Entretiens avec la Reine.

Spoiler:

Une pétale viens te chercher afin de t'emmener dans la salle du trône, alors que tu y pénètre et que tes pas raisonnes sur le marbre blanc au sol, un air de Mozart se fait entendre en fond. T'approchant du trône tu peux apercevoir la reine, une robe d'une autre époque, mais somptueuse appelant l'odeur des fruits rouges gorgés du soleil d'été. Sa peau de nacre crontraste fortement alors que ses cheveux vénitiens sont un appel pour les mains.

Alors que tu te rapproche de la Reine, aucun sourirs, aucun signe de bienveillance ou de douceur ne peut être décellé...

Toréador

Mélissange approcha, subjuguée par l'image de la souveraine. Elle admira sa splendide tenue de cette époque dont Merrit lui parlait sans cesse, celle où les dames brillaient en société tout en cachant leur coeur meurtri de n'avoir aucun liberté, même celle de mouvement, serrées dans leurs corsets.

La rose baissa son regard brillant de cette symphonie de mozart qui terminait avec délice ce tableau s'offrant à elle.

Bien que boitant, elle posa un genou à terre, révérence bien peu coutumière pour une dame, plutôt réservée aux hommes, mais elle s'y plia dans un geste gracieux et d'une manière impécable.

Elle resta ainsi, silencieuse, navrée d'offrir une bien piètre image à la reine. Ses cheveux encore ensanglantés et quelque peu brulés, sa peau colorée par les flammes et cette odeur de cendre à peine cachée par son parfum de vanille.

Un charme bien lointain de celui qu'elle avait à sa première entrée dans la salle du trône. Terminé sa fraicheur et son enthousiasme. Mélissange était las, déçue et renvoyait une beauté brisée autant que sauvage.

Ses yeux fixaient le sol, le dos courbé, son bras appuyé sur son genoux plié, elle attendait...

La Reine soupira, elle avait espéré pouvoir rejetter l'ensemble de la faute sur le Nosfératu et le Gangrel, mais ce ne fut pas possible, elle ne pouvait éviter de punir son propre clan, c'était un drame à ses yeux.

"Madame, vous avez pris de bien grand risques sans la moindre compétences en la matière sans juger bon de m'en informer. Je suis déçu que vous ayez pris l'initiative de mettre en danger ma ville sans prendre soin d'en demandez avant l'autorisation et les ressources nécessaire.

Lorsque l'on veut des responsabilité, il faut prendre les mesures s'imposant avec. Objectivité, mesures des concéquences, raisonnement, responsabilités... Nous allons faire un petit exercice pour que vous comprniez cela.

En plus de vous même, votre bourgmestre et le Nosfératu sont également sur la scène des suspect. La culpabilité du Nosfératu ne fait plus de doute au vus des derniers intérogatoires. Vous allez me trouver, sur l'instant présent, la punition adéquate à infliger à cet homme. Trop faible, je vous l'applique, trop forte, je vous l'applique également, évitez donc de demander sa tête, je lui donnerai la votre. Je vous écoute."

Toréador

Mélissange releva le nez, interloquée par les propos de la reine.

"Croyez bien madame que si j'avais su que cela mettrais tout Paris en danger, je m'y serais prise autrement." Sa voix douce mais déterminée se répercutait sur les mur de la vaste salle.

"En m'accueillant à Paris vous vous êtes renseignée sur moi et n'ignoriez pas ce que je suis. J'ai l'habitude des malédictions millénaires vous prédisant les plus affreux des tourments si vous dépassez certains seuils. Certes, cela n'excuse en rien mon geste, devant la nouveauté, j'aurai dû m'abstenir."

Elle se releva lentement, la position lui étant trop inconfortable et douloureuse.

"Mais les Giovanni ou qui que ce soit derriere cette course aux sceaux, m'auraient ils laissé le temps de prévenir et de m'informer ? J'ai juste voulu mettre en péril mon éternité plutôt que celle d'innocents. Malgré mon échec, l'état du régent ainsi que les 4 sceaux brisés me donnent raison il me semble."

Se baissant, elle massa légérement sa jambe douloureuse.

"J'ai mené ces recherches comme je l'aurai fait en tant que chef de fouilles. A ce titre, je dois être tenue comme seule responsable de toute faute. Monsieur Rozenberg n'a aucune responsabilité quand à mon faux pas, il m'avait avertie, j'ai profité de son absence pour voir la salle par moi même. Je ne voulais pas le mettre en péril comme je l'ai fait pour monsieur Daragon."

Elle marqua une pause,troublée, perdant son regard sur la reine.

"Quand à monsieur Annathème, je ne savais pas que la maladresse était punissable. Je ne sais comment il a trouvé la salle, le fait est qu'il ne m'a pas donné le temps de l'avertir. J'aurais dû penser à faire garder les lieux..."

Elle prenait tous les blâmes pour elle, tout en gardant la tête haute.

"Si il y a une punition à lui infliger, bien que le terme soit un peu trop fort à mon gout, ce serait juste de trouver quelqu'un capable de lui inculquer les bonnes manières, Madame."

*Et encore, ce serait là une punition pour le pauvre professeur...*

Elle repenssa avec dégout au masque fouillant ses nasaux pour en sortir un vers gigotant, ce qui lui fit plisser adorablement le nez.

La rose attendit de connaitre le verdict, tout cela n'avait aucun sens. L'accusé, juré et bourreau ? On ne lui demandait même pas d'explication ! La reine aussi était fautive, allait elle s'autopunir ? Qu'elle était donc cette parodie de jugement digne des plus grandes farces ? Si Paris était en danger, pourquoi perdre son temps en ces futilités au lieu d'etre dans les sous sol à préter main forte ? Cela n'aurait il pas pu attendre ?

La reine pianota de ses doigts sur l'accoudoir de son trône. Elle était lasse de tout cela, lasse de devoir reprendre son clan, ses manières et l'image qu'il laisse de lui même.

"Madame ! Pour commencer je n'ai pas la volonté d'entendre vos excuses ! Si vous jugez que la totalité de la faute vous reviens, je vous laisse la liberté de vous ôter la vie à l'instant !"

La Reine jette un briquet aux pieds de Mélissange.

"Par ailleur, votre proposition est bien en deça de la nécessité, vous irez donc vous présenter à monsieur d'Arcy afin d'apprendre à vous conduire devant moi. De plus, vous la déception apportée par votre abscence de sagesse alors que vous devriez avoir l'habitude de ces situations, comme vous me le dites, je vous interdit de continuer ce genre de travaux sans mon autorisation expresse. Puisque vous avez menés vos recherches comme vous l'auriez fais comme chef de fouilles, vous pouvez oublier d'en mener la moindre avec une telle responsabilité. Si vous veniez à désobéir à cette ordre, vous perdriez votre existance à l'instant même, elle a désormait moins de valeure que celles de mes goules."

Elle était à deux doigts de perdre son clame, de la tristesse commençait à se sentir dans sa voix.

"Sortez d'ici ! Sortez immédiatement !"

Toréador

Mélissange ramassa le briquet avec un calme olympien.

"Il en serra fait selon vos désirs, madame." Sans lui tourner le dos, elle fit quelques pas en arrière, Mélissange ayant toujours suivi l'étiquette impécablement devant la reine, ne comprenait pas vraiment cette punition avec monsieur d'Arcy. Pourquoi en voulait elle autant au nosferatus ?

Par contre, celle du briquet l'intriguait, était il aussi facil d'en finir ? Elle le rangea dans sa poche, retenant les larmes de sang commençant à embuer ses yeux. Lui interdir fouilles et recherches c'était lui oter la vie, lui enlever sa passion ne pouvait que bouleverser sa raison.

Jetant un dernier regard à la reine, ses lèvres frémirent de vouloir lui demander "pourquoi ?" un tel jugement alors que l'affair n'était pas finie et qu'il n'y avait encore eut aucun incident grave. Pourquoi au lieu de serrer les rangs devant l'ennemi, les disolvait elle ?

Une dernière révérence impécable et la rose sortit.

[Sortie vers les archives.]

» Entretiens avec la Reine.
» entretien avec la reine...
» entretien avec la reine le 15/02 (3)
» entretien avec la reine le 15/02 (2)
» Entretien avec la reine au 07 février

Entretiens avec la Reine.

Entretiens avec la Reine.

Sujets similaires

Sujets similaires