[Arrivée des égouts de la place de la bastille]

Son sac à présent tenu à deux bras, essayant de cacher le petit filet de sang qui coulait du dis sac, Gallus s’arrêta devant le garage.

Un air septique se dessina sur son visage, c’était la bonne adresse mais ce bâtiment n'avait rien d'un refuge de sages. Il y avait quelques uns de ces engins à deux roues qui faisaient un bruit infernal garés dans un coin et une pancarte délavée annonçant : Chez Maurice garage spécialisé en Harley.

Au cas ou il essaya la clef sur lourde porte à droite du volet métallique et... Avec surprise la porte s'ouvrit.

Il entra alors dans la bâtisse, un garage au rez de chaussé et des escaliers qui semblaient mener à l’étage, certainement plus habitable.

Il posa son sac à l’intérieur et s’écarta pour laisser passer Fey.

-"Hé bien quelle surprise, je m'attendais à une haute battisse fortifié. Le clan a bien changé depuis ma torpeur."

Il referma la porte à clef une fois Fey entrée.

Elle avait marché en silence, inquiète... s'ils faisaient leur horreur dans les égouts, ils pouvaient être partout, il faudrait prévenir les nosfés...

Arrivé devant le refuge, elle ne fut pas surprise de la réaction de son primogène et quand il ouvrit la porte elle se glissa à sa suite, ouvrant une lampe basse qui éclaira la pièce d'une faible lumière. Fey alla ensuite s'assoir dans un coin, à même le sol, croisa ses bras contre sa poitrine, alongeant ses jambes devant elle

oui, les choses ont bien changées, comme le clan d'ailleurs ! plus vraiment des philosophes...des gars d'rue, des motars, des colériques, des anarchistes...

elle lui fit un sourire, triste, mais sincère tout en haussant les épaules

je te laisse te faire ta propre idée sur ton clan cher primogène... mais tu trouveras pas que de la noblesse...

elle laissa sa tete s'accoter lourdement contre le mur

Il observa Fey un instant puis avec un sourire.

-"Bha, tant que les qualités de cœur reste... Vous savez il y a surement une chambre à l'étage, vous serez mieux installée. Si ca peut vous rassurer je peut rester devant la porte pendant la journée."

Un voie caverneuse dans la tête du chevalier se moqua de lui.

*Mais bien sur un garde en torpeur ça doit être très efficace pourquoi on y a pas pensé avant?*

la blague que sa bête venait de lui faire le fit sourire, au moins le coté sombre de Gallus ne manquait pas d'humour.

-"Et demain si vous le desirez vous pourrez m'explique ce que vous faisiez dans les égouts face à un cadavre mutilé. mais il vas être temps de se ...reposer."

La gallanterie la fit sourire !

je t'expliquerais... mais pour ce qui est de la chambre elle revint plus au chevalier primogène qu'à la servante membre d'un clan... et aujourd'hui on laisse la priorité au plus agé...

elle se calla un peu plus, accota confortablement sa tete

j'ai barré la porte de toute facon...et personne n'entre jamais ici ! Bonne journée Gallus !

et la brujah ferma les yeux

De nouveau un sourire sur le visage quand Fey ferma les yeux, elle pensait vraiment qu'il allait la laisser par terre ainsi? C’était mal connaitre le chevalier.

Vieux et avancé sur sa voix

Spoiler:

Il attendis la torpeur de Fey avant de s'approcher afin de la prendre dans ses bras et l'installer dans la chambre.

Elle s’éveilla gardant les yeux clos… elle sentait le sol, elle sentait les murs… elle était au refuge… Gallus devait y être encore, le cadavre aussi… ce coucher avec ça à l’esprit, ce lever avec ça à l’esprit…un cauchemar, non des cauchemars et en plus il faudrait expliquer pourquoi elle était allée jouer là ! Elle ne faisait que se promener, voulait se changer les idées, elle avait encore ratée, depuis un an elle ratait toujours… Elle avait voulu aider son frère et se fut impossible. Elle avait voulu aider un frère et l'avait laissé tombé…elle n’y arrivait plus et quand elle arrivait à s’approcher d’une source de stress, elle n’arrivait pas à s’en sortir seule, elle devait faire appelle à son primogène. elle était devenue un poid pour le clan... il faudrait trouver quelque chose pour redevenir utile !



Elle ouvrit les yeux…l’idiot de chevalier était contre la porte, mais pourquoi il n'était pas allé se coucher!?! elle ne comprendrait jamais rien aux hommes ! Le cadavre devait être encore dans le sac… du moins, le sang sous le sac et les autres liquides sur le plancher en laissait l’indice. La lumière y était encore… rien n’avait bougé de la veille ! Personne n'était entré, ou sortie .



Elle étira ses jambes et se leva faisant craquer sa nuque et se dirigea vers la salle de bain et se dévêtit. Fey entra sous la douche, se frictionna, resta longuement sous le jet chaud, très chaud, trop chaud… Elle ajouta de l’eau froide avant de se bruler… y resta encore un temps, puis sortie, se sécha et s’habilla des vêtements laissés la dernière fois avant de jeter ceux de la veille.



Puis elle redescendit voir Gallus



Pourquoi ne pas avoir prit la chambre ? tu es plus têtu que moi, c’est pas possible ca !

Spoiler:

Au réveil, cette désagréable sensation d'avoir oublier quelque-chose, mais quoi?

Fey était plantée devant lui, fermement campée sur ses pied.

La question fit rire Gallus, de manière franche.

-"Ho! Niveau têtu croyez moi vous avez devant vous un spécimen, j'en veut pour preuve le fait d'avoir été marié à une ventrue et malgré cela d'avoir encore toute ma tête."

il jeta un œil vers le sac.

-"Bien nous sommes seuls, si vous me racontiez comment cette histoire à commencé? Ou peut être préférez vous en parler plus tard et aborder un autre sujet au réveil?"

Elle sourit, triste. Elle savait qu'elle devrait s'y coller, elle le savait, il lui avait dit... comment avouer tout ca à son primo... éviter le sujet, il le saurait évantuellement non ?!?

Fey, prit une chaise et s'assit à califourchon face à Gallus, elle haussa des épaules et accota son menton sur le dossier de la chaise, un peu perdue

j'avais besoin de prendre l'air... j'ai...j'ai

elle soupira, il était difficile d'avouer l'échec

j'ai été incapable de donner un coup de main à.. à Alex... j'ai eut peur.. j'ai pas pu suivre... j'ai été me promener à la place

elle se leva dans un geste rapide, la chaise revola dans le coin opposé. elle s'éloigna de lui alla vers l'escalier et s'y assit, replié sur elle même.

J'ai entendu un ralement venant des égouts... un soulier trainait... ... prêt de la bouche d'égout. j'avais besoin de me prouver que j'étais encore capable de... (soupir) de faire quelque chose... par moi -même... de... de survivre à un petit stress... mais, il semble que non!

elle arrêta de parler, le silence, elle commenca à se gratter les mains, les poignets... de plus en plus fort

je suis descendue, j'ai trouvé le... le... la... le...

elle pointa le sac du menton, l'irritation des grattements commenca a saigner légèrement

j'ai texté le prévot, c'est resté sans réponse, je t'ai appelé.

son front vint rejoindre ses genous

Le récit était des plus....décousus. la pauvre Fey traversait visiblement une mauvaise passe.

Apparament elle était tellement mal dans sa peau que cela se voyait physiquement et lui provoquais des démangeaisons, enfin c’était la théorie du chevalier.

Il pris la parole.

-"Alex...Oui j'ais fait une mission avec lui, une véritable tête brulée mais un homme volontaire. De mon point de vue et de ce qui a fini par transpirer dans la gazette ce serait plus la sagesse que la peur qui vous a poussé à vous éloigner.

Voyez les choses ainsi, monsieur X ne semble pas affecté par la peur, pas le moins du monde. mais le véritable courage demande d'avoir peur.

Le courage c'est quand vous ressentez ce sentiment au plus profond de vos tripes, oppressant, omniprésent et que vous arrivez à le vaincre.

Croyez moi Fey, avoir peur ce n'est que le début du courage.

Et de mon point de vu, une jeune personne comme vous qui descend dans les égouts réputés dangereux pour aller aider un parfait inconnu est une personne courageuse."

Il se leva, s’appuyant son son épée avec laquelle il avait comme toujours(sauf au Louvre) dormis.

-"Cessez de vous torturer vous même, croyez moi d'autres s'en charge toujours.
Si vous désirez si ardemment vous prouver que vous êtes capable de réussir quelque-chose j'ai peut être quelque-chose à vous proposer; Car si vous ne vous faites pas vous même confiance, pour ma part je vous fait confiance.

Voyez vous, certains naissent en étant des génies, d'autres sont puissamment bâtis, mais seul celui qui n'a rien d'autre que des qualité de cœur, la patience d'apprendre et la modestie de savoir que l'on peut apprendre de tout le monde, seul celui-la pourra franchir tout les obstacles.

Relevez vous donc Fey, vous avez les armes pour mettre le monde à genoux, car vous connaissez la peur et la souffrance, vous vivez la colère au quotidien, évoluez dans un environnement aussi dangereux que celui des cainites et pourtant un simple chaussure près d'un égout vous donne envie de venir en aide."

Il s’approcha d'elle et lui tendis la main.

Il parlait, elle écoutait... il ressemblait à Mathieu dans sa manière de voir la situation. Mais il ne comprenait pas, ce n'était pas de sa faute, il ne savait pas. personne savait vraiment. Elle avait à cet instant précie l'impression d'avoir plus de point en commun avec le cadavre qui était dans le sac qu'avec son propre clan. Elle savait à cet instant précis qu'elle n'arriverait jamais à passer par dessus ce qui était arrivé.

Elle leva ses grands yeux gris vers Gallus et vue la main qu'il lui tendait. Elle esquissa un sourire... si seulement il avait raison, si seulement elle pouvait le croire, si seulement elle avait toutes les qualités qu'il prétendait... si seulement ! Elle remarqua ses propres mains... et les sépara l'une de l'autre...elle avait recommencé... la musique avait arretée...

elle tendit la main à Gallus et se releva

si seulement Gallus... si seulement ! tu me prêtes de trop grandes et belles qualités, je ne suis pas aussi virtueuse que tu sembles le croire, le geste était égoïste... tout ce qu'il y a de plus égoïste.

elle secoua la tete

bon il faut quand même avertir le prévot et ...

elle regarda le sac, une série de larmes coula sur ses joues, elle resta silencieuse un bon moment

Gallus !?!! j'ai changé d'idée... il a tant souffert...il mérite de reposer en paix non ? offre lui les derniers sacrements s'il te plait... au cas ou!

Il fit un sourire triste à Fey, la pauvre avait vraiment un piètre estime d'elle-même.

Il répondis d'un signe de tête affirmatif à la demande, puis il ouvrit le sac et recula de quelques pas.

-"Il nous faudra trouver un endroit ou l’enterrer ou bien un endroit ou le bruler. Mais déjà...

Il se retourna vers la victime, fit appel au fond de sa mémoire et dans la tradition des croisées porta les dernier sacrements au cadavre.

Tout en latin comme à l'époque."

Quand il eut fini, il se tourna vers Fey.

-"Vous désirez dire une dernière chose au défun? Ou une dernière parole pour lui?"

Elle secoua la tête négativement. elle ne voulait rien ajouter qui n'eu pas déjà été dit en silence durant la cérémonie improvisée.

Elle n'avait pas écouté grand chose, de toute facon le peu de latin qu'elle connaissait ou comprenait ne le lui permettait pas vraiment elle avait donc parlé a ce jeune homme en silence... lui expliquant qu'elle pouvait comprendre une parti de sa peur, de sa souffrance aussi et ... qu'elle aurait aimé arrivé bien avant... empêcher tout cela peut être, ou mettre un terme plus rapidement à ce qu'il avait enduré...

rien à ajouter tout à déjà été dit !

De nouveau un sourire à Fey suivi d'un signe de tête d’approbation.

-"Ainsi soit'il!

Je connais très peut Paris, une idée d’où nous pourrions disposer du cadavre de ce pauvre homme?
Et bien sur, si jamais vous avez besoin d'aide pour autre chose, je serait ravi de vous aider.

En plus cela me fera une bonne excuse pour rester éloigné du Louvre ce soir, sincèrement je n'en peut déjà plus de l'administration et des papiers à remplir."

Il eut un rire amusé.

-"Des année de croisades et de guerres et me voila vaincu par des bout de papiers."

Il repris un air serieux.

-"Savez vous ou se trouve dame Fleur? je m'inquiete un peut pour elle à l'heure qu'il est."

Ce qui devait être une blague au sujet d'être vaincu par des papiers la fit rire... pour ce qui est du cadavre... le sortir a l'extérieur de la ville et l'enterrer quelque part discretement lui parraissait la meilleure chose mais...

on devrait le sortir de la ville et lui donner une sépulture...

elle prit son cellulaire et envoya un message à fleur

pour fleur on devrait savoir bientot !

Il avait réussi à la faire rire, tant mieux il préférait qu'elle rit plutôt qu'elle soit prostrée.

-"A la bonne heure!
Bien vous savez conduire une de ces....Voitures?

Mieux vaut cacher le corps à la l’abri des regards au plus vite et donc amener une voiture pres d'ici afin de mettre le corps dans le ....Coffre."

De nouveau un sourire franc.

-"Trés bien, merci d'avoir envoyé un message à dame Fleur, je pense de plus qu'une reunion de famille serait une bonne chose, il vas falloir organiser cela."

Conduire, oui, mais je n'ai pas de véhicule par contre...

elle alla s'assoir réfléchissant à qui elle pourrait emprunter un véhicule... quand son téléphone vibra...elle sembla inquiete... texta... attendit... sembla plus inquiète... réécrit... sembla confuse... envoya un message à nouveau et attendit

elle est dans la merde, elle dit devoir aller au Louvre et que si on veut la voir il faut y être avant elle mais je tente de la convaincre de passer pas ici avant...et...et elle veut amener Aly ?!!! c'est bizarre...

quelques secondes passèrent et... le téléphone sonna a nouveau

elle veut que nous alloins la rejoindre elle est juste à coté...

elle regarda le sac, l'homme...son visage changea elle était déchiré entre cet étrangé et sa soeur... le silence

je... je propose que ... que nous mettions le corps dans le congélateur pour l'instant et... et.. que nous prenions soin de la vivante, enfin de fleur j'veux dire

Il eut un air pensif.

-"Trés bien."

Il pris le sac et le corps et se dirigea vers le congélateur (le gros couché, pas le petit en haut du frigo )
Son office terminé il se tourna vers Fey.

-"Allons aider notre sœur, j'ai bien l'impression que nous allons avoir grand besoin les uns des autres, il ne sera pas dis que la famille Brujah ne se soucie pas des siens...

Montrez le chemin, je vous suis."

Elle détourna le regard quand Gallus se dirigea vers le congélateur. Bien que ce fut son idée, la seule qu'elle voyait pour éviter que l'odeur envahisse toute la maisonnée, elle n'était pas prete a voir cette homme dans un congélateur comme une vulgaire pièce de viande...

elle se dirigea vers la porte d'un pas lourd...c'était un devoir d'aider sa soeur, un clan, une famille... c'est là pour ce soutenir, c'est là pour les uns les autres... mais elle aurait aimé être ailleurs, être chez elle, dans sa chaise, un livre à la main...

elle entendit la voix de Gallus lui demandant d'ouvrir la marche... elle ouvrit la porte le fit passer devant, affichant toujours le même triste sourire

allez, c'est partie !

elle barra la porte derrière elle et se mit en marche

(sortie vers un réveille difficile)

Entourant son épée de son manteau, il suivi Fey en silence.

[Direction un réveil difficile]

(arrivée d'un réveille difficile )

Elle entra rebarrant derrière elle le pas lourd hésitant à faire ce qu'elle avait a faire... le cellulaire vibre, elle sursaute.. lit, sourit devant l'inquiétude qu'elle croit fausse... répond et range le cellulaire... elle se dirige vers le congélateur, ferme les yeux inquiète, nerveuse, elle rouvrent a nouveau et en prend le contenu puis prenant aussi une pelle se glisse dans la voiture sassurant de n'être vue de personne

(direction... hors de paris !)

Elle était partie du Louvre... ce n'était pas une place pour elle...elle avait marché lentement, observant les lieux... s'amusant un peu, elle le faisait si rarement maintenant. elle avait lu adossé à un lampadaire, que quelques pages, mais cette lumière, la nuit, le froid... elle avait toujours aimé.
puis elle était passé devant le refuge. vide, comme toujours. elle se glissa a l'intérieur, mis de la musique et dansa avec elle même avant de se laisser tomber dans un fauteil et jouer aux cartes sur son téléphone

Elle avait battue le téléphone 3 fois sur 4... c'était une bonne nuit ! elle regarda l'heure... il lui restait un peu de temps sommes toute... la nuit, le froid...

elle referma tout... sauf la lumière qui restait ouverte en toute temps, puis elle sortie en verrouillant

elle irait se balader et rentrerait chez elle... elle envoya un message et se mis en route !