Tout avait dégénéré, prit une voie différente et il avait dû faire des choix pour s'assurer que rien ne change . EN tout cas que l'important ne change pas. Il sentait que tout s'accélérait, il entendait les hurlements de ces vampires qui rencontraient la mort finale , le rythme s'accélérait .... quelques uns par nuit il y a un mois, un dizaine il y a quinze jours et des centaines déjà cette nuit. Les anciens se réveillaient aussi alerté du danger mais ne pouvant pas agir. ne sachant pas comment agir, comment réagir et comment se protéger .
Lui non plus ne savait pas comment se protéger ; sa condition le mettait en dehors de tout cela mais pour combien de temps encore ? Et de toutes façons , désirait il vraiment survivre à tout cela ? Non bien sûr....

Autour de lui les gens paniquaient, il sentait bien que sa réaction avait choqué certaines personnes, cette Guil notamment , elle voudra qu'il s'en explique . William commença à venir à lui l’air menaçant

* 5, 4, 3,2,1....*

A la fin de son décompte le gangrel changea de cap et quitta la pièce avec le régent Tremere

Finalement tout semblait être rentré dans l'ordre et cela l'apaisa quelque peu.

Il se tourna vers Manon apparemment concerné plus que de raison par son état

"J'espère que tout va bien mademoiselle ; heureux que vous soyez seine et sauve; je ne puis me permettre qu'il vous arrive quelque chose !" puis jeta un rapide coup d’œil à Mélissange pour s'assurer qu'elle allait bien également.

Il retourna s'assoir ; il lui fallait à présent attendre . Il avait l'air songeur, intérieurement il réfléchissait, il analysait il cherchait ce qui avait bien pu faire prendre à la réalité un cours différent...

Le membre 'Stanislas Daragon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 1, 10, 3, 6

*Cela non plus ne devait pas se passer comme cela ......*

Le primogène Gangrel semblait venir vers lui , il se leva , le fusilla du regard et se dirigea vers le sénéchal

" Monsieur daragon , n'avez vous pas en cette heure grave et trouble mieux à faire que d'interroger une frêle jeune fille visiblement extrêmement choquée par les événements qu'elle vient de vivre ? Ou sont vos priorités? Ou est votre tact ... ?"

Juste au moment d'entrer dans la salle elle s'arreta et vérifia que tous étaient là , elle attendit une seconde puis entra dans la pièce.
Apparemment tout était sous contrôle mais la soirée fut un désastre et hors de question de la continuer cette nuit ... Elle chercha l'homme des yeux le repéra ; elle jura quand elle se rendit compte que la reine venait de perdre son infante . D'ailleurs la goule de la Gardienne venait de se donner la mort dans l'indifférence la plus totale....Elle salua cette mort honorable avant de se demander si cette Iris aurait pu faire quelque chose de plus stupide... L'honneur....très surfait....les cimetières sont plein de gens honorable et le monde gouverné par les autres....

Elle ne se tourna pas mais ordonna

" Vous monsieur" s'adressant à d'Arcy à qui elle désigna malneaus

"Veuillez aller chercher cet homme et conduisez le à mon bureau au plus vite , s'il résiste faite ce qu'il faut !"

Elle tourna les talons et quitta la pièce pour se rendre à son bureau .

Ahuizotl attendait sagement son tour, dans l'indifférence la plus totale. Il avait enlevé ses bottes finallment car il lui semblait maintenant inutile qu'il gardé ses bottes malgré la gêne que cela lui occasionnait. Pourquoi diable faisait il autant d'efforts alors que tous ici se comportaient commes de vulgaires animaux apeurés.

Malvin venait de lui lancer un regard sévère avant de se lancer dans une conversation avec Stanislas et ce regard était la source de pas mal d'inquiétude de la part du vieux Gangrel, qui attendrait le temps qu'il faudrait pour avoir une explication franche avec le caitif.

Lorsque la Justicar entra et donna l'ordre à Monsieur D'Arcy d'emmener Malvin, Ahuizotl ne put s'empêcher de s'approcher pour s'interposer entre le Ventrue et le caitif. Cependant, il s'arreta avant d'arriver à leur hauteur, considérant que cette histoire ne le concernait pas après tout ! Malvin n'était semble t il pas l'ami qu'il croyait qu'il était et temps qu'il n'avait pas eu d'explication avec lui, il ne devait plus s'occuper de ses affaires.

Il s'arreta donc, regarda Mélissange puis Stanislas et finit par lui demander comme si de rien était :

"La cérémonie est elle terminée ?"

Il venait de vivre une soirée pleine de désillusions. Tout d'abord ce tirage de cartes, puis le départ de Shanel, ensuite la fuite de Gabriel et enfin Malvin et ses mystères ... La seule image positive était celle de Mélissange qui, il l'espérait, ferait naitre un nouvel espoir. Mais ce soir, même ce visage ne compensait pas la deception qu'il ressentait.

" je comprends ce que vous dites bien que cela m'indiffère monsieur le Sénéchal aussi permettez moi d'incister , je suis certain que quelque soit les informations que puisse avoir cette jeune femme, cela pourra attendre un moment plus calme et plus propice à une discussion dans un climat plus apaisé .Une discussion qui ne sera en aucun cas un interrogatoire n'est ce pas monsieur Daragon?" Sur ces paroles d'arcy vint le chercher et l'indien resta à attendre . Il voulait parler . cela tombait mal.

"Monsieur, j'ia bien peur de ne pouvoir vous suivre car voyez vous je devise avec cette dame , dites à Madame Guil que je suis flatté de son invitation mais que j'ai mieux à faire et plus de temps à perdre ; merci."

Il plongea ses yeux dans ceux de mélissange un doux sourire aux lèvres. Il était heureux qu'elle n'ait pas été blessée.

"J'ai toujours trouvé que mme Veil avait une belle plume .... remercions ce jeune homme de nous offrir une pause de délicatesse et de poésie !"

En entendant les mots du Gangrel Jonathan s' arrêt, il regarde à nouveau autour de lui, des reste de vêtements qu'il pense reconnaitre. Il soupire, il fallait apaiser la tension qui devenait palpable.

" Monsieur Le Primogène Gangrel à raison, et puis ce qu'il était question de commémoration, je pense que nous devrions aussi célébrer le décès de ceux qui viennent de nous quitter. Je ne sais pas qui à perdu la vie ce soir, mais je ne doute pas que certains d'entre nous garderont un souvenir brûlant de leur présence en ce monde. Aussi avant que chacun ne vaque à ses occupations permettez moi de réciter une courte prière aux morts qu'un ami m'enseigna jadis. "

Jonathan s' éclairci la voix, joint les mains en signe de prière et entonne un chant dans une langue ancienne.

(Timbre de voix et air de la musique, seul les paroles changent: https://www.youtube.com/watch?v=aQ3bMeUg7yg )

Langue: Latin pour comprendre ce qui est écrit si dessous:

Spoiler:

Les paroles de Monsieur Livingstone étaient incompréhensibles, cependant, il était clair que c'était un hommage aux morts. Surement une prière rituelle de cette époque moderne.

Ahuizotl s'approcha donc de Monsieur Livingstone tandis qu'il récitait sa prière. Il observa un silence religieux car le ton semblait être au recueillement plein de tristesse. Pourtant, tous ces morts étaient bien morts de façon honorable et ils renaitraient bientôt sous forme de colibris.

Tout en assistant le Ventrue, il gardait un oeil tourné vers Malneaus et Monsieur D'Arcy....

Stanislas de prime abord avait choisi d'ignorer le sans clan. Qu'il ne souhaite pas l'aider, soit, mais qu'il cherche à lui mettre des batons dans les roues était une autre histoire...

Quand le ventrue le pria de bien vouloir le suivre vers la justicar il se dit qu'il allait enfin être tranquille, mais la réaction de Malneaus fut stupéfiante...

Lentement il saisit le bras de Mélissange en lui soufflant à l'oreille :

"Il serait préférable que nous nous écartions si nous ne voulons figurer dans les dommages collatéraux..."

Doucement il l'entraîna légèrement à l'écart...

"Excusez moi une seconde mademoiselle" il se tourna vers le Ventrue l'air très serein

"Monsieur Néaus, pas monsieur le caitif je vous prie monsieur d'Arcy, j'ai eu la courtoisie de retenir votre nom veuillez essayer de retenir le mien, ne comportant que deux syllabes cela devrait être un challenge de taille mais pas insurmontable ! je vous ai parfaitement compris et ne vous inquiétez pas, je ne ferais pas d'esclandre , mais je ne viendrais pas non plus avec vous, je suis occupé veuillez dire à madame Guil que si vraiment il est aussi important que cela qu'elle me parle que je compte rester encore un peu dans ce salon ce qui lui laisse le temps de me retrouver ici ."