuge et revenue d'une autre manière et ce qui use de l'influence de la camarilla sur les institutions humaines pour se construire un autre identité légale. Qu'il change au grès du temps cela vas s'en dire.

Quand bien sûr il ne se contente pas rester dans le monde la nuit et utilise des pions humains comme proxy pour leurs affaires humaines.

Dimitri «secouait» légèrement la main devant lui lorsque Alister répondait promptement à ses paroles.

" Je n'attendais pas une réponse. Ce n'était qu'une réflexion à voix haute de manière à partager ce qui a suscité mon intérêt car, même en sous-effectif, une telle intrusion n'a pu être que facilitée d'une manière ou une autre. Tout comme l'absence de réactivité évidente des forces de l'ordre."

Le ton ne laissait aucune place au doute. Il n'y avait nul reproche et tenait à souligner la nuance sur l'intention de son intervention.

Le brujah hochait légèrement la tête pour appuyer les propos de Rozenmilna qui le prenait en exemple, ce qui lui tirait un léger sourire alors qu'il répondait en toute simplicité.

" Je confirme."

Contrairement à son amie, il se désintéressait de la suite de la conversation dans laquelle il ne voyait qu'un éternel cycle se répétant inlassablement. Il y avait toujours eu des vampires au fil des âges qui pensaient être plus malins/prévoyants que leurs pairs mais par respect des opinions il n'entrait jamais dans ce genre de débat qui s'avérait stérile la plupart du temps.

Toujours trés honnête, son attitude exprimait clairement sa lassitude alors qu'il se redressait pour prendre congé.

" Si vous voulez bien m'excuser, je ne vais pas faire attendre le Prince plus longtemps."

Il s'inclinait légèrement, laissant libre les deux Caïnites de poursuivre leur discussion.

[ Direction la réunion à moins d'être retenu ]

Spoiler:

Nosfératu

Alister écouta patiemment les discours des deux primogènes. Il était surpris par la leçon de la Primogène. Lui qui avait changé d'identité à plusieurs reprise de son vivant, qui avait été formé aux techniques d'infiltration au sein des forces spéciales.

Pour autant il prit ses dires comme un acte pédagogique, et donc précieux, surtout venant de la part d'un ainé.

- Je vous remercie de me faire part de vos reflexions Primogène Ventrue. Je prendrai enseignement de vos propos dans une dimension qui m'est encore peu connue, celle de l'interaction avec les humains. Je suis fier d'avoir fait votre connaissance.

Dimitri semblait peu interessé par la conversation. Quoiqu'il précisa sa pensée, Alister savait que comme lui, il était un homme d'action peu motivé par les longs discours. Alister prit donc le partie de ne pas retenir les Primogènes et reprit de sa voix rauque.

- Je vous remercie de votre écoute Primogènes, Maintenant, je ne souhaite pas que vous soyez en retard de par mon fait. Par conséquent, avec mon respect, je vais me retirer.

Alister fit une courte révérence à l'attention des Primogène et se retirant d'un pas plus léger.

Spoiler:

*Dimitri semblait s'ennuyait, Rozen nota qu'il avait tenu cinq minutes de plus avant de faire cette tête. La ventrue rêverai d’assister à une réunion Brujah avec son ami comme maître de cérémonies, a coup de discours monopharse, un peu comme le Prince. Et comme ce Démolisseur, et Morgan en fait Annabelle aussi. Pour Rozenmilna, impossible de réaliser qu'elle parle trop, ho non, ce sont les autres qui parle pas assez.
D’ailleurs elle avait une superbe anecdote à base de commando malkavian et de relation avec les humains... mais toute l'onde était pressée.*

À très bientôt a n'en pas douter.

[Réunion]

[de retour de la réunion]

*Son regard était tel un grappin fixé vers la porte de son bureau, il y aura plus de rapport à taper que prévu. Ses talons commencèrent alors à jouer la mélodie de la femme d'affaires presser.

Rozen se stoppa a mis parcours dos contre le mur. Un œil rapide sur son téléphone qui n'avait aucun message. Elle regarda sa pierre si intensément qu'on pouvait croire qu'il y avait quelque chose que seule elle pouvait voir.*

[ Arrivée de la réunion ]

Dimitri suivait de peu Rozenmilna qui décidait de s'adosser à un mur pour fixer un point imaginaire à la manière d'un chat ce qui n'était pas s'en lui rappeller l'avatar qu'elle choisissait d'afficher dans sa vie virtuelle.

Le Brujah s'étirait légèrement comme si cette réunion lui avait paru interminable ce qui n'avait rien d'extraordinaire quand on connaissait sa patience.

" Alors, que penses tu de cette réunion ? "

*Elle ne quitta sa pierre du regard.*

Cette pierre a plus de mille ans, elle a été taillée et polie à partir de l’agate la plus noire, plus poétiquement appeler onyx, extrait du plus profond d'une montagne de la région de Yuzan en Chine.

*Ce n'était pas la question que le Brujah avait posée.*

La réunion... Parménion semblait en être satisfait, alors j'en suis satisfaite.

J'y ai pu dire ce que j'avais dit et ça était pour le moins instructif confirmant l'idée que je m'étais faite de cette assemblée de primogéne. je suis plus curieuse de s'avoir ce qu'en pense le loup en cravate et Zilberman.

Dimitri ne pouvait s'empêcher de sourire. Comme il s'y attendait plus ou moins elle ne répondait pas simplement. Oh non, ça ne serait pas Rozenmilna dans le cas contraire ! Néanmoins, il écoutait attentivement comme toujours, bien qu'elle pouvait discerner sans mal l'amusement qu'il en résultait.

Légèrement taquin le Brujah s'abstenait pourtant d'un commentaire reprendant rapidement contenance pour revenir au sujet.

" Je l'ai moi aussi trouvé trés instructive. Impatient de voir ce qui en résultera de manière concrète."

Evidemment, il ne tardait pas à se mettre légèrement plus à l'aise en desserrant sa cravate.

" Mais pas mécontent qu'elle soit terminée."

Ventrue

[Arrivée de la réunion des Primogènes]

Splendide, tout bonnement splendide ! Le Brujah avait déjà mis le grappin sur de Sancy.
D’Arcy s’approcha des deux, s’arrêtant à distance respectueuse. Ils comprendraient bien qu’il voulait discuter, sans pour autant les interrompre. Là étaient les règles de l’étiquette et du statut.
Droit comme un i, les verres fumés tournés vers son Primogène, la statue d’Arcy attendait, parfaitement immobile, le visage neutre.

*Elle regarda d'Arcy après ce bref débriefing.*

Vous avez surement pour souhait d’échanger quelques paroles en ma compagnie ou au moins être impatient de savoir ce qui est survenue durant votre absence. Puis je vous demandez de rejoindre mon bureau ?

Un intermède finalement assez bref comme souvent.

Dimitri portait son attention sur d'Arcy, l'observant quelques secondes avants de légèrement s'écarter pour lui faire signe de se joindre à eux après l'invitation verbale de Rozenmilna.

Le Brujah, silencieux, attendait la réponse du Ventrue pour prendre congé ou non.

Ventrue

Elle semblait calmée…heureusement pour ses nerfs. Un sourire poli naquit sur ses lèvres.

« Un peu de tout cela, et même davantage, pour tout vous avouer, mademoiselle de Sancy. Je vous attends donc dans votre bureau. Merci pour votre disponibilité. »

Il s’inclina poliment, avant de se tourner vers Dimitri, usant du même cérémonial, s’inclinant de la même manière.

« Monsieur le Primogène des Sages, une bonne journée à vous. »

Il s’éloigna en silence, sans demander son reste, en direction du bureau du Primogène des Roys.

[Sortie vers le bureau du Primogène Ventrue]

*Un signe de tête vers Dimitri qui pouvait se traduire par "tout ira bien". Puis elle reprit le chemin de son bureau.*

[Bureau Primogéne Ventrue]

Une fois avoir salué les deux , il restait un quelques instants pensif finissant par s'éloigner à son tour dans les couloirs.

[ direction ailleurs ]

Phantom s'approcha de Dimitri, il avait attendu suffisamment de temps pour voir le primogene des sages. Il avait des choses à lui dire.

- Dimitri. Je peux te parler?

Il était intéressant de voir à quel point le nosfératu était discret malgré sa carrure.

Dimitri souriait légèrement lorsque Phantom le «surprenait».

C'est un accueil chaleureux auquel avait droit le Nosfératu. Un hochement de tête accompagné d'une main amicale sur l'épaule du Nosfératu.

" Bien sûr. Je suggère que nous marchions un peu dans les couloirs pour être tranquille."

A peine avait il lancé l'idée qu'il se mettait en marche en invitant son ami à le suivre.

Spoiler:

Phantom regardait Dimitri. Il lui fit un signe pour lui signifier qu'il comprenait et lui indiquait la direction qu'ils allaient prendre.

- bon j'ai mené ma petite enquête sur le gars qui a été capturé lors de l'attaque du Louvre. J'ai encore quelques contacts dans la police. L'homme que l'on a en geôle s'appelle Paul Moutier, c'est un ancien militaire, il était fusiller marin visiblement. Il a disparu du circuit depuis une bonne année après avoir quitté l'armée.

Phantom s'arrêta.

- Sa famille non plus n'avait plus de nouvelles. La section de la PJ qui s'occupe des sectes avaient fait des recherches sur lui, demandé des trucs tout ça.

Dimitri écoutait attentivement le résumé de Phantom. Evidemment il était évident que certains points poussés le Brujah à la réflexion mais il n'interrompait pas le Nosfératu. Et c'est avec un sourire franc sur le visage qu'il répondait.

" Efficace comme toujours."

Un hochement de tête accompagnait ses paroles de manière à lui faire part de son respect pour le travail de son ami.

" Tu penses que tes contacts pourraient te transmettre une copie de son dossier ? J'aimerais en savoir un peu plus sur les évènements «marquants» qu'ils auraient pu recenser à son sujet notamment sur les dernières années, son profil psychologique, ect ... il y aura peut-être quelque chose d'exploitable. Ne serait-ce que pour cerner son profil et ses faiblesses pour les exploiter si tu penses qu'il n'a pas tout dit et qu'un nouvel interrogatoire est nécessaire."

*en espérant que ce ne soit pas qu'un fanatique illuminé*

Phantom réfléchit un instant.

- Cela va être compliqué, l'essentiel du dossier est dans les mains de l'armée. Il faudrait que quelqu'un interroge le prisonnier avec domination. Ce serait le plus sur moyen d'y trouver quelque chose d'exploitable pour nous.

Phantom se demandait ce qu'étaient ces gens, ce qu'ils voulaient réellement et qui était ce dieu dont le gars lui avait parlé...

Dimitri réfléchissait un instant à la proposition de Phantom.

" Cela me semble une bonne idée. J'en parlerais à Mademoiselle de Sancy mais n'hésite pas à me proposer si tu as quelqu'un en tête."

Une légère inclinaison de tête montrant la satisfaction du Brujah qui fixait le Nosfératu.

" Je vais quand même essayer de voir si il y a un moyen de récupérer son dossier. J'aimerais savoir à qui nous avons à faire à travers le type de personne qu'ils recrutent et envoient jusqu'au coeur de notre Elysée."

Il ponctuait d'une tape amicale dans le dos de son interlocuteur.

" Je te remercie pour ces informations."

Une question qu'elle était bonne.

- Je ne suis pas un spécialiste là dessus, sans doute que Parménion, mademoiselle de Sancy, quelques ventrues ainsi que les tremeres doivent maitriser ce genre de don. Vivian possède sans doute ce genre d'atout, en tant que mascaradeur accompli.

Sans conviction aucune.

Dimitri acquiessait de la tête.

" Oui, je me chargerais donc de contacter une personne ayant cette faculté, je pense que tu préfèreras. Pour ce qui est du nouvel interrogatoire, il se peut que je refasse appel à toi. ne serait-ce que pour aiguiller la personne qui devra poser les questions qui n'aura peut-être pas ton talent pour poser les bonnes."

Une seconde de réflexion.

" Si bien sûr tu n'as pas d'objections et rien en cours de ton côté à ce moment-là."

» Hall devant les bureaux.
» Au travers d'un couloir
» Couloir: Bloody lullaby.
» Couloir devant la salle d'arme.
» Couloir devant la salle du Trône

Le couloir des bureaux

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