Jean marchait dans le couloir, mettant un moment à trouver le bon endroit. Heureusement pour lui le bâtiment n'était pas énorme et il aperçu facilement Dimitri. Il se dirigea vers lui et lui sourit comme si il revoyait un vieux pote.

"Salut comment tu vas ?"

Son ton était amical et engageant. Il semblait très détendu par rapport à la veille. Puis il réalisa où ils se trouvaient et rajouta rapidement.

"euh . . . monsieur le Primogène."

Il espérait ne pas avoir fait de bourde. Mais il ne s'attarda pas sur la question après la réponse de Dimitri rentrant dans le vif du sujet.

"Au fait avant de commencer j'ai proposé au Gardien de nous rejoindre sans lui spécifier de quoi nous parlerions disant seulement que celà pourrait éventuellement l'intéresser. J'ai aussi dit que par politesse je demanderais d'abord votre accord Primogène."

Il resta là à attendre la réponse.

Jean sourit à la tape amicale de Dimitri mais se refusa la même familiarité ne sachant quand quelqu'un arriverait.

"Ouais je penses que ça le concerne effectivement. Mais c'est pas le genre de truc dont on peut parler dans un couloir. On peut aller ailleurs ou tu attends quelqu'un ?"

Pendant qu'il parlait il sortait son portable mais attendait la réponse de Dimitri avant de taper quoique ce soit.

Dimitri réfléchissait à la remarque de Jean quelques instants et finissait par répondre sur un ton légèrement détaché.

" J'attends quelqu'un oui, c'est pour ça que je préfèrerais rester ici. De toute manière ça ne changera pas grand chose ici ou dans une des salles. Au pire un Primogène entend, ce n'est pas bien grave je pense. On sera toujours à même de s'écarter un peu si ça devient un peu trop confidentiel."

Il marquait une seconde d'arrêt avant de reprendre un brin jovial.

" Ca te va ?"

Jean regarda Dimitri et prit une mine sérieuse. Il était vraiment gêné par le fait de devoir rester dans le couloir. Il parla donc bas.

"Dimitri, je ne connais pas encore les tenants et aboutissants de l'affaire sur laquelle je viens de mettre le doigt mais elle possède potentiellement des ramifications insoupçonnées et dangereuse. J'espère que ce n'est que des machinations humaines mais celà m'étonnerait."

Il regarda Dimitri dans les yeux l'air sérieux.

"Après tu connais mieux que moi les rouages de la cours, mais je n'ai qu'une confiance modéré dans l'enseinte d'un Elyséa."

Jean sembla réfléchir. Il suivit un raisonnement logique. Si on l'avait contacté lui pour infiltré l'Elyséum, de toute évidence c'est qu'ils n'avaient pas ou alors très peu de contact dans ce lieu. Hors l'Antichambre venait à peine d'ouvrir, dans ce cas les chances d'intrusions étaient encore plus minime. Il acquiessa donc à la proposition de Dimitri et s'éloigna un peu dans le couloir attendant que Dimitri le suive. Puis il se mit à parler à voix basse pour ne pas se faire entendre par d'autres personnes que Dimitri.

"Tout d'abord je ne remet en cause la loyauté de personne au sein de ses murs. J'ai juste une méfiance instinctive quand je suis en Elyséum pour des raisons qui me sont propres."

Une fois que celà était clair il enchaina.

"Bon faut déjà que tu saches que dernièrement j'ai travaillé pour un humain du nom de Allan en temps que garde du corps et récupérateur. Ses affaires sont parfois louche mais j'ai toujours refusé d'y trempé jusqu'à maintenant. En soit, à part ses affaires, c'est un bon gars et il est réglo avec ses hommes, il les respecte."

Jean voulait être clair sur ce point. En tant que personne il aimait bien Allan et il espérait que celui-ci ne serait pas trop malmené dans l'affaire.

"Hors en ce début de nuit il m'a convoqué pour me demander de l'aide sur un coup. C'est la première fois. La raison est qu'il semblerait qu'ils aient remarqué que je pouvait entrer facilement au Louvres. Ce qui les a beaucoups intéressé. Il semblerait qu'un 'client' riche et puissant l'ai engagé pour permettre de faire un casse au sein du Louvres prochainement. Du coup pour en savoir plus j'ai joué le jeu du mec intéressé et j'ai rendez-vous demain soir avec un type qui doit m'apprendre à utiliser des gadgets et ouvrir des serrures."

Jean regarda Dimitri l'air d'attendre sa réaction

Spoiler:

Le membre 'Jean le Forestier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 6

Jean se grattait la tête après que Dimitri lui exposa son point de vue. Il semblait gêné.

"Ouais je me suis dis la même chose d'où je t'ai contacté. Pour moi c'est franchement louche. Et pour ce qui est d'avoir un truc sur moi pour me repérer je sais qu'on peut le faire mais je m'y connais pas trop. Tout ce que je peux te dire c'est que ce soir j'ai bu un verre avec Allan et qu'il a eu l'air très perplexe en regardant mon verre vide. Mais en même temps je doutes qu'il sache pour ma nature. RAAAAH !"

Il semblait embarassé.

"Dans tous les cas même si j'aimes pas me mêler d'affaire de ce genre je n'ai pas pu rester là sans rien faire. Mais je n'ai pas non plus l'habitude de gérer ça. Du coup faudrait peut être en parler au Prince non ? Ou au Gardien . . t'en penses quoi ? C'est à eux que revient finalement la décision non ?"

[Arrivant de la reunion du primogène]

Morgan sortit de la reunion après avoir salué le prince. Il reçut un message de Dimitri, et se rendit compte qu'il le voyait non loin de lui. Il décida de lui faire part de son arrivée.
Il était en discussion avec un des brujah qui n'était clairement pas un sage... Il décida que le genre d'entretien que Dimitri voulait avoir avec Morgan était bien supérieur aux intérêts de ce "Le Forestier".

Il s'approcha donc, regardant les deux brujah.


- Monsieur Le Forestier, je vous en prie... J'ai à m'entretenir avec votre primogène de manière urgente et privée. Je vous serais gré de nous laisser quelques minutes s'il vous plait.

Le ton était courtois mais sans équivoque, Morgan était un chef naturel à qui l'on obeissait. L'affaire était grave et d'importance.

Jean acquiessa vers Dimitri pour lui montrait qu'il suivrait son conseil puis regarda Morgan un instant avant de lui sourire.

"Heureux de vous rencontrer aussi Primogène . . ."

Son ton était amical mais une pointe de carcasme y apparaissait. Il s'inclina alors devant les deux hommes, chose totalement inhabituelle pour lui et, pour quelqu'un qui le connaissait, pouvait paraitre être une moquerie. Il s'éloigna ensuite se disant qu'il allait rejoindre Balthazar à qui il envoya un message.

Morgan laissa Jean prendre de la distance, avant de se retourner vers Dimitri. Il y avait des choses que les Tremere doivent discuter en privé.


- J'ai bien reçu votre message. Je souhaiterais en savoir un peu plus. Nous n'avons pas pour coutume de divulguer nos secrets mais il y a parfois certaines exceptions.

Jean reçu la réponse de Balthazar et s'éloigna dans le couloir en direction de Charon

Morgan écouta avec attention Dimitri. Évidemment ses arguments tenaient la route. Le gangrel avait été en contact avec Boubanos.


- C'est effectivement quelque chose à prendre en considération. Je vais pouvoir faire quelque chose pour lui, même si ce n'est pas d'usage dans mon clan. Je peux même faire plus. Il existe un moyen... Extrème, mais efficace de s'assurer qu'il ne se retourne pas contre nous le moment opportun. Mais il s'agit de quelque chose de très dérangeant... Il faudrait le faire avec son accord si cela était envisagé.

---> la salle de réunion

Venise stoppa net en voyant les primogènes Brujah et Tremere en grande discussion. Elle toussota discrètement pour annoncer sa présence et hocha la tête à l'attention de Dimitri, lui signalant de cette manière qu'elle avait besoin de s'entretenir avec lui. Elle se déplaça de quelques pas et fourra sa main dans son sac pour en sortir son téléphone qui avait des appels en absence. Le dos contre le mur, elle tapa quelques sms en attendant son tour.

Spoiler:

Dimitri s'inquiétait pour le vieux Gangrel.


- Non. Elle le priverais pendant une nuit de ses capacités surnaturelles, de son sang et de son état de vampire. Il deviendrait un mort qui marche. Juste cela.

Il fallait faire un choix.

- C'est possible, dans ce cas il faudra qu'il soit disposé à me faire goûter son sang, que je puisse l'analyser. Ensuite je pourrais en tirer les conclusions qui conviennent. Et nous pourrons agir. Avez vous de bons rapports avec lui?

Philippe ressortit de la salle de réunion peu après le primogène Gangrel, qui l'avait dépassé avec précipitation.
Il marqua un bref moment d'hésitation avant de franchir le cercle magique que le Tremere avait tissé, mais rien ne se passa.
Le simple fait de faire cette constatation lui signala qu'il s'était inquiété plus qu'il ne l'aurait avoué.

Il croisa le Gardien qui entrait, et eut le temps de voir Zozolt et le primogène Toréador s'éloigner du côté de Charon.
Il y avait bien du monde sationné dans le couloir. Quelque part, ça faisait un peu contre-réunion.

Il fit quelques pas de côté pour laisser de Lestrain et Dimitri discuter et Venise attendre paisiblement, et s'adossa au mur, ne bougeant plus, presque devenu comme une délicate statue du musée Grévin.
A l'époque où il avait été seul, il avait pris l'habitude de guetter, d'écouter, sans bouger, pendant des nuits entières...
Il avait remarqué que la plupart des primogènes étaient mobiles, actifs, expressifs, alors qu'ils savaient n'être qu'entre eux. Lui, il devait toujours se forcer pour ciller, sourire, bouger normalement. Il se demanda si eux aussi faisaient un effort pour paraitre humains, ou si le fait d'avoir gardé un contact social permanent les avait préservés de cet... immobilisme qui était son état naturel...
Songeur, il resta là, attendant son tour auprès du prince.