Entretiens avec la Reine.

Spoiler:

Une pétale viens te chercher afin de t'emmener dans la salle du trône, alors que tu y pénètre et que tes pas raisonnes sur le marbre blanc au sol, un air de Mozart se fait entendre en fond. T'approchant du trône tu peux apercevoir la reine, une robe d'une autre époque, mais somptueuse appelant l'odeur des fruits rouges gorgés du soleil d'été. Sa peau de nacre crontraste fortement alors que ses cheveux vénitiens sont un appel pour les mains.

Alors que tu te rapproche de la Reine, aucun sourirs, aucun signe de bienveillance ou de douceur ne peut être décellé...

Toréador

La traversée du couloir lui sembla durée une éternité. Elea détestait les présentations formelles telles que celle ci et ne s'en cachait pas : sur le trajet elle avait du soupirait au moins à trois reprises. C'était le genre d’entretien qui vous réservez souvent quelques surprises parfois agréables, mais souvent mauvaise.

Espérons que se ne soit pas le cas cette fois ci...

Elle avait récupéré son étui à guitare, sa valise et ne comptait pas s'éterniser plus que de mesure car fraichement débarquée elle s'était rendue directement au Louvre afin de ne pas déroger à la loi du Domaine.
Ne sachant pas à qui j'ai à faire, mieux en faire trop que pas assez.
Elle entends ses pas raisonner sur le marbre et sa nervosité augmente, elle peste une nouvelle fois.

Pourvue que ça se passe bien !

Un air de Mozart commence à se faire entendre et cela l'apaise. Elle aime bien ce compositeur classique, préfère de loin Chopin, mais cette musique ne lui est pas désagréable. Bien que peu familière. Enfin la porte s'ouvre et elle aperçoit la Reine. Elle balaye brièvement la salle du regard puis revient à cette femme, semblant venir d'un autre temps. Mais cela lui va bien et convient plus à son rôle. Pendant quelques minutes Elea se dit même qu'elle paraît être une injure, un anachronisme à ce somptueux tableau dans ses bottes et sa veste en cuir.
Elle dépose ses affaires dans un coin sans quitter le Reine du regard, elle prend une grande bouffée d'air, s'imprégnant de l'odeur, de l'atmosphère de la pièce, puis s'avance vers son rendez vous. Aucun sourire ou signe de bienveillance, aucune douceur, rien de transparait de cette femme qui semble impassible.

Il ne manquerait plus qu'elle soit énervée à cause de ses rendez vous précédant... Se serait bien ma vaine !

Arrivée à une distance acceptable, elle s'incline tranquillement devant sa Dame et brise le silence.

- Excusez mon manque de bienséance, je suis à peine arrivée en ville et j'ai fais de ce rendez vous ma priorité. Je me nomme Elea Casato, mais vous pouvez vous contentez de m'appeler par mon prénom.Elle marque une pause, elle est restée inclinée tout le temps de sa tirade et se redresse maintenant, afin de poursuivre son monologue en regardant sa Reine dans les yeux.

- Je fais partie du clan de la Rose, mon sang est de 11ième génération et quant à ma lignée, je crains de ne pouvoir vous renseignez sur celle ci n'ayant que peu d'informations à ce sujet.

Elle marque une pause, c'est probablement sur ce point que ça va coincer, la Reine risquait de ne pas aimer se qui suivrait mais peu importait. Le Sire d'Elea lui avait trop souvent mentis, sur trop de choses, pour qu'elle est pu démêlée le faux du vrai, d'autant plus qu'elle avait rapidement fuis celui ci. Alors expliquer qu'elle n'a pas de passé était le plus honnête qu'elle est à lui offrir en cet instant.

- La vérité serait même de dire que je n'ai aucune information sur lui et que je ne tenais pas à en avoir. Il m'a appris se que j'avais à savoir ma Reine et s'est contenté de cela.

Elle s'arrête enfin de parler. Cela lui a semblé tout aussi interminable que la marche pour venir jusqu'à cette pièce.

Espérons que celui lui suffise car je n'ai rien à lui apprendre de plus.

Elle ne l'a pas quitté des yeux, attendant que la tirade devienne dialogue et que la Reine prenne la parole. Elle garde un visage tranquille, un sourire se dessine sur ses lèvres et le regard qu'elle adresse à la femme qui se tient devant elle est des plus doux. Cela lui donne une apparence juvénile, car même si elle apparaît comme une femme d'une vingtaine d'année, ses traits et sa tenue la rajeunisse naturellement et lui font paraître quelques années de moins encore, que celles qu'elle semble déjà avoir.

fais la description de sa tenue ici parce qu'elle est déjà dans le petit salon :
"[font=Georgia]Elle avait même sortie sa robe préférée, espérant se faire reconnaître avant même d'avoir à parler : une robe légère, ample, d'un rose pastel au motif fleurie qui lui arrivait à mi cuisse, surplombée d'une veste de cuir noire, simple, assortie à des bottes plates mi – hautes."]

La reine était ennuyée, venant d'un autre clan, elle aurait écrasé le nouvel arrivant, mais c'était une jeune et jolie Toréadore, elle ne pouvait pas la traiter comme la première venue... D'autres questions tournaient dans la tête de la reine. Notamment ce qu'elle valait. Il fallait en savoir un peu plus, apprendre des choses qu'on ne dis pas, que l'on ne sait pas forcément sois même.

"J'ai une grande question, pour qui vous prenez-vous pour oser me dire comment je peux vous appeler ?"

La question était... Amusante, la Reine voulait juste jouer un peu afin de découvrir la nouvelle arrivante, il allait falloir jouer à ce jeu un moment. Peut être qu'elle aurait des réponses de plus en plus satisfaisante... D'autres tournaient dans sa tête, on allait jouer, pas chercher à écraser la vampire, juste voir ce qu'elle a dans le ventre. Il y avait eu trop d'erreures commises par les Toréadores locaux, il lui faut une étoile montante ! Il lui faut impérativement !

Toréador

Son visage reste inchangée. Si bien qu'Elea se demande se à quoi peut bien penser la Reine quand enfin sa voix se fait entendre.

- J'ai une grande question, pour qui vous prenez-vous pour oser me dire comment je peux vous appeler ?

Eh merde... on me l'a énervée juste avant mon rendez – vous ! Comme si j'avais besoin de ça.

Elea garda ce sourire sur ses lèvres. Se qui aurait pu, ou peut être même DÛ la troubler, l'effrayer, ne la fit pas bouger d'un cil. Elle la scrute de bas en haut avec ce même sourire qui change de ton, il n'est plus douceur mais amusement. La Reine peut voir ce brin de malice, ce grain de folie dans les yeux de la jeune Vampire.

- Ma dame, la véritable question n'est pas pour qui MOI, je me prends mais pour qui, VOUS pouvez me prendre. Je sais se que je suis, se que vaut et jusqu'où je suis capable d'aller dans mon intérêt. Ou le votre ? Car après tout si vous posez cette question, c'est que vous ignorez tout de moi et encore plus maintenant que vous ma lignée.

Elle prend une inspiration, sent encore l'air de la pièce qui lui embaume les narines et réchauffe son cœur. Elle ne veut pas insulter la Reine, son idée n'est pas là. Aussi arrogante puisse t – elle être, elle veut simplement lui prouver qu'elle peut tenir la distance et si elle y arrive face à elle, elle y arrivera face à tous !

- Je ne vous impose pas de m'appeler Elea en particulier, mais mon nom est semblable à mon passé, négligeable ma Reine.

Elle regarde la Reine avec son air tranquille. Elle se demandait si la Reine n'essayait pas plutôt de la tester mais elle avait un jour entendue que «si on n'a pas la réponse à une question, il ne reste plus qu'à la chercher», alors quoi que la vampire qui se tenait devant elle lui demande. Elle trouverait toujours quelques chose à lui répondre ! Qu'elle est besoin de réfléchir pendant quelques secondes ou que la réponse lui vienne spontanément.

Dommage, la réponse n'était pas ce qu'attendait la Reine, il fallait laisser une autre chance à la jeune vampire, il y avait du potentiel, elle le sentait, oui, on pourrait faire quelque chose d'important de celle-ci.

"Puisque vous vous permettez également de juger que je ne suis pas capable de savoir à quoi m'attendre avec vous, j'aimerai que vous m'expliquiez pourquoi je prendrai en considération une nouvelle venue incapable de prendre la mesure de l'importance de son lignage et que vous m'expliquiez également la raison qui pourrait me pousser à accueillir une nouvelle venue négligeable et se permettant dès les premiers instant de minimiser mon jugement..."

Les derniers mots étaient prononcés avec agressivité, la jeune vampire fut quelque peut désagréable, du moins à l'oreille de la Reine. Déjà elle a du caractère, il faudra le canaliser, peut être la prendre sous son aîle et la faire monter, prendre des responsabilité qu'elle ne voulait plus dans les mains d'autres. Il y avait moyen d'en faire quelque chose selon sa manière de répondre.

Toréador

Pendant une seconde, elle a l'impression que la Reine est déçue par sa réponse, encore plus avec les derniers mots qu'elle lui a craché et il lui restait maintenant deux possibilités :
- Soit adoucir son discours au risque de passer pour une simple flatteuse et Elea s'y refusait !
- Soit continuait en ce sens et espérait dire enfin se que la Vampire voulait entendre.
Autant dire que cela ne serait pas une mince affaire puisqu'elle avait renvoyé au visage chaque mot, chaque phrase que la jeune femme avait prononcé.

Ne lâche pas le morceau mais vas y avec plus de douceur et explique pourquoi ton lignage n'est d'aucune importance.

Elea pris une nouvelle inspiration s'avança plus près du trône et de sa Reine tout en gardant une distance respectable. Elle regarde le sol un moment réfléchissant à une nouvelle manière de s'adresser à sa Dame puis commença son exposé.

- Vous voulez réellement connaître mon lignage ? Soit, mais je vous aurez prévenue ma Reine c'est une histoire assommante. Mon Sire m'a transformé pour mon talent et rejeté pour cet même raison. C'était un incapable, probablement un ravagé et là où nous vivions, nous étions trop de deux. Son nom m'est aussi inconnue qu'il y a deux minutes et je l'ai quitté il y a longtemps. Depuis je vagabonde de ville en ville cherchant un endroit où je pourrais prouver se que je vaux et pas jouer de la musique des heures durant pour un vieux Vampire qui n'est même plus capable de créer quoi que se soit.

Elle lève enfin le visage en direction de la Reine, tentant de cacher toute son animosité pour un homme qui l'a privé de liberté pendant des années. Puis elle reprend son calme et sourit car, elle l'avait prévenue : une histoire assommante. Quant aux détails, la jeune toréador semblait les avoir simplement oubliés. Une fois le chapitre «passé d'Elea» clos, elle poursuit.

- Pour se qui est du reste, permettez moi simplement de citez la Fontaine.
Amusez les Rois par des songes,
Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges,
Quelque indignation dont leur cœur soit rempli,
Ils goberont l'appât, vous serez leur ami.

Elle marque une pause avant de poursuivre un léger sourire sur les lèvres.

- Je ne vais pas me présenter à vous comme une Vampire douce, agréable et posée alors que, comme vous avez pu le constater, j'ai du mal à tenir ma langue et suis assez sulfureuse. Je connais les étiquettes qui sont de mesures lorsque l'on s'adresse à une Reine et j'aurais pu abuser outre mesure de toutes ses règles de bonnes conduites, mais j'ai fais le choix de me présenter telle que je suis. Peut être était – ce à tord ?

Elle pose un regard interrogateur en direction de sa Reine. Il est vrai qu'Elea avait été particulièrement intenable en ce début d'entretien mais dès lors que les gens savaient à quoi s'attendre, elle pouvait se montrer plus tranquille et pour être honnête, ce jeu de "qui aura le dernier mot" la fatiguée parfois.

- Si c'est le cas alors je vous demande pardon dès maintenant et pour toutes les fois où je risque de manquer à tous mes devoirs ma Dame.

Reviens la malice qui s'affiche sur la visage de la jeune femme même si quelque part, elle est déçue de ne pas trouver la bonne parole pour plaire à l'Ancillae et pour rester elle même.

- Enfin je me permets de trouver la raison qui pourrait vous poussez à accueillir une nouvelle rose, question épineuse d'ailleurs, elle marque une pause, sans mauvais jeux de mots.

Elle reste un moment à réfléchir, un long moment. D'après la Reine en tout cas, car si Elea semble se poser sérieusement la question, la réalité est tout autre. Pendant ses longues minutes où elle profitait de la musique, la jeune femme chronomètrait aussi le temps raisonnable à attendre avant de lâcher sa réponse comme une bombe.

- Je ne sais pas. A vous de voir ma Reine et je ne voudrais pas minimiser une nouvelle fois votre jugement, celui que vous pourriez avoir à mon encontre.

Pour une fois la jeune femme est sérieuse. Comment convaincre une Ancillae qu'on vaut beaucoup plus que tous les autres, sans dévaloriser ses futurs alliés et se vanter à l'excès ?! Elle n'avait pas trouvé la réponse et ne la chercherait pas ! Si la Reine lui laissait une chance, peut être cela suffirait – il à la convaincre, sans avoir à entrer dans une éloge de sa propre personne.

Je crois que c'est ma dernière chance.

La reine sourit, sans s'expliquer du pourquoi, ironique, agressif, amusé, qui sait ? Les trois ? Allez savoir. Elle décroisa ses jambes pour les recroiser dans l'autre sens, attendant sans broncher que la nouvelle venue se décicde à parler à chacune de ses pauses.

"Vous êtes une Toréadire, cela vous autorise des comportements que je ne tolère pas, en revanche lorsque nous nous croiserons en nombre, tenez votre langage ou votre tête ne tiendra plus. Par la suite, vos fable, gardez les pour vous, je ne suis pas Louis XIV, je ne fais pas qu'enfermer ceux qui me déplaise et mon reigne ne durera pas un instant si cour, tenez le vous pour dis.

En revanche, si vous voulez garder un pied dans ce royaume non seulement vous allez m'expliquer pourquoi je devrais vous y autoriser, mais en plus vous me trouverez pourquoi je vous demande cela, sois vous me répondez avant de quitter cette pièce, sois je vous fait raccompagner à la frontière de votre choix."

L'enfant allait devoir comprendre la différence entre la reine et elle, ou partir...

Toréador

Enfin sa Dame laissa apparaître une expression sur son visage. Il était temps !! Elea s'était presque convaincue qu'elle ne pourrait jamais briser la rigidité de la Vampire. Une nouvelle fois, la Reine pris soin de répondre à chacune de ses remarques.
Elle retient même un éclat de rire lorsqu'elle lui parle de fables.

Comment peut – on détester un écrivain qui a réussit à se rendre immortel par son Art ?

Elle laisse la Reine terminer son exposé et se sent pâlir lorsqu'elle lui demande pour quelles raisons elle devrait la laisser rester sur son territoire. Car au fond, elle n'en a franchement aucune idée et elle sait que son futur se joue sur la réponse qu'elle va donner.

- Ma dame, je ne me serais jamais permis de diminuer votre rang en me montrant si familière en votre présence, pas en publique. J'ai conscience qu'une étiquette est de rigueur et vous ne l'auriez pas dit qu'il n'en aurait pas été autrement.

Cela étant dit elle réfléchis de nouveau à la question de la Reine. Elle pris son air sérieux et commença son exposé, son regard perdu dans le vide.

- Les toréadors... On dit d'eux que se sont les Artistes de la Camarilla. Mais je ne suis pas d'accord. Leur rôle est bien plus complexe que cela, se sont eux qui protègent de la mascarade pendant que d'autres clans s'occupe de tâches plus... physiques. Se sont aussi eux le lien entre chaque clans, chaque membres. Et dans cette Cour, ils peuvent aussi être votre voix si vous les en jugeaient dignes, voir même vos yeux. Outre leurs rôles d'artistes parfois donné bien injustement, se sont des médiateurs.

Quand elle jugea la définition satisfaisante, elle adressa un regard à l'Ancillae, un sourire se dessinant sur les lèvres.

- Je ne peux toujours pas vous dire pour quelles raisons vous DEVRIEZ faire de moi l'une des nouvelles venues de votre Cour. Peut être car vous aurez toujours des ennemis à votre porte que se soit le Sabbat, les lycans ou que sais – je encore. Dans ces querelles je vous ferez une alliée supplémentaire prête à faire se que j'ai expliqué précédemment et d'autres missions encore si c'est là votre souhait.

La toréador est tendue. Elle l'est depuis le début de l'entretien et son cœur mort se serait figeait dans sa poitrine à chaque nouvelles phrases de sa Dame si il battait encore.

- Enfin quant à savoir pourquoi vous m'interroger sur cette question, j'aurais tendance à croire que c'est pour me remettre à ma place en me rappelant la votre.

La malice revient sur le visage de la jeune femme qui se demande si l'entretien – ou devrait – elle appeler ça torture – va bientôt prendre fin. Non pas parce qu'elle s'ennuie mais elle pourrait bien redevenir humaine le temps de mourir une nouvelle fois. Elle lève les yeux dans sa direction prise à son propre piège : une fois sa bêtise sortie, impossible de répondre son sérieux. Elle se mort les lèvres et baissent les yeux.

Finalement cet entretien en serait presque risible !!

Son regard se plonge dans celui de la Reine qui doit se sentir particulièrement puissante assise sur son trône. Comme un effet d'ego, le symbole de notre pouvoir nous rends parfois encore plus imbu de nous même.

- Enfin ma Reine, je ne crois pas pouvoir en dire d'avantage à ce sujet et je ne sais si j'ai répondue comme vous l'espériez, elle marque une pause, alors dois – je m'attendre à être raccompagné aux portes de votre ville ou aux portes du Louvre ma Dame ?

La question est lourde de sens, une dernière remarque que la Reine ne manquerait pas de relever certainement, mais aucune méchanceté n'est audible dans la voix de l'Elea qui s'est faite plus douce que jamais. Elle avait supportait cet interrogatoire, persuadée que chaque question n'était posée que pour tester les nerfs de la jeunette et elle supporterait jusqu'à se que la Reine la laisse sortir car il était HORS DE QUESTION qu'elle montre la moindre faiblesse, la moindre faille.

"J'ai une toute dernière question pour vous, qu'elle est votre spécialité ?"

Toréador

Alors que la Reine lui pose cette dernière question, la toréador laisse échapper un "Oh !" de surprise. Pas parce qu'elle ne s'attendait pas à cette question, mais plutôt parce qu'elle se demandait comment elle avait pu oublier un détail aussi important. Elle cherche une façon de tourner sa phrase puis commence.

- Je suis une musicienne. Simplement une musicienne. Je jouais pour mon Sire et avant ça, pour un public et je gagne ma vie comme ça. J'ai aussi étudié pour ne pas être une victime et savoir comment m'adresser aux vampires de la Cour, mais je suis avant tout une musicienne ma Reine.

Que dire de plus ? Les choses qu'elles avaient apprises dans les livres et en pratique n'étaient qu'un moyen de se défendre de ses ennemis et de protéger ses alliés.

"Vous irez voir Monsieur d'Arcy, le gardien, vous l'informerez que vous êtes chargées de cadre artistique de nos Elyseum, que ce soit au niveau musicale, sculpturale et tout autre forme d'art agréable à nos yeux. Vous êtes également chargée de nous organiser un concert de musique classique d'ici trois semaines. Bienvenue à Paris. "

Toréador

La Reine lui donna ses instructions et la jeune femme les écouta jusqu'au bout avant de laisser échapper un "Qu'il en soit ainsi". Elle s'inclina gracieusement devant la Vampire et sortit de la pièce, ne désirant pas lui faire perdre plus de temps, sachant que la nuit n'était fini, ni pour l'une, ni pour l'autre. Elle avança d'un pas mesuré jusqu'à l'entrée, se retourna vers sa Dame lui adressant une dernière révérence ponctuée d'un "Ma Reine" la tête inclinée en avant. Puis elle récupéra ses affaires et une fois sortie, demanda à une pétale de lui indiquer la direction du bureau de Monsieur d'Arcy.

[sauf interruption petit salon]

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